Aller au contenu

Grémonville

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Grémonville
Grémonville
L'église.
Blason de Grémonville
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Seine-Maritime
Arrondissement Rouen
Intercommunalité Communauté de communes Plateau de Caux-Doudeville-Yerville
Maire
Mandat
Daniel Beuzelin
2020-2026
Code postal 76970
Code commune 76325
Démographie
Gentilé Grémonvillais
Population
municipale
449 hab. (2021 en évolution de +6,4 % par rapport à 2015)
Densité 54 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 40′ 17″ nord, 0° 49′ 39″ est
Altitude Min. 133 m
Max. 167 m
Superficie 8,27 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Rouen
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Yvetot
Législatives Dixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Grémonville
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Grémonville
Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime
Voir sur la carte topographique de la Seine-Maritime
Grémonville
Géolocalisation sur la carte : Normandie
Voir sur la carte administrative de Normandie
Grémonville

Grémonville est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Localisation

[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[2]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat maritime », correspondant au Pays de Caux, frais, humide et pluvieux, légèrement plus frais que dans le Cotentin[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 984 mm, avec 14 jours de précipitations en janvier et 9 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Ectot-lès-Baons à 3 km à vol d'oiseau[4], est de 10,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 905,5 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Au , Grémonville est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rouen, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[9]. Cette aire, qui regroupe 317 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[10],[11].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (97 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (65,2 %), prairies (13,6 %), zones agricoles hétérogènes (12,9 %), forêts (3 %), mines, décharges et chantiers (2,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,4 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le nom de la localité est attesté sous la forme Germudi villa en 1049[13], Germundivilla en 1071, Germunvilla en 1147, Gremunvilla en 1279[14].

Selon Ernest Nègre, il s'agit d'un toponyme en -ville au sens ancien de « domaine rural » (cf. villa), précédé du nom de personne d'origine germanique Germod ou Germund (proche également du vieux norrois Geirmundr).

Politique et administration

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
    Louis Marcel Bataille de Bellegarde    
1861   Albert Bataille de Bellegarde    
1911 1927 Pierre Haincque de Saint-Senoch    
1953 1959 Constant Lecœur Rad. Agriculteur
Député de la Seine-Maritime (1956 → 1958)
Les données manquantes sont à compléter.
juin 1995[15] avril 2014[16] Jean-Louis Denouette    
avril 2014 En cours
(au 10 août 2020)
Daniel Beuzelin   Agriculteur
Vice-président de la CC Plateau de Caux-Doudeville-Yerville (2020 → )
Réélu pour le mandat 2020-2026[17],[18]

Démographie

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[20].

En 2021, la commune comptait 449 habitants[Note 2], en évolution de +6,4 % par rapport à 2015 (Seine-Maritime : −0,14 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
680600618527573611580522542
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
493500482486446449402397338
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
351352387385354433511445450
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
303333346401452393390388416
2017 2021 - - - - - - -
433449-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[22].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]
  • Micheline Ostermeyer (1922-2001) passe les dernières années de sa vie à Grémonville.
  • Constant Lecœur (1923-2000), né à Grémonville, député, ancien maire.
  • Albert de Bellegarde, né à Grémonville en 1832, collectionneur.
  • Alexis Gougeard grandit à Grémonville.

Héraldique

[modifier | modifier le code]
Armes de Grémonville

Les armes de la commune de Grémonville se blasonnent ainsi :
d’azur au chevron d’argent chargé d’une fleur de lys de gueules soutenue de deux molettes d’éperon du même posées à plomb, accompagné en chef de deux têtes de léopard d’or et en pointe d’un coq du même.


Les deux têtes de léopards d'or rappellent les armes de la Normandie.

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • « Grémonville », dans Le Patrimoine des communes de la Seine-Maritime, Charenton-le-Pont, Éditions Flohic, coll. « Le Patrimoine des communes de France », , 1389 p. (ISBN 2-84234-017-5)
  • Olivier Chaline, « Des sources en dur et en doré : les églises du président d'Acquigny », Histoire, économie & société, 31, 2012, p. 105-119. Numérisé sur cairn.

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2
  4. « Orthodromie entre Grémonville et Ectot-lès-Baons », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Ectot Les Baons » (commune d'Ectot-lès-Baons) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Ectot Les Baons » (commune d'Ectot-lès-Baons) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  9. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Grémonville ».
  10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Rouen », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. Jean Adigard des Gautries, Les noms de lieux de la Seine-Maritime attestés entre 911 et 1066 (suite) [article], p. 152.
  14. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, volume 2, Droz, Genève, 1991, p. 937.
  15. « Le maire brigue un 4e mandat : Grémonville. Jean-Louis Denouette conduit une liste renouvelée avec huit nouveaux candidats dont trois femmes », Paris-Normandie,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Le premier magistrat vient d'annoncer sa candidature. Il retrouvera sur sa route son ancien adjoint Daniel Beuzelin qui conduit, à nouveau, une liste d'opposition ».
  16. « Le benjamin du canton », Paris-Normandie,‎ (lire en ligne, consulté le ) « n dernier conseiller municipal mais Daniel Beuzelin est déjà assuré de remporter la mairie et de s’installer dans le fauteuil de Jean-Louis Denouette. Le futur premier magistrat, âgé de 36 ans, sera d’ailleurs le benjamin du canton. Il y a six ans, Daniel Beuzelin avait réussi à mettre en ballottage l’équipe du maire sortant mais la tendance s’était inversée au second tour. Cette fois-ci, les électeurs ont manifesté l’envie de changement dès le premier tour. (...) Le maire Jean-Louis Denouette, élu au conseil depuis 1977 et maire depuis 1995, accuse le coup mais le prend avec philosophie grâce à un score honorable ».
  17. « Municipales 2020. Daniel Beuzelin, vise un 2e mandat à Grémonville : Le maire sortant présente une liste composée de 8 autres élus sortants et deux nouveaux candidats », Paris-Normandie,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  18. « Grémonville. Daniel Beuzelin réélu maire pour son deuxième mandat : Les élus ont été reconduits dans leurs fonctions », Le Courrier cauchois,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  19. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  20. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  21. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  22. Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.