Aller au contenu

Guignes

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Guignes
Guignes
La mairie.
Blason de Guignes
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Seine-et-Marne
(Melun)
Arrondissement Melun
Intercommunalité Communauté de communes Brie des rivières et châteaux
Maire
Mandat
Manuel Medeiros
2023-2026
Code postal 77390
Code commune 77222
Démographie
Gentilé Guignois
Population
municipale
4 414 hab. (2021 en évolution de +16,37 % par rapport à 2015)
Densité 777 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 38′ 11″ nord, 2° 47′ 59″ est
Altitude Min. 73 m
Max. 107 m
Superficie 5,68 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Guignes
(ville isolée)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Nangis
Législatives 3e circonscription de Seine-et-Marne
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Guignes
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Guignes
Géolocalisation sur la carte : Seine-et-Marne
Voir sur la carte topographique de Seine-et-Marne
Guignes
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Voir sur la carte administrative d'Île-de-France
Guignes
Liens
Site web https://www.ville-guignes.fr/

Guignes (prononcé [giɲ]), anciennement Guignes-Rabutin, est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Localisation

[modifier | modifier le code]

Guignes est située dans la région Île-de-France, à l'ouest du département de Seine-et-Marne et au sud-ouest de la région naturelle de la Brie.

La commune est située à vol d'oiseau à 8 km au nord-ouest de Mormant, à 15 km au nord-est de Melun et à 42 km au sud-est de Paris.

Elle se trouve dans l'aire d'attraction de Paris, est la ville-centre de son unité urbaine, et fait partie de la zone d'emploi de Melun ainsi que du bassin de vie de Fontenay-Trésigny[I 1]

Communes limitrophes

[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Chaumes-en-Brie, Verneuil-l'Étang, Yèbles et Andrezel.

Relief et géologie

[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune se situe à l'ouest de la région naturelle de la Brie, vaste plateau situé dans la partie orientale du Bassin parisien.

L'altitude minimale est de 73 m à l'est de la commune au niveau du ru de l'Avon lorsqu'il quitte le territoire de Guignes. L'altitude maximale étant de 107 m au nord de la commune dans les Bois de Vitry.

Guignes est située au sud-est du Bassin parisien qui est une région géologique sédimentaire.

D'une superficie de 568 ha, la commune est constituée aux deux tiers d'espaces ruraux. Des espaces boisés occupent tout le nord de son territoire, alors que des parcelles de cultures permanentes occupent sa partie sud. L'espace urbain étant concentré en son centre[1].

Hydrographie

[modifier | modifier le code]
Carte hydrographique de la commune.

Le système hydrographique de la commune se compose de quatre cours d'eau référencés :

  • le ru d'Avon, long de 20,87 km[2], un affluent gauche de l'Yerres qui traverse la commune d'est en ouest ;
    • le ru de Préfolle, 1,46 km[3], et ;
    • le cours d'eau 01 de Vernouillet[Note 1], 3,29 km[4], affluents du ru d'Avon ;
    • le ru Meuniers[5], 1,68 km, qui conflue avec le ru d'Avon.

La longueur linéaire globale des cours d'eau sur la commune est de 3,68 km[6].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 723 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Montereau-sur-le-Jard à 11 km à vol d'oiseau[9], est de 11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 657,9 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].

Milieux naturels et biodiversité

[modifier | modifier le code]

Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé en 2021 sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[13],[14],[15].

Au , Guignes est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Guignes[Note 2], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[17],[18]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[18]. Cette aire regroupe 1 929 communes[19],[20].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

En 2018[21], le territoire de la commune se répartit[Note 4] en 38,3 % de terres arables, 36,8 % de forêts, 23,2 % de zones urbanisées et 1,7 % de zones industrielles commercialisées et réseaux de communication[6],[22].

Morphologie urbaine

[modifier | modifier le code]

L'habitat est essentiellement constitué de maisons individuelles, de pavillons et de quelques immeubles d'habitation de petites hauteurs.

Lieux-dits et écarts

[modifier | modifier le code]
La rue de Troyes, dans le centre-ville de Guignes.

La commune compte 32 lieux-dits administratifs[Note 5] répertoriés consultables ici[23] dont Vitry, le Moulin de Gratte-loup, les Planches, le Chêne (source : le fichier Fantoir).

Habitat et logement

[modifier | modifier le code]

En 2021, le nombre total de logements dans la commune était de 1 826, alors qu'il était de 1 620 en 2016 et de 1 352 en 2011[I 2].

Parmi ces logements, 90,8 % étaient des résidences principales, 1,2 % des résidences secondaires et 8 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 63,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 36,4 % des appartements[I 3].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Guignes en 2021 en comparaison avec celle de Seine-et-Marne et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (1,2 %) par rapport au département (3,1 %) et à la France entière (9,7 %).

Le logement à Guignes en 2021.
Typologie Guignes[I 3] Seine-et-Marne[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 90,8 90,2 82,2
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 1,2 3,1 9,7
Logements vacants (en %) 8 6,7 8,1

Projets d'aménagement

[modifier | modifier le code]

En 2013, l'aménagement de la ZAC de la « Pièce du Jeu » a débuté. Il s'agit d'un programme immobilier d'une superficie de 13 ha, composé de maisons individuelles, de petits immeubles, d'un groupe scolaire et d'un parc public[24].

Voies de communications et transports

[modifier | modifier le code]
Routes, hameaux et cours d'eau.
La route départementale D 619 (ex-nationale 19) à la sortie sud-est de Guignes.

La ville de Guignes se situe au croisement de l'actuelle route nationale 36, traversant Guignes du sud-ouest au nord-est et reliant Melun à Meaux, et de l'ancienne route nationale 19 (actuelle route départementale D 319 de Brie-Comte-Robert à Guignes et route départementale D 619 de Guignes à Provins) traversant Guignes du nord-ouest au sud-est et reliant Paris à Provins. Les routes départementales D 99 et D 402 relient Guignes à Verneuil-l'Étang.

Guignes est desservie par la ligne 01 du réseau de bus Brie et 2 Morin, la ligne 3204 du réseau de bus Provinois - Brie et Seine et les lignes 20, 21, 32, 34, 35 et 37 du réseau de bus Pays Briard.

La gare de Verneuil-l'Étang, située à 2,5 km au nord-est de Guignes, est la gare la plus proche. Elle est desservie par les trains de la ligne P du Transilien et permet de relier Paris en 35 minutes environ.

Le village de Guignes a porté différents déterminants complémentaires : Guignes-la-Putain vers 1387[25],[Note 6], Guignes-Rabutin et Guignes-en-Brie. La commune s'appelle désormais Guignes.

Les érudits locaux ne proposent aucune explication étymologique au nom de Guignes[26],[27]. Par contre, certains toponymistes ont vu dans Guignes, mentionné sous la forme Guygne en 1385, une variante probable du nom de Guînes (Pas-de-Calais, Gisna 807), qu'ils interprètent comme l'anthroponyme germanique Wiso, suivi du suffixe -ina marquant un domaine rural (sous-entendu villa)[28], c'est-à-dire *Wisina (villa). On retrouverait ce nom de personne germanique dans Guigny (formé avec le suffixe -iniacum) et les différents Guignecourt, Guinecourt-court a été ajouté postérieurement[29]. On peut objecter que si le nom de personne germanique Wiso peut expliquer Guignes, ce n'est pas le cas pour les autres toponymes du nord de la France, car les formes anciennes et les formes modernes attendues devraient être du type *Wîne, *Wigny, *Wi(g)ne[court], *Wi(g)ni[court], *Vi(g)ne[court], *Vi(g)ni[court].

De même, en l'absence de forme plus ancienne que Guygne pour Guignes, il est difficile d'étayer cette hypothèse, car même si le [w] initial de Wiso convient bien sur le plan phonétique (cf. l'étymologie des mots français en gue-, gui-. [w] germanique est régulièrement passé à [g] en français central[30], ce qui n'est pas le cas en picard ou en champenois où il s'est maintenu), il n'y a en revanche aucune trace d'un [s] justifiant une racine Wis-. En fin de compte, seul un élément initial Wi- semble assuré, car il rend compte de la syllabe Gui-.

Guignes, au sens collectif de Guigniers, espèce de cerisier.

L'existence de différents déterminants complémentaires s'explique par des anecdotes historiques. En effet, au cours de la guerre de Cent Ans, la garnison du château seigneurial s'étant rendue sans combattre, Guignes a été surnommé « Guignes la Putain » (ou « Guignes la Putin »)[31]. Ce nom, peu flatteur, a été transformé en Guignes-Rabutin au XVIIe siècle[32],[33].

Le principal hameau de Guignes, Vitry, s'est aussi appelé Vitry-Corbat, Vitry-Coubert et Vitry-en-Brie[26]. Vitry remonte à un type toponymique gallo-roman fréquent *VICTRIACU (> Vitry, Vitré, Vitrac, etc.), souvent latinisé dans les textes en Victoriacum (ou Victoriacus), formé de l'anthroponyme gallo-roman Victrius, variante du latin Victorius, avec le suffixe d'origine gauloise -acum. Le complément Coubert, fait référence à Coubert, dont les comtes étaient seigneurs du hameau de Vitry.

Durant la Révolution, la commune prend le nom de Guignes-Libre[26].

Blason de la famille des de L'Hospital, seigneurs de Guignes.

Avant de devenir une commune, Guignes est un hameau de la paroisse de Yèbles[27].

Au Moyen Âge, l'histoire de Guignes et du hameau de Vitry est liée à celles des seigneurs de Coubert. Le manoir féodal appartient aux familles Vitry-Tournan, Villiers (apparentés aux Villiers de L'Isle-Adam), Montmorency, puis aux l'Hospital-Vitry, famille originaire d'Italie.

Époque moderne

[modifier | modifier le code]

En 1488, le seigneur du village de Guignes est Adrien de L'Hospital. En 1545, c'est François de L'Hospital, ascendant de François de L'Hospital et de son frère Nicolas de L'Hospital, qui est le seigneur de Guignes et des hameaux de Vitry (Guignes), de Vernouillet (Verneuil-l'Etang) et de Nogent (Yèbles)[27],[26],[31].

En 1743, les notables du village de Guignes demandent à l’archevêque de Sens, Jean-Joseph Languet de Gergy, l'autorisation de bâtir une église et d'y ériger une nouvelle paroisse. Le curé de la paroisse de Yèbles, dont dépendait Guignes, ayant donné son accord préalable sous condition de compensation financières et de participation des habitants de Guignes aux travaux de rénovation de l'église de Yèbles. Le , Samuel-Jacques Bernard, fils du financier Samuel Bernard, comte de Coubert et seigneur de Yèbles, de Vitry et de Guignes, fait don des terrains nécessaires à la construction de la nouvelle église et de ses dépendances, et s'engage à concourir pour les deux tiers aux dépenses. L'archevêque de Sens donne alors, le , son autorisation pour la construction de l'église et l'érection de Guignes en paroisse distincte de celle de Yèbles. Et, comme il s'y était engagé, le comte de Coubert fait construire l'église de Guignes en 1745[27],[31].

Époque contemporaine

[modifier | modifier le code]

En 1892 est mise en service la Gare de Yèbles - Guignes sur la Ligne de Paris-Bastille à Marles-en-Brie par la compagnie des chemins de fer de l'Est. Le service, opéré depuis 1938 par la SNCF, cesse en 1969, lors de la mise en service de la ligne A du RER d'Île-de-France


De 1901 à 1934, la commune de Guignes est desservie par le tramway de Verneuil-l'Étang à Melun. Cette ligne de chemin de fer secondaire à voie métrique, surnommée le « Tacot de Verneuil », reliait Melun à Verneuil-l'Étang[34].

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux

[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs

[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement de Melun du département de la Seine-et-Marne[I 1].

Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Mormant[35]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

[modifier | modifier le code]

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Nangis[I 1].

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la troisième circonscription de Seine-et-Marne.

Intercommunalité

[modifier | modifier le code]

Guignes était membre de la communauté de communes de l'Yerres à l'Ancœur, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2005 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité est dissoute et certaines de ses communes, dont Guignes, ont rejoint le , la communauté de communes Brie des Rivières et Châteaux[I 1].

administration municipale

[modifier | modifier le code]

Le nombre d'habitants de la commune étant compris entre 3500 et 4999, le nombre de membres du conseil municipal est de 27[36], y compris le maire et ses adjoints.

Liste des maires

[modifier | modifier le code]
Liste des maires depuis 1790[27]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
31 janvier 1790 1792 Jean-Baptiste Jouzon    
mars 1792 décembre 1792 Nicolas Jouas    
16 décembre 1792 25 décembre 1792 François Deguingand    
1792 1794 Pierre Jadin    
1794 1795 Étienne Thomas    
1795 1807 Godefroy Lesourt    
1807 1847 Godefroy-Urbain Lesourt    
1847 1858 Camille Loyver    
1858 1861 Auguste Lesourt    
1861 1871 Charles Tissier    
1871 1873 Louis-Victor Brazillier    
1876 1887 Joseph Mocin    
1887 1894 Nicolas-Louis-Victor Ledreau    
1894 1900 Georges Vauquoy    
1900 1906 Hector Remond    
1906 1910 Auguste Clasens    
1910 1914 Louis Bosc    
1914 1919 Charles Denis Cadas   1er adjoint, remplace le maire mobilisé
1919 1925 Paul Siméon    
1925 1926 Auguste Guillotel    
1926 1944 Alphonse Ruche    
1944 1945 Pierre Combe   Président du Comité de libération
1945 1946 Fernand Denis    
1946 octobre 1947 Marcel Lefeure    
octobre 1947 mars 1959 Henri Bisson    
mars 1959 1999 André Siméon[Note 7] DVD Conseiller général de Mormant (1967 → 1973)
1999 mai 2020 Jean Barrachin DVD Retraité
Vice-président de la CC Brie des Rivières et Châteaux (2017 →2020)
mai 2020[38] mars 2023[39],[40] Bernard Boutillier DVD Retraité de la SNCF
Mandat écourté par la démission d'une parie du conseil municipal
mars 2023[41],[42] En cours
(au 8 avril 2024)
Manuel Medeiros   Chef d’entreprise, gérant de la station de lavage Elite Wash

Équipements et services publics

[modifier | modifier le code]

Enseignement

[modifier | modifier le code]

Guignes est située dans l'académie de Créteil.

La ville administre un groupe scolaire de huit classes de maternelles et de 13 de primaires, doté d'un centre de loisirs de 200 m², d'une cantine, d'une bibliothèque de 200 m²..., livré en 2017 dans la ZAC de la « Pièce du Jeu », où habite le plus grand nombre d'habitants[37].

Les collèges à proximité sont : le collège Charles-Péguy de Verneuil-l'Étang et le collège Nicolas-Fouquet de Mormant. Les lycées de proximité sont : le lycée professionnel SNCF de Chaumes-en-Brie, le lycée Clément-Ader de Tournan-en-Brie et le lycée La Tour-des-Dames de Rozay-en-Brie.

Équipements sportifs

[modifier | modifier le code]

La commune dispose d'un complexe sportif composé d'une salle polyvalente, de courts de tennis, et d'un terrain de football sur lequel évoluent les équipes de football de l'« Entente Chaumes-Guignes-Champeaux ».

Postes et télécommunications

[modifier | modifier le code]
Le bureau de poste de Guignes.

La commune dispose d’un bureau de poste[43].

Quatre médecins[44], trois chirurgiens-dentistes[45] et une pharmacie[46] sont installés dans la commune.

Le centre hospitalier le plus proche est celui de Melun[47].

Justice, sécurité, secours et défense

[modifier | modifier le code]

La sécurité de la commune est assurée par la brigade de gendarmerie nationale de Chaumes-en-Brie[48]. La commune dispose en outre d'un Centre d'incendie et de secours (CIS)[49].

Guignes relève du tribunal d'instance de Melun, du tribunal de grande instance de Melun, de la cour d'appel de Paris, du tribunal pour enfants de Melun, du conseil de prud'hommes de Melun, du tribunal de commerce de Melun, du tribunal administratif de Melun et de la cour administrative d'appel de Paris[50].

Population et société

[modifier | modifier le code]

Les habitants sont appelés les Guignois et Guignoises[51].

Démographie

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[52]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[53].

En 2021, la commune comptait 4 414 habitants[Note 8], en évolution de +16,37 % par rapport à 2015 (Seine-et-Marne : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
727788802822885879924928913
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
9871 0101 0459641 0009851 0121 0981 056
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 1631 0681 0621 0111 0311 1351 0841 0391 056
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
1 0491 5141 6871 9782 2852 4122 9693 1163 358
2018 2021 - - - - - - -
4 2534 414-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puis Insee à partir de 2006[54].)
Histogramme de l'évolution démographique

Le quotidien régional Le Parisien, dans son édition locale Seine-et-Marne, ainsi que l’hebdomadaire La République de Seine-et-Marne, relatent les informations locales. La commune est en outre dans le bassin d’émission des chaînes de télévision France 3 Paris Île-de-France et d'IDF1.

L’information institutionnelle est assurée par plusieurs publications périodiques : l'Hyppocampe, le magazine de la Communauté de communes de l'Yerres à l'Ancœur[55] ; Seine-et-Marne Magazine, mensuel diffusé par le conseil général de Seine-et-Marne[56] et le Journal du Conseil régional, bimensuel diffusé par le conseil régional d'Île-de-France[57].

Le territoire de la commune de Guignes fait partie de la paroisse catholique « Pôle missionnaire de Mormant » au sein du diocèse de Meaux. Le lieu de culte est l'église Saint-Jacques-le-Mineur[58].

Revenus de la population et fiscalité

[modifier | modifier le code]

En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 34 640 , ce qui plaçait Guignes au 6 979e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[59].

En 2009, 63,3 % des foyers fiscaux étaient imposables[a 1].

Emplois, revenus et niveau de vie

[modifier | modifier le code]

En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 2 203 personnes, parmi lesquelles on comptait 76,58 % d'actifs dont 71,22 % ayant un emploi et 5,36 % de chômeurs[a 2].

Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2009[a 2].
Nb. Personnes Pourcentage
Ensemble 2 203 100,0%
Actifs 1 687 76,58 %
Actifs ayant un emploi 1 569 71,22 %
Chômeurs 118 5,36 %
Inactifs 516 23,42 %
Élèves, étudiants 200 9,10 %
Retraités ou préretraités 154 7,00 %
Autres inactifs 161 7,30 %

Toujours en 2009, on comptait 536 emplois dans la zone d'emploi, contre 450 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 1 577, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 9] est de 34,0 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre un peu plus d'un emploi pour trois habitants actifs[a 3].

Parmi la population active de Guignes, la catégorie des employés est la catégorie socioprofessionnelle la plus représentée avec 33,88 % de la population. Puis, viennent les ouvriers (25,69 %) et les professions intermédiaires (23,61 %)[a 4].

Emplois par catégorie socioprofessionnelle en 2009[a 4].
Nb. Personnes Pourcentage
Ensemble 1 783 100,0%
Agriculteurs exploitants 4 0,22 %
Artisans, commerçants, chefs d'entreprise 67 3,76 %
Cadres et professions intellectuelles sup. 229 12,84 %
Professions intermédiaires 421 23,61 %
Employés 604 33,88 %
Ouvriers 458 25,69 %

Entreprises et commerces

[modifier | modifier le code]
Un champ de blé moissonné à Guignes.

Au , Guignes comptait 171 établissements : 3 dans l’agriculture-sylviculture, 7 dans l'industrie, 30 dans la construction, 98 dans le commerce-transports-services divers et 33 étaient relatifs au secteur administratif[a 5].

En 2011, 14 entreprises ont été créées à Guignes[a 6], dont 12 par des auto-entrepreneurs[a 7].

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]
  • L'église Saint-Jacques-le-Mineur, datant du XVIIIe siècle, est inscrite à l'inventaire des monuments historiques depuis 1926[60].
  • la ferme de Vitry, ancien château fortifié.
  • Le lavoir de la fontaine Sainte-Anne.
  • Le square du Belvédère.


Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

Guignes dans les arts et la culture

[modifier | modifier le code]

Guigne-la-Putain est citée dans une œuvre de Voltaire, « Dialogue entre un plaideur et un avocat » :

L'avocat : « Ah ! Si vos pupilles étaient nés à Guignes-la-putain, au lieu d'être natifs de Melun près de Corbeil ! »
Le plaideur : « Et bien, qu'arriverait-il alors. »
L'avocat : « vous gagneriez votre procès haut la main : car Guignes-la-putain se trouve située dans une coutume qui vous est tout à fait favorable ; mais à deux lieux de là c'est toute autre chose. »
Le plaideur : « Mais Guignes et Melun ne sont-ils pas en France ? Et n'est-ce pas une chose absurbe et affreuse, que ce qui est vrai dans un village se trouve faux dans un autre ? Par quel étrange barbarie se peut-il que des compatriotes ne vivent pas sous la même loi ? »
Le plaideur : « C'est qu'autrefois les habitants de Guignes et ceux de Melun n'étaient pas compatriotes. Ces deux belles villes faisaient, dans le bon temps, deux empires séparés ; et l'auguste souverain de Guignes, quoique serviteur du roi de France, donnait des lois à ses sujets : ces lois dépendaient de la volonté de son maître d'hôtel, qui ne savait pas lire, et leur tradition respectable s'est transmise aux Guignois de père en fils; de sorte que, la race des barons de Guignes étant éteinte pour le malheur du genre humain, la manière de penser de leurs premiers valets subsiste encore et tient lieu de loi fondamentale. Il en est ainsi de poste en poste dans le royaume: vous changez de jurisprudence en changeant de chevaux. Jugez où en est un pauvre avocat quand il doit plaider, par exemple, pour un Poitevin contre un Auvergnat !  »

Héraldique

[modifier | modifier le code]
Blason de Guignes Blason
Taillé : au 1er d'azur à deux cerises de gueules tigées et feuillées de sinople, au 2e d'azur à la gerbe de blé d'or et à la faux du même, posée en barre, brochante, le fer vidé et dirigé vers la pointe ; au filet en barre d'or brochant sur la partition, le tout dans une filière du même.
Détails
* Ces armes emploient le terme « cousu » dans le seul but de contrevenir à la règle de contrariété des couleurs : elles sont fautives : gueules et sinople sur azur.
Officiel, confirmé par la mairie[61].

Pour approfondir

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Collectif d’historiens, Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 2, Paris, Éditions Flohic, , 1507 p. (ISBN 2-84234-100-7), « Guignes », p. 1064–1066
  • Baudrier, Monographie de Guignes : Archives départementales de Seine-et-Marne, (lire en ligne) Document utilisé pour la rédaction de l’article

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Nature en attente de mise à jour.
  2. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Statistiques 2018 de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols “Corine Land Cover”.
  5. Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
  6. Guignes est dénommée Guignes-la-Putain, pour, dit-on, avoir changé de camp au gré des partis victorieux pendant la guerre de Cent Ans ; ce n’est qu’un peu avant la Révolution que ce village parvient, avec peine, à se débarrasser de son surnom peu flatteur pour celui de Guignes-Rabutin, du nom d’une famille seigneuriale voisine.
  7. Le groupe scolaire de la commune porte le nom de ce maire[37].
  8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  9. L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.

Références

[modifier | modifier le code]
  1. REV T1 - Impôts sur le revenu des foyers fiscaux.
  2. a et b EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
  3. EMP T5 - Emploi et activité.
  4. a et b EMP T3 - Population active de 15 à 64 ans selon la catégorie socioprofessionnelle.
  5. CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2010.
  6. DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2011.
  7. DEN T2 - Créations d'entreprises individuelles par secteur d'activité en 2011.
  1. a b c et d « Commune de Guignes », Code Officiel Géographique au 1er janvier 2024, sur insee.fr (consulté le ).
  2. « Chiffres-clés - Logement en 2021 à Guignes - Section LOG T1 » (consulté le ).
  3. a et b « Chiffres-clés - Logement en 2021 à Guignes - Section LOG T2 » (consulté le ).
  4. « Chiffres-clés - Logement en 2021 dans la Seine-et-Marne - Section LOG T2 » (consulté le ).
  5. « Chiffres-clés - Logement en 2021 dans la France entière - Section LOG T2 » (consulté le ).

Autres sources

[modifier | modifier le code]
  1. « occupation des sols de la commune de Guignes », sur le site internet de l'Institut d'aménagement et d'urbanisme d'Île-de-France (consulté le ).
  2. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ru d‘Avon (F4800600) » (consulté le ).
  3. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ru de Préfolle (F4806500) » (consulté le ).
  4. Sandre, « Fiche cours d'eau - Cours d'eau 01 de Vernouillet (F4806000) » (consulté le ).
  5. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ru Meuniers (F4809501) » (consulté le ).
  6. a et b Site SIGES - Seine-Normandie consulté le 7 août 2018
  7. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  8. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  9. « Orthodromie entre Guignes et Montereau-sur-le-Jard », sur fr.distance.to (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Melun » (commune de Montereau-sur-le-Jard) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « Station Météo-France « Melun » (commune de Montereau-sur-le-Jard) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  12. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  13. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Guignes », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  14. « Liste des ZNIEFF de la commune de Guignes », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  15. « Liste des espaces protégés sur la commune de Guignes », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  16. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  17. « Unité urbaine 2020 de Guignes », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  18. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Guignes ».
  19. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  21. Site Corine Land Cover Mises à jour.
  22. [PDF]Fiche communale d'occupation des sols en 2017 (comparaison avec 2012) sur le site cartoviz.iau-idf.fr
  23. « Liste des lieux-dits français », sur MémorialGenWeb (consulté en ).
  24. [PDF]« fiche technique de la ZAC de la Pièce du Jeu », sur le site de la une société d’aménagement foncier LOTICIS (consulté le ).
  25. René Morel « Souvenir du temps passé : un fâcheux surnom », Le Briard, Almanach Républicain de la Seine-et-Marne, 1902, pp. 178-190.
  26. a b c et d Maurice Pignard-Péguet, Histoire générale illustrée des départements : Seine-et-Marne : histoire des communes, guerres, seigneuries, anciens monuments, églises, châteaux..., A. Gout (Orléans), (lire en ligne), p. 178.
  27. a b c d et e Baudrier, « Monographie de Guignes », sur le site des Archives départementales de Seine-et-Marne (consulté le ).
  28. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 337a.
  29. Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit.
  30. cf. par exemple l'étymologie de "guigne" Site du CNRTL : étymologie de "guigne"
  31. a b et c Félix Pascal, Histoire topographique, politique, physique et statistique du département de Seine et Marne, 1836
  32. « Guignes... la Putain », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  33. « Présentation de la commune de Guignes », sur le site de la Communauté de Communes de l'Yerres à l'Ancœur (consulté le ).
  34. René-Charles Plancke, Histoire des chemins de fer de Seine-et-Marne : Tacots, tramways et tortillards, t. 2, http://www.77livres.com/ Lys Éditions Amatteis, , 448 p. (BNF 34335837), p. 163-179.
  35. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  36. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
  37. a et b Marine Legrand, « Guignes : les 560 élèves ont une nouvelle école », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  38. « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur data.gouv.fr, (consulté le ).
  39. Maxime Berthelot, « Guignes : pourquoi les habitants vont-ils devoir voter pour un nouveau maire ? », La République de Seine-et-Marne,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Élu maire de Guignes en 2020 et lâché par 14 conseillés démissionnaires, Bernard Boutillier ne se représentera pas aux élections municipales partielles des 5 et 12 mars 2023 ».
  40. Geoffrey Faucheux, « Guignes : trois candidats pour succéder à Bernard Boutillier à la tête de la mairie », La République de Seine-et-Marne,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  41. « Manuel Medeiros sera le nouveau maire de Guignes », La République de Seine-et-Marne,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Le 12 mars, le second tour de l'élection municipale de Guignes a été remporté par la liste emmenée par Manuel Medeiros avec 51,47 % des voix [...] Contesté par une partie de la majorité, le maire Bernard Boutillier ne se représentait pas, préférant soutenir la liste de son premier adjoint Manuel Medeiros ».
  42. Maxime Berthelot, « Guignes : gymnase, contournement routier... le nouveau maire présente ses priorités », La République de Seine-et-Marne,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  43. « Coordonnées du bureau de poste de Guignes », sur le site officiel de La Poste. (consulté le ).
  44. « Liste des médecins sur l’annuaire du conseil national de l’ordre des médecins », sur son site internet (consulté le ).
  45. « Liste des chirurgiens dentistes sur le site de l’ordre national des chirurgiens-dentistes »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur son site internet (consulté le ).
  46. « Annuaire des pharmacies », sur site internet de l'Ordre national des pharmaciens (consulté le ).
  47. « Centre Hospitalier de Melun »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur son site internet (consulté le ).
  48. « Brigade territoriale autonome de gendarmerie de Chaumes-en-Brie », sur le site service-public.fr. (consulté le ).
  49. « Centre d'Incendie et de Secours de Guignes », sur le site du Service Départemental d'Incendie et de Secours (SDIS) de Seine-et-Marne (consulté le ).
  50. « Liste des juridictions compétentes pour une commune », sur le site du ministère de la Justice et ds libertés (consulté le ).
  51. David Malescourt, « Seine-et-Marne > Guignes (77390) », sur le site habitants.fr d'une société commerciale (consulté le ).
  52. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  53. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  54. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  55. « L'Hyppocampe, le journal d’informations de la Communauté de communes de l'Yerres à l'Ancœur », sur son site internet (consulté le ).
  56. « Le Magazine de Seine-et-Marne », sur son site internet (consulté le ).
  57. « Le Journal du Conseil régional », sur le site du conseil régional de l’Île-de-France. (consulté le ).
  58. « Annuaires des lieux de cultes », sur le site EgliseInfo de la conférence des évêques de France (consulté le ).
  59. « Fichier RFDM2010COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2010 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  60. Notice no PA00087027, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  61. « le blason de Guignes », sur le site Armorial de France (consulté le ).