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Myriam Birger

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Myriam Birger
Description de cette image, également commentée ci-après
Myriam Birger en 2012

Naissance (73 ans)
Caule-Sainte-Beuve, Drapeau de la France France
Activité principale Pianiste
Maîtres Samson François, Byron Janis, Jean Fassina

Myriam Birger est une pianiste classique française, née au Caule-Sainte-Beuve, dans le département de la Seine-Maritime, le .

Son père Karol, juif polonais, est médecin et proche collaborateur du Dr Albert Schweitzer à Lambaréné. Sa mère Rachel, fille du pasteur arménien Papazian qui a sauvé de nombreux rescapés du génocide arménien, a la passion du piano et de l’orgue. Elle est donc élevée dans un entourage artistique, avec également un oncle (Samuel Papazian) peintre et un frère, Michel (disparu tragiquement à vingt-huit ans), classiciste émérite[1].

À l'âge de huit ans, Myriam donne pour la première fois un concert dans la salle de l'ancien Conservatoire de Paris. Son premier professeur, Louise Clavius-Marius, épouse du compositeur français Tony Aubin, dit d'elle: « cette petite fille a des mains d’or ! ». À onze ans, elle entre au Conservatoire de Paris dans la classe de Lucette Descaves et Jean Hubeau, elle obtient son premier prix de piano à treize ans (1965) et de musique de chambre l'année suivante[2],[1].

Après un concert au Théâtre des Champs-Élysées, elle devient à quinze ans, la plus jeune lauréate du Concours International Marguerite Long-Jacques Thibaud[3],[4]avec le 4e prix de piano (1967), ce qui lance sa carrière internationale. À seize ans, elle fait des débuts remarqués à la télévision en se produisant avec orchestre dans le 2e concerto de Chopin. Le pianiste Samson François, impressionné et ému par son talent, devient son maître et son mentor. Elle travaille également avec Julius Katchen[3]. À dix-huit ans, invitée par le pianiste américain Byron Janis aux États-Unis, elle poursuit sa formation pendant un an sous sa direction[1] et avec Rosina Lhévinne à la Juilliard School[3].

De retour en France, un jeu populaire sur RTL avec une réponse juste sur Beethoven la fait connaître du grand public et RTL l’invite à se produire  au Luxembourg pour y donner un grand concert avec orchestre radiodiffusé[1]. C'est alors qu'elle rencontre le pianiste François-René Duchâble qui la présente à Arthur Rubinstein. Le violoncelliste Mstislav Rostropovitch la présente au trompettiste Maurice André puis l’invite à l'émission Le Grand Échiquier[5] de Jacques Chancel, en compagnie d’artistes tels que le ténor Ruggero Raimondi, le trompettiste Dizzy Gillespie et le chanteur Yves Duteil[1].

Elle participe avec son ami pianiste Bruno Rigutto et le musicien L. Akoka  à la création du Conservatoire Henri Dutilleux de Maisons-Alfort (Val-de-Marne)[1], où elle enseignera.

À la fin des années 1980, elle fait une pause, faisant de rares apparitions jusqu'en 1986[3], comme lors d'un récital à Pleyel (Bernard Arnault pour LVMH) ou d'un concert sur écran géant organisé par la Mairie de Paris, mais elle renoue avec les concerts à nouveau[1]. Elle participe à un « dialogue des civilisations à travers la musique » organisé par l'Institut du monde arabe[1].

Myriam Birger donne des classes de maîtres en France comme à l’étranger. Elle est fréquemment invitée en tant que membre du jury et participe régulièrement à des émissions de radio et de télévision.

Elle crée une méthode de solfège simple et rapide, accessible en ligne[6], elle est également l'auteur de plusieurs ouvrages pédagogiques numériques.

Vivant en couple, elle a, avec son compagnon, une fille née en .

Discographie

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Sa discographie est enregistrée sur le label Lyrinx.

Bibliographie

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Notes et références

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  1. a b c d e f g et h « La Fille aux Mains d’Or », Myriam Birger,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. Pâris 2015, p. 89.
  3. a b c et d Pâris 2015, p. 90.
  4. « Lauréats - Concours international Long-Thibaud-Crespin », sur Concours international Long-Thibaud-Crespin (consulté le ).
  5. « Vidéo-clip Maurice André Grand echiquier 1) first, début1980 », sur musicMe (consulté le ).
  6. « http://apprendre-solfege.com/decouvrir-la-formation/ »
  7. (en) « Mozart, Concertos 21 et 27 (1984) » (album), sur Discogs

Liens externes

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