Edmond Lucien Leblanc
Edmond Lucien Leblanc | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (4 ans et 1 jour) |
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Élection | 20 août 1885 |
Circonscription | Mayenne |
Législature | IVe (Troisième République) |
Groupe politique | Union conservatrice |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Le Ribay |
Date de décès | (à 57 ans) |
Lieu de décès | Mayenne |
Résidence | Mayenne |
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Edmond Lucien Leblanc est un avocat et homme politique français né le au Ribay (Mayenne) et décédé le à Mayenne (Mayenne).
Biographie
[modifier | modifier le code]Etudes
[modifier | modifier le code]Il fait au lycée d'Alençon des études couronnées en rhétorique par le prix d'honneur, son droit à Paris et vient s'inscrire en 1865 au barreau de Mayenne[1].
Entrée en politique
[modifier | modifier le code]En 1870, il était avocat à Mayenne. La Proclamation de la République française du 4 septembre 1870 arrive ; Leblanc va trouver le commissaire faisant fonctions de sous-préfet, et témoigne devant lui d’une foi républicaine qui n’attend que l'occasion d'agir[2]. Il lui demande finalement de le mettre a la tète d’une commission municipale à Charchigné dont la mairie était alors aux mains du marquis d'Hauteville. Edmond Leblanc exerça les fonctions de maire à Charchigné pendant trois ou quatre jours[2].
Député et conseiller général
[modifier | modifier le code]Conseiller municipal à Mayenne pendant une seule période, de 1874 à 1877, il entre à l'expiration de ce mandat entrer comme conseiller général du Canton de Horps où il défait Paul Boudet, ancien ministre[1].
Il est élu député aux Élections législatives de 1885, où il entre en tête de la liste conservatrice en 1885, il siège à droite. Il dépose un projet de loi pour le droit de 5 francs par 100 kilogrammes sur l'entrée en France des blés étrangers, défend un rapport sur un octroi à Roscoff, 21 juin 1889, demande sans succès la suppression de l'École supérieure de télégraphie (20 février 1888), et un secours pour les cultivateurs victimes des ravages causés par les vers blancs (3 mars 1888)[1].
Il perd son mandat aux Élections législatives de 1889 contre Lucien Chaulin-Servinière et ne peut le récupérer. Il reprend sa place au barreau de Mayenne qui le choisit plusieurs fois pour bâtonnier.
A la mort de Lucien Chaulin-Servinière, malgré la crainte du préfet[3], il échoue à nouveau aux Élections législatives de 1898, mais demeure Conseiller général du canton du Horps.
Son fils Edmond Leblanc sera député puis sénateur de la Mayenne.
Bibliophile et historien
[modifier | modifier le code]L'Abbé Angot indique qu' il ne perdit pas dans les affaires le goût de sa jeunesse studieuse pour la littérature. Il collectionnait avec passion, les livres et les manuscrits surtout. Combien de fois ai-je reçu cette réponse chez les brocanteurs, chiffonniers, etc. : « M. Leblanc nous prend tout ce que nous avons de vieux papiers. » De ces raretés bibliographiques qu'il rencontrait, des documents locaux qu'il acquérait, il tirait de temps à autre une plaquette réimprimée fidèlement ou un article pour les revues locales[1]. Il a été un instant mystifié par l'invention du parchemin de la Chapelle-au-Riboul, et Les Croisés de Mayenne en 1158.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Le Siège de Mayenne en 1590 (Mayenne, 1879, in-12, 17 p.) ;
- Notice sur Villeray (Mayenne, 1879, in-8, 29 p.) ;
- Villaines-la-Juhel et son collège en 1656 (Bulletin de la Commission Historique et Archéologique de la Mayenne, t. III, p. 168, et tirage à part, 1885, 37 p.) ;
- Etudes sur la Révolution dans le Bas-Maine ;
- la Petite-Émigrée ;
- Rochambeau (Mayenne, 1891, in-8, 50 p.) ;
- Les origines de la ville de Mayenne : son château, son église et la croisade Mayennaise de 1158 (Mayenne, 1891, in-8, 41 p.).
- La Laire (Bulletin de la Commission Historique et Archéologique de la Mayenne, t. III, p. 13, et tirage à part, 1891) ;
- L'abbaye de Fontaine-Daniel, sa fondation et ses derniers jours (Mayenne, 1892, in-8, 114 p.) ;
- La Cour du Ribay (Bulletin de la Commission Historique et Archéologique de la Mayenne, t. X. p. 153, et tirage à part, 1895, in-8, 34 p.).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Jean Jolly (dir.), Dictionnaire des parlementaires français, Presses universitaires de France
- « Edmond Lucien Leblanc », dans Alphonse-Victor Angot et Ferdinand Gaugain, Dictionnaire historique, topographique et biographique de la Mayenne, Laval, A. Goupil, 1900-1910 [détail des éditions] (BNF 34106789, présentation en ligne), t. IV., p. 537
- Bulletin de la Commission Historique et Archéologique de la Mayenne, t. XVIII, 1902, p. 248-251.
Liens externes
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- Ressource relative à la vie publique :
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Edmond Lucien Leblanc », dans Alphonse-Victor Angot et Ferdinand Gaugain, Dictionnaire historique, topographique et biographique de la Mayenne, Laval, A. Goupil, 1900-1910 [détail des éditions] (BNF 34106789, présentation en ligne), t. IV.
- L’Avenir de la Mayenne, 27 septembre 1885.
- Leblanc est redoutable... On croyait être sûr qu'il ne se représenterait plus, mais il a cédé à ses amis et il fait une active campagne. Il est dangereux car il est d'une vielle famille du pays : il est très connu et très estimé in Michel Denis, L'Église et la République en Mayenne, 1896-1906. Institut de Recherches historiques de Rennes, Klincksieck, 1967, p. 76.