Jardin alpin (jardin des plantes de Paris)
Jardin alpin du Jardin des plantes de Paris | ||||
Géographie | ||||
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Pays | France | |||
Commune | Paris | |||
Quartier | Ve arrondissement | |||
Altitude | 28 m | |||
Superficie | 0,4 ha | |||
Histoire | ||||
Création | 1936 | |||
Caractéristiques | ||||
Type | Jardin alpin | |||
Essences | Flore de haute montagne | |||
Gestion | ||||
Lien Internet | http://www.mnhn.fr/ | |||
Localisation | ||||
Coordonnées | 48° 50′ 38″ nord, 2° 21′ 34″ est | |||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 5e arrondissement de Paris
Géolocalisation sur la carte : France
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Le jardin alpin est un alpinum situé au cœur du Jardin des plantes, dans le 5e arrondissement de Paris, en France. Tout comme le Jardin des plantes lui-même et l'ensemble des bâtiments qui s'y trouvent, le jardin alpin appartient au Muséum national d'histoire naturelle et est classé monument historique depuis le [1]. D'une superficie de 4 000 m2 le jardin alpin a été créé entre 1930 et 1936 pour présenter au public la flore alpine et méditerranéenne[2].
Historique
[modifier | modifier le code]Depuis le XVIIIe, une orangerie s'élevait à cet emplacement. Devenue vétuste et impossible à chauffer, elle fut démolie peu après 1910 et laissa place au « carré des couches » dont les fonctions étaient multiples : semis, réserves de plantes pour l’école de botanique, lieu d’expérimentation scientifique et technique... Le jardin alpin y fut créé entre 1930 et 1936. Deux aménagements plus tardifs eurent lieu : le premier durant la seconde guerre mondiale, sur le secteur des « Alpes calcaires » (étage subalpin, jusqu'à -1600 m), le deuxième en 1959 au niveau du « ravin », à la place d’une ancienne fosse aux ours, avec un ruisseau artificiel et sa faune dulçaquicole.
Topographie
[modifier | modifier le code]Le jardin alpin du Muséum national d'histoire naturelle se trouve le long des allées Cuvier et Becquerel du Jardin des plantes, à proximité du petit labyrinthe, des grandes serres, et de l’amphithéâtre Verniquet, et il est contigu, au nord-ouest, à la Ménagerie. L'accès se fait via un passage souterrain[3] depuis l'École de botanique voisine.
Son relief constitue une mini-vallée à gradins, à 3 mètres sous le niveau du Jardin des plantes, protégeant ainsi sa collection de végétaux vivants[4] des vents, du gel et des canicules et bénéficiant d'une humidité indispensable, notamment en été, pour la fraîcheur nécessaire aux plantes.
Selon les orientations adret (exposition au sud) ou ubac (exposition au nord) des mini-buttes, des gradins et des murets, certains secteurs sont plus éclairés que d’autres et des microclimats sont créés. Les parties exposées au nord bénéficient d’une température constante, peu d’amplitude thermique, tandis que celles exposées au sud supportent d’importantes variations de température. La nature des sols aussi est adaptée aux besoins des plantes : acides ou alcalins, formés sur des substrats rocheux calcaires, de schiste ou de meulière, ils complètent la panoplie des éléments dont les « jolies plantes alpines » ont besoin pour s’acclimater sur l'espace qui leur est consacré. Un bassin aux nympheas se trouve au milieu du Jardin.
En 1936, la direction scientifique d'un autre jardin alpin, La Jaÿsinia à Samoëns, est confiée au Muséum qui y fonde un laboratoire de recherche doté d’un herbier.
Galerie
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Plan de la Ménagerie de 1910 montrant l'orangerie, les semis et l'ouest de la fosse aux ours qui formeront le futur Jardin alpin.
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Vers 1830, l'ancienne orangerie à droite (à gauche le petit labyrinthe).
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Le bassin aux nymphéas ; au fond on aperçoit l'Hôtel de Magny.
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L'allée centrale vers l'Est.
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Vue vers le petit labyrinthe à l'Ouest.
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Flore d'adret.
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Flore d'ubac.
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Le pistachier (Pistacia vera) de Sébastien Vaillant.
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Vue vers l'Ouest prise du « ravin » au fond du Jardin.
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Sarracénie du Jardin.
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Orchidée du Jardin (Tricyrtis formosana).
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Jardin des Plantes et Museum national d'Histoire naturelle », notice no PA00088482, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Source principale : Trésors du jardin alpin dans « Propos de jardiniers » 2010, éd. du MNHN, dépt. des Jardins botaniques et zoologiques sur [1] ; source secondaire : Alain Douineau, La Nouvelle Plantation du jardin de l'école de botanique dans « Propos de jardiniers » 4/12 sur [2]
- Accessible aux handicapés.
- Les collections vivantes sur [3]
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Michel Flandrin, Trésors du jardin alpin, éditions du Muséum national d'histoire naturelle, Département des jardins botaniques et zoologiques (2010)
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Le jardin alpin, page officielle au sein du site web du jardin des plantes de Paris ;
- Visites guidées du jardin alpin (page faisant partie du site web du Jardin des plantes), visites organisées par le Muséum national d'histoire naturelle ;
- Site officiel du Muséum national d'histoire naturelle ;
- Accès au Jardin des plantes, renseignements à propos de l'accessibilité, site web officiel du Jardin des plantes.