Philippe-Honoré Roy
Philippe-Honoré Roy | |
Fonctions | |
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Orateur de l'Assemblée législative du Québec | |
– (1 an, 4 mois et 24 jours) |
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Prédécesseur | William Alexander Weir |
Successeur | Jean-Marie-Joseph-Pantaléon Pelletier |
Député à l'Assemblée législative du Québec | |
– (7 ans, 6 mois et 1 jour) |
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Circonscription | Saint-Jean |
Prédécesseur | Félix-Gabriel Marchand |
Successeur | Gabriel Marchand |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Henryville (Canada-Uni) |
Date de décès | (à 63 ans) |
Lieu de décès | Montréal (Canada) |
Sépulture | Cimetière de Saint-Jean |
Nationalité | Canadienne |
Parti politique | Parti libéral du Québec |
Conjoint | Auglore Molleur |
Profession | Avocat |
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Philippe-Honoré Roy, né le à Henryville et mort le à Montréal, est un avocat et homme politique québécois.
Biographie
[modifier | modifier le code]Famille et études
[modifier | modifier le code]Il est le fils d'Édouard Roy et d'Esther Lamoureux. Il étudie au Collège Sainte-Marie-de-Monnoir à Marieville, à l'Université Victoria à Montréal et au Collège militaire de Montréal. Il effectue sa cléricature auprès de Louis-Amable Jetté et est admis au barreau du Québec le . Le , il épouse Auglore Molleur, fille de Louis Molleur. Il devient plus tard le beau-père d'Armand Lavergne.
Carrière
[modifier | modifier le code]Il exerce la profession d'avocat à Montréal. Il s’associe notamment avec Flavien-Guillaume Bouthillier et Amédée Emmanuel Forget. Il est président de la Compagnie du chemin de fer de la vallée est du Richelieu, de la Banque de Saint-Jean. Il possède plusieurs actifs dans les environs de Saint-Jean-sur-Richelieu.
Politique
[modifier | modifier le code]En 1871, il participe à la création du Parti national. Candidat aux élections québécoises de 1890 et canadiennes de 1896, il parvient à se faire élire député de Saint-Jean à l'Assemblée législative du Québec, sous la bannière libérale, en 1900. Il est réélu aux élections de 1904. Il occupe le poste d'orateur de l'Assemblée législative du Québec à partir du . Il se porte candidat à la mairie de Montréal en , mais perd l'élection.
En 1909, il est condamné à 5 ans de prison pour falsification de documents bancaires. Il décède l'année suivante et est inhumé au cimetière de Saint-Jean.