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Discussion:Graphologie

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Pour une relecture

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Après rédaction, contacter Mme Marilou Bruchon-Schweitzer pour lui demander une relecture. Laboratoire de Psychologie (EA 526)

Université Victor Segalen Bordeaux 2 Département de Psychologie 3ter Place de la Victoire 33076 - Bordeaux Cedex France Tél. : 33 (0) 5 57 57 18 64 Fax : 33 (0) 5 57 57 19 77 Courriel : secretariat.psycho (@) psycho.u-bordeaux2 (.fr)

À propos des interprétations

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Je ne pense pas que les interprétations, présentes actuellement dans le paragraphe analyse de la mise en page, aient leur place dans l'article, ce genre d'analyse sera toujours sujet à discussion. Àmha un article scientifique ne doit pas accueillir ce genre de choses. Je vais donc les déplacer ci-dessous.

  • signature : très proche du texte, vous êtes peu sûr de vous ; très loin, vous cherchez à vous isoler du monde ; à droite, vous avez un bon équilibre, de l’ambition ; à gauche, vous montrez des signes de dépression et même des tendances suicidaires. (source : rebondir.fr)
  • marges : La marge de gauche représente le passé, elle est d’une largeur de 3 à 5 cm. Si elle se révèle plus large en bas qu’en haut, elle montrera votre fuite dans l’action. Si au contraire elle est récessive, elle révèlera votre attachement au passé et une certaine introversion. Large, elle témoignera de votre générosité et de votre capacité à vous organiser dans votre travail.

À droite, elle symbolise l’avenir et mesure de 1 à 2 cm. Régulière, elle prouvera votre capacité à bien gérer le temps. Plus elle est large, plus elle mettra en avant votre modestie, votre réserve, voire votre isolement. (source : rebondir.fr)

À la rigueur dans un livre sur Wikilivres. Weft ¿! 15 jan 2005 à 12:05 (CET)

Je suis assez d'accord sur la valeur de ces interprétations. Cependant, dans une optique critique, il peut être intéressant de donner quelques exemples du niveau moyen des interprétations en graphologie... Entre autres pour illustrer le fait que ces interprétations fonctionnent le plus souvent sur le principe de l'analogie.
A rajouter éventuellement en fin de rédaction.
Fabos

Demande d'aide pour Graphologie (Discussion sur le bistro)

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Bonjour à tous,

Y'a-t'il quelqu'un qui ait accès au numéro N° 268 de Pour la Science (Février 2000) et qui soit disposé à m'aider à rédiger l'article graphologie ? J'avais lu dans ce numéro un article sérieux sur la question.

Je suis obligé de laisser en plan la rédaction, aussi si vous avez la référence en question (ou d'autres connaissances), soyez les bienvenus :-)

Merci ! Fabos 13 jan 2005 à 12:16 (CET)

PS : pour alerter le citoyen qui sommeille en vous, sachez qu'il y a dix ans, plus de 90% des entreprises françaises avaient recours à la graphologie (d'après une étude d'un laboratoire de psychologie de Bordeaux2)...

Consulter également un ancien article dans PLS (ou La Recherche, je ne sais plus) sur l'ensemble des techniques ineptes utilisées en France pour les recrutements (numérologie, physionomie, astrologie...). Je vais essayer de retrouver les références. Airelle 13 jan 2005 à 12:21 (CET)

Que je suis content de vivre dans un pays où l'on envoie des lettres de motivations dactylographiées et non manuscrites. Jyp 13 jan 2005 à 14:45 (CET)

On peut le faire en France, mais si l'annonce précise « photo + lettre manuscrite », le non-respect de ces prescriptions ne donne pas d'avantage... D'un autre côté, on sait ainsi qu'on a affaire à des tarés... et qu'il vaut donc mieux chercher ailleurs ! Et, comme l'usage de ces techniques est illégal, on ne peut reprocher à quelqu'un de faire rédiger par un calligraphe ! Ne vous en privez pas ! J'avais lu (dans Science & Vie, je crois) l'étude graphologique de Pierre-Gilles de Gennes : marrant ! J'ai vu la mienne aussi : pas marrant du tout ! :)) Airelle 13 jan 2005 à 19:40 (CET)
PS : Fabos, j'ai cherché dans mes documents, sans rien trouver pour l'instant, mais je continue : je suis à peu près sûr d'avoir des choses là-dessus. Airelle 13 jan 2005 à 19:40 (CET)
J'ai trouvé ! Il s'agit bien d'un article de PLS de 2000 et d'un de Science & Vie. Je vais les scanner dès que je peux. Airelle 14 jan 2005 à 18:45 (CET)
Amha, il est clair que la graphologie frise "l'escroquerie intellectuelle et technique" surtout de nos jours ou n'écrit plus mais ou l'on rédige tout par traitement de texte et e-mail. Honnêtement je n'écris plus depuis très longtemps; excepté pour la liste des courses ou un rendez-vous dans mon agenda (curieusement je ne suis pas encore passé à l'agenda électronique); je me demande ce que ces soit-disants experts graphologues pourraient bien penser de mon écriture illisible. C'est vraiment débile.
De plus certains procès ou de nombreux experts sont intervenus ont montré l'ineptie de ces pseudo-experts. Et ça c'est le plus grave, car baser une décision de condamnation à partir de l'expertise graphologique, c'est grave et répugnant. Mais cela évite peut-être aux juges de réfléchir.
La seule utilité que je pourrais, éventuellement, trouver à la graphologie, est le domaine de la comparaison entre deux écritures pour dire si les textes proviennent "peut-être" de la même personne. Et même là il n'y a rien de certain. -Semnoz 17 jan 2005 à 06:26 (CET)

Attention Semnoz, tu confond expertise en écriture et graphologie. Petite synthèse

  • graphologie=attrape nigaud
  • expertise en écriture=méthode serieuse utilisée par la police scientifique.

Papillus 20 jan 2005 à 10:25 (CET)

La neutralité exige de se baser sur ce qui est démontrable, la rationnalité doit guider la rédaction, hors la graphologie (comme la morphopsychologie puisqu'on en parle ici) sont des concepts dont la non pertinence a été démontré sans ambiguité depuis bien longtemps. Papillus 3 avr 2005 à 11:13 (CEST)

Avez-vous lu mes notes -EXPERIENCES PROFESSIONNELLES - sur cette mème page  ? PSYLOGOS

déplacé de l'article car non-encyclo

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déplacé le 27/5/5 :
Pour certains, l'apprentissage de cette technique restant assez vague (pas de cursus universitaire, ni de diplôme reconnu) voire même auto-instruite, classe cette discipline proche des arts divinatoires.

Je corrige quand même les fautes :-). Mais je retire de l'article car la formulation est évasive :

  • "Pour certains"
  • "restant assez vague"

Si c'est une citation, alors svp citez des sources, ça sera plus crédible. Fabos 27 mai 2005 à 13:13 (CEST)[répondre]

EXPERIENCES PROFESSIONNELLES

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J'ai appliqué cette discipline, associée à la morphopsychologie, pendant une vingtaine d'années dans le recrutement de personnel. Voici un extrait de mes expériences:

1°Il me faut dire, tout d'abord, que la grande majorité des critiques ne s'appuient que sur les erreurs plus ou moins historiques, et que leurs auteurs n'ont pas pris la peine d'approfondir la question ! C'est un peu comme si l'on critiquait la médecine en ne présentant que les échecs de ses praticiens!

2°Il m'est arrivé d'animer des séances d'initiation, en commençant par demander aux participants de décrire par écrit la personne qu'ils aiment le plus, puis, la personne qu'ils aiment le moins...; assez curieusement, les descriptions se limitaient à 3 ou 4 lignes (les participants n'avaient pas à présenter au groupe le détail de leur travail, mais à indiquer uniquement le nombre de lignes rédigées, ceci afin de respecter la confidentialité de leurs descriptions) Dans le mème ordre d'idées, lorsqu'on demande à un recruteur, non formé aux disciplines psy, de décrire le candidat qu'ils viennent de recevoir, les résultats sont sensiblement les mèmes ! Dans ces conditions, sur quelles bases pourront-ils fonder leur décision ?

3°la morphopsy et la grapho s'appuient chacune sur plus de 250 observations; que l'on me cite une discipline qui en présenterait autant? Enfin, ces deux disciplines nécessitent un apprentissage de 3 années au minimum, et les praticiens sont respectueux d'une éthique qui s'appuie sur le respect de l'individu en ne divulgant que les possibilités positives d'adaptation au poste de travail, sans présenter les aspects négatifs de la personnalité.

4°Pour ceux qui prétendent modifier leur écriture à volonté:l Qu'ils me permettent d'abord d'attirer leur attention sur le fait qu'en matière de demande d'emploi, s'ils commencent par essayer de tromper le recruteur, c'est une curieuse démarche qui n'aboutira qu'à se tromper eux-mèmes ! A ce sujet, voici une expérience vécue: Un jeune candidat m'adresse une lettre de candidature, avec photo; je suis immédiatement intrigué par l'aspect très mature de l'écriture par rapport à la photo; je convoque le candidat et lui pose immédiatement la question: C'est Maman qui a rédigé votre lettre ? Réponse affirmative.

5°En dehors des problèmes de recrutement, j'ai reçu un jour une demande d'analyse grapho d'une connaissance, à titre de curiosité; habituellement, je ne pratique pas ce genre d'exercice, qualifie de graphologie de salon, mais je me suis dit que sa demande avait peut-ètre un sens caché; dans mes conclusions, j'attirais son attention sur un problème physique ou physiologique sous-jacent; Après consultation de son médecin, elle se faisait opérer d'un rein dans les huit jours suivants !

6°Il faut savoir que ces 2 disciplines sont des outils de travail, destinés à préparer une préselection et qu'en définitive, c'est le Chef d'Entreprise qui décide ou le Cadre chargé du recrutement.


Très intéressant votre parcours, mais j'aimerais quand même dire quelque chose à propos de la remarque numéro 4. Je ne pense pas qu'il s'agisse réellement d'une volonté du candidat de tromper son futur employeur, mais simplement de couper court à ce que je qualifierais d'aberration et de discrimination à l'embauche, la capacité de certains à changer d'écriture à volonté en est une preuve. Je trouve cela effarant que 95 % des entreprises en France utilisent la graphologie dans leur système d'embauches et ainsi empêcher toute une catégorie de gens d'accéder à un emploie sans même avoir le droit à un entretient ni même un essaie...
--Goldy 1 jun 2005 à 22:04 (CEST)
Ce chiffre de 95% me semble surestimé. Papillus 2 jun 2005 à 12:13 (CEST)
Il faut préciser de quoi on parle. Dans l'article, 95% fait référence à une étude de 1999 portant sur 69 cabinets de recrutements. Ce n'est pas une estimation :-) Fabos 2 jun 2005 à 17:11 (CEST)

"la morphopsy et la grapho s'appuient chacune sur plus de 250 observations; que l'on me cite une discipline qui en présenterait autant?"

Au cours de vos "études" de graphologie, vous n'avez jamais entendu parler de la psychologie, de la médecine...?

"Enfin, ces deux disciplines nécessitent un apprentissage de 3 années au minimum"

En nombre d'heures total, ça fait combien ? Apokrif 29 janvier 2006 à 23:11 (CET)[répondre]

5° : ce n'est pas un argument valable! vous ne parlez pas de toutes les fois ou ce n'est pas arrivé, surtout sur 20 ans! A lire : Effet Barnum--

"Publicité" ?

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Une personne sans compte a rajouté il y a quelques jours un lien pointant vers un test de graphologie en ligne (v. historique) basé la ressemblance de notre écriture avec des exemples. Ça peut toujours être utile pour telle ou telle personne qui veut voir ce que ça pourrait donner ?

Juste pour connaître votre avis et éventuellement si vous pensez qu'il serait meilleur de remettre ce lien en place.

P.S. : je ne suis pas l'auteur de ce lien et n'ai aucun rapport avec le site en question... juste pour information. Kwak

Wikipédia n'est pas un annuaire de liens, et n'a pas vocation à pointer vers ce genre de sites. Cf Wikipédia:Liens externes, qui décrit précisément à quoi servent les liens externes. Donc non, il n'est pas question, à mon avis, de remettre ce lien. Ayin 28 janvier 2006 à 18:17 (CET)[répondre]

Arguments pro-grapho dans les critiques

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J'ai supprimé dans le paragraphe sur les critiques: "*Et pourtant, la graphologie s'avère être un outil (lorsqu'il est très bien maîtrisé par l'analyste) très efficace, qui peut permettre à un employeur d'éviter une erreur de recrutement. *Bon nombre de ceux qui dénigrent la graphologie n'en on sûrement jamais vu une application."

Devrait être dans un praragraphe "défense de la grapho", et sourcé (dans le sens "Le graphologue Untel dit que", car on risque d'avoir du mal à trouver une source prouvant l'efficacité de la grapho). Apokrif 3 janvier 2007 à 20:44 (CET)[répondre]

Écoles de graphologie

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alors pourquoi les professeurs de la société française de graphologie enseignent à l'université de marseille, Lille , Bordeaux ? 86.219.235.246 11 mars 2007 à 13:56 (CET)[répondre]

Certaines écoles de graphologie ont l'autorisation de dispenser leur enseignement dans des locaux universitaires. En 1988, "grande époque" de la graphologie, une convention fut signée entre l'Université d'Aix-Marseille II et la SFDG pour permettre à des graphologues reconnus par cette dernière à dispenser des cours. Notez toutefois le malaise du Comité National d'Evaluation (CNE) des établissement public à caractère scientifique de février 1994 concernant ce cours dans les locaux de la Faculté de Médecine : http://www.cne-evaluation.fr/WCNE_pdf/AixM2.pdf (page 69)

Que l'on ne s'y trompe pas, le diplôme n'en est pas pour autant reconnu par les pouvoirs publics. Benjamin Thiry 14 avril 2007 à 12:55 (CEST) L'enseignement de la graphologie se fait aussi dans des écoles privées au Canada .À Montréal et Chicoutimi(Québec ) on retrouve les deux seules écoles qui dispensent une formation complète et donnent un diplôme en graphologie. On peut consulter leur site web(www.graphologie.ca)ou celui de l'Association des Graphologues du Québec(AGQ) qui remet des agréments aux graphologues professionnels reconnus.--24.202.104.204 (d) 28 août 2012 à 15:26 (CEST)[répondre]

Je suis étonné que l'on évoque à plusieurs reprises le nom de Bunker dans la méthode graphologique. Il a effectivement joué un rôle important aux Etats-Unis en créant un association (IGAS en 1929), des cours par correspondance et une marque déposée ("graphoanalysis®"). En Europe francophone, il n'est jamais cité. D'une part parce que les premiers auteurs francophones l'ont précédé et d'autre part parce que son association a cultivé un politique de fermeture vis-à-vis des autres associations de graphologues. Il ne me semble donc pas pertinent d'évoquer Bunker ici. Il faudrait idéalement créer une page consacrée à la Graphoanalysis®. Benjamin Thiry 25 juillet 2007 à 14:36 (CEST)[répondre]

Chiffres récents ?

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Etant de la génération internet, les chiffres très élevés d'usage de la graphologie par les entreprises avancés dans l'article me paraissent complètement aberrants. A-t-on des chiffres plus récents? Quel grande entreprise française demande aujourd'hui encore une lettre de motivation manuscrite? Cette pratique me paraît d'un autre temps, et l'ajout de chiffres récents serait très intéressant pour recadrer un petit peu l'article. D'autre part, les "cabinets de recrutement" ne permettent pas de tirer des généralités sur les méthodes d'embauches des entreprises en général, car il effectuent il me semble des embauches beaucoup plus spécifiques (dirigeants, postes à haute responsabilité, etc..) La phrase "cette tendance à été confirmée" me parait donc très peu adéquate, car on mélange "les entreprises francaises" avec "les cabinets de recrutement". Au final, les derniers chiffres concernant les entreprises francaises dans leur globalité datent donc d'il y a environ 20 ans. Douteux. --Leech13 (d) 16 mai 2008 à 18:35 (CEST)[répondre]

Pseudo-science

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J'estime que la graphologie est l'exemple typique et parfait de la pseudo-science. Selon la définition dans l'article de WP : le mot pseudo-science caractérise une démarche contestable faisant croire à l'utilisation de la méthode scientifique dans un but éventuel de s'approprier l'aura de la science. Le reste de l'article sur la graphologie correspondant à cette définition, je rétablis cette appellation. --Eleventh (d) 23 mars 2009 à 16:25 (CET)[répondre]

L'important n'est pas ce qu'estime un contributeur mais ce qu'estiment les différents spécialistes. Le lecteur de Wikipedia est plus intéressé par l'opinion de l'Afnor, par exemple, que celle d'un contributeur inconnu. L'introduction doit rester neutre s'il existe une polémique sur le sujet. Les deux opinions doivent être développées avec les différents arguments de chacun. L'opinion du contributeur n'a en revanche pas à transparaître. Jean-Luc W (d) 23 mars 2009 à 20:21 (CET)[répondre]

Je suis d'accord avec Jean-Luc. La question de la scientificité doit être abordée dans le chapitre ad hoc et non d'emblée dans la définition. Benjamin Thiry (d) 24 mars 2009 à 09:35 (CET)[répondre]

Désolé mais pas d'accord. Le terme "technique" sans autre précision ne me semble pas plus neutre que celui de pseudo-science puisqu'il sous-entend qu'il s'agirait de quelque chose de comparable à un savoir-faire artisanal. La graphologie n'est pas cela comme il est démontré dans la partie "Validité scientifique". Ensuite, l'Afnor n'est pas plus une preuve de scientificité que mon opinion puisqu'il s'agit d'un organisme règlementaire et non pas d'un groupe académique ou d'une publication scientifique (qui, eux, sont des sources valables). Si je n'ai pas sourcé davantage le terme pseudoscience, c'est uniquement parce que la partie "Validité scientifique" est déjà très sourcée mais je peux mettre une dizaine de sources montrant que la quasi-totalité de la communauté scientifique admet cette appellation concernant la graphologie...--Eleventh (d) 24 mars 2009 à 12:37 (CET)[répondre]

La graphologie dispose d'une technique qui lui est propre. Cette technique est d'ailleurs parfois rigoureuse et répond à certains critères scientifiques (les variables graphologiques présentent une certaines fidélité test-retest et fiabilité inter-correcteurs). Cette technique permet au graphologue de formuler des interpétations psychologiques. Ce sont ces interprétations qui présentent une validité proche de zéro. Je persiste à dire que la question de la validité de la graphologie doit être abordée dans le chapitre relatif à sa validité et non dans la définition initiale. Benjamin Thiry (d) 24 mars 2009 à 14:32 (CET)[répondre]

Hello, je suis d'accord avec Eleventh, le fait que la graphologie est une pseudo science doit être mentionné dans le premier paragraphe. Sans doute pas dans la première phrase, mais plutôt en conclusion où on peut indiquer quelque chose comme "la graphologie n'a pas de validité scientifique et est généralement considérée comme une pseudo-science". Quant à trouver des sources, on n'a que l'embarras du choix, l'article en anglais en a 4. --McSly (d) 24 mars 2009 à 15:04 (CET)[répondre]

Je crois qu'il existe deux choses différentes. Personnellement, je pense comme Eleventh aussi que la graphologie est une speudo-science. Je pense néanmoins que mon opinion n'a pas plus d'importance que celle d'Eleventh. Certains, comme Baruch Nevo, Professeur d'Université dans un département de psychologie, pensent que la graphologie est une méthode sérieuse. Le terme de speudo-science est polémique puisque par définition une pseudo-science est contestable. Le terme de technique, au sens de savoir faire, me semble neutre. Dans la définition, rien n'indique le moindre jugement de valeur. J'imagine que Nevo, comme le Dr Rowan Bayne (un anti-graphologie) ne seraient pas choqués par ce terme. Je pense que c'est une erreur de préciser en fin d'article que certains contributeurs estiment que c'est une pseudo-science. Le lecteur se méfiera d'un article écrit très probablement par des non spécialistes qui estiment leur jugements plus pertinents que celui des professionnels de la question. Jean-Luc W (d) 24 mars 2009 à 19:48 (CET)[répondre]

La graphologie n'est pas, amha, une pseudoscience, c'est une science d'une époque passée où les sciences étaient essentiellement taxinomiques, comme l'était la botanique. On ne dit pas que l'histoire naturelle de Pline et de Buffon sont scientistes. Il faudrait d'ailleurs vérifier si les auteurs invoqués disent explicitement que la graphologie est une pseudo-science, ou si c'est une interprétation qu'on fait de leur position de rejet.
Il se trouve que la graphologie repose sur une psychologie - actuellement rejetée - qui classe les personnalités selon des catégories qui remontent à l'antiquité greco-latine (sanguin, bilieux,..), et qui emprunte sa nomenclature des déviances ou des pathologies (pour parler le langage actuel) dans le pénitentiel catholique (menteur, peureux, coléreux,..) ) - lui aussi rejeté. En France et en Italie, l'écriture est considérée comme un fait culturel, une production savante ou éduquée, ou encore comme le résultat d'un processus de civilisation, au sens de Norbert Elias. C'est ce degré de civilisation ou d'éducation qui est évalué par la graphologie, laquelle se pose effectivement comme une science, mais comme une science morale (au sens de science humaine ou anthropologique qu'il a dans le titre de l'Académie des sciences morales et politiques) et pas du tout comme une science naturelle. À partir de là, la graphologie fait un travail de description et de classement des écritures qui est parfaitement scientifique, puis elle cherche à établir des corrélations et à montrer qu'il y a un isomorphisme entre la typologie des personnalités et celle des écritures (qui est construite pour correspondre à la première). Le résultat est d'abord une construction intellectuelle cosmologique, comme les sciences médicales traditionnelles chinoises (p.e. l'acuponcture). Mais comme la graphologie n'est pas une science révélée par la tradition, mais une science encore neuve, elle se fonde sur une méthode empirique et hypothético-déductive qui est typique de la médecine expérimentale du XIXe siècle.
En fait, ce n'est pas les corrélations entre la typologies des personnalités et celle des défauts qui est contestée par la psychologie contemporaine dite "universitaire", ni, je pense, l'indicialité de l'écriture, mais l'abandon des "anciennes psychologies", et le refus du caractère partiellement inné des personnalités, autrement dit du caractère incarné des faits spirituels que la psychologie s'est donnés pour objet.
Avec la graphologie allemande (et plus généralement protestante), la nomenclature du pénitentiel du Concile de Trente n'est déjà plus admise, et l'écriture et la description des personnalités se trouvent naturalisées avec un paradigme qui n'est plus moral, mais énergétique. L'anthropologie n'est plus la théologie supralapsaire catholique et romaine décrite par Norbert Elias (l'éducation civilise les comportements naturels qui, sans cela, seraient brutaux et mauvais), mais la problématique rousseauiste ou kantienne inverse visant à ne pas interférer dans l'expression de l'énergie vitale qui doit être pure et s'exprimer sans que rien ne vienne la corrompre. La graphologie allemande (d'Anne Pulver) est vitaliste, comme l'esthétique kantienne, tout-à-fait à l'opposé de la graphologie Espagnole-italienne-française qui est complètement culturaliste.
Depuis la guerre, la psychologie universitaire a totalement abandonné les paradigmes traditionnels de l'anthropologie pour essayer de refonder la psychologie comme une science purement naturelle dont les protocoles sont calqués sur ceux des sciences physiques et chimiques, c'est-à-dire expérimentaux et quantitatifs.
Il faut bien admettre que cette excursion scientiste, dont le point d'orgue est le cognitivisme, ne donne aucun résultats, qu'elle apparaît de plus en plus comme une pseudo-science. Les faits psychologiques humains ne peuvent pas être traités en faisant abstraction de leur dimension culturelle, géographique, historique; on est obligé de reconsidérer complètement l'épistémologie de la psychologie à partir de travaux anthropologiques comme Par delà nature et culture de Philippe Descola.
La graphologie pose l'hypothèse que la variation des personnalités se projette et engendre la variation des écritures. C'est une évidence tout-à-fait admise au niveau sociologique: la manière plus ou moins habile d'écrire est engendrée par la variabilité du degré d'instruction et d'éducation scolaire. Si la structuration des classes sociales se trouve projetée dans la structuration des échantillons d'écriture, pourquoi ne serait-ce pas aussi en partie le cas de la structuration des types d'âges, de personnalités, de milieux, de profession,.. qui se retrouverait dans la variation des productions scripturales.
Pour ce que je puis en savoir, il me semble que La graphologie n'a jamais prétendu renverser le processus, et par exemple corriger les personnes ou leurs pathologies en obligeant les scripteurs à corriger leur écriture. Contrairement à la psychanalyse, la grapho-analyse reste purement descriptive et s'interdit d'intervenir, d'être thérapeutique ou prophylaxique.
On ne peut pas ne pas accorder à la graphologie au minimum le statut d'un test de personnalité, avec les mêmes limites. -- Heurtelions (d)
L'intervention d'Heurtelions semble souligner le fait que le terme pseudo-science est connoté négativement. Cette connotation est dérangeante car - pour continuer dans le référentiel religieux - elle apparaît comme un jugement d'hérésie. Certains seraient prêts à envoyer les graphologues au bûcher car les paradigmes de leur technique ne respecte pas la méthodologie scientifique actuelle. Je pense que c'est parce que de nombreux graphologues ignorent l'origine du savoir graphologique et souhaitent se revendiquer scientifique. Bien que l'approche taxonomique réponde à une logique scientifique, les liens traits graphiques - traits de personnalités ont été établis sur base impressionniste.
Le lien entre écriture, scolarisation, âge et culture existe bel et bien et mérite un intérêt certain.
Dans l'histoire de la graphologie, il existe des tentatives de graphothérapie qui visent à corriger la personnalité en corrigeant l'écriture (Hertz, 1950 ; de Sainte Colombe, 1972). Les graphologues européens contemporains ne soutiennent toutefois plus cette vue. --Benjamin Thiry (d) 27 mai 2011 à 12:03 (CEST)[répondre]

Validité scientifique

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Dans le paragraphe "validité scientifique", il est dit, concernant la graphologie : "De nombreuses études ont été réalisés afin d'évaluer son efficacité à prédire la personnalité et les performances professionnelles. Des études récentes testant sa validité pour prédire les traits de personnalité ont été négatives ". Or, il ne me semble pas que la graphologie ait pour objet de prédire le caractère ou la personnalité d'un scripteur à partir de son écriture. La graphologie est descriptive plutôt que prédictive. Et je crois que les tests en question cherchaient plutôt à valider la capacité de la graphologie à décrire et non à prédire la personnalité d'un candidat. Le terme décrire serait donc, à mon sens, plus adéquat. zagzoo

Le terme de prédiction peut ressembler à un abus de langage dans son sens courant mais il est en réalité emprunter aux modèles statistiques. Il s'agit de prédire une variable par une autre et d'évaluer la précision de cette prédiction. Par exemple, pour évaluer le lien entre le poids et la taille d'individus, on va prédire une variable par l'autre et prendre en compte l'erreur de prédiction pour estimer le coefficient de corrélation. Cela revient à tester une hypothèse sur base d'un échantillon. Benjamin Thiry

Objectivité

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Cet article anti graphologie dès la 1ère ligne ne respecte pas l’objectivité scientifique au nom de laquelle il mène sa critique. Le minimum serait de donner la parole aux deux camps, les graphologues et les anti graphologie. Cloranne (discuter) 24 août 2021 à 08:33 (CEST)[répondre]