Green GT H2
Green GT H2 | |
La Green GT H2 en 2016. | |
Marque | GreenGT |
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Années de production | 2009 |
Classe | Prototype de compétition |
Moteur et transmission | |
Énergie | 100 % Hydrogène |
Moteur(s) | Générateur électrique-hydrogène alimentant deux moteurs électriques triphasés synchrones à aimants permanents |
Position du moteur | Longitudinale arrière |
Puissance maximale | 2 × 200 kW à 1 350 tr/min, soit 544 ch |
Couple maximal | 4 000 N m |
Transmission | Propulsion, transmission directe aux roues arrière par dispositif de vecteur de couple incluant une marche arrière. Ni embrayage, ni différentiel et ni changement de vitesse |
Masse et performances | |
Masse à vide | 1 240 kg |
Vitesse maximale | 300 km/h |
Autonomie | 40 minutes km |
Émission de CO2 | 0 g/km |
Châssis - Carrosserie | |
Carrosserie(s) | Composite fibre de carbone |
Châssis | Double-coque et crash box en fibre de carbone (homologués FIA) |
Suspensions | Doubles triangles acier et poussoirs av. et arr. |
Freins | Disques ventilés perforés en carbone Brembo |
Dimensions | |
Longueur | 4 950 mm |
Largeur | 2 000 mm |
Hauteur | 1 200 mm |
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La Green GT H2, est une automobile de type compétition mue par un groupe motopropulseur électrique. Elle utilise l'hydrogène comme source d'énergie. Elle est étudiée et construite par la société suisse GreenGT[1] et l'écurie française WELTER Racing.
Historique
[modifier | modifier le code]La genèse de la H2, remonte à 2009 après la construction par GreenGT d'un premier prototype de compétition électrique baptisé GreenGT 300 kW et alimenté par des batteries lithium/ion. L'autonomie de ces dernières s’étant rapidement révélée être un défaut de la 300 kW, GreenGT décide de recourir à un générateur électrique-hydrogène (aussi désigné « pile à combustible » par les Anglo-Saxons) permettant de fournir l’énergie complémentaire nécessaire aux moteurs électriques. Son but est ainsi de concevoir une voiture sans combustion ne rejetant dans l'atmosphère que de la vapeur d'eau.
Le , la maquette grandeur nature de la H2 passe pour la première fois en soufflerie, en France, à l'IAT (Institut Aérotechnique) de Saint-Cyr-l'École[2].
La H2 est présentée le dans le cadre de la journée d'essais des 24 Heures du Mans[3]. Elle est également invitée à participer hors classement aux 24 Heures du Mans 2013 et à occuper le stand no 56 réservé aux voitures technologiquement innovantes[4],[5],[6],[7]. Cependant, la phase de mise au point du générateur électrique-hydrogène à forte puissance, particulièrement complexe, empiète sur le programme de tests d’endurance en piste indispensable à la préparation d'une course aussi exigeante que la classique Mancelle[8].
Le , la H2 fait l'objet d'une présentation dynamique en première mondiale sur le circuit Paul Ricard dans le cadre de la manche française du Championnat du monde FIA de WTCC[9].
Les 24 et , sur le circuit de Lurcy-Lévis (Allier), la H2 effectue une dernière séance de roulage de validation aux mains d’Olivier Lombard, pilote de développement de GreenGT, en vue d'une démonstration prévue dans le cadre des 24 Heures du Mans 2016 avec Olivier Panis. Lors du week-end de la course, le , elle devient la première voiture mue par un groupe motopropulseur électrique-hydrogène à effectuer un tour du circuit automobile sarthois[10]. Toujours conduite par Olivier Panis, elle réédite sa démonstration deux jours plus tard en ouverture de la course[11],[12].
Caractéristiques
[modifier | modifier le code]- Production d'énergie : générateur électrique-hydrogène SymbioFCell (ou « pile à combustible ») à membranes haute température de 340 kW linéaire ; 18 stacks
- Électronique : propulsion et torque-vectoring gérés par un module électronique centralisé
- Stockage de l'hydrogène :
- deux réservoirs en composite
- hydrogène stocké à 350 bars
- autonomie : 40 minutes en utilisation haute performance
- temps de ravitaillement : trois minutes
- Rejets et émission : air et eau sous forme de vapeur
- Vitesse maximale : 300 km/h
- Roues : BBS, 11 × 18 à l'avant et 13 × 18 à l'arrière
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Présentation GREEN GT », sur GreenGT.com (consulté le ).
- (it) Roberto Boni, « Formula Zero », Quattroruotte, no 684, .
- « Endurance - La Green GT H2 56ème stand aux 24 Heures 2013 », sur motorsport.nextgen-auto.com, .
- Alain Pernot, « 90 ans… et toujours innovant », Sport Auto, no 617, .
- (en) Ian Bamsey, « Special Investigation : Green GT H2 », Race Engine Technology, no 65, .
- « Le Mans : La Green GT H2 pour 2013 », sur www.autohebdo.fr, .
- Jean Gracère, « La Révolution hydrogène », Autosport, no 4, .
- (en) « Garage 56 field opens up », Race Engine Technology, no 87, .
- (en) « Green GT hydrogen race car revealed », Autovolt Magazine, no 8, .
- (en) Jake Kilshaw, « Green GT H2 Completes First Hydrogen-Powered Lap of Le Mans », sur sportscar365.com, .
- [vidéo] « Caméra embarquée, Green GT H2, Le Mans en voiture à hydrogène avec Olivier Panis ! », sur YouTube.
- (es) Enrique Naranjo, « El Green GT H2, primer coche de hidrógeno en dar una vuelta al circuito de Le Mans », sur marca.com, 2018 juin 2016.