Division al-Hamza
Division al-Hamza | |
Idéologie | Nationalisme syrien |
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Objectifs | Renversement du régime baasiste de Bachar el-Assad |
Statut | Actif |
Fondation | |
Date de formation | |
Pays d'origine | Syrie |
Actions | |
Zone d'opération | Gouvernorats d'Idleb, Alep et Hama |
Organisation | |
Chefs principaux | Seïf Abou Bakr |
Membres | 1 600 revendiqués[1] |
Fait partie de | Armée syrienne libre Chambre d'opérations Hawar Kilis (depuis 2016) Armée nationale syrienne (depuis 2017) |
Soutenu par | Turquie, États-Unis |
Deuxième guerre civile libyenne Deuxième guerre du Haut-Karabagh |
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La Division al-Hamza (arabe : فرقة الحمزة) est un groupe rebelle de la guerre civile syrienne.
Histoire
[modifier | modifier le code]Fondation
[modifier | modifier le code]La Division al-Hamza naît le à Azaz par la fusion de plusieurs groupes rebelles : le Liwa Marea Al-Semood, la brigade Dhi Qar, la brigade de l'Éclair du Nord, la brigade des opérations spéciales et la brigade al-Hamza, la plus importante, qui donne son nom au nouveau groupe[2],[3]. Le , la brigade Samarcande, composée de combattants Turkmènes, rallie à son tour le mouvement[2],[3]. La division al-Hamza se qualifie alors de « forces spéciales »[2],[3].
Affiliations
[modifier | modifier le code]La Division al-Hamza est affiliée à l'Armée syrienne libre[1],[2],[3]. Elle intègre aussi en la chambre d'opérations Hawar Kilis[2],[3]. Fin 2017, le groupe intègre l'Armée nationale syrienne[4].
Effectifs et commandement
[modifier | modifier le code]Le groupe est commandé par Seïf Boulad[5], dit Seïf Abou Bakr[1],[2],[3]. En , ce dernier affirme être à la tête de 1 600 combattants, dont 600 nouvelles recrues ayant rejoint le groupe après le début de l'Opération Bouclier de l'Euphrate[1].
Armement
[modifier | modifier le code]Soutenu par les États-Unis, le groupe bénéficie de missiles antichar BGM-71 TOW livrés en 2016[3].
Soutiens
[modifier | modifier le code]Le groupe est soutenu par la Turquie et entretient également de bonnes relations avec les États-Unis, les combattants de la Division al-Hamza collaborent à plusieurs reprises avec les forces spéciales américaines[1].
Actions
[modifier | modifier le code]À partir de l'été 2016, la division prend part à l'Opération Bouclier de l'Euphrate aux côtés de l'armée turque[6],[2],[3]. Elle participe à la bataille de Jarablus et à la bataille d'al-Bab[2],[3].
Comme d'autres groupes de l'ASL, la Division Hamza organise des exfiltrations de déserteurs de l'État islamique. Quelques dizaines d'ex-djihadistes sont même enrôlés dans la division après avoir passés des « tests de déradicalisation »[7].
En 2020, des combattants du groupe sont engagés en Libye, où ils prennent part à la bataille de Tripoli[8]. Quelques mois plus tard, des combattants sont également envoyés en Azerbaïdjan, lors de la seconde guerre du Haut-Karabagh[9].
Annexes
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]- Soldats rebelles 4/La division al-Hamza (Firqat al-Hamza), Historicoblog, .
Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- Delphine Minoui, Syrie : les rebelles anti-Daech mettent le cap sur al-Bab, Le Figaro, 25 octobre 2016.
- Soldats rebelles 4/La division al-Hamza (Firqat al-Hamza), Historicoblog, 4 janvier 2017.
- Stéphane Mantoux, Front d'al-Bab: les rebelles syriens de la division al-Hamza se battent aux côtés de l'armée turque contre Daech, France Soir, 27 janvier 2017.
- انفوغراف | فصائل الجيش الحر المشاركة في عملية غصن الزيتون, NORS Studies, 30 juillet 2018.
- Armed clashes | Al-Jabha Al-Shamiyyah take over Al-Hamza Division headquarters in Al-Bab city amid popular discontent over murder “Abu Ghanum”, OSDH, 11 octobre 2022.
- Allan Kaval, Les brigades syriennes du « Bouclier de l’Euphrate », Le Monde, 3 septembre 2016.
- Delphine Minoui, En Syrie, la déradicalisation des déserteurs de Daech a commencé, Le Figaro, 13 novembre 2016.
- Shipped by Turkey from Syria: 14 Turkish-backed mercenaries killed in Libya battles, OSDH, 14 janvier 2020.
- Madjid Zerrouky, Le lourd tribut des mercenaires syriens au Haut-Karabakh, Le Monde, 22 octobre 2020.