Louis Payret-Dortail
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Louis Payret-Dortail (1878 - 1942) est un artiste français, à la fois peintre, illustrateur, et décorateur.
Biographie
[modifier | modifier le code]Louis Gaston Eugène Payret-Dortail est né le d'un père marchand-quincaillier à Lisieux[1] ; il est le frère cadet de Maurice Payret-Dortail[2], architecte, et le petit-fils, par sa mère, de Jules Doesnard (1826-1911)[3], peintre et photographe normand, fondateur en 1860 de l’école de dessin de Lisieux.
Durant ses études de droit menées à Paris, qu'il abandonnera, Louis présente, vers 1895, ses travaux de peinture à Gustave Moreau qui l'accepte en candidat libre dans son atelier à l'École des beaux-arts. Également conseillé par Eugène Thirion, il se met à produire de nombreux paysages de la campagne normande[4]. En , il est, soutenu par Roger Marx, l'un des seize artistes à exposer rue de la Tombe-Issoire, en compagnie de Jules-Gustave Besson et de Louis-Émile Blanchard, entre autres, tous disciples de Moreau[5]. Fin 1899, il rejoint le collectif de « La Maison d'art », société d'édition de livres et d'objets d'art fondée par Paul Redonnel et Paul Ferniot ; il illustre notamment le volume Les sciences maudites (1900) et contribue à la revue Les Partisans, revue de combat, d'art, de littérature et de sociologie, éditée par ce collectif jusqu'en [6]. Il fréquente Roland Brévannes (1872-1968), passionné d'occultisme[7], et persuade les parents de Germaine Tailleferre à faire entrer celle-ci au conservatoire[8].
Il expose des toiles au Salon des artistes français à partir de 1898 et jusqu'en 1905, société dont il devient membre en 1901 ; il réside à cette époque au 25 rue Humboldt[9]. Il est représenté par la galerie L. Barthélémy, 52 rue Laffitte, où l'on retrouve exposés Sacha Guitry et Paul-François Berthoud. Comme illustrateur, il contribue au magazine Les Modes édité par Michel Manzi. En , il rejoint l'Aéro-Club de France[10].
Après guerre, il expose au Salon des indépendants et au Salon d'automne ; en 1922, il expose des aquarelles, des vues d'Auvers-sur-Oise, chez Barbazanges-Hodebert (Paris). En , il expose des dessins au salon des Tuileries. Il produit durant ces années des décors à motifs pour la manufacture de Sèvres[11].
Il meurt à Valence (Drôme) le [12].
Conservation
[modifier | modifier le code]- Auvers-sur-Oise, huile sur carton, vers 1920, musée des Beaux-Arts de Mulhouse / Villa Steinbach[13].
- Pontoise, huile sur toile, [1929?], Centre Pompidou[14].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Archives départementales du Calvados, acte de naissance n°284 dressé le même jour, vue 73 / 396
- « Payret-Dortail, Maurice (10 juillet 1874 - 1929) », base Agorha.
- « Doesnard, Jules (1826-1911) », sur le Catalogue général de la BNF.
- « Silhouettes d'artistes : L. Payret-Dortail » par Yveling Rambaud, Le Journal, 5 juillet 1899, p. 2 — sur Gallica.
- « Imprimerie de la Société des lithographes français », sur data.bnf.fr.
- « Les Partisans (Paris. 1900) », Catalogue général de la BNF.
- Poèmes animés de Roland Brévannes. MMes Velder et Berga Oulenoff. Musique de MMrs Esteban-Marti, Georges Picquet, Gaston Wiallart, affiche lithographiée de L. Payret-Dortail (1902), base Paris-Bibliothèques.
- Catherine Miller, Jean Cocteau, Guillaume Apollinaire, Paul Claudel et le groupe des six: rencontres poético-musicales autour des mélodies et des chansons, Mardaga, 2003, p. 107.
- « Payret-Dortail, Louis-Gaston », fiche exposant, Salon de 1898 — Base salons du musée d'Orsay.
- L'Auto-vélo, 8 juillet 1906, p. 7 — sur Gallica.
- Notice no 50190083655, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
- Archives de Paris, transcription portée au registre des décès du 6e arrondissement le 06/07/1942 sous le n°759, de l'acte de décès enregistré à Valence le 10/6/1942, vue 15 / 31
- Auvers-sur-Oise, Base CNAP.
- Pontoise, Collection du Centre Pompidou.
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives aux beaux-arts :