Leïla Kilani
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Leila Kilani, née en 1970, est une réalisatrice, scénariste et productrice marocaine.
Ses films sont consacrés à des situations politiques et socio-économiques au Maroc.
Biographie
[modifier | modifier le code]Leila Kilani est née à Casablanca. Elle étudie l'histoire de la Méditerranée et de la civilisation à Paris et obtient un diplôme de maîtrise à l'École des hautes études en sciences sociales[1],[2].
À la fin des années 1990 et début des années 2000, elle devient une journaliste indépendante et réalise un documentaire nommé Tanger, le rêve des brûleurs, l'histoire de jeunes candidats à l'immigration clandestine[2],[3]. Le documentaire se déroule dans la région de Tanger. Il est primé au festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou de 2003. Elle précise dans une entrevue avec Le journal Le Monde, que le terme de «brûleur» évoque la combustion d'une pièce d'identité, et de l'identité de ces jeunes immigrants[4].
Elle réalise ensuite d'autres documentaires. L'un de ses documentaires les plus connus est Nos lieux interdits (2008). Il est consacré à l'histoire des années 1970 sous le règne du roi marocain, Hassan II. Ce film montre les travaux de la commission Équité et Réconciliation, créée en 2004 et chargée de faire la lumières sur des enlèvements d'opposants durant ces années de plomb. Ce film attire l'attention sur son œuvre et est primé lui aussi lors du 21e festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou de 2009. En 2011, elle réalise son premier long-métrage, Sur la planche (2011)[2]. Ce film se déroule à Tanger. Il décrit deux puis quatre ouvrières prêtes à tout pour sortir de leur condition[5]. Il est diffusé pour la première fois au Festival de Cannes 2011[3],[6],[7].
Filmographie
[modifier | modifier le code]Principales réalisations[2].
Titre | Année | Notes |
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Tanger, le rêve des brûleurs | 2002 | Documentaire |
Zad Moultaka | 2003 | Documentaire |
Nos Lieux Interdits | 2008 | Documentaire |
Sur la planche | 2011 | Fiction |
Indivision | 2023 | Fiction |
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Leila Kilani » (voir la liste des auteurs).
Références
[modifier | modifier le code]- « Leïla Kilani », sur spla.pro (Sud Planète)
- « Africultures - Biographie de Leïla Kilani », sur Africultures
- (en) Olivier Barlett et Beti Ellerson, « Sur la Planche (On The Edge) by Leila Kilani (review) », Black Camera, no 6, , p. 223–224 (lire en ligne)
- Clarisse Fabre, « Leïla Kilani : J'étais une littéraire, je sacralisais l'écrit, mais pas l'image », Le Monde, (ISSN 1950-6244, lire en ligne)
- Jacques Mandelbaum, « Sur la planche : à Tanger, le 'A bout de souffle' de quatre rebelles », Le Monde, (lire en ligne)
- Patricia Caillé, « Kilani, Leïla [Casablanca 1970] », dans Béatrice Didier, Antoinette Fouque et Mireille Calle-Gruber (dir.), Le dictionnaire universel des créatrices, Éditions des femmes, (lire en ligne), p. 2313
- Renaud de Rochebrune, « Leïla Kilani : Au Maroc, les réactions à ‘Sur la planche’ sont passionnelles », Jeune Afrique, (lire en ligne)
Liens externes
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- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :