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Peter Cushing

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Peter Cushing
Description de cette image, également commentée ci-après
Peter Cushing dans Les Maîtresses de Dracula (1960).
Nom de naissance Peter Wilton Cushing
Naissance
Kenley (Royaume-Uni)
Nationalité Drapeau de la Grande-Bretagne Britannique
Décès (à 81 ans)
Canterbury (Royaume-Uni)
Profession Acteur
Films notables 1984
La Malédiction des pharaons
Le Chien des Baskerville
Dr. Who et les Daleks
Star Wars, épisode IV : Un nouvel espoir

Peter Cushing est un acteur britannique, né le à Kenley, dans le comté de Surrey (aujourd'hui dans le district londonien de Croydon), et mort le à Canterbury au Royaume-Uni. Sa carrière d'acteur s'étend sur plus de six décennies et comprend des apparitions dans plus de 100 films, ainsi que de nombreux rôles à la télévision, au théâtre et à la radio. Il est reconnu pour ses rôles majeurs dans les films d'horreur de la Hammer des années 1950 aux années 1970, ainsi que pour son rôle de Wilhuff Tarkin dans Star Wars, épisode IV : Un nouvel espoir (1977).

Il fait ses débuts sur scène en 1935 et passe trois ans dans un théâtre de répertoire (en) avant de déménager à Hollywood pour poursuivre une carrière cinématographique. Après avoir fait ses débuts dans le film L'Homme au masque de fer (1939), Cushing commence à connaître un succès modeste dans les films américains avant de retourner en Angleterre au déclenchement de la Seconde Guerre mondiale. Bien qu'il ait tenu une série de rôles, dont celui d'Osric dans l'adaptation cinématographique de Hamlet (1948) par Laurence Olivier, il a du mal à trouver du travail pendant cette période. Sa carrière reprend des couleurs lorsqu'il commence à travailler dans des pièces de théâtre télédiffusées en direct et il devient rapidement l'un des visages les plus reconnaissables de la télévision britannique. En 1954, il est particulièrement acclamé pour son interprétation de Winston Smith dans l'adaptation de la BBC du roman 1984 de George Orwell[1].

Cushing acquiert une renommée mondiale pour ses apparitions dans vingt-deux films d'horreur du studio Hammer, notamment pour son rôle du baron Victor Frankenstein dans six de leurs sept films Frankenstein et d'Abraham Van Helsing dans cinq films Dracula. Il apparaît souvent aux côtés de l'acteur Christopher Lee, qui devient l'un de ses amis les plus proches, et occasionnellement avec la star américaine des films d'horreur Vincent Price. Cushing joue dans plusieurs autres films de la Hammer, dont Le Redoutable Homme des neiges (1957), La Malédiction des pharaons et Le Chien des Baskerville (tous deux en 1959), ce dernier marquant la première des nombreuses occasions où il incarne le détective Sherlock Holmes. Il continue à jouer dans divers rôles, même s'il est souvent catalogué comme acteur de film d'horreur. Il incarne le Dr. Who dans Dr. Who et les Daleks (1965) et Les Daleks envahissent la Terre (1966) et devient encore plus connu grâce à son rôle dans le premier Star Wars. Il continue à jouer du début au milieu des années 1990 et écrit deux autobiographies.

Après sa formation d'acteur de théâtre en Angleterre, ce fut comme doublure, puis figurant, qu'il mena sa carrière à Hollywood jusqu'en 1942. Rentré en Angleterre, il obtint de petits rôles dans Hamlet de Laurence Olivier en 1948, Moulin rouge de John Huston en 1952 ainsi que dans Vivre un grand amour, réalisé par Edward Dmytryk en 1955[2]. En 1976, dans la série Chapeau Melon et Bottes de Cuir, il tient le rôle du Pr Von Claus dans l'épisode Le Repaire de l'aigle (Épisode 1 - Saison 1).

Il se spécialise dans les productions de films fantastiques, d'horreur et d'aventures des studios Hammer. Il est, avec son ami Christopher Lee, l'un des acteurs vedettes de la Hammer. Parmi ses rôles les plus célèbres se trouvent le professeur Abraham Van Helsing, le baron Victor Frankenstein, le shérif de Nottingham, ou le Doctor Who.

Il interprète également le détective Sherlock Holmes dans Le Chien des Baskerville en 1959 au cinéma, ainsi que dans une série télévisée de la BBC diffusée en 1968.

En 1977, il joue le rôle du Grand Moff Tarkin, l'ambitieux et cruel gouverneur stellaire supervisant la station spatiale Étoile Noire, dans Un Nouvel Espoir, premier film de la saga Star Wars de George Lucas. Il est alors, avec Alec Guinness, le seul acteur connu du film. Son personnage sera repris en 2011 dans la série animée Star Wars : The Clone Wars, et en 2014 dans la série animée en 3D Star Wars Rebels.

En 2016, il réapparaît à l'écran dans Rogue One: A Star Wars Story de Gareth Edwards 22 ans après sa mort, grâce à une technique novatrice de capture de mouvement qui permet de greffer une représentation 3D de son image sur les enregistrements d'un autre comédien, Guy Henry[3],[4],[5]. La « résurrection » numérique d'un acteur décédé a soulevé de nombreuses questions techniques et éthiques[6].

Il meurt d'un cancer de la prostate le à 81 ans. Il est incinéré à Barham, ses cendres sont considérées comme enterrées avec sa femme Helen, morte en 1971, dans un lieu inconnu.

Filmographie

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Années 1930 et 1940

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Années 1950

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Peter Cushing dans La Malédiction des pharaons (The Mummy) en 1959.

Années 1960

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Années 1970

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Années 1980

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Années 2010

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Voix françaises

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et aussi :

Notes et références

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  1. (en) Brian McFarlane, « Cushing, Peter (1913-1994) », sur screenonline.org.uk (consulté le )
  2. Dictionnaire du cinéma, Jean-Loup Passek, Larousse, 2006. p. 195
  3. « Rogue One, ou le nouvel espoir de Peter Cushing et de la motion capture ».
  4. « Star Wars : la belle surprise Rogue One ».
  5. Hubert Heyrendt, « "Rogue One": voici ce que nous pensons du dernier Star Wars », lalibre.be,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. « Rogue One et la magie controversée de la résurrection numérique », Le Figaro.

Bibliographie

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  • (en) Peter Cushing, Past forgetting : memoirs of the Hammer years, Londres, Weidenfeld and Nicolson, , 112 p. (ISBN 978-0-297-79283-3).
  • (en) Deborah Del Vecchio et Tom Johnson (préf. Barry Morse et Sydney Morse), Peter Cushing : the gentle man of horror and his 91 films, Jefferson, N.C, McFarland & Co, , 465 p. (ISBN 978-0-89950-654-8).
  • (en) Freddie Francis, « In Memory of Peter Cushing », Sight and Sound, , p. 3 (nécrologie).
  • Nicolas Stanzick, Dans les griffes de la Hammer, Latresne, le Bord de l'eau, , 2e éd., 483 p. (ISBN 978-2-35687-068-1).
  • Éric Escofier (préf. Didier Lefèvre), Peter Cushing : la star de la Hammer films, Nice, É. Escofier, , 275 p. (ISBN 978-2-9541469-0-4).

Liens externes

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