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Meux (Charente-Maritime)

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Meux
Meux (Charente-Maritime)
L'église et le château de Meux.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente-Maritime
Arrondissement Jonzac
Intercommunalité Communauté de communes de la Haute Saintonge
Maire
Mandat
Annick Jamet
2020-2026
Code postal 17500
Code commune 17233
Démographie
Gentilé Meuxois
Population
municipale
331 hab. (2021 en évolution de +10,33 % par rapport à 2015)
Densité 40 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 26′ 39″ nord, 0° 20′ 52″ ouest
Altitude Min. 38 m
Max. 102 m
Superficie 8,23 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Jonzac
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Jonzac
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Meux
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Meux
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Meux
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Meux

Meux est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine). Ses habitants sont appelés les Meuxois et les Meuxoises[1].

Géographie

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Meux est une des étapes d'un sentier de grande randonnée balisé, le GR 360.

Communes limitrophes

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Au , Meux est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[2]. Elle est située hors unité urbaine[3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Jonzac, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[3]. Cette aire, qui regroupe 35 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (92,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (36,3 %), zones agricoles hétérogènes (33,6 %), terres arables (19,6 %), forêts (7,6 %), prairies (2,8 %)[6]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Meux est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[7]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[8].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Tâtre. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1999, 2010 et 2018[9],[7].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Meux.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[10].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 85,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 179 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 171 sont en aléa moyen ou fort, soit 96 %, à comparer aux 57 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[11],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[12].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[7].

Risques technologiques

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Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[13].

Geoffroy de Meux est attesté seigneur de Meux en 1250 et sa descendante apporte la terre de Meux en dot lors de son mariage en 1444 avec Louis Chesnel. Le château qui avait été détruit par les Anglais durant la guerre de Cent Ans est reconstruit de 1450 à 1480. Il possédait alors deux tours qui ont disparu.

Il est vendu par Marie-Angélique Chesnel en 1712 et change plusieurs fois de mains avant de revenir aux Laage de Meux.

Administration

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Liste des maires

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La mairie de Meux.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1995 2014 Sylvère Cochonneau    
2014 En cours Annick Jamet DVD Retraitée
Les données manquantes sont à compléter.

La commune de Meux a été créée en 1793, dans le département de la Charente-Inférieure qui est devenu Charente-Maritime en 1941. Elle faisait partie du district de Pons puis de l'arrondissement de Jonzac en 1801 et toujours du canton de Jonzac.

Meux fait partie de la plus vaste communauté de communes de France, la communauté de communes de la Haute-Saintonge, avec 122 autres communes du sud de la Charente-Maritime représentant 54 900 habitants et près de 24 % de la superficie du département.

Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[15].

En 2021, la commune comptait 331 habitants[Note 2], en évolution de +10,33 % par rapport à 2015 (Charente-Maritime : +3,35 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
551519538501504494484513489
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
511483472451432435446369356
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
329375374363373320311309308
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
276264255274310307288291295
2015 2020 2021 - - - - - -
300330331------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[17].)
Histogramme de l'évolution démographique

C'est durant tout le XIXe siècle que Meux a vu sa population diminuer, puis elle s'est stabilisée.

Agriculture

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La viticulture est une ressource économique importante de la commune, qui est située en Petite Champagne, dans la zone d'appellation d'origine contrôlée du cognac[18].

Équipements, services et vie locale

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Lieux et monuments

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Le château vu de l'église.

Le château de Meux a été reconstruit au XVe siècle après le départ des Anglais sur la base d'une tour carré (des meurtrières ont été retrouvées lors des travaux). Il est de style flamboyant, avec une tour polygonale à toit à pans coupés percé d'une fenêtre ornée de broderies de pierre. Une terrasse de défense a ensuite été coiffée d'un toit d tuiles plates qui cache la base de la poivrière.

Une seconde tour d'escalier, ronde et de l'autre côté une grosse tour ronde ont été détruites au XIXe siècle et il existe des gravures datant d'avant leur destruction. Autour, un jardin à la française a été recomposé. Il est inscrit aux monuments historiques depuis 1975[19].

L'église Saint-Martin.

L'église paroissiale Saint-Martin de Meux qui a été dans un premier temps chapelle seigneuriale, date du XIIe siècle. Sa nef a été modifiée au XVe siècle et elle a été fortifiée par constitution d'une chambre haute percée d'archères. Le clocher a été abattu avant la Révolution. Elle a été inscrite monument historique le [20].

Personnalités liées à la commune

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Marguerite de Meux (1267 1294) Fille de Geoffroy de Meux

Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

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  1. Les gentilés de Charente-Maritime
  2. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  3. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Jonzac », sur insee.fr (consulté le ).
  5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  7. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Meux », sur Géorisques (consulté le ).
  8. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  9. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  10. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  11. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  12. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Meux », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  14. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  15. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  16. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  17. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  18. [PDF] Union générale des viticulteurs pour l'AOC Cognac, « Liste des communes par circonscriptions », (consulté le ).
  19. « Château de Meux », notice no PA00104806, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  20. « Eglise Saint-Martin », notice no PA17000025, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture

Article connexe

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