Esternay
Esternay | |
L'église Saint-Remi. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Marne |
Arrondissement | Épernay |
Intercommunalité | CC de Sézanne-Sud Ouest Marnais |
Maire Mandat |
Patrice Valentin 2020-2026 |
Code postal | 51310 |
Code commune | 51237 |
Démographie | |
Gentilé | Starnaciens |
Population municipale |
1 808 hab. (2021 ) |
Densité | 57 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 43′ 58″ nord, 3° 33′ 37″ est |
Superficie | 31,98 km2 |
Type | Bourg rural |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Sézanne-Brie et Champagne |
Législatives | 3e circonscription de la Marne |
Localisation | |
Liens | |
Site web | https://esternay.com/ |
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Esternay (prononcé [ɛs.tɛʁ.nɛ]) est une commune française, située dans le département de la Marne en région Grand Est.
Géographie
[modifier | modifier le code]Description
[modifier | modifier le code]Située sur la RN 4 (ancienne RN 34), Esternay se trouve à l'ouest de la Marne et d'Épernay.
La commune se compose d'un bourg avec plusieurs quartiers (le Vivier, Retourneloup) et hameaux.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Transport
[modifier | modifier le code]Esternay bénéficie d'un système de transports à la demande appelé Trans-Brie et Champagne qui le relie aux principales villes du bassin et aux gares de Coulommiers (ligne vers Paris) et Romilly-sur-Seine (ligne 4 Paris - Bâle).
La gare d'Esternay accueille son premier train en 1895. Aujourd'hui elle sert encore au transport des marchandises vers Sézanne et Oiry (ligne de Paris-Est à Strasbourg via Épernay)
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Réseau hydrographique
[modifier | modifier le code]La commune est dans la région hydrographique « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par le Grand Morin, le ru de la Noue, le cours d'eau 01 de la Blossière, le cours d'eau 01 de la Vente des Reines, le cours d'eau 01 de l'Étang de Chatillon, le Fossé 01 du Pont Neuf, le Fossé 02 de la Vente des Reines, le ru des Larrons, le ruisseau du Pont Sec et divers autres petits cours d'eau[1],[Carte 1].
Le Grand Morin, d'une longueur de 118 km, prend sa source dans la commune de La Villeneuve-lès-Charleville et se jette dans la Marne à Condé-Sainte-Libiaire, après avoir traversé 37 communes[2].
Le ru de la Noue, d'une longueur de 10 km, prend sa source dans la commune de La Noue et se jette dans le Grand Morin sur la commune, après avoir traversé deux communes[3].
Gestion et qualité des eaux
[modifier | modifier le code]Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Petit et Grand Morin ». Ce document de planification concerne le territoire des bassins versants du Petit Morin (630 km2) et du Grand Morin (1 185 km2) et se répartit sur trois départements (la Marne, l'Aisne et la Seine-et-Marne). Il a été approuvé le 21 octobre 2016. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le Syndicat mixte d'aménagement et de gestion des eaux (SMAGE) - EPAGE[4].
La qualité des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 740 mm, avec 11,8 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 10,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 780,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,5 °C, atteinte le ; la température minimale est de −25 °C, atteinte le [Note 2],[7],[8].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 0,4 | 0,1 | 1,9 | 3,6 | 7,3 | 10,4 | 12,3 | 12 | 8,9 | 6,8 | 3,4 | 1,1 | 5,7 |
Température moyenne (°C) | 3,4 | 4,1 | 7,1 | 9,9 | 13,7 | 17 | 19,2 | 19 | 15,3 | 11,6 | 6,9 | 4,1 | 10,9 |
Température maximale moyenne (°C) | 6,5 | 8 | 12,4 | 16,3 | 20,1 | 23,5 | 26 | 26 | 21,7 | 16,4 | 10,5 | 7,1 | 16,2 |
Record de froid (°C) date du record |
−23,5 09.01.1985 |
−25 14.02.1956 |
−13 07.03.1962 |
−7,5 08.04.03 |
−6 06.05.1957 |
−1 04.06.1991 |
1 01.07.1962 |
2,5 30.08.1993 |
−1,4 17.09.1971 |
−6,5 30.10.1985 |
−12 23.11.1993 |
−17 31.12.1996 |
−25 1956 |
Record de chaleur (°C) date du record |
16 05.01.1999 |
22 27.02.19 |
26 25.03.1955 |
31 21.04.18 |
34,5 28.05.17 |
38 27.06.11 |
42,5 25.07.19 |
40 09.08.20 |
35 16.09.20 |
30 02.10.11 |
23 07.11.15 |
18 17.12.15 |
42,5 2019 |
Précipitations (mm) | 69,4 | 60,3 | 57,7 | 53 | 70,3 | 59,6 | 64,1 | 56,4 | 57,2 | 75 | 70,6 | 86,9 | 780,5 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
6,5 0,4 69,4 | 8 0,1 60,3 | 12,4 1,9 57,7 | 16,3 3,6 53 | 20,1 7,3 70,3 | 23,5 10,4 59,6 | 26 12,3 64,1 | 26 12 56,4 | 21,7 8,9 57,2 | 16,4 6,8 75 | 10,5 3,4 70,6 | 7,1 1,1 86,9 |
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm |
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Esternay est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle est située hors unité urbaine[12] et hors attraction des villes[13],[14].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (58,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (52,6 %), forêts (36,2 %), zones urbanisées (5,3 %), zones agricoles hétérogènes (3 %), prairies (2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous les formes Hesterniacum (1202) ; Esternacum (1209) ; Esterniacum (1209) ; Esternaium (1219) ; Esternai (vers 1222) ; Esternayum (1278) ; Estarnay (milieu du XIIIe siècle) ; Estarnayum (1381) ; Esternayum (1407) ; Esternay-en-Brie (1553) ; Esterney (1553) ; Sternay (1735) ; Eternay (1768) [16].
Peut-être du latin externus, devenu un nom propre avec le suffixe -acum[17]. Dans les cas douteux, une interprétation par un nom commun est à privilégier[18].
Histoire
[modifier | modifier le code]Origines
[modifier | modifier le code]Les premières traces d'habitation remontent à l'époque romaine.
Moyen Âge
[modifier | modifier le code]Au Moyen Âge, un château fort (face à l'église actuelle) et une église sont bâtis, faisant d'Esternay un village dynamique. Mais, en 1567 l'église est ravagée par le feu et le château mal entretenu est abandonné. Un nouveau château, nommé Château-Neuf ou Château de l'armée, est construit au XVIe siècle ainsi qu'une nouvelle église, érigés avec des matériaux issus de l'ancien fort médiéval. Ces édifices sont financés par les frères Raguier, argentiers de François Ier.
Ce fief est en 1468 la possession de Marie (alias Marguerite) de Beauvarlet qui l'apporte à son époux Jean Raguier (1445-av.1504), Financier trésorier des guerres du duché de Normandie et Général des Finances.
XVIe siècle - XIXe siècle
[modifier | modifier le code]En 1774, le comte d'Aurillac lance des travaux de démolition pour rénover le château mais ceux-ci sont interrompus par la Révolution française.
En 1814, lors de la Campagne de France, Napoléon Ier bivouaqua au château d'Esternay avec une armée de 40 000 hommes et dormit même à l'intérieur du château. Napoléon gagne une première bataille mais doit ensuite reculer. Les Prussiens envahissent Esternay et pillent le château.
Entre 1832 et 1842, la commune subit des épidémies de choléra.
Première guerre mondiale
[modifier | modifier le code]En 1914, Esternay est sur la ligne de front de la première bataille de la Marne. Le 6 et 7 septembre 1914, les troupes du 73e Régiment d'Infanterie ainsi que du 43e Régiment d'Infanterie, commandé par le lieutenant-colonel Truffert, reprennent le château occupé par les soldats du IXe corps de la première armée allemande. Ils font au passage 500 prisonniers. Le château devient ensuite un hôpital pour le reste de la guerre.
En 1924, un monument aux morts est édifié au lieu-dit le Marais par les frères Lhéritier.
Depuis 1918
[modifier | modifier le code]La commune subit les bombardements de la Seconde Guerre mondiale, la gare étant touchée. Le 27 aout 1944, Esternay est libérée par les Américains.
Histoire économique
[modifier | modifier le code]Au début du XIXe siècle, Esternay comptait trois porcelaineries dont la plus importante, fondée en 1834 dans le hameau de Retourneloup, employait plus de 150 ouvriers pour une production essentiellement concentrée sur la vaisselle domestique. De plus petites manufactures produisaient des bibelots. La matière première utilisée était un kaolin extrait des carrières des alentours de Limoges tandis que la décoration et la dorure des objets se faisait à Paris[19].
Une partie importante de la production était alors destinée à l'exportation. Au XXe siècle, la production s'oriente davantage vers les applications industrielles de la porcelaine telles que les isolants électriques mais l'activité se réduit progressivement, occasionnant la fermeture de la dernière porcelainerie en 1956[20].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[25].
En 2021, la commune comptait 1 808 habitants[Note 3], en évolution de −7,04 % par rapport à 2015 (Marne : −1,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
[modifier | modifier le code]Esternay était autrefois réputée pour ses activités artisanales de porcelaines et vanneries qui employaient un grand nombre de ses habitants[28].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]-
L'église Saint-Remi.
-
Fontaine de la place des Tilleuls.
-
École communale
début XXe.
- Esternay est le point de départ de la promenade touristique de La Traconne.
- Un circuit en trois ballades différentes fait découvrir un ensemble de lavoirs restaurés et maintenus en état par la commune et des particuliers.
- Le château d'Esternay, construit sur les hauteurs côté est à partir de 1525 par les frères Raguier sous le règne de François Ier. Il n'en reste aujourd'hui que l'aile intérieure.
- L'église Saint-Rémi, reconstruite à partir de 1616. Chœur d'époque gothique, croisées de style fleuri à réseau flamboyant avec des parties de vitraux datant du XVIe siècle.
- Un carré militaire a été aménagé dans le cimetière pour les victimes de la Première Guerre mondiale (dès 1914) et un monument pour les victimes de la guerre du Tonkin (XIXe siècle).
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Anne Claude de Caylus (1692-1765), archéologue et homme de lettres, était marquis d'Esternay.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Alexandre Clément Boitel, Recherches historiques, archéologiques et statistiques sur Esternay, son château et les communes du canton, Bonez-Lambert, (lire en ligne)
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les records sont établis sur la période du au .
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique d'Esternay » sur Géoportail (consulté le 27 mai 2024).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- « Fiche communale d'Esternay », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le ).
- Sandre, « le Grand Morin »
- Sandre, « le ru de la Noue »
- « SAGE Petit et Grand Morin », sur gesteau.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Esternay-Man » - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Esternay-Man » - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Auguste Longnon, Dictionnaire topographique de la Marne, Paris, (lire en ligne), p. 98.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : Formations pré-celtiques, celtiques, romanes, Genève, Droz, , p. 440.
- A. Carnoy, Toponymie des chaussées romaines en Belgique et dans les régions avoisinantes : Essai d’odonymie, vol. 1, t. 23, coll. « L'antiquité classique », , p. 23.
- Boitel 1850, p. III.
- « On a fabriqué de la porcelaine à Esternay », L'Union, (lire en ligne).
- « POIRRIER Alfred, Ancien sénateur de la Marne », Anciens sénateurs IIIe République, sur senat.fr (consulté le ).
- Réélu pour le mandat 2014-2020 : Marie Charlotte Dutheil, « Seul candidat en lice, Patrice Valentin est réélu : Le maire sortant et son équipe ont été élus avec un taux d’abstention de 41,08% et 15,56% de bulletins blancs et nuls. Il est revenu sur les conditions particulières de ce scrutin. », Le Pays Briard, (lire en ligne).
- « Patrice Valentin réélu maire d’Esternay sans surprise : Il a choisi de réduire le nombre d'adjoints en raison de l'incertitude de la situation », Le Pays Briard, 42/6/2020.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Maurice Legras le dernier vannier d'Esternay », L'Union, (lire en ligne).