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Louis Weck

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Louis Weck
Portrait (non daté) de Louis Weck, dit Weck-Reynold.
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Formation
Activité
Parentèle
Rodolphe de Weck-Bussy (grand-père)Voir et modifier les données sur Wikidata

Louis Weck[1] ou Louis de Weck[2] est un homme politique suisse, né le au château de Villars-sur-Marly (de) (commune de Pierrafortscha, canton de Fribourg) où il est mort le .

Il a été député au Grand Conseil et conseiller d’État dans le canton de Fribourg, classé comme conservateur.

Origines et famille

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Louis Weck naît en 1867 dans la propriété familiale du château de Villars-sur-Marly (de)[3] (commune de Pierrafortscha, canton de Fribourg), de François Weck — député au Grand Conseil et syndic de Pierrafortscha — et de Pauline Surbeck[3].

Sa famille est de religion catholique, originaire de Fribourg, Bösingen et Pierrafortscha[3].

Son grand-père Rodolphe Weck avait siégé au Conseil d’État de 1857 au 1861[3].

Louis Weck s’est marié à Blanche de Boccard, fille de Raymond de Boccard, député au Grand Conseil comme François Weck, le père de Louis[3].

Louis Weck, après avoir été élève au collège Saint-Michel, est étudiant en droit en Allemagne à l’université de Fribourg-en-Brisgau du grand-duché de Bade puis, de retour en Suisse, dans la toute nouvelle faculté de droit de l’université de Fribourg[3].

Obligations militaires

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Au cours de sa vie de citoyen mobilisable, Louis Weck a été capitaine au bataillon 16, puis major dans l’unité de commandement du bataillon 106 de la Landwehr[3].

Préfecture de la Gruyère

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Sa formation de juriste achevée, Louis Weck dirige, de 1893 à 1898, la préfecture de la Gruyère[3].

Tribunal de la Singine

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Puis de 1898 à 1900, il est président du tribunal de la Singine[3].

Député au Grand Conseil du canton de Fribourg

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Par ailleurs, le , il est élu au Grand Conseil du canton de Fribourg par les électeurs du cercle de la Singine, succédant à Paul Aeby (de) récemment décédé[3].

Au Conseil d’État du canton de Fribourg

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Le 2 juin 1900, en remplacement de Henri Schaller qui vient de mourir, Louis Weck est élu au Conseil d’État pour diriger la police, qu’il s’attache à moderniser. Il profite en 1906 du départ en retraite de Charles de Weck pour prendre la tête de la justice au Conseil d’État[3].

Puis en 1909, l’année de ses 42 ans, il est appelé à la présidence du Conseil d’État du canton : il s’applique alors à adapter la loi cantonale pour intégrer les dispositions du nouveau Code civil suisse, que le Parlement fédéral de Berne avait adopté deux ans plus tôt[3].

Mais en 1911, Louis Weck, diminué par la maladie, consent à contrecœur à demander une mise en congé alors que son projet de loi est toujours débattu au Grand Conseil du canton. Il finit par quitter irrévocablement le Conseil d’État en , mais vient encore siéger au Grand Conseil tant qu’il n’en est pas physiquement empêché[3].

Alors qu’il est âgé de 48 ans, la maladie finit par emporter Louis Weck en 1916, dans sa propriété familiale du château de Villars-sur-Marly[3].

Notes et références

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  1. « Louis Weck, ancien Conseiller d'État », sur www.fr.ch (consulté le )
  2. Nicolas Willemin, « Louis de Weck » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  3. a b c d e f g h i j k l m et n Andrey et al..

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Bibliographie

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Liens externes

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