Aller au contenu

Infrabel

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Infrabel
logo de Infrabel
illustration de Infrabel

Création
Personnages clés Benoît Gilson
Ann Billiau
Forme juridique Entreprise publique
Slogan Right on Track
Siège social Saint-Gilles (Bruxelles-Capitale)
Drapeau de la Belgique Belgique
Direction Benoît Gilson
Président Jan Cornillie (d) (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
Actionnaires État belge
Activité Responsable de l'entretien et du développement de l'infrastructure ferroviaire ; La gestion du trafic ferroviaire ;
Filiales Tuc Rail
Chantier de Créosotage de Bruxelles SA, SPV Brussels Port SA, SPV Zwankendamme SA, SPV 162 SA, Ixilio SA
Effectif 9533 (2021)
BCE 0869763267Voir et modifier les données sur Wikidata
TVA européenne BE0869763267[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web infrabel.be

Chiffre d'affaires 1,435 milliard (2018)
Bilan comptable 22,296 milliards (2018)
Résultat net 36,42 millions (2018)

Infrabel est une société anonyme de droit public[2], gestionnaire de l'infrastructure ferroviaire belge.

Depuis le , Infrabel est également le propriétaire formel des infrastructures qui lui ont été transférées, par arrêté royal[3], depuis le fonds de l'infrastructure ferroviaire (FIF), qui avait été créé pour couvrir une grosse partie de la dette historique de la Société nationale des chemins de fer belges (SNCB) par la garantie constituée par ce patrimoine immobilier. La reprise de la dette par l'État ayant rendu cette fonction inutile.

Le , Infrabel devient une entreprise publique autonome détenue par l'État belge.

En 2005, l’Union européenne a donné le feu vert à la libéralisation du transport ferroviaire en Europe. Au niveau belge, à la suite de cette décision, la structure de l'ancienne SNCB a été réformée : en 2008 le « Groupe SNCB » est créé, composé de trois entreprises : Infrabel, la SNCB et la SNCB-Holding. Chacune de ces entreprises est une entreprise publique autonome ayant la forme d'une société anonyme de droit public. Ceci signifie, entre autres, qu'outre leurs missions de service public, les trois entreprises ont l'autonomie de gestion pour développer des missions qui ne sont pas des missions de service public mais qui restent dans le cadre de leur objet social. Les missions sont fixées par une loi adoptée par le Parlement fédéral. Seules les missions de service public font l'objet d'un contrat de gestion que chaque société conclut avec l’État belge.

  • Infrabel gère l’infrastructure du réseau ferré belge. L’infrastructure comprend non seulement les rails, mais également les caténaires, aiguillages, passages à niveau, signaux, quais, etc. Elle concerne donc tous les aspects qui permettent aux trains de circuler sur le réseau. Les collaborateurs d’Infrabel sont surtout connus du grand public à travers leurs activités sur et aux abords des voies.
  • La SNCB est l’entreprise ferroviaire qui transporte les voyageurs et les marchandises par la voie ferrée. La SNCB est donc responsable des trains : elle gère le nombre de trains, assure leur entretien et gère le personnel de train. Par ailleurs, la SNCB est également responsable de certains petits points d’arrêt gardés et de la vente des titres de transport. Le grand public connaît la SNCB surtout via les accompagnateurs de train, le personnel des guichets et les conducteurs de train.
  • La SNCB-Holding développe et entretient les 37 principales gares belges, ainsi que les parkings et les emplacements pour vélos. Les gares gérées par la SNCB-Holding sont reconnaissables grâce aux pylônes colorés placés devant l’entrée. La SNCB-Holding est également responsable de la sécurité et de la surveillance dans toutes les gares belges, ainsi que dans les trains. Par ailleurs, la société est l’employeur officiel de tous les membres de personnel du Groupe-SNCB, assure les relations sociales et remplit un rôle de coordination au sein du groupe.

La loi du approuve le projet de restructuration des entreprises ferroviaires. Le , la SNCB-Holding fait une fusion avec sa filiale SNCB, qui disparaît, et change de nom en reprenant la dénomination SNCB. Elle devient une entreprise ferroviaire au statut d'entreprise publique autonome détenue par l'État belge, en parallèle Infrabel conserve sa qualité de gestionnaire du réseau mais devient également une entreprise publique autonome détenue par l'État belge. Une troisième entreprise SA de droit public, dénommée HR Rail, est créée. C'est une filiale à parts égales de la nouvelle SNCB et d'Infrabel, dont au moins 2 % des actions et 60 % des droits de vote sont détenus par l'État belge. Elle sera l'employeur unique de l'ensemble du personnel de la SNCB et d'Infrabel[4].

Les activités d’Infrabel

[modifier | modifier le code]

Développement et entretien du réseau

[modifier | modifier le code]

Infrabel est responsable de la gestion, de l’entretien et du développement du réseau ferré belge. Elle dispose pour ce faire d’équipes régionales qui interviennent sur le terrain en cas de problèmes techniques au niveau de l’électricité, la signalisation, des ouvrages d’art et des voies. En outre, Infrabel effectue régulièrement des inspections générales. Celles-ci permettent de détecter rapidement des infrastructures vieillies et des défauts techniques, de manière à les réparer et / ou les remplacer à temps.

Le réseau ferroviaire belge.

La coordination du trafic

[modifier | modifier le code]

Une deuxième mission importante d’Infrabel est celle de coordonner et de gérer le trafic ferroviaire. Cette tâche est assurée en temps réel par le service Central Dispatch et les cabines de signalisation (en phase de modernisation et de concentration) situées dans les principales gares du royaume. Les cabines de signalisation ont pour tâche d'assurer la sécurité et la ponctualité du service ferroviaire et d'informer le Traffic Control qui peut si nécessaire provoquer des adaptations ou des retards du trafic sur le réseau pour cause de :

  • travaux de maintenance ;
  • adaptations des itinéraires ;
  • adaptations des horaires ;
  • faire attendre un train omnibus de façon à permettre à un train rapide de le dépasser[5].

Traffic Control est le service qui a pour tâche de récolter toutes les informations en direct du rail. Dès lors, les collaborateurs de Railtime, l’outil conçu pour assurer la communication transparente de ces informations, sont en contact étroit avec le personnel de Traffic Control. Railtime communique par le biais du site Internet mettant en ligne le suivi en temps réel de l’horaire des trains. Les cabines de signalisation et leur personnel assurent quant à elles l'information directe aux voyageurs ainsi que la circulation des trains dans les plus brefs délais.

Accorder l’accès au réseau

[modifier | modifier le code]

Les clients d’Infrabel sont les entreprises ferroviaires qui transportent les voyageurs et les marchandises par le rail. Outre la SNCB, le client d’Infrabel le mieux connu, 7 opérateurs ferroviaires nationaux et internationaux sont autorisés à circuler sur le réseau ferré belge : Crossrail Benelux, Fret SNCF, Veolia Cargo Nederland, Trainsport AG, ERS Railways, CFL Cargo et Rotterdam Rail Feeding.

En vertu du contrat de gestion, Infrabel est tenue d’assurer un traitement équitable et non-discriminatoire à chaque entreprise ferroviaire souhaitant utiliser l’infrastructure ferroviaire belge. Un certain nombre de conditions doivent évidemment être satisfaites et l’opérateur doit respecter les règles de sécurité.

Quelques chiffres

[modifier | modifier le code]

Entre 2008 et le , Infrabel appartenait à l'État belge à concurrence de 6,4 % et à la SNCB-Holding à concurrence de 93,6 %. Afin de garantir l’indépendance d’Infrabel, il avait été fixé par la loi que l'État belge possède plus d’actions avec droit de vote que la SNCB-Holding. La proportion est de 20 % - 1 vote pour SNCB-Holding et 80 % + 1 vote pour l'État fédéral.

Actuellement[Quand ?], environ 12 500 personnes travaillent chez Infrabel, sous la conduite de l’administrateur délégué, Luc Lallemand.

Matériel roulant

[modifier | modifier le code]

Locomotives Diesel : Servant au transport de matériel, désherbant, rail, etc.

[modifier | modifier le code]

Série 77/78 Infrabel Ancienne SNCB

Série 62 Infrabel Ancienne SNCB

Série 77/78 Infrabel ( Ancienne SNCB )

Matériel de travaux sur rail

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. « https://amadeus.bvdinfo.com/version-2019829/ », sous le nom INFRABEL (consulté le )
  2. J.-P. LABILLE, « Arrêté royal approuvant la modification des statuts d'nfrabel, société anonyme de droit public », Moniteur belge,‎ (28/04/2017)
  3. Le texte de la loi au Moniteur belge[PDF].
  4. Site b-holding.be : SNCB-Holding suit de près les évolutions relatives à la nouvelle structure du groupe SNCB devant être mise en œuvre le 1er janvier 2014, communiqué de presse du vendredi 25 octobre 2013 (consulté le 2 janvier 2014).
  5. Un train direct a toujours la priorité sur les autres.

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :