Mont-Tramelan
Mont-Tramelan | ||||
![]() Mont-Tramelan. | ||||
![]() Armoiries |
||||
Administration | ||||
---|---|---|---|---|
Pays | ![]() |
|||
Canton | ![]() |
|||
Arrondissement administratif | Jura bernois | |||
Communes limitrophes | Courtelary, Cortébert, Corgémont, Tramelan, Tavannes, Saicourt, Les Breuleux | |||
Maire | Bruno Gerber | |||
NPA | 2723 | |||
No OFS | 0437 | |||
Démographie | ||||
Population permanente |
110 hab. (31 décembre 2022) | |||
Densité | 24 hab./km2 | |||
Langues | Français, Allemand | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 47° 12′ 40″ nord, 7° 03′ 15″ est | |||
Altitude | 1 060 m |
|||
Superficie | 4,63 km2 | |||
Localisation | ||||
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Géolocalisation sur la carte : canton de Berne
| ||||
Liens | ||||
Site web | www.mont-tramelan.ch | |||
Sources | ||||
Référence population suisse[1] | ||||
Référence superficie suisse[2] | ||||
modifier ![]() |
Mont-Tramelan (ancien nom allemand : Bergtramlingen) est une commune suisse du canton de Berne, située dans l'arrondissement administratif du Jura bernois. La commune a la particularité de posséder une exclave, au nord-est, nommée « Les Places », entre les communes de Tramelan, Saicourt et Tavannes.
Histoire
[modifier | modifier le code]Le territoire de Mont-Tramelan est reconquis au début du XVIIe siècle et colonisé par les anabaptistes qui avaient été expulsés de l'Emmental[réf. nécessaire]. Jusqu'en 1797, la Municipalité est sous la juridiction de la principauté épiscopale de Bâle. De 1797 à 1815, Mont-Tramelan appartient au département français du Mont-Terrible, puis, à partir de 1800, au département du Haut-Rhin, auquel le département du Mont-Terrible a été rattaché. En 1815, par décision du congrès de Vienne, le territoire de l’ancien évêché de Bâle est attribué au canton de Berne. La majorité des 120 habitants sont des paysans mennonites[3].
Langues
[modifier | modifier le code]Selon un rapport du Conseil de l'Europe[4], Mont-Tramelan est une communauté officiellement francophone avec une majorité germanophone de la population, tandis que le Dictionnaire historique de la Suisse écrit que l'allemand a été introduit comme langue officielle en 1942, ce qui a conduit à des tensions dans les communautés environnantes. Cette décision communale est révoquée par le Gouvernement, le 19 juin 1942, mais l'autorité communale continue à utiliser l'allemand dans ses relations avec les germanophones. En 1952, une nouvelle décision est prise en faveur de l'allemand[5]. La partie francophone du Jura proteste à plusieurs reprises contre l'utilisation officielle de l'allemand, notamment contre l'école, publique depuis 1897, anciennement privée, de langue allemande, la dernière fois en 1980. Aujourd'hui, toutes les matières sont aussi enseignées en français et tous les élèves sont bilingues[6].
Enfin, la commune utilise aujourd'hui le français comme langue de communication[7].
Transports
[modifier | modifier le code]La commune est située sur la route cantonale qui relie Tramelan au Noirmont, alors qu'elle est reliée au réseau de transport public par un service de bus postal, qui va de Tramelan à Saint-Imier.
Références
[modifier | modifier le code]- ↑ « Bilan démographique selon le niveau géographique institutionnel »
, sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
- ↑ « Portraits régionaux 2021: chiffres-clés de toutes les communes »
[xls], sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
- ↑ « letemps.ch/Page/Uuid/2863f9c8-… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- ↑ http://www.coe.int/t/dg4/education/minlang/report/PeriodicalReports/SwitzerlandPR3Add2_fr.pdf
- ↑ Chronique Jurassienne: Mont-Tramelan
- ↑ « Accueil », sur Schule École Mont-Tramelan (consulté le ).
- ↑ « Commune de Mont-Tramelan - MONT-TRAMELAN », sur tramelan.ch (consulté le ).
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Christine Gagnebin-Diacon, « Mont-Tramelan » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- Site officiel