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Parti congolais du travail

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Parti congolais du travail
Image illustrative de l’article Parti congolais du travail
Logotype officiel.
Présentation
Président Denis Sassou-Nguesso
Fondation
Siège Brazzaville
Secrétaire général Pierre Moussa
Positionnement Actuellement :
Gauche
Historiquement :
Extrême gauche
Idéologie Actuellement :
Social-démocratie (doctrine officielle)[1]
Nationalisme de gauche
Historiquement :
Communisme
Marxisme-léninisme
Couleurs Rouge
Site web pct.cg
Représentation
Députés
112  /  151
Drapeau du Parti congolais du travail.

Le Parti congolais du travail (PCT) est un parti politique congolais fondé en 1969 par Marien Ngouabi. D'obédience marxiste-léniniste à l’origine, et parti unique sous le régime de la République populaire du Congo, l'idéologie communiste a été abandonnée à la chute de l'URSS, pour adopter une ligne officiellement proche du socialisme démocratique.

Il est le parti unique au pouvoir à partir de 1968 sous le régime de la République populaire du Congo, dirigée successivement par Marien Ngouabi, Joachim Yhombi-Opango puis Denis Sassou-Nguesso. Il perd le pouvoir lors de la transition démocratique (passage de la République populaire du Congo communiste à la République du Congo multipartite en 1992), mais reprend les rênes du pays après avoir gagné la guerre civile du Congo-Brazzaville en 1997. Il est reconduit au pouvoir suprême par les élections de 2002, 2009, 2016, et 2021.

Alice Mahoungou y siège au comité central entre 1972 et 1991[2]. Il en est de même pour Jean-François Obembé dans les années 1980.

Denis Sassou-Nguesso, membre historique du PCT, est président de la République de 1979 à 1992, puis de nouveau à partir de 1997 et réélu à chaque élection depuis lors.

Résultats électoraux

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Aux élections législatives de 1973, 1979, 1984, et 1989, son statut de seul parti politique autorisé lui permet de remporter 100 % des sièges de l'Assemblée nationale.

En 1992, le parti passe dans l'opposition pour la première fois de son histoire en ne remportant que 18 des 125 sièges (14 % environ) de l'Assemblée nationale, ce qui le place en troisième position des forces politiques du pays. Cette chute fait suite à l'ouverture démocratique du pays.

En 1993, moins d'un an plus tard, il obtient des résultats similaires en remportant 15 des 101 sièges (15 % environ).

En 2002 (en), le parti remporte 53 des 137 sièges de l'Assemblée nationale, soit environ 35 %, et forme une coalition gouvernementale.

En 2007, le parti remporte 47 des 137 sièges de l'Assemblée nationale, soit environ 34 %, et forme une coalition gouvernementale.

En 2012, le parti remporte 89 des 139 sièges de l'Assemblée nationale, soit environ 64 % (majorité absolue).

En 2017, le parti remporte 90 des 151 sièges de l'Assemblée nationale, soit environ 60 % (majorité absolue).

En 2022, le parti remporte 112 des 151 sièges de l'Assemblée nationale, soit environ 74 % (majorité absolue).

Les femmes du parti

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La section féminine du parti est particulièrement dynamique depuis l'accession au pouvoir de 8 femmes dans le gouvernement Clément Mouamba[3].

Parmi les plus présentes, on peut compter Françoise Kythouca, membre du Comité central du PCT et membre du Conseil central de l’Organisation des femmes du Congo[4]. Inès Nefer Bertille Ingani qui préside la cellule de Moungali (Brazzaville) et a représenté le parti en Chine sur invitation du Parti communiste chinois, durant lequel elle a fait un exposé concernant l'évolution de la condition de la femme au Congo[5]. Et Antoinette Kébi-Mounkala qui est présidente des femmes du parti en 2019[6] et secrétaire exécutive permanente du Conseil consultatif de la femme du Congo (OFC)[7].

En 2012, l'écrivaine Eugénie Mouayini Opou est candidate sans succès aux élections législatives à Ignié, sur la RN2[8].

Références

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  1. Parti congolais du travail, Statuts du Parti congolais du travail (PCT), Kintélé, , 21 p., PDF (lire en ligne), p. 2.
  2. Rémy Bazenguissa-Ganga, Les voies du politique au Congo : essai de sociologie historique, KARTHALA Editions, , 459 p. (ISBN 978-2-86537-739-8, lire en ligne).
  3. « Congo-Brazzaville : Denis Sassou Nguesso nomme un "gouvernement de rupture" », sur JeuneAfrique.com, (consulté le )
  4. « Vie des partis : rencontre militante des femmes du Parti congolais du travail à Paris | adiac-congo.com : toute l'actualité du Bassin du Congo », sur www.adiac-congo.com (consulté le )
  5. « Portrait du ministre Ines Nefer Bertille Ingani | adiac-congo.com : toute l'actualité du Bassin du Congo », sur archive.wikiwix.com (consulté le )
  6. Deutsche Welle (www.dw.com), « Congo-Brazzaville : Le PCT à l'heure du bilan | DW | 30.12.2019 », sur DW.COM (consulté le )
  7. « 304 Note Pour Le Président Du Conseil Au Sujet De La Candidature Du Brésil à Un Siège Permanent Au Conseil. », dans Documents diplomatiques français, Peter Lang (lire en ligne)
  8. « Congo-Brazzaville: Eugénie Opou - Sortie politique chez L'Harmattan Congo », sur AllAfrica,