Malleret
Malleret | |||||
La mairie de Malleret. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Creuse | ||||
Arrondissement | Aubusson | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Haute-Corrèze Communauté | ||||
Maire Mandat |
Michel Lacrocq 2020-2026 |
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Code postal | 23260 | ||||
Code commune | 23119 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Malleretois, Malleretoises | ||||
Population municipale |
42 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 3,6 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 45′ 56″ nord, 2° 19′ 13″ est | ||||
Altitude | Min. 716 m Max. 869 m |
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Superficie | 11,8 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton d'Auzances | ||||
Législatives | Circonscription unique | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Creuse
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Malleret est une commune française située dans le département de la Creuse, en région Nouvelle-Aquitaine.
Géographie
[modifier | modifier le code]Généralités
[modifier | modifier le code]Dans le quart sud-est du département de la Creuse, dans le parc naturel régional de Millevaches en Limousin, la commune de Malleret s'étend sur 11,8 km2. Elle est également située sur la Méridienne verte qui symbolise le méridien de Paris ; en l'an 2000, le , un pique-nique géant était organisé sur le trajet de ce méridien.
Malleret est arrosée par la Méouzette et le ruisseau de la Gratte, qui y prennent leur source. L'altitude minimale, 716 mètres, se trouve localisée à l'extrême nord-ouest, là où le ruisseau de la Gratte quitte la commune et entre sur celle de Beissat. L'altitude maximale avec 869 mètres est située au sud-ouest, au puy de la Borde[1].
En bordure de la route départementale (RD) 29, le bourg de Malleret est situé, en distances orthodromiques, vingt-quatre kilomètres au sud-sud-est d'Aubusson et autant au nord d'Ussel.
La commune est également desservie par les RD 18, 18A3 et 29A.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Malleret est limitrophe de cinq autres communes, dont Magnat-l'Étrange au nord-ouest sur seulement 500 mètres.
Climat
[modifier | modifier le code]Historiquement, la commune est exposée à un climat montagnard[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 8,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 149 mm, avec 13,4 jours de précipitations en janvier et 8,3 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de La Courtine à 9 km à vol d'oiseau[5], est de 9,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 092,6 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Malleret est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10] et hors attraction des villes[11],[12].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (59,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (59,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (58,3 %), prairies (24,3 %), zones agricoles hétérogènes (16,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,1 %), eaux continentales[Note 1] (0,1 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune de Malleret est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[14]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15].
Risques naturels
[modifier | modifier le code]Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 38,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (33,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 36 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 7 sont en aléa moyen ou fort, soit 19 %, à comparer aux 25 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[16],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[17].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[14].
Risque particulier
[modifier | modifier le code]Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Malleret est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[18].
Histoire
[modifier | modifier le code]Les Hospitaliers
[modifier | modifier le code]Malleret est une ancienne seigneurie de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, membre de la commanderie de Sainte-Anne (Sainte-Anne-Saint-Priest) jusqu'à la Révolution française[19]. Les Hospitaliers du grand prieuré d'Auvergne possédaient la haute, moyenne et basse justice ainsi que la paroisse[20]. La présence de cet ordre religieux est attestée dès le XIIIe siècle avec une mention de la Domus Hospitalis de Malareto en 1293[21],[22] puis de la commanderie de Malareti au siècle suivant (1374-75)[23].
L'église Saint-Jean-Baptiste date des XIVe et XVIIe siècles Cette église a appartenu aux Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem dont l'une des commanderies se trouvait au Naberon plus au nord sur l'actuelle commune de Crocq, passée ensuite sous la juridiction de la commanderie de Sainte-Anne[24].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Les habitants de Malleret s'appellent les Malleretois et les Malleretoises.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[27].
En 2021, la commune comptait 42 habitants[Note 2], en évolution de −2,33 % par rapport à 2015 (Creuse : −3,87 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- La croix de cimetière du XVIe siècle — déplacée de l'ancien au nouveau cimetière — est classée au titre des monuments historiques en 1965[30],[31].
- L'église Saint-Jean-Baptiste date des XIVe et XVIIe siècles[32]. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel[32].
- Le château de Pradal qui date du XVe ou XVIe siècle a subi des modifications aux XVIIIe et XIXe siècles[33].
- Le château de Galmaud, ou Galemaud, qui date possiblement du XVIIe siècle a un pigeonnier carré[34].
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La croix de cimetière du XVIe siècle.
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L'église Saint-Jean-Baptiste.
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Son clocher-mur.
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Le monument aux morts.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Communauté d'agglomération Haute-Corrèze Communauté
- Malleret-Boussac, autre commune de la Creuse.
Liens externes
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- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Malleret sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- « Puy de la Borde » sur Géoportail (consulté le 24 juin 2018)..
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Orthodromie entre Malleret et La Courtine », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « La Courtine » (commune de La Courtine) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « La Courtine » (commune de La Courtine) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Les risques près de chez moi - commune de Malleret », sur Géorisques (consulté le ).
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Malleret », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
- « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le ).
- Louis-Augustin Vayssière, « L’Ordre de Saint-Jean de Jérusalem ou de Malte en Limousin et dans l’ancien diocèse de Limoges », Bulletin de la Société des lettres, sciences et arts de la Corrèze, , p. 53-54, lire en ligne sur Gallica.
- B. de Boysson, « La visite d'une commanderie de Malte au XVIIe siècle par Jean de Saint-Viance », Bulletin de la Société scientifique historique et archéologique de la Corrèze, t. XXI, , p. 145-147, lire en ligne sur GallicaVisite de la commanderie Sainte-Anne et de ses membres et annexes en 1685..
- Augustin Chassaing, Spicilegium Brivatense : recueil de documents historiques relatifs au Brivadois et à l'Auvergne, Impr. nationale (Paris), , p. 212-213 (199-214, N°84), lire en ligne sur GallicaCe document contient la liste des principales commanderies templières et hospitalières d'Auvergne en 1293. Malleret (Malareto) est mentionnée page 213..
- Jean-Marie Allard, « Templiers et Hospitaliers en Limousin au Moyen Âge. État de la recherche et nouvelles considérations. », Revue Mabillon, no 14, , p. 56, 67, 80-81 (carte) (lire en ligne) [PDF].
- Georges Guigue, Inventaire-Sommaire des archives départementales antérieures à 1790 : Rhône - Archives Ecclésiastiques - Série H - H1 à H 702 - Ordre de Malte -Langue d'Auvergne , t. I, (lire en ligne), p. 197 (H. 244.)Ce document comptable permet de connaître le nom des principales commanderies de la langue d'Auvergne au XIVe siècle..
- B. de Boysson, « La visite d'une commanderie de Malte au XVIIe siècle par Jean de Saint-Viance », Bulletin de la Société scientifique historique et archéologique de la Corrèze, t. XXI, , p. 115-..., lire en ligne sur GallicaVisite de la commanderie Sainte-Anne en 1685. Voir en particulier les pages 53-54 qui concernent la visite de Malleret..
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Croix du 16e siècle », notice no PA00100106, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 24 juin 2018.
- Inventaire général du patrimoine culturel, « Croix de cimetière », notice no IA00030680, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 24 juin 2018.
- Inventaire général du patrimoine culturel, « Eglise paroissiale Saint-Saint-Jean-Baptiste », notice no IA00030678, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 24 juin 2018.
- Inventaire général du patrimoine culturel, « Château », notice no IA00030684, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 24 juin 2018.
- Inventaire général du patrimoine culturel, « Château », notice no IA00030683, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 24 juin 2018.