Aller au contenu

Joseph François de Mieulle

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Joseph François de Mieulle
Fonctions
Député des Basses-Alpes
-
Député des Basses-Alpes
-
Membre du Conseil des Cinq-Cents
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 79 ans)
AngersVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité

Joseph François de Mieulle, né le à Sisteron et mort le à Angers, est un homme politique français, député au Conseil des Cinq-Cents en 1795.

Membre de la bonne société des Basses-Alpes (il est avocat et cousin de Mévolhon, député aux États généraux), ses biens sont mis sous scellés de brumaire an II (1793) à germinal an III, pour « propos inciviques ».

Il est élu administrateur du département en 1795, puis député aux Cinq-Cents en floréal an V. Il y porte les plaintes des administrateurs du département contre l’épuration menée par Dherbez-Latour, jugée excessive. Après la fin de son mandat, il est receveur des impôts dans les Alpes-Maritimes (1800-1814), puis dans les Basses-Alpes (1814-1820).

Il est anobli suivant la lettre patente du du roi Louis XVIII.

Il est à nouveau élu en 1820 à la chambre des députés, siège qu’il conserve jusqu’en 1827. Il appuie toutes les initiatives du pouvoir royal.

À la fin de ces mandats, il est à nouveau receveur des impôts, en Maine-et-Loire, et est à nouveau élu député des Basses-Alpes (), élection invalidée par la suite.

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • « Joseph François de Mieulle », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition], [1], consultée le
  • Jean-Bernard Lacroix, notice biographique, La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année, p 104
  • Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, (publié en 1889, en ligne [2], consulté le )

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]