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Hippolyte Ribière

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Hippolyte Ribière
Fonctions
Conseiller général de l'Yonne
-
Sénateur de l'Yonne
-
Préfet de l'Yonne
-
Conseiller général de l'Yonne
-
Bâtonnier
Barreau d'Auxerre (d)
Biographie
Naissance
Décès
(à 63 ans)
AuxerreVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Famille
Enfants
Pauline Ribière (d)
Marcel RibièreVoir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Marcel Julien Henri Ribière (petit-fils)
René Ribière (arrière-petit-fils)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Archives conservées par
Archives nationales (F/1bI/172/8)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata

Charles-Hippolyte Ribière, né le à Champlay dans l'Yonne et mort à Auxerre le est un homme politique français, historien local et bibliographe. Il fut notamment préfet et sénateur de l'Yonne.

Il est le fils de Pierre-Hippolyte Ribière, notaire royal et maire de Champlay, et de Rosalie Savatier-Laroche. Charles-Hippolyte étudie le droit et, son doctorat en droit obtenu à Paris en 1846, se fixe à Auxerre comme avocat. Il manifeste sous l'Empire des opinions républicaines. Il est brièvement nommé conseiller de préfecture de l'Yonne (1848-1849) avant de donner sa démission à la suite d'une « promotion » à Colmar. En parallèle de ses plaidoiries, il utilise son temps libre à des travaux historiques et littéraires parmi lesquels une Notice sur Coulanges-la-Vineuse, un Mémoire sur les poètes auxerrois des XVe et XVIe siècles qui est lu avec succès au XXVe "Congrès scientifique de France" tenu à Auxerre en 1858, et surtout un Essai sur l'histoire de l'imprimerie dans le département de l'Yonne (Auxerre, 1858). Il est membre du Conseil municipal d'Auxerre de 1865 à 1870 et bâtonnier d'Auxerre en 1862. Il est cofondateur en 1868 puis président de la Société pour le propagation de l'instruction populaire dans l'Yonne à Auxerre dont il est l'un des ardents conférenciers et défenseurs, et devient membre de la Ligue de l'Enseignement.

Il est nommé préfet de l'Yonne le , poste qu'il conserve jusqu'à la chute d’Adolphe Thiers le .

Il est élu sénateur de l'Yonne, le et se place au côté de la Gauche républicaine. Il fut notamment rapporteur, en , de la loi sur l'obligation et la laïcité de l'instruction primaire. Conseiller général du canton de Toucy, il est réélu sénateur le . Il continue de siéger à gauche, et soutient la politique scolaire et coloniale des ministères républicains. Il est vice-président (1883) puis président (1884) de la Gauche Républicaine au Sénat jusqu'à sa mort.

Décédé en 1885, il est remplacé, le suivant, par M. Jules Guichard.
Il acquit le futur Hôtel Ribière (9 rue Soufflot, Auxerre) le , légué à la ville d’Auxerre en par son petit-fils Marcel Julien Henri Ribière.

Il est le père de Marcel Ribière et le beau-frère de Pierre-François Savatier-Laroche, tous deux hommes politiques[2]. Il épouse Augustine Croiset (1833-1893), fille de Pierre-Henry Croiset (1787-1862), industriel ocrier et maire de Pourrain, et cousine issue de germain de l'avocat Jean-Baptiste-Nicolas Parquin et du commandant Denis-Charles Parquin.

  • Rue Hippolyte Ribière, à Auxerre, ancienne rue neuve. Elle est située entre la rue du Temple et la rue Soufflot.

Travaux et ouvrages

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  • Essai sur l'histoire de l'imprimerie dans le département de l'Yonne, Auxerre, 1858. Sur Google.livre
  • Mémoire sur les poètes auxerrois des XVe et XVIe siècles
  • Notice sur Coulanges-la-Vineuse
  • Rapport sur la situation administrative du département de l'Yonne (session de 1871), Auxerre 1871
  • Conseil Général de l'Yonne : rapport sur le service de l'instruction primaire dans le département, Auxerre 1877