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Liz Cambage

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Liz Cambage
Image illustrative de l’article Liz Cambage
En 2018, sous le maillot des Wings.
Fiche d’identité
Nom complet Elizabeth Cambage
Nationalité Drapeau de l'Australie Australie
Naissance (33 ans)
Londres
Taille 2,06 m (6 9)
Poids 104 kg (229 lb)
Surnom Liz
Situation en club
Club actuel Sparks de Los Angeles
Poste pivot
Draft WNBA
Année 2011
Position 2e
Franchise Shock de Tulsa
Carrière professionnelle *
SaisonClubMoy. pts
2007
2007-2008
2009-2012
2012-2013
2013-2014
2014-2015
2015-2016
2017-2018
2020-2021
2023
2024

2011
2013
2018
2019
2021
2022
Dandenong Rangers
AIS
Bulleen Boomers
Zhejiang Chouzhou
Beijing Great Wall
Dandenong Rangers
Shanghai Octopus
Bulleen Boomers
Southside Flyers
Maccabi Bnot Ashdod
Sichuan Yuanda

Shock de Tulsa
Shock de Tulsa
Wings de Dallas
Aces de Las Vegas
Aces de Las Vegas
Sparks de Los Angeles
?
?
?
16,3
?
?
?
23,1
?



11,5
16,3
23,0
15,9
14,2[1]
?
Sélection en équipe nationale **
Australie

* Points marqués dans chaque club dans le cadre de la saison régulière du championnat national.
** Points marqués pour l’équipe nationale en match officiel.

Liz Cambage, Elizabeth « Liz » Cambage, née le à Londres, est une joueuse australienne de basket-ball. Avec l'Australie, elle remporte la médaille de bronze lors des Jeux olympiques de 2012 à Londres.

Née à Londres, d'un père nigérian et d'une mère australienne, Liz Cambage commence sa carrière professionnelle en Women's National Basketball League (WNBL) avec les Dandenong Rangers lors de la saison 2007-2008, saison où elle dispute quatre matchs et termine avec des moyennes de 3,3 points et 3 rebonds par match[2]. Lors de la même saison, elle rejoint l'équipe de Australian Institute of Sport (AIS) avec laquelle elle joue dix rencontres pour des statistiques sensiblement identiques, 3,7 points et 2,9 rebonds. Sa saison suivante est perturbée par une blessure. Elle ne dispute que 16 rencontres et présente des statistiques de 14,6 points et 6,9 rebonds[2].

Pour la saison 2009-2010, elle rejoint une nouvelle équipe les Bulleen Boomers de Melbourne. Elle dispute le All star-Game de la ligue et termine avec des statistiques de 20,1 points et 9,8 rebonds[2]. À l'issue de cette saison, elle rejoint la South East Australian Basketball League, conférence féminine de la Australian Basketball Association. Pour sa seconde saison avec les Boomers, elle fait progresser sa moyenne de points pour atteindre 23,2, sa moyenne de rebonds étant de 8,2 rebonds. Elle délivre également 1,6 passe et réalise 2,7 contres[2]. Elle est élue MVP de la ligue[3]. Elle contribue au premier titre de champion WNBL remporté par les Bulleen Boomers.

Lors de cette même saison, elle est choisie en deuxième position de la draft WNBA par le Shock de Tulsa[4]. Bien que le bilan de sa nouvelle équipe soit catastrophique, trois victoires pour 31 défaites, elle est élue dans la WNBA All-Rookie Team en compagnie de Maya Moore, WNBA Rookie of the Year (débutante de l'année) et de Courtney Vandersloot, Danielle Robinson et Danielle Adams[5]. Comme elle l'avait annoncé dès [6], elle fait l'impasse sur la saison WNBA 2012 pour privilégier la sélection nationale.

En 2012, elle rejoint la Ligue chinoise au Zhejiang Chouzhou[7]. Au début de novembre, elle signe une marque à 41 points lors de la victoire sur Bayi[8]. Sélectionnée avec le Sud pour le WCBA All-Star Game en , elle y inscrit un dunk[9].

Liz Cambage est élue joueuse australienne de basket-ball de l'année 2012 par la Fédération australienne de basket-ball[10].

De retour au Shock en 2013, elle joue avec la rookie Skylar Diggins pour tenter de faire accéder la franchise à ses premiers play-offs depuis son arrivée à Tulsa. Le , elle inscrit un nouveau record personnel en WNBA avec 28 points face aux Sparks de Los Angeles (à 9 tirs réussis sur 11)[11]. Elle aligne des statistiques de 16,3 points à 56 % de réussite, 8,3 rebonds et 2,4 contres sans s'épanouir dans la ligue[12].

Elle fait donc l'impasse sur la saison WNBA 2014, et s'engage pour la saison 2014-2015 en WNBL avec les Dandenong Rangers[13], mais blessée elle est privée de compétition. Elle signe son retour avec un contrat estimé à plus d'un million de dollars en Chine avec Shanghai Octopus[14].

Dès la reprise du Shock par les investisseurs des Wings, qui relocalisent la franchise à Dallas, le retour de Liz Cambage en WNBA est une de leurs priorités. Le contact avec elle est rétabli en 2016 à l'occasion de rencontres de préparation de la sélection australienne aux États-Unis puis poursuivi par des contacts réguliers et un déplacement fin 2017 des dirigeants en Australie[12]. L'arrivée d'Erin Phillips sur le banc a été un autre atout pour la convaincre de faire son retour en WNBA, choix dans lequel l'a aussi conforté la nouvelle entraîneuse des Opals Sandy Brondello[12].

En , elle renonce de nouveau à la WNBA pour se reposer[12] pour retrouver le championnat australien avec les Bulleen Boomers[15], dont elle est la meilleure marqueuse[12]. Après une saison WNBL impressionnante avec Melbourne (23,1 points et 10,5 de moyenne), elle s'engage en pour la saison WNBA 2018 avec les Wings de Dallas[16]. La franchise attend beaucoup de son association avec les deux autres All-Stars Skylar Diggins-Smith et Glory Johnson alors que leur pivot Courtney Paris est partie pour Seattle et que les Wings sont une des équipes WNBA les plus actives au tir à trois points mais avec une réussite faible due à leurs lacunes passées à l'intérieur[12].

Le , elle est nommée meilleure joueuse de la semaine pour la 3e fois de sa carrière. Sur la semaine, les Wings remportent une rencontre sur deux et ses statiques sont de 26,5 points (meilleures moyennes de sa conférence) à 53,1 % d'adresse et 11,5 rebonds (meilleures moyennes de la ligue) et 1,5 contre par match[17]. Elle réussit 28 points et 18 rebonds le face aux Aces de Las Vegas lors d'une victoire obtenue sur le score de 77 à 67[18]. Lors de la victoire obtenue 104 à 87 face au Liberty de New York, elle bat le record de points marquées en WNBA avec 53 unités (17 tirs sur 22, dont 4 sur 5 à trois points, 15 sur 16 aux lancers francs), 10 rebonds, 5 contres, 2 passes décisives, 1 interception et aucun ballon perdu, soit deux points de plus que les 51 points de Riquna Williams en 2013, une performance égalée par A'ja Wilson en août 2023[19]. Le , elle est nommée une deuxième dans la saison joueuse de la semaine, celle où réussit ses 53 points, pour un bilan équilibré de 2 succès et 2 défaites dans la semaines. Elle mène la WNBA à la marque avec 34.0 points et al conférence ouest auc contres (2,25). A l'ouest, elle est deuxième aux rebonds (10.5) et à l'adresse (62,2 %) et septième aux passes (4.0 )[20]. Elle est deuxième de l'élection de la meilleure joueuse de la saison avec 231 points contre 372 à la lauréate Breanna Stewart [21]. Elle est logiquement choisie dans le meilleur cinq de la WNBA, pour la première fois de sa carrière[22].

Le , elle est transférée par les Wings aux Aces de Las Vegas contre Moriah Jefferson, Isabelle Harrison, ainsi que le premier et le deuxième tour de la draft WNBA 2020[23]. Les Aces,atteignent les Finales WNBA 2020 mais chutent en demi-finales en 2021.

En , elle signe comme agent libre avec les Sparks de Los Angeles[24]. Le , les Sparks et Liz Cambage annoncent leur accord pour mettre un terme à ce contrat[25]. Le , Cambage annonce se retirer de la WNBA[26].

Sélection nationale

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Elle fait ses débuts avec les sélections australiennes en 2008. Elle remporte le Championnat d'Océanie des 19 ans et moins, puis l'année suivante, elle dispute, toujours avec la sélection des 19 ans et moins, le Championnat du monde de cette catégorie d'âge. Les Australiennes terminent à la cinquième place de la compétition dont elle termine meilleure marqueuse avec 20,4 points[27] et deuxième du classement des contreuses avec 2,4 contres[28]. Elle réalise également 6,8 rebonds et 0,2 passe.

L'année suivante, elle est retenue chez les Opals, surnom de l'équipe d'Australie qui dispute le championnat du monde en République tchèque. Les Australiennes s'imposent face l'équipe hôte en quart de finale sur le score de 79 à 68. Lors de cette rencontre, elle inscrit 22 points, capte 10 rebonds et réalise 2 contres[29]. Sur l'ensemble de la compétition, elle présente des statistiques de 13,6 points, 5,4 rebonds, 1 contre par match[30]. Comme Lauren Jackson et Penny Taylor, les autres joueuses australiennes évoluant en WNBA, elle ne dispute pas la série de matchs contre l'équipe de Nouvelle-Zélande qualificative pour les Jeux olympiques de Londres[31]. Les Australiennes remportent finalement cette série.

Joueuses, debout ou assisses, entourant l'entraîneure, accroupie, lors d'un temps-mort.
L'Australie contre la Russie aux Jeux de Londres en 2012.

En 2012, elle figure, avec la capitaine Lauren Jackson, comme une des pièces maîtresse de l'équipe d'Australie qui est une des principales candidates à une médaille olympique pour les Jeux olympiques de Londres. Lors de ceux-ci, le contre la Russie, elle devient la première femme à effectuer un dunk lors d'un match olympique[32],[33], ce dunk étant le premier qu'elle réalise lors d'une rencontre depuis le début de sa carrière. Elle termine le premier tour en étant la meilleure marqueuse de son équipe lors des deux dernières rencontres, 17 points face à la Russie et 19 face au Canada. L'Australie s'impose sans surprise lors de son quart de finale face à la Chine, Cambage inscrivant 17 points et captant 9 rebonds. Opposée aux Américaines lors de la demi-finale, elle réussit une grosse première mi-temps avec 19 points mais elle bien prise en défense lors de la seconde période où elle ne parvient pas à inscrire le moindre point[34]. L'Australie s'incline sur le score de 86 à 73. Lors de la finale pour la troisième place, que l'Australie remporte 83 à 74 face à la Russie[35], elle ne réussit que 3 points, avec 2 rebonds[36]. Sur l'ensemble du tournoi, où ses statistiques sont de 13,6 points, avec 60,3 % de réussite à deux points, 5,6 rebonds, 1,1 passe, elle est la deuxième marqueuse et troisième rebondeuse de son équipe[36].

Durant la préparation du championnat du monde 2014, elle se blesse au tendon d'Achille[37], ce qui doit l’éloigner six mois des terrains[38]. Pour son retour en compétition, elle est exclue de la préparation du championnat d'Océanie 2015, qualificatif pour les Jeux olympiques de 2016, après avoir manqué la première journée de préparation en préférant assister à un festival de musique[39].

Pour sa deuxième campagne olympique, lors du tournoi olympique 2016 de Rio de Janeiro, elle est l'une des joueuses les plus en vue du tournoi avec 23,5 points avec 58 % de réussite et 10,3 rebonds[12], mais les Opals sont battues par la Serbes en quart de finale.

Lors de la coupe du monde 2018, les Opals s'inclinent en finale sur le score de 56 à 73 face aux Américaines, Liz Cambage remportant le titre de MVP de la compétition[40].

En raison de la pandémie de Covid-19 aux États-Unis, elle renonce à rejoindre les Aces de Las Vegas pour la saison WNBA 2020 et s'engage en Australie à Dandenong pour les Southside Flyers pour la saison 2020-2021[41].

Elle est sélectionnée pour participer aux Jeux olympiques d'été de 2020, mais elle se retire de la compétition quelques jours avant le début des Jeux, invoquant des problèmes de santé mentale[42] ; peu de temps après, sa Fédération annonce qu'elle fait l'objet d'une enquête pour mauvaise conduite durant un match de préparation contre le Nigeria[43].

Style de jeu

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Très impressionnante physiquement (2,03 mètres pour 104 kg), elle fait souvent la différence en termes de force en poussant ses adversaires pour, par exemple, laisser à une de ses coéquipières de l'espace. Elizabeth Cambage a aussi un très bon shoot pour les paniers aux 3 points. À cause de sa taille imposante, elle commet parfois des fautes mais se reprend très vite par des rebonds ou alors des paniers[réf. nécessaire].

Distinctions personnelles

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Références

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  1. « Liz Cambage », WNBA (consulté le )
  2. a b c et d (en) « Elizabeth Cambage », sur wnbl.com.au (consulté le )
  3. (en) « AUS - Cambage named WNBL Player of the Year », sur fiba.com, (consulté le )
  4. (en) « Aussie Liz Cambage selected No.2 in WNBA draft by the Tulsa Shock », sur dailytelegraph.com.au, (consulté le )
  5. (en) « Moore highlights WNBA All-Rookie team », sur miamiherald.com, (consulté le )
  6. (en) « Tulsa Shock's Liz Cambage To Choose Country Over Career in 2012; Nolan Richardson Unfazed », sur swishappeal.com, (consulté le )
  7. « Laa Chine, nouvel Eldorado du basket féminin », Catch & Shoot, (consulté le )
  8. « Round-up: Round 5 in Chinese WCBA – Spectacular 60 Point Performance by Maya Moore, Liz Cambage has 41 », Love Women's Basketball, (consulté le )
  9. « Chine : Le Nord remporte le All Star Game », sur Basquetebol Saulzoir, (consulté le )
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  11. (en) « Home teams sweep Friday’s WNBA games », Love Women's Basketball, (consulté le )
  12. a b c d e f et g (en) Justin Lester, « The Missing Piece: How Dallas Brought Back Liz Cambage, And Why She’s Worth the Wait », wnba.com, (consulté le )
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  14. (en) Jānis Kacēns, « Shanghai signs Australian center Liz Cambage », Love Women's Basketball, (consulté le )
  15. « Liz Cambage Is Coming Home To Play », wnbl.com (consulté le )
  16. (en) « Dallas Wings sign Australian center Liz Cambage to a multi-year contract », hoopfeed.com, (consulté le )
  17. (en) « Liz Cambage, Tina Charles Named Players of the Week », wnba.com, (consulté le )
  18. (en) The Associated Press, « Wings Beat Aces Behind Cambage’s 28 Points, 18 Rebounds », wnba.com, (consulté le )
  19. « Avec 53 points, A'ja Wilson (Las Vegas) égale le record dans un match de WNBA », sur lequipe.fr, L'Équipe, .
  20. (en) « Atlanta’s Hayes, Dallas’ Cambage Named WNBA Players Of The Week », wnba.com, (consulté le )
  21. (en) « Seattle’s Breanna Stewart Named 2018 Most Valuable Player », wnba.com, (consulté le )
  22. a et b (en) « 2018 All-WNBA Teams Announced: MVP Stewart Headlines First Team, Taurasi Selected for Record 13th Time », wnba.com, (consulté le )
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  25. (en) « Los Angeles Sparks Agree to Contract Divorce with Liz Cambage », sur sparks.wnba.com, .
  26. (en) Alexa Philippou, « Liz Cambage says she's stepping away from WNBA for 'time being' », sur espn.com, .
  27. (en) « 2009 FIBA U19 World Championship for Women - Player Leaders - Points per game », sur archive.fiba.com (consulté le )
  28. (en) « 2009 FIBA U19 World Championship for Women - Player Leaders - Blocks per game », sur archive.fiba.com (consulté le )
  29. (en) « Opals' title defence in tatters », sur abc.net.au, (consulté le )
  30. (en) « 2010 FIBA World Championship for Women - Elizabeth Cambage », sur archive.fiba.com (consulté le )
  31. (en) « Opals name squad for Olympic qualifiers », sur abc.net.au, (consulté le )
  32. Amaury Boulay, « JO (F) : Australie vs Russie : 70 – 66 », Catch and Shoot, (consulté le )
  33. (en) « Liz Cambage dunks, leads Australia », sur espn.go.com,
  34. Amaury Boulay, « JO (F) : Les Etats-Unis en finale », sur catch-and-shoot.com,
  35. « JO (F) : L’Australie médaillée de Bronze », Catch & Shoot, (consulté le )
  36. a b et c (en) « Liz Cambage's profile  », sur london2012.fiba.com
  37. « Des Bleus bien Opals », FFBB, (consulté le )
  38. « Six mois d’absence pour Liz Cambage », Ladyhoop, (consulté le )
  39. (en) Roy Ward, « Liz Cambage out of Opals' Rio Olympic qualifiers after missing start of camp », Sidney Morning Herald, (consulté le )
  40. Clément Martel, « Coupe du monde féminine de basket : le phénomène Liz Cambage à l’assaut de l’or mondial », sur lemonde.fr, .
  41. Gabriel Pantel-Jouve, « LA SUPERSTAR Liz Cmbage décide de rejouer en Australie en 2020/21 », sur bebasket.fr, (consulté le )
  42. « L'Australienne Liz Cambage forfait à cause de l'isolement « terrifiant » de la bulle sanitaire des JO », sur www.lequipe.fr, (consulté le )
  43. « L'Australienne Liz Cambage, forfait pour les JO, fait l'objet d'une enquête pour mauvaise conduite », sur www.lequipe.fr, (consulté le ).
  44. « WNBA All-Rookie Team », WNBA (consulté le ).
  45. Marc Perais, « Chine : Pékin champion WCBA », postup.fr, (consulté le ).
  46. (en) « 2018 WNBA All-Stars Announced; Elena Delle Donne, Candace Parker To Serve As Player-Captains », wnba.com, (consulté le ).
  47. (en) « Seven-Time Selection Charles, Dupree, Highlight Reserves For All-Star », sur wnba.com, WNBA, (consulté le ).

Liens externes

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