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Le congrès s'amuse (film, 1966)

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Le congrès s'amuse

Titre original Der Kongreß amüsiert sich
Réalisation Géza von Radványi
Scénario Fred Denger
Aldo von Pinelli (Aldo Pinelli)
Géza von Radványi
d'après une histoire d'Hans Habe
Musique Peter Thomas
Robert Stolz
Acteurs principaux
Sociétés de production Melodie Film (Allemagne)
Wiener Stadthalle (Autriche)
CFPC (France)
Pays de production Drapeau de l'Allemagne Allemagne
Drapeau de l'Autriche Autriche
Drapeau de la France France
Genre Comédie
Durée 100 minutes (h 40)
Sortie 1966

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Le congrès s'amuse (titre original : Der Kongreß amüsiert sich) est un film franco-germano-autrichien réalisé par Géza von Radványi, sorti en 1966.

Au début du XIXe siècle, le Congrès de Vienne doit notamment décider du sort de l’empereur Napoléon exilé sur l’île d'Elbe depuis 1814 et redéfinir les frontières européennes. Sur fond de valses viennoises, les têtes couronnées vont surtout être accaparées par leurs intrigues amoureuses.

Résumé détaillé

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Le film commence différemment des deux adaptations cinématographiques précédentes. Un groupe de touristes dans la Vienne contemporaine en 1965 (à l'époque du tournage du film) visite le musée de cire et s'arrête devant la figure du prince Metternich. Ils sont dès lors propulsés un siècle et demi en arrière, en 1815, lors du Congrès de Vienne.

Là, Metternich tente de rétablir l'équilibre européen à la suite des guerres de conquête de Napoléon. L'empereur corse a été vaincu (pour l'instant) et banni sur l'île d'Elbe. Cependant les émissaires venues de toute l’Europe sont bien plus préoccupés par leurs escapades privées que par la politique internationale. Metternich fait escorter son amante Rosa à Prague par le capitaine voleur Grasl afin de ne pas offrir à ses opposants politiques nationaux et étrangers l'occasion de le ridiculiser. Cependant, Rosa ne compte pas se faire discrète et demande à son ami d'enfance, le baron Stefan, de la ramener à Vienne.

A la table des congressistes, les discussions de fond donnent lieu à un débat difficile sur la manière de traiter avec la France. Le ministre d'État Talleyrand se révèle un habile représentant des intérêts de son pays et travaille à ce que l'unité des puissances européennes victorieuses ne se fasse pas aux dépens de la France. L'apparition d'un faux Napoléon vient s'ajouter aux troubles. Le tsar Alexandre, quant à lui, préfère observer les belles femmes plutôt que de s'occuper de la haute politique et, après ses beuveries et ses nombreuses aventures amoureuses nocturnes, s'endort pendant les délibérations.

Le bras droit de Metternich, Friedrich von Gentz, est censé amener la comtesse polonaise Kopinskaya au dirigeant russe au nom de son maître afin qu'elle puisse enquêter sur les tactiques de négociation et les plans du tsar pour Metternich. Elle doit également influencer Alexandre en faveur de la résolution de la « question polonaise ». Mais Alexandre s'intéresse davantage à la petite Anni, une douce viennoise. Enfin, l'épouse de Metternich intervient pour sauver le baron Stefan des griffes de la justice. En effet, le baron doit être traduit en justice pour avoir tenté de conduire Marie-Louise, et son fils à Napoléon sur l'île d'Elbe.

Bientôt, les choses s'arrangent. Les cœurs s'apaisent et le congrès semble se poursuivre dans la bonne humeur. Le tsar Alexandre ose même danser publiquement avec Anni une valse viennoise jusqu'alors mal vue. L'assemblée reçoit alors une terrible nouvelle : Napoléon s'est enfui et a débarqué dans le sud de la France !

Fiche technique

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Distribution

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Liens externes

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