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Famille de La Guiche

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Famille de La Guiche
Image illustrative de l’article Famille de La Guiche
Armes

Blasonnement De sinople, au sautoir d'or[1].
Devise Au plus haut
Pays ou province d’origine Bourgogne
Fiefs tenus La Guiche
Demeures Château de Chaumont-Laguiche
Château d'Arlay
Château de Salvanet
Charges Bailli de Mâcon
Ministre d'Henri III
Pair de France (1815)
Fonctions militaires Grand maître de l'artillerie de France
Maréchal de France
Officiers
Fonctions ecclésiastiques Abbé de La Lucerne
Évêque d'Agde puis de Mirepoix
Récompenses civiles 3 chevaliers de Saint-Michel
3 chevaliers du Saint-Esprit
Preuves de noblesse
Admis aux honneurs de la Cour 1776 et 1777

La famille de La Guiche (ou de Laguiche) est une famille subsistante de la noblesse française, d'extraction médiévale, originaire de Bourgogne.

Elle se distingua à la cour des duc de Bourgogne puis au service des rois de France et fut illustrée notamment par un évêque d'Agde en 1540, un grand maître de l'artillerie de France en 1578, un maréchal de France en 1619, des officiers généraux.

La famille de La Guiche doit son nom à la terre de La Guiche, en Saône-et-Loire. Elle est connue depuis Félix de la Guiche, chevalier, vivant en 1170. Sa filiation est prouvée selon les généalogistes depuis Hugues de la Guiche, damoiseau, vivant en 1296[1], ou Jean de La Guiche, signataire d'un traité de paix en 1383 entre le comte de Savoie et le sire de Beaujeu[2]

Personnalités

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Généalogie

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Branche ainée

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Branche cadette

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  • De sinople au sautoir d'or[1].
  • Marquis héréditaire le 9 décembre 1815 puis marquis-pair héréditaire 31 août 1817 et 30 avril 1822[4]

Propriétés

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Au cours des siècles, la famille de La Guiche a possédé différentes propriétés, parmi lesquelles :

Les principales alliances de la famille de La Guiche (ou Laguiche) sont : de Nanton, de Foudras, de Lespinasse (1365), de Pocquières (1401), de La Baume-Montrevel (1455), de Chazeron (1491), Soreau (1540), de Goyon, de Valois-Angoulême, de Lastic, des Serpens (1566), de Tournon (1595), de Longaunay (1619), de Warignies (1667), de Langeac (1717), de Bourbon-Verneuil (1740), de Clermont-Montoison (1777), de Cléron d'Haussonville (1822), de Rochechouart de Mortemart (1850), d'Harcourt (1881), d'Arenberg (1888), de Broglie (1922) de Beaumont (1952), de Clermont-Tonnerre (1952), Colonna Walewski (1963), d'Harcourt (1989), d'Alverny (1990), Le Roux de Bretagne (1995), de Chabot, Picot de Moras d'Aligny, de Robin de Barbentane, Roulleaux-Dugage (2000), de Coussemaker (2023), Choppin Haudry de Janvry (2023), etc.

Postérité

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  • Pierre de La Guiche (1464-1544) : son monument funéraire est toujours visible en l'église de La Guiche, à l'intérieur d'une chapelle construite sur caveau dans la première moitié du XVIe siècle[6]

Notes et références

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  1. a b et c Henri Jougla de Morenas, Grand Armorial de France, t. 4 (lire en ligne), p. 248.
  2. Jean-Baptiste-Pierre-Jullien Courcelles, Histoire généalogique et héraldique des pairs de France, t. 7, (lire en ligne), p. 112-113.
  3. Son monument funéraire est toujours visible en l'église de La Guiche, à l'intérieur d'une chapelle construite sur caveau dans la première moitié du XVIe siècle. Source : « La guiche, son église, son couvent » par Raoul Bécousse, revue Images de Saône-et-Loire no 9 (avril 1971), p. 17 à 19.
  4. E. de Séréville, F. de Saint-Simon, Dictionnaire de la noblesse française, , p. 587
  5. Michèle Pesenti, « Les écuries de Chaumont en Charolais », revue Images de Saône-et-Loire, n° 197, mars 2019, pages 2 à 5.
  6. Source : « La guiche, son église, son couvent » par Raoul Bécousse, revue Images de Saône-et-Loire no 9 (avril 1971), p. 17 à 19.

Bibliographie

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  • Anselme de Sainte-Marie, Ange de Sainte-Rosalie, Histoire de la Maison Royale de France, et des grands officiers de la Couronne, t. VII, (lire en ligne), p. 441-447.
  • François-Alexandre Aubert de La Chenaye-Desbois, Dictionnaire de la noblesse, t. 10, 1866 (3e édition) (lire en ligne), p. 71-81.
  • Jean-Baptiste-Pierre Jullien de Courcelles, Histoire généalogique et héraldique des pairs de France, t. 7, (lire en ligne), p. 112-113.
  • Henri Jougla de Morenas, Grand Armorial de France, t. 4 (lire en ligne), p. 248.
  • Lettres de Madame de Sévigné, de sa famille et de ses amis, par M. Gault de Saint-Germain (Paris, 1823).

Articles connexes

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