Louis Le Puloch
Chef d'état-major de l'armée de terre | |
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Naissance | |
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Nom de naissance |
Louis Jean Alain Le Puloch |
Nationalité | |
Formation | |
Activité | |
Période d'activité |
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Grades militaires |
Général de brigade (- Général de division (- Général de corps d'armée (d) (- Général d'armée (- |
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Conflit | |
Distinctions | |
Archives conservées par |
Fondation nationale des sciences politiques (Fonds Louis Le Puloch, LP, Département archives, DRIS, Sciences Po)[1] Service historique de la Défense (GR 14 YD 773)[2] |
Louis Le Puloch, né le à Nantes (Loire-Inférieure) et mort le à Douarnenez (Finistère)[3], est un militaire français. Général d'armée, il est chef d'état-major de l'Armée de terre du 18 juillet 1960 au 2 avril 1965.
Biographie
[modifier | modifier le code]Formation
[modifier | modifier le code]Louis Le Puloch effectue ses études secondaires au lycée Carnot de Tunis et au lycée Georges-Clemenceau de Nantes[4].
Il intègre l’École spéciale militaire de Saint-Cyr, promotion de Metz et Strasbourg (1922-1924), dont il sort major[5].
Carrière militaire
[modifier | modifier le code]En 1924, il est nommé sous-lieutenant dans l'infanterie coloniale ; promu capitaine en 1932, il entre l'année suivante à l'École supérieure de guerre. Il sert en Indochine de 1935 à 1939. Il participe à la bataille de France en 1940 à la tête du 1er régiment d'infanterie coloniale. En 1941, il est affecté au Sénégal, puis est nommé commandant du régiment d'infanterie coloniale du Maroc[4],[6]. Le à la suite au débarquement de Provence et de la bataille de Toulon, il reçoit la reddition de l'amiral allemand Heinrich Ruhfus[7].
En 1945, il est promu colonel et est chargé de la section coloniale à l'état-major de la Défense nationale. De 1946 à 1949, il sert à nouveau en Indochine[4],[6],[7].
En 1953, il devient général de brigade et auditeur à l'Institut des hautes études de défense nationale ; en 1954, directeur du groupe d'études tactique institué à Fontainebleau par le commandant en chef des forces alliées Centre-Europe. En 1956, il accède au commandement la 12e division d'infanterie en Oranie[4],[6],[7].
En 1957, il est nommé général de division, et prend le commandant supérieur des forces armées dans la zone Afrique équatoriale française du Cameroun[4],[6],[7].
En 1959, il devient général de corps d'armée et général d'armée en 1960. A cette date et jusqu'en 1965, il devient le chef d'état-major de l'armée de terre française[8],[6],[7].
Carrière dans le milieu civil
[modifier | modifier le code]Admis en 2e section en 1965, il devient président de la Société de développement régional du Sud-Est. Il meurt le 21 septembre 1976[6],[7].
Son fils meurt au Tchad en 1972[9].
Décorations
[modifier | modifier le code]- Grand-croix de la Légion d'honneur[7]..
- Croix de guerre –.
- Croix de la Valeur militaire.
- Médaille coloniale.
- Commandeur de la Legion of Merit.
- Commandeur de l'ordre du Ouissam alaouite.
Références
[modifier | modifier le code]- « https://archives.sciencespo.fr/archive/egf/FR_751079802_580103/view:1777 », sous le nom Fonds Louis Le Puloch, LP, Département archives, DRIS, Sciences Po (consulté le )
- « https://francearchives.fr/fr/file/ad46ac22be9df6a4d1dae40326de46d8a5cbd19d/FRSHD_PUB_00000355.pdf »
- Archives municipales de Nantes, 2e canton, année 1904, acte de naissance no 111, vue 20/75, avec mentions marginales de mariage et de décès
- « Le Puloch, Louis | Sciences Po Centre d'histoire », (consulté le )
- Général de brigade (2s) Jean Boÿ, « Historique de la 109e promotion (1922-24),promotion de Metz et Strasbourg »,
- « Le général Le Puloch est mort », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Général d'Armée Le Puloch », sur Musée des Etoiles (consulté le )
- https://www.sciencespo.fr/histoire/sites/sciencespo.fr.histoire/files/Inventaire_Louis_Le_Puloch.pdf
- « Une lettre du général Le Puloch après la mort de son fils au Tchad », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
Lien externe
[modifier | modifier le code]- Naissance en avril 1904
- Naissance à Nantes
- Naissance dans la Loire-Inférieure
- Décès en septembre 1976
- Décès à Douarnenez
- Général de l'Armée de terre française
- Général français du XXe siècle
- Élève de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr
- Grand-croix de la Légion d'honneur
- Titulaire de la croix de guerre 1939-1945
- Titulaire de la croix de la Valeur militaire
- Titulaire de la médaille coloniale
- Commandeur de la Legion of Merit
- Commandeur de l'ordre du Ouissam alaouite
- Décès à 72 ans
- Chef d'état-major de l'Armée de terre française
- Élève du lycée Clemenceau de Nantes