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Pierre-Victor Galland

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Pierre-Victor Galland
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 70 ans)
Paris 9e
Nationalité
Activités
Enfant
Jacques Galland (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinction
Vue de la sépulture.

Pierre-Victor Galland né à Genève (Suisse) le et mort dans le 9e arrondissement de Paris le est un peintre décorateur et ornemaniste français[1].

Jules Gaildrau et Charles Fichot, Fête de la Concorde, arrivée des corporations au Champ-de-Mars (1848), lithographie. Pierre-Victor Galland a contribué à la décoration de cet événement.

Jusqu'en 1838, Pierre-Victor Galland étudie la ferronnerie avec son père, François Galland, un orfèvre et joaillier. Sa mère, Marie Jeanne Fossin, était la sœur du joaillier du roi Jean-Baptise Fossin, que l'on retrouve dans la création de la joaillerie Chaumet. Pierre-Victor Galland rejoint ensuite l'étude d'Henri Labrouste pour des études d'architecture. Après deux années de formation, Labrouste l'encourage à poursuivre dans les arts décoratifs, sous la direction de Michel Martin Drolling. En 1843, le peintre décorateur Pierre-Luc-Charles Ciceri (1782-1868) embauche Galland pour l'aider à la peinture de figures, de fleurs, de fruits et de guirlandes. En 1848, il travaille de nouveau avec Labrouste à la décoration de la Fête de la Concorde[1].

En 1851, il décore un palais arménien à Constantinople. Il est l'auteur du plafond du grand escalier à Dartmouth House (en) de Mayfair à Londres (Angleterre). Il participe à la décoration du Panthéon en peignant La Prédication de saint Denis, qui fut achevée en 1885. Il conçoit aussi une série de tapisseries exécutées à la manufacture des Gobelins pour le palais de l'Élysée[2].

Galland réalise la décoration du plafond du salon de Musique de l'hôtel Jacquemart-André à Paris, représentant au centre Apollon sur son char, dieu des arts et de la musique. Il peint aussi, à la demande de Henri Labrouste, le ciel de la rotonde du salon Voltaire, à la Bibliothèque impériale (désormais rotonde Henri-Jean Martin de la bibliothèque de l'École des chartes).

Son atelier personnel était situé à Paris, au 25 rue Pierre-Fontaine dans le 9e arrondissement. Il était également enseignant à l'École des beaux-arts de Paris[3].

Notes et références

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  1. a et b Pierre Victor Galland, Answers.com.
  2. Nouveau Larousse illustré - Dictionnaire universel encyclopédique, tome 4, p. 744.
  3. Émile Langlade, Artistes de mon temps, 4 vol.
  4. (en) « Pierre-Victor Galland », extrait de la notice dans le dictionnaire Bénézit Accès payant, sur Oxford Art Online, (ISBN 9780199773787).
  5. Charles Saunier, “Bellery-Desfontaines”, Art et Décoration, décembre 1903, p. 165 à 172.
  6. Explication des ouvrages de peinture et dessin, sculpture, architecture, gravure, des artistes vivants, 1897.
  7. Georges Mayer, « René Janssens », sur kikirpa.be, (consulté le ).

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Bibliographie

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  • Jérémy Cerrano (dir.), Pierre-Victor Galland, un Tiepolo français au XIXe siècle, Paris, Roubaix, Beauvais, Somogy, Piscine-musée d'art et d'industrie André Diligent, Musée départemental de l'Oise, 2006 (ISBN 978-2-7572-0027-8).

Liens externes

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