Discussion:Réseau Comète
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Liste de noms
[modifier le code]Afin de la conserver, je transfère ici la liste de noms (désormais remplacée par une palette) qui figurait sur l'article. — adel 13 mars 2024 à 09:47 (CET)
Liste de noms de membres
Principales figures du réseau[1],[2]
[modifier le code]- Pierre Aguerre
- Katalin Aguirre, était une personne de contact entre la France occupée et l'Espagne neutre. Grâce à son implication, environ 1 000 personnes ont pu fuir via l'Espagne.
- Virginia d'Albert-Lake, offrit d’abord, chez elle au nord de Paris et avec son mari Philippe, ses services d'interprète avec les aviateurs cachés et aidés par Comète depuis la Belgique vers l’Espagne. Jusqu’au débarquement, elle aida ainsi 75 évadés qui passèrent chez elle. Arrêtée en , déportée à Ravensbrück, libérée en .
- Robert Aylé
- Louis Bertagna
- Elisabeth (ou Juliette) Buffet, morte à Ravensbrück en déportation en . Une plaque est érigée à son effigie au 93, rue de Courcelles à Paris.
- Ivan Colmant
- José Cracco dit « L'amoureux », né à Malines le 26 novembre 1910. Avocat anversois, fils de Raphaël Cracco et d'Alice Daels (sœur de Frans Daels); cousin germain de l'abbé flamingant collaborateur William Cracco, qui, condamné à mort comme incivique, se suicidera en la prison de Louvain le 5 mai 1949. Sous-lieutenant de réserve au 3e Lanciers. Novembre 1942: agent direct recruté par Peggy Van Lier, sa fiancée. Fournit trois aviateurs d'Anvers à Liégeois-Warnon et effectue tests d'identité. Liaison entre Henri Decat (« Drew ») et André Dave (« Bœuf ») et Baron Jean Greindl. Après le refus de Théodore d'Oultremont de reprendre la ligne, il est retrouvé (il se cachait après les arrestations de Decat et Dave) et accepte de succéder à « Némo » alias Jean Greindl. Fournit alors archives, fonds et liaisons. Avant d'avoir pu rien faire, il est arrêté le 19 février 1943 après Dave avec son frère François (un peu plus tard). Selon Radelet, ne parle pas sous les tortures de Radelet et Hortense Weets avec Decat. Il est condamné à mort le 24 juin 1943 avec Dave, mais à la suite de l'intervention de son cousin William (qui l'avait par ailleurs trahi) il est finalement déporté à Flossenbürg où il meurt de malnutrition et dysenterie le 17 mars 1945 (à 34 ans).
- François Cracco, le frère aîné du précédent, né à Schaerbeek le 12 novembre 1906, décédé le 1er novembre 1988; juste après avoir été nommé gouverneur de la Banque nationale (15 janvier 1943), il est arrêté et emprisonné. Il reprendra brièvement son poste au sortir de la guerre.
- Jean-Edouard Dassié
- Marthe-Céline Dassié
- Lucienne Dassié
- André Dave
- Marguerite Debertrand, morte à Ravensbrück en déportation. Une plaque est érigée à son effigie dans la ville de Dourdan.
- Henri Decat
- Monique de Bissy, arrêtée en , libérée en .
- Baron Jean de Blommaert Préparation à Londres de l’Opération Marathon (en) avec le M.I.9 (et son ami Georges d’Oultremont), il en géra et dirigea les campements d’aviateurs organisés dans les bois de Freteval qui furent un succès total.
- Andrée de Jongh[3], (Dédée) (1916-2007) Mit sur pied la ligne d'évasion « Dédée » en menant elle-même depuis Bruxelles plusieurs dizaines de franchissements nocturnes de la frontière espagnole par les sommets escarpés des Pyrénées pour guider et accompagner elle-même jusqu’en zone libre près d’une centaine d’aviateurs. Grâce à de discrets amis complices, cette filière a permis de sauver plus de 600 aviateurs, mais au prix de nombreuses arrestations des bénévoles locaux: environ 800 furent tués en raison de leur dévouement discret à cette organisation héroïque. Arrêtée le , Dédée survécut à plusieurs camps nazis.
- Frédéric de Jongh, (Paul). Père d’Andrée De Jongh. L’assiste à Bruxelles, puis doit partir prendre la direction de Comète à Paris où il monte toute une organisation d’hébergements, connexions, etc.. Il est arrêté le , pris dans les filets du traître Dezitter. Il est exécuté le au Mont-Valérien (Paris).
- Elvire de Greef, (Tante Go). Responsable pour le sud de la France. Elle parvint à s'échapper lors de son arrestation.
- Janine De Greef (1925-2020), la plus jeune guide du réseau
- Maria Delhalle, élue maire d'Hargnies à la Libération.
- Arnold Deppé, cofondateur de la ligne. Il fut arrêté en 1941 mais survécut à la déportation.
- Odile de Vasselot de Régné, toujours en vie. Elle a fait une vidéo (cliquer sur le petit numéro au-dessus)[4].
- Andrée Dumon (Nadine), arrêtée en , elle sera déportée et ne sera libérée qu'en . Deux de ses témoignages sur les petit numéros[5],[6].
- Micheline Dumon, (Michou) : Dans Comète dès 1941, organise les logements à Bruxelles pour aviateurs alliés en évasion. Repérée fin 1943, elle part à Paris et dans le Midi. Elle y sauve le réseau Comète en découvrant les traîtres. « Brûlée », après une tentative d'arrestation en 1944, elle s’évade en Grande-Bretagne avec Henriette Hanotte (Monique).
- Comte Antoine d'Ursel (Jacques Cartier). Succéda à Némo à Bruxelles. Mourut en traversant la frontière franco-hispanique le .
- Comtesse Louise d'Ursel (dame d’honneur de la reine Élisabeth, épouse du Vicomte d'Hennezel). Hébergeuse-Agent pour Comète à Bruxelles en 1943, sous la direction de son petit frère Antoine d’Ursel .
- Claire Duysburgh (1899-1980), membre du réseau Comète et de l'état-major du Service de renseignements Luc-Marc. Arrêtée, déportée et condamnée à mort, elle échappe de peu à la décapitation.
- Florentino Goikoetxea (1898-1980), passeur de légende du réseau Comète, il a assuré cette fonction pour d'autres réseaux également. Il a passé 227 aviateurs alliés, principalement anglais, canadiens et américains. Blessé en montagne par une patrouille, il fut arrêté le 6 juillet 1944. 20 jours plus tard il est sorti de l'hôpital par un groupe de résistants Bayonnais. Les plus hautes distinctions britanniques, belges, françaises lui sont décernées. La nationalité française lui est accordée en 1965. Décédé en 1980, il est inhumé au cimetière de Ciboure.
- Baron Jean Greindl, (Némo). Chef de la ligne pour Bruxelles. Arrêté le , tué le .
- Baron Albert Greindl
- Henriette Hanotte (Monique) : Dès la « drôle de guerre », elle et sa famille aide les alliés au passage des frontières, depuis leur maison à Rumes. 1943-44, elle opère pour le réseau Comète et aide au passage d’aviateurs, en coordination avec Bruxelles et Paris, jusqu’aux Pyrénées. «Brûlée », elle s’évade en Grande-Bretagne avec Micheline Dumon-Ugeux (Michou).
- Alice Itterbeek
- Vassili Lami, gendre d'Odile Verhulst, arrêté à Paris le , mort à Neuengamme le . Une plaque commémorative est apposée au 7 rue du Cher à Paris.
- Liégeois-Warnon, famille, Saint-Josse-ten Noode.
- Comte Jacques Le Grelle (Jérôme), Chef du secteur de Paris août 43-jan44, il suit les bonnes organisations de base de son prédécesseur Frédéric De Jongh, père d’Andrée, et continue les contacts jusqu’en Normandie. Capturé, torturé, condamné à mort, et envoyé dans différents camps auxquels il survécut. Il sera libéré de prison en Allemagne avec ses compagnons dont Jean-François Nothomb et Raymond Itterbeek.
- Marthe Mendiara
- Henri Michelli, reprend les opérations à Bruxelles avec Charles Morelle, arrêté, il survécut à sa déportation.
- Charles Morelle, responsable des opérations à Valenciennes puis à Bruxelles, arrêté et déporté, il meurt à Dachau, le .
- Yvonne Netter
- Jean-François Nothomb, (Franco). Chef de toute la Ligne Comète dès février 43 après l’arrestation de Dédée De Jongh à qui il succède très efficacement. Bonnes relations avec les M.I.9. en Espagne. Arrêté le à cause d’un traître dans le réseau à Paris. Condamné à mort, il a survécu à ses prisons nazies et fut rapatrié par Pierre Ugeux, mari de Michou Dumon, fin 1945. Il a été décoré de la DSO (Distinguished Service Order)[7]. Il fut prêtre de l'Ordre des Petits Frères de Jésus[7]. Il est décédé en 2008[8].
- Théodore d’Oultremont
- Georges d’Oultremont (1916-1993), recruté par son frère Théodore au Service des volontaires du travail pour la Wallonie en 1940. Son ami Albert Greindl le présente en 41 à son frère Jean Greindl qui le recrute dans Comète comme agent permanent de guide d’évadés et traversées des Pyrénées. Trahi et condamné à mort par la Gestapo en 1943, il s’évade en Angleterre (5e Rgt SAS) et sera parachuté de nuit deux fois en terrain ennemi pour des missions de commando (Ardennes et Baltique) avec le colonel Blondeel[1].
- Fernande Onimus, arrêtée à Paris le , déportée à Ravensbrück et décédée en . Une plaque commémorative est apposée au 84 rue des Rondeaux à Paris.
- Jean Plas
- Valentine Ployart, héberge des aviateurs et participe au convoyage, arrêtée le 28 octobre 1943, morte en déportation[9]
- Fernando Radelet
- Amanda Stassart
- Frantxua Usandizaga
- Anne Van Doren
- Peggy Van Lier
- Odile Verhulst, arrêtée à Paris le , déportée à Ravensbrück et décédée en . Une plaque commémorative est apposée au 7 rue du Cher.
- Hortense Weets
- Elsie Maréchal-Bell (1894-1969), son mari Georges Maréchal et sa fille Elsie Maréchal (1924-2022).
- Frantxia Haltzuet
- Comte Georges d’Oultremont, Souvenirs d’oultre-bombes (1991), Gentinnes, BO éditeur, , 137 p.
- « Réseau Comète - the Comet Line », sur youtube (consulté le )
- « ANDREE DE JONGH DECEDEE octobre 2007 - Vidéo Dailymotion », sur Dailymotion, (consulté le )
- « ODILE DE VASSELOT » (consulté le )
- « Témoignage d'Andrée Dumont Part1 », sur youtube (consulté le )
- « Témoignage d'Andrée Dumont Part2 » (consulté le )
- Airey Neave, Les chemins de Gibraltar, Paris, Editions France-Empire, , 535 p., p. 267
- Famille Nothomb
- « The Line », sur Lights in the Darkness (consulté le )
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