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Dax

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Dax
De haut en bas : la fontaine chaude, la cathédrale Notre-Dame de Dax et les arènes de Dax
Blason de Dax
Blason
Dax
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Landes
(sous-préfecture)
Arrondissement Dax
(chef-lieu)
Intercommunalité Grand Dax Agglomération
(siège)
Maire
Mandat
Julien Dubois (DVC)
2020-2026
Code postal 40100
Code commune 40088
Démographie
Gentilé Dacquois
Population
municipale
21 347 hab. (2021 en évolution de +3,21 % par rapport à 2015)
Densité 1 084 hab./km2
Population
agglomération
52 496 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 43° 42′ 26″ nord, 1° 03′ 19″ ouest
Altitude Min. 2 m
Max. 46 m
Superficie 19,70 km2
Type Centre urbain intermédiaire
Unité urbaine Dax
(ville-centre)
Aire d'attraction Dax
(commune-centre)
Élections
Départementales Cantons de Dax-1 et de Dax-2
(bureau centralisateur)
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Dax
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Dax
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Dax
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Dax
Liens
Site web Site officiel

Dax (prononcé [daks] ; en gascon Dacs[1]) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département des Landes (région Nouvelle-Aquitaine). Elle appartient à l'ancienne province de Gascogne.

Dax est une ville créée par l'empereur romain Auguste (du 16 janvier 27 av. J.-C. au 19 août 14 apr. J.-C.). Dans le contexte de la réorganisation administrative romaine des anciens peuples aquitains. Dax devient le chef-lieu de la Cité des Tarbelles, une des 21 cités qui faisaient partie de la nouvelle province romaine d'Aquitaine.

La ville tire son nom de Aquae Tarbellicae, qui signifie « les eaux des Tarbelles » en latin ; c'est encore une station thermale très fréquentée.

Dax est également connue pour la tauromachie, landaise et espagnole, et pour le rugby à XV – par l'intermédiaire du club de l'Union sportive dacquoise – sport collectif du sud, et plus spécifiquement du sud-ouest, par excellence.

Elle est au cœur d'une aire d'attraction de 92 936 habitants et d'une unité urbaine de 52 496 habitants en 2021. Dax seule compte 21 347 habitants.

Géographie

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Localisation

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Dax, sous-préfecture du département des Landes, se trouve sur la rive gauche du fleuve Adour (avec un quartier, le Sablar, établi sur la rive droite), à mi-chemin entre Bayonne et Mont-de-Marsan.

Ville de Gascogne, historiquement rattachée à la Chalosse, Dax se situe néanmoins à la croisée de plusieurs contrées : la Chalosse au sud-est, le Maremne et le Seignanx au sud-ouest, le Marensin au nord-ouest, et la Grande Lande au nord. Les paysages sont par conséquent variés. Les bords de l'Adour voient s'étendre les barthes, au sud-est, la Chalosse – présente des collines verdoyantes, annonçant le Béarn et la Basse-Navarre. Au sud-ouest s'étendent de vastes étendues de pins légèrement ondulées, tandis qu'au nord commence la grande plaine boisée des Landes de Gascogne.

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sont Mées, Narrosse, Oeyreluy, Saint-Pandelon, Saint-Paul-lès-Dax, Seyresse, Tercis-les-Bains et Yzosse.

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap.
Carte topographique.

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Littoral charentais et aquitain, caractérisée par une pluviométrie élevée en automne et en hiver, un bon ensoleillement, des hiver doux (6,5 °C), soumis à la brise de mer[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 251 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 14,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 155,2 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Statistiques 1991-2020 et records DAX (40) - alt : 31m, lat : 43°41'23"N, lon : 1°04'12"O
Records établis sur la période du 01-07-1958 au 02-11-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 3,3 3,3 5,8 8 11,4 14,6 16,4 16,4 13,4 10,5 6,4 4 9,5
Température moyenne (°C) 7,5 8,3 11,2 13,3 16,7 19,8 21,6 21,9 19,2 15,6 10,7 8 14,5
Température maximale moyenne (°C) 11,7 13,2 16,6 18,6 21,9 24,9 26,9 27,5 24,9 20,8 15 12 19,5
Record de froid (°C)
date du record
−16,2
15.01.1985
−9,5
12.02.12
−8,3
01.03.05
−2,8
04.04.22
0,3
08.05.1974
3,8
01.06.1967
3,4
17.07.1958
6,8
20.08.1972
2,2
20.09.1962
−1,7
25.10.03
−7,2
23.11.1988
−10,2
17.12.1963
−16,2
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
24
01.01.23
27,2
23.02.1990
30,1
29.03.23
32,7
30.04.05
36,2
30.05.1996
40,3
18.06.22
40,8
08.07.1982
41,1
04.08.03
39
12.09.22
34,7
02.10.1985
28,1
08.11.15
23,9
04.12.1961
41,1
2003
Ensoleillement (h) 903 1 117 1 632 1 725 199 2 076 2 263 2 216 1 973 1 453 947 842 19 137
Précipitations (mm) 112,6 89,7 85,6 103,9 92,7 73,7 62,7 63,3 88,9 108,3 156,6 117,2 1 155,2
Source : « Fiche 40088001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/11/2023 dans l'état de la base


Au , Dax est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Dax[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant treize communes, dont elle est ville-centre[Note 2],[10],[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dax, dont elle est la commune-centre[Note 3],[11]. Cette aire, qui regroupe 60 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].

Occupation des sols

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (54,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (49,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (51,3 %), terres arables (22,8 %), forêts (14,8 %), zones agricoles hétérogènes (8,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,8 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Voies de communication et transports

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Quais de la gare de Dax.

Dax est située à une trentaine de kilomètres des plages du sud des Landes, à 45 km de Bayonne, 50 km de Mont-de-Marsan, 80 km d'Irun, 100 km de Saint-Sébastien, 150 km de Bordeaux et 730 km de Paris.

Il y a accès par la SNCF en gare de Dax (h 10 de Bordeaux et h 20 de Paris via la LGV Sud Europe Atlantique jusqu'à Bordeaux).

Le XL'R, réseau de transports interurbains des Landes, passe par la gare et relie la ville à d'autres communes du département.

L'agglomération dacquoise dispose d'un service de transports en commun, comprenant le réseau de bus Couralin et le service de navette gratuite « Vitenville » permettant de relier le centre-ville via des parkings relais situés aux entrées de ville sur les axes principaux de circulation. Depuis 2015, le service de vélos en libre service « Cyclenville » a été mis en place dans l'agglomération.

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Dax est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon[15]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[16].

Risques naturels

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La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Dax, regroupant 13 communes concernées par un risque de débordement de l'Adour et du Luy, un des 18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[17]. Les événements significatifs antérieurs à 2014 sont les crues de l'Adour de 1770, 1879, 1952, 1981 et 2014. La crue du est la plus forte crue enregistrée. La crue de février 1952 constitue quant à elle la crue de référence sur de nombreux secteurs du bassin de l’Adour. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[18]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1983, 1988, 1999, 2009, 2014, 2019, 2020 et 2021 et au titre des inondations par remontée de nappe en 2020[19],[15].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[20].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Dax.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 1,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (19,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 5 520 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 134 sont en aléa moyen ou fort, soit 2 %, à comparer aux 17 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[21],[Carte 2].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1983 et 1999[15].

Risques technologiques

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Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[22].

Risque particulier

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Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Dax est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[23].

Attestée sous les formes Aquae Tarbelli[24],[25], Aquis Tarbellicis au IIIe siècle[26], Aquae Tarbellae au IVe siècle[27] (« Tarbelli » de taur, devenu « tarvos » en gaulois signifie taureau[25]), Dax était la capitale des Tarbelles, Terebelicae, dira le poète latin Ausone.

En ancien français, elle se nommait Acqs (issu du suffixe "aquae" d'Aquae Tarbelli), avant qu'elle ne se transforme en D'Acqs puis Dax[28]. .

En gascon, le nom de la ville s'écrit Dacs. Enfin, les voisins basques lui donnent le nom d'Akize où l'on reconnaît la racine latine.

Préhistoire

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Dax est entourée de sites préhistoriques et protohistoriques : le Lanot, le Gond, l'Oustalot, etc. Des vestiges ont été découverts dans le centre-ville lors de travaux, indiquant qu’il était habité avant l’ère chrétienne. Trente-cinq sites « de vie » ont été identifiés, dont huit très clairement[29].

Les Tarbelles et la conquête Romaine

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Avant l'arrivé des Romains, la cité d'Aquae Tarbellicae (eau des Tarbelles) était une cité lacustre du peuple aquitain des Tarbelles Quattuorsigni, érigée autour la fontaine d'eau chaude dédiée à leur divinité Nèhe. Les Tarbelles sont considérés par les Romains comme le peuple le plus puissant. Au ier siècle av JC leur territoire part des Pyrénées et s'étend sur le territoire des Cocosates Sexsignani (le Marensin, le Pays de Born et le Brassenx) jusqu'au territoire des Boiates (le Pays de Buch) au nord et jusqu'au territoire des Tarusates à l'est[25],[30],[31].

Lors de la conquête de la Gaule par Jules César, un de ces légats Publius Crassus mène la conquête de l'Aquitaine. En 55 av JC, après le siège de Sos, Crassus obtient la capitulation du roi des Sotiates, Adiatuanos et ainsi une grande partie des Aquitains se rendent. En 51 av JC Jules César reçoit leurs signes de soumission. Mais en 49/48 av. J.-C., l'empereur Auguste fait face à la révolte des Aquitains et c'est en -28/27 av. J.-C. que Valerius Messalla triomphe à nouveau des Tarbelles[32].

La légende du chien du légionnaire

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La légende de la fondation de Dax raconte que lors du début de l'occupation romaine, les autorités avaient installé une garnison à Aquae Tarbellicae dont l'un des centurions avait un chien. Le chien était assez âgé et perclus de rhumatisme. Une révolte éclata dans les montagnes ibériques, et deux centuries durent partir. Le centurion était de ceux-là et, navré de devoir abandonner son chien, infirme, il résolut à le noyer dans l’Adour. À son retour, il retrouva son chien dans un parfait état de santé. Le centurion voulut élucider ce mystère et pista son chien. Il le vit tous les jours, de bon matin, se diriger vers les marais qui séparaient la ville de l’Adour et s’y perdre. Il revenait quelques heures après. N’y tenant plus, un jour il le suivit et s’aperçut que son chien allait s’allonger dans les boues chaudes qui entouraient une source thermale. Le centurion, meurtri par sa campagne, fit l’expérience de son chien, puis les soldats qui souffraient eux aussi. Rentré à Rome, l’histoire du chien, guéri par les boues et guérissant son maître, fut bientôt connue de tous. Les ordres furent donnés et une ville romaine fut construite, centrée autour de cette fontaine d’eau chaude. Leur vertu curative fit vite ses preuves et lorsque Julie, fille de l’empereur Auguste, ressentit un jour des douleurs, c’est à Dax qu’elle vint chercher soulagement à ses maux. La ville est nommée Aquae Augustae lors de la venue de l’empereur Auguste, qui y aurait séjourné en l’an 25 ou 26[33],[34].

Cartes des peuples de la Novempopulanie

La fondation romaine d'Aquae Tarbelicae (ier siècle-iie siècle)

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L'empereur Auguste étend le modèle administratif de l'empire à l'ensemble des territoires conquis. La Gaule Aquitaine est découpée en plusieurs provinces administratives avec chacune une cité chef lieu. Le domaine des Tarbelles devient ainsi une circonscription administrative de la Gaule Aquitaine. Le choix de la cité d'Aquae Tarbellicae pour établir le chef lieu administratif est privilégié grâce à plusieurs points :

  • l'Adour qui offre un resserrement de la barthe (prairie inondable) et un gai d’eau peu profonde permettant un franchissement aisé, elle facilite également le commerce avec le reste de l’empire.
  • la présence d'une légère proéminence sur la rive gauche facilite l'installation d'un habitat structuré.
  • les sous-sols des barthes sont constitués d’une argile dure pouvant permettre la construction.
  • le site est stratégique car il est placé sur un axe de communication important, et constitue un carrefour commercial entre Toulouse, Bordeaux et l'Espagne.
  • la présence de nombreuses sources d'eau chaudes est un atout non négligeable[35],[36],[37],[38].

Les premières constructions sont élevés entre l'an 10 avant JC et 10 après JC, sur le promontoire de la rive gauche dans les environs de l'actuelle cathédrale[30]. Comme beaucoup de nouvelle ville romaine, Aquae Tarbellicae suit un plan d'urbanisation de voies orthogonales autour de voies principales dont un decumanus (voie orientée est-ouest) qui correspond aux rues du Mirailh et du palais jusqu'au cour Pasteur et un cardo maximus (voie orientée nord-sud) qui correspond à la rue des Fusillés. Un aqueduc (disparu au xviie siècle) alimente le ville en eau depuis les hauteurs de St Paul lès Dax. Une nécopole à incinération se trouvait au croisement de l'avenue Victor Hugo et la rue Labadie. Un théâtre antique s'élevait au sud ouest de la ville[39],[36].

Au iie siècle la superficie de la cité est estimée à 20 hectares. Après des travaux considérables d'assainissement et de remblaiement réalisés autour de la source chaude de la Nèhe, la cité réussit sa conquête du marais compris entre le premier noyau urbain et les rives du fleuve. Ce nouveau quartier accueil d'imposants monuments publics, tels qu'une basilique civile et d'un forum. La fontaine chaude est réaménagée à cette époque avec un ensembles de plusieurs bassins qui permettent de refroidir l'eau et d'alimenter un grand complexe thermal thérapeutique voisin. Des usages votifs semblent perdurer autour de la source, comme en témoigne la découverte d’une feuille de plomb du ive siècle gravée d’un texte incantatoire[36],[35],[40],[41],[42].

Le Bas-Empire romain et le début de la christianisation (iiie siècle-ive siècle)

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Au iiie siècle, vers 285 l'empereur Dioclétien divise la province de la Gaule Aquitaine en trois provinces. Le territoire d'Aquae Tarbelicae se retrouve dans la province de la Novempopulanie avec Elusa (Eauze) comme métropole. La cité est mentionnée dans la Liste de Vérone en 297, nommée officiellement Civitas Aquensium (ville des eaux) et ses habitent sont nommés les Aquenses.

Au ive siècle, la Novempopulanie est rattachée au diocèse de Vienne (chef-lieu : Bordeaux) et à la préfecture du prétoire des Gaules (chef-lieu : Trèves)[43]. Les témoignages de la fondation du siège épiscopal de Dax sont rares, il daterait du milieu du ive siècle avec saint Vincent de Xaintes qui aurait été le premier évêque. La basilique chrétienne de l'ancienne commune de Saint-Vincent-de-Xaintes est bâtie par l'évêque Gratien en 506. La mention «de Xaintes» vient de la présence d'un nécropole à proximité, deux sépultures gallo-romaines sont découvertes par Émile Taillebois en 1880[44],[36],[45],[30].

La construction des remparts date du milieu du IVe siècle, ils clôturent l'ensemble de la cité, mesurent en tout 1 465 m de long, les murs sont d'une largeur de 4 m, pour une hauteur 11.20 m, le mur est défendu par 38 tours circulaires d'une dizaine de diamètre chacune, l'enceinte enfermait 12,60 ha. Trois portes sont percées dont une au nord au niveau du château, une à l'ouest dite le porte Saint Vincent et une à l'est dite Julia (située sur le cour Pasteur derrière l'actuel Tribunal, elle est murée à une époque indéterminée), les largeurs d'ouverture sont de 4,50m. A l'issue de ce cloisonnement, la ville se construit autour de nouvelles voies principales dont un nouveau decumanus qui correspond aux rues Saint Vincent et Saint Pierre reliant la porte Saint-Vincent et de deux nouveaux cardo qui correspondent à la rue des Carmes qui connecte la porte de l'adour et la rue Cazade[39],[36].

Les découvertes archéologiques

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Courant le deuxième milieu du xixe siècle, après la destruction des remparts, des archéologues dont Emile Taillebois ont découvert plusieurs témoignages antiques dont un autel votif dédié à Jupiter et un autre à la déesse Tutele, une borne militaire en calcaire, un monument funéraire en marbre blanc, des conduites d'eau chaude, un monument romain avec des mosaïque et des colonnes en marbre blanc (rue Large), des mosaïques place st Pierre, dans la zone autour de la fontaine chaude ont été trouvés pilotis et couches de béton pour retenir les boues, voûtes sur pilotis, anciens canaux, dallages, baignoires en marbre, fûts de colonnes en marbre, corniches et entablements en marbre blanc, et dans l'ensemble de la ville ont été découvert un grand nombres de pièces de monnaies et des conduites d'eau chaude[46].

En 1982 sont découverts sur le chantier des Halles Centrales de Dax ont permit de découvrir les fondations de plusieurs bâtiments d'habitats et/ou artisanaux et d'un vaste hangar datant du iie siècle au iiie siècle, et des objets en bronze et en fer datant ier siècle au iiie siècle dont le groupe de mercure regroupant sur un socle une statuette du dieu Mercure accompagnée d'une statuette d'un coq et d'un bouc ; une statuette du dieu Esculape; une figurine de sanglier; un socle en forme de rocher; trois lampes à huiles dont une sur trois pieds et une à suspension, des poids et la douille du fléau d'une balance et d'autres objets non identifiés[30],[47],[48],[39].

Haut Moyen Âge

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Après la chute de l'empire romain, Dax et la Gascogne ont connues dès le ve siècle, plusieurs siècle d'invasion et de ravage commis tour à tour par les Vandales, les Alains et les Suèves, le territoire est conquis et occupé par les Wisigoths pendant 80 ans, puis conquis par les Francs. En 561 les Vascons s'installent sur les terres situées entre la Garonne et les Pyrénées, et installent leurs places fortes à Dax et Oloron et y élient leur premier duc, Lupus ou Loup. Une armée envoyée par Caribert II parvient à vaincre les Vascons. Pour pacifier la région les Francs établirent un duché qu'ils offrirent aux Vascons : le duché de Vasconie, par altération linguistique il deviendra le duché de Gascogne[49].

Le diocèse de Dax est fondé en 506 après le concile d'Agde, Gratien (Gratinaus) est le premier évêque, il construit à l'extérieur des rempart de la cité la première basilique de Dax placée sous le vocable de Saint Vincent. En 1052-1053, l'évêque Raymond le Vieux transfère le siège épiscopal intra muros, en raison des dangers auxquels était exposée l'église Saint Vincent (Liber rubeus du diocèse), et commence la construction d'une première cathédrale romane. Dax siège épiscopal traversée par la voie de Tour, est dès le xiie siècle une étape le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle[50],[51].

Le duché subit les invasions et les ravages des Sarrasins et des Vikings, les autorités royales Carolingiennes ont perdues leurs autorités et l'insécurité prévalait en Gascogne. A la fin du xe siècle Guillaume Sanche duc de Gascogne, vainqueur de la bataille de Taller contre les Vikings, puis ses fils Bernard Sanche et Sanche Guillaume reprennent en main la Gascogne et lancent avec l'Église catholique une politique de fondation de monastères pour mailler le territoire afin de l'administrer[49].

La vicomté de Dax et le développement de la ville (xie siècle et xiiie siècle)

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A la suite du morcellement féodale de la Gascogne à partir du milieux du xe siècle, est fondée la vicomté de Dax. Les vicomte de Dax demeuraient au château de fort de Dax édifié au xie siècle au bord de l'Adour (détruit en 1891, aujourd'hui se tient le Splendid Hôtel)[49].

La direction de la vicomté de Dax est tricéphale, elle est administrée par les autorités laïques avec le vicomte, religieuses sous le magister des prélats, et municipales par les jurats représentant l'ensemble de la population. Le morcellement féodal entraine une guerre entre les vicomtés de Dax et du Béarn. En 1107 les Béarnais occupent Dax et tuent le vicomte de Dax Arnaud-Dat de Mixe. Les Dacquois retrouvent la liberté en se révoltant mais perdent la place forte d'Orthez et les territoires de Mixe et d'Ostabat[49],[52].

La ville, située sur l'Adour, à proximité de Bayonne, et sur l'ancienne voie commerciale Dax-Pampelune, devint l'une des plus importantes cités gasconnes d'alors, aux côtés d'Auch et de Bayonne. La ville - capitale naturelle de la Chalosse, région aux terres de culture et d'élevage grasses et fertiles - constitue un centre économique important avec ses deux foires annuelles de 16 jours et son marché hebdomadaire du lundi qui voit le jour en mars 1368.

Le clergé joua un rôle important dans ce développement (favorisé par les franchises accordées par les Plantagenêts), comme en témoignent les nombreuses constructions réalisées dans les trois derniers siècles médiévaux (toutes ou presque ont disparu) : cathédrale Notre-Dame du XIIIe (écroulée au XVIIe siècle, il n'en subsiste plus que le splendide portail des apôtres, chef-d'œuvre de la sculpture de l'époque), évêché, cloître, couvents (Cordeliers, Carmes, Clarisses), maisons canoniales, etc.

Le duché de Vasconie sous les rois d'Angleterre (1152-1451)

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Le mariage de Louis VII le Jeune et Aliénor d'Aquitaine est annulé en 1152 ; celle-ci épouse la même année Henri II Plantagenêt, plus tard roi d'Angleterre, à qui elle apporte en dot les provinces du Sud-Ouest de la France (Gascogne et Guyenne). La domination des rois d’Angleterre entraine une partie des seigneurs gascons dont Pierre II vicomte de Dax, dans une rébellion contre la suzeraineté anglaise. Richard Cœur de Lion investi Dax après une première bataille et puis part vers Bayonne, Pierre II en profite pour récupérer sa cité par les armes, les troupes anglaise font demi-tour, assiègent à nouveau Dax et s'en empare le 4 janvier 1177, Pierre II meurent dans l'assaut.

Richard Cœur de Lion décide en 1189 la suppression de la vicomté de Dax avec le mariage[53] en 1190 de l'héritière Navarrine fille unique de Pierre II avec Raymond-Arnaud III, fils de Raymond-Robert, vicomte de Tartas[54],[55],[56],[57].

Richard octroie à la cité une administration indépendante avec l'élection d'un maire (un «Captal»), le premier maire Pierre de Saint-Paul est élu en 1189, ainsi la mairie de Dax est l'une des plus anciennes de France, se sont succédé tous les maires sans aucune interruption[49].

En 1204 le roi de Castille prend par assaut Dax pour menacer Bordeaux à laide d'une puissante flotte qui remonte la Garonne, les Espagnols se replient. En 1293-1294 durant la guerre de Gascogne, conflit entre l'Angleterre et la France, l'armée de Philippe IV le Bel reprend la partie landaise sous domination anglaise dont Dax après un long siège où la population subit la famine et la peste. La paix qui suivit reconnut à l'Angleterre la juste gestion de l'Aquitaine, appelée désormais Guyenne[49].

Les vicomtes de Tartas ont tenu la vicomté de Dax (d'Acqs) tout comme celle de Tartas jusqu'au début du XIVe siècle (1312)[58]. Par le mariage d'Assalide[53] fille unique du dernier vicomte de Tartas et de Dax, avec Amanieu V, sire d'Albret, de la Maison d'Albret, la vicomté de Dax rentre dans les possessions de la famille des Albret[59]. La Maison d'Albret accède au trône de Navarre au XVe siècle suite au mariage de Jeanne d'Albret avec Antoine de Bourbon, rois de Navarre, leur fils aîné Henri III devient Henri IV roi de France et de Navarre.

Guerre de cent ans : fin de la domination anglaise

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En 1438, les Français partent en campagne en Gascogne pour la délivrer de l'occupation anglaise. En 1442 après le siège de Tartas, le roi Charles VII et le dauphin, futur Louis XI, accompagné par Etienne de Vignolles dit La Hire, remporte Dax au bout de quelques semaines de siège. Charles VII nomme Guillaume Bergougnan gouverneur des Lannes. Mais la lourdeur des impôts et les actes autoritaires des nouveaux maitres entrainent les Dacquois à ce révoltés. Toute la garnison de Dax fut massacrée et le gouverneur tué. Les Anglais reprennent la main. Les opérations militaires françaises reprennent et Dax capitule le 8juillet 1451 devant les armées du sire d'Albret et du comte de Foix[49]. Par ses lettres patentes, Louis XI confirme les privilèges de la ville d'«Acqs», après son sacre en 1461[60], ainsi qu'à la suite de la mort du duc de Guyenne, son frère le [61].

XVIe siècle

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Après les Anglais, ce sont les Espagnols qui sont attirés par Dax. En effet, par suite de la menace imminente d'une armée espagnole, Dax mise en état de siège en 1521-1522, résiste à l'incursion.[précision nécessaire]

Les guerres de religion, des épidémies et une grande pauvreté marquent le XVIe siècle.

Vincent de Paul fait ses études chez les cordeliers de Dax, ensuite au collège municipal.

XVIIe et XVIIIe siècles

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Plan de la ville par Jean de Lucmau de Classun (1638).

À cette époque, la ville est prospère, comme le prouvent un certain nombre de maisons du centre-ville.

Le cardinal Mazarin séjourne à Dax en 1659. Cette même année, plusieurs princes et princesses se déplacent dans la cité des Eaux-Chaudes. Louis XIV (aux côtés duquel la ville s'était rangée durant la Fronde) s'arrêta ainsi à Dax en allant au-devant de sa fiancée, l’infante Marie-Thérèse, qu'il allait épouser à Saint-Jean-de-Luz.

Pendant la période qui précède la Révolution française, se révèle une soif de connaissances qui passionne l'élite landaise. C'est dans cette ambiance intellectuelle que naît à Dax, en 1733, Jean-Charles de Borda (inventeur du mètre), dans une maison de la rue de Borda. Navigateur, mathématicien et physicien de renommée mondiale, il étonne par sa conception de la géométrie et, à 23 ans, il entre à l'Académie des sciences, comme membre adjoint. Jean-Charles de Borda meurt en 1799. Dans sa ville natale, sur la place Thiers, est érigée à sa gloire une statue de pierre due au talent de Georges Guiraud.

De la Révolution à nos jours

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Le département des Landes est créé en rassemblant une grande partie de l'ancienne province de la Gascogne, et en excluant étrangement la commune de Bayonne, rattachée aux Basses-Pyrénées. Le choix du siège de l'assemblée départementale se porte en 1790 sur Mont-de-Marsan, alors modeste bourgade de l'est du département nouvellement créé, et Dax devint un rang de chef-lieu d’arrondissement. Napoléon Bonaparte pensa un instant transférer le siège de la préfecture de Mont-de-Marsan à Dax, mais la proximité de cette dernière avec l'Espagne le fit renoncer.[réf. nécessaire]

Le thermalisme reprit de l’importance dès le XIXe siècle[62], et notamment à partir du Second Empire. La construction de la ligne de chemin de fer Paris-Bordeaux-Dax-Irún (puis la ligne de Puyoô à Dax et enfin la ligne de Dax à Mont-de-Marsan) convertit la sous-préfecture des Landes en un nœud ferroviaire.

Splendid Hôtel, 1928.

Le 12 novembre 1854, la compagnie des Chemins de Fer du Midi ouvre la ligne ferroviaire Bordeaux-Dax à la suite d'un raccord entre Dax et Lamothe (actuellement bifurcation vers Arcachon).

26 mars 1855 : ouverture de la ligne Dax-Bayonne.

En 1861, la commune voisine de Saint-Vincent-de-Xaintes est absorbée par Dax[63] ; cette commune porta, au cours de la période de la Convention nationale (1792-1795), le nom révolutionnaire de Lepelletier[64],[65].

Dax détruisit une partie de ses remparts au XIXe siècle pour s'ouvrir vers l'extérieur, et au XIXe siècle, on abattit le château médiéval (voir plus bas). On construisit à la place de somptueux édifices Art déco afin d'attirer une clientèle aisée. C'est le cas notamment du casino et de l'hôtel Splendid, construits par l'architecte girondin Roger-Henri Expert vers 1928-1932. Nombreux sont les hommes et femmes célèbres à s'être soignés dans la cité gasconne depuis le XVIIIe siècle : Madame de Maintenon, Henri Bergson, Georges Clemenceau, Maurice Utrillo, Sarah Bernhardt, Sacha Guitry, le président Armand Fallières, Nicolas Ier, roi du Monténégro, la reine Marie de Roumanie[Laquelle ?], Pierre Fresnay, Yvonne Printempsetc.

L'Adour vu de nuit.

Depuis l’époque préhistorique, Dax a constitué le point de jonction de deux zones géographiques d’économie différente, mais de même langue, séparée par le fleuve Adour. Comme il existait un lieu de passage, la roque de Milan, les Romains y établirent un pont, point médian de la route des Antonins entre Bordeaux, l’Aquitaine et la Gaule, et Pampelune et l’Espagne. Cette route a perduré, suivie tant par Charlemagne que les pèlerins de Saint Jacques de Compostelle, les évêchés de Bordeaux, de Dax et de Pampelune se rejoignant à son niveau.

Cet axe vertical routier était rejoint à Dax par la voie horizontale fluviale de l’Adour. En effet, pendant des siècles, l’Adour était pratiquement le seul axe commercial et le pont de Dax le seul passage pour traverser le fleuve, car ce dernier s’étalait dans ses barthes marécageuses formant barrière.

Dax, fortifiée par les Romains est donc, pendant des siècles, ville-pont, ville-port, ville-marché et ville épiscopale : stratégique, commerciale, administrative et religieuse.

La rencontre des deux régions économiques en un lieu de jonction protégé ayant un débouché commercial vers l’ouest avec le fleuve a bien évidemment généré l’existence d’un port bicéphale ;

Il avait une double activité.

  • la vente des produits locaux :
    • au port de Marensin, côté Sablar, le bois de pin, la résine, brais, le goudron, le miel, le seigle, le millet, les moutons…
    • au port de la Chalosse, côté cité, le bois de chêne, le vin, les volailles, le blé, les porcs, le bétail (bovins), le bitume…
  • le péage des produits amenés par le fleuve qui souvent changeaient de mains ; beaucoup partaient vers l’ouest, Bayonne et la mer.

L’importance des marchés est mentionnée tout au long de l’histoire. Au XVIIIe siècle, Dax pour l'Intendant d'Étigny est « un grand centre commercial », « un des marchés les plus considérables du royaume ». Il est le marché de la résine : « les berges de l’Adour peuvent recevoir souvent 2 500 pains de résine ». « Tout le Sablar est pavé de charrettes qui font transport des matières résineuses (…) les bouviers sont forcés de décharger très loin de l’eau faute de pouvoir s’approcher davantage (…) tant il y a d’embarras par les charrettes. On en compte quatre à cinq cents…».

Immeubles historiques du Sablar bordant l'Adour.

Passent ainsi les trains de bois de la Petite Lande, chargés parfois des petits fûts d’eau de vie d’Armagnac ou de vin de Mugron ou de Hinx

Lorsqu’au XIXe siècle, la distillation permit une utilisation plus rationnelle de la résine, Dax reste le marché de résineux en France, et resta le seul à partir de l’"Entre-deux-guerres". Les transactions se faisaient au café de la Bourse. Il était habituel de voir tous les samedis – jusqu’en 1939 – les ventes se faire à la criée portant sur des wagons d’essence de térébenthine ou de colophane qui partaient en Allemagne, aux Pays-Bas, en Italie… Les acheteurs étaient en relation directe avec le deuxième marché mondial : Atlanta aux États-Unis. Les cours s’établissaient ainsi tous les samedis. De même pour les bois – les fortunes se faisaient et se défaisaient en une séance, le Sablar vivait intensément. Cette activité a été laminée par la Seconde Guerre mondiale avec l’effondrement de résinage, tué par la chimie de pétrole.

Politique et administration

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L'hôtel de ville.

Rattachements administratifs et électoraux

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La commune est depuis 1801 le chef-lieu de l'arrondissement de Dax du département des Landes. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription des Landes.

Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Dax. Celui-ci fut scindé en 1973 et le territoire communal scindé entre le canton de Dax-Nord et celui de Dax-Sud[63]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais scindée entre le canton de Dax-1 (rive droite de l'Adour) et celui de Dax-2 (rive gauche de l'Adour).

Intercommunalité

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La commune est à l'origine d'une communauté de communes créée en 1993, précurseur de l'actuelle communauté d'agglomération du Grand Dax dont Dax est la ville-centre et le siège.

Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

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Liste des maires successifs depuis 1959[66]
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1959 mars 1977 Max Moras[67] UNR puis UDR
puis RPR
Avocat
Député des Landes (2e circ.) (1958 → 1962)
mars 1977 juin 1995 Yves Goussebaire-Dupin UDF-PR Pharmacien
Sénateur des Landes (1983 → 1992)
Conseiller général de Dax-Sud (1973 → 1988 et 1993 → 1994)
juin 1995 mars 2008[68],[69] Jacques Forté DL puis
UMP[70]
Directeur de laboratoire d'analyses médicales
Conseiller régional d'Aquitaine (1998 → 2010)
mars 2008 7 novembre 2016[71] Gabriel Bellocq PS[72] Psychologue de l'Éducation nationale
Conseiller régional d'Aquitaine (1998 → 2001)
Conseiller général de Dax-Sud (2001 → 2015)
Conseiller départemental de Dax-2 (2015 → )
Suppléant du député Jean-Pierre Dufau (2002[73] → 2007)
Démissionnaire
7 novembre 2016[74],[75] 26 mai 2020[76] Élisabeth Bonjean[77] PS Coordinatrice d'un réseau de santé au CH de Dax[78]
Première adjointe au maire (2008 → 2016)
Présidente de la CA du Grand Dax (2014 → 2020)
Conseillère régionale d'Aquitaine (2010 → 2015)
Conseillère régionale de Nouvelle-Aquitaine (2015 → 2021)
Suppléante du député Jean-Pierre Dufau (2007[79] → 2017[80])
26 mai 2020[81] En cours
(au 27 juin 2021)
Julien Dubois DVD puis
HOR[82],[83]
Président de la CA Grand Dax Agglomération (2020 → )
Conseiller départemental de Dax-2 (2021 → )

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[85],[Note 4].

En 2021, la commune comptait 21 347 habitants[Note 5], en évolution de +3,21 % par rapport à 2015 (Landes : +4,9 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
3 3913 3983 1794 9484 7164 7765 8425 6155 805
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
6 1259 8569 4699 06210 25010 21810 85810 24010 196
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
10 32911 21011 38711 04712 38512 66313 05614 11314 557
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
17 05119 34819 13718 64819 30919 51520 81020 29920 891
2021 - - - - - - - -
21 347--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[63] puis Insee à partir de 2006[86].)
Histogramme de l'évolution démographique

Administrations de l'État

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Eurocopter EC-120B Calliope, stationné sur la base militaire de l'aérodrome de Dax - Seyresse.

Si les institutions de l'État et du département sont principalement implantées à Mont-de-Marsan, Dax possède un réseau important d'administrations.

La ville accueille :

La rationalisation du réseau des services publics a néanmoins conduit à fermer la succursale de la Banque de France. La réforme de la carte judiciaire menée en 2007 par le Garde des Sceaux Rachida Dati a maintenu le siège d'un tribunal de grande instance à Dax, tout en supprimant le bureau des juges d'instruction, regroupés à terme au sein du pôle de l'instruction des Landes à Mont-de-Marsan[87].

Enseignement

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Lycée de Borda, façade avenue Paul-Doumer.

Dax est au centre d'une agglomération de 50 000 habitants. L'agglomération dispose de dix écoles maternelles et neuf écoles élémentaires publiques, de deux écoles privées, ainsi que de deux collèges d'enseignement public. Elle abrite également le lycée public de Borda, qui est, en termes d'effectifs, le deuxième établissement de ce type de l'académie de Bordeaux, et dispense des formations générales, technologiques et professionnelles. Il existe d'autre part le groupe scolaire catholique sous contrat d'association avec l'État Saint Jacques de Compostelle, enseignant de l'école maternelle à une section post-baccalauréat, comprenant notamment un lycée d'enseignement général et technologique.

Institut du Thermalisme, esplanade du Général-de-Gaulle.

Pour l'enseignement supérieur, Dax dispose d'un Institut de formation en soins infirmiers et de plusieurs sections de techniciens supérieurs qui regroupaient 722 étudiants durant l'année scolaire 2008-2009[88]. L'Institut du Thermalisme, rattaché à l'Université de Bordeaux, est orienté vers la formation et la recherche dans le domaine du thermalisme, un des piliers de l'activité économique landaise.

En matière d'apprentissage, la ville possède un CFA public, exclusivement tourné vers des formations du domaine de l'hôtellerie et de la restauration, incontournables dans un département où le tourisme représente une des principales activités économiques. La sous-préfecture des Landes est par ailleurs le siège du Greta des Landes, structure de l'Éducation nationale destinée à la formation continue des adultes.

L'agglomération regroupe également un collège et un lycée technologique (orienté principalement vers les métiers du bois, autre ressource fondamentale du département) publics à Saint-Paul-lès-Dax, un lycée et un CFA agricoles publics à Heugas, ainsi qu'un CFA industriel privé du bois à Seyresse.

Une catégorie est consacrée à ce sujet : Sport à Dax.

La ville répartit environ 70 associations sportives[90] sur une dizaine de complexes[91].

Principaux clubs

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Équipements sportifs

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Une catégorie est consacrée à ce sujet : Équipement sportif à Dax.
  • Stade Maurice-Boyau, stade omnisports où réside principalement l'équipe de rugby à XV de l'US Dax ;
  • Stade Colette-Besson, stade omnisports où résident principalement les Pachys de l'US Dax, et également utilisé en tant que centre d'entraînement de l'équipe professionnelle de l'US Dax ;
  • Stade André-Darrigade, stade omnisports où résident principalement les équipes de la JA Dax ;
  • Stade du Gond ;
  • Stade du Sablar ;
  • Trinquet des Charmilles ;
  • Terrain de Cuyès ;
  • Hippodrome de Saint-Paul-lès-Dax.

Manifestations culturelles et festivités

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Les fêtes de Dax

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Dans la tradition gasconne des festivités estivales, les fêtes de Dax, désignées depuis les années 2000 sous le slogan « Dax la feria ! », sont organisées généralement entre la deuxième et troisième semaine d'août, et attirent en moyenne 800 000 personnes.

Elles sont ainsi organisées, pendant cinq jours, autour d'une grande feria taurine, articulée autour de cinq corridas, une corrida de rejon, une novillada piquée et deux novilladas sans picador. La ville est membre du l'Union des villes taurines françaises.

Berges de l'Adour, Drop'Adour, féria 2017.

Toros y Salsa

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Dax s'enflamme accueille également Toros y Salsa, un festival mêlant musique salsa et corridas durant trois jours au milieu du mois de septembre, dans le cadre du parc des Arènes.

Festival Satiradax

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En mai ou juin, le festival Satiradax réunit les modes d'expression et les arts relatifs à la caricature et la parodie : au travers de sketchs, du dessin de presse, de la littérature, du cinéma, d'expositions, de concerts et de débats.

Il est organisé sur quatre jours par le dessinateur de presse Marc Large et l'association Satirailleurs en partenariat avec la mairie de Dax et avec l'aide de bénévoles.

Intérieur des Nouvelles Galeries.
  • Le secteur tertiaire : le secteur des services est le mieux représenté à Dax. Le tourisme, dynamisé par le thermalisme, la situation géographique (au cœur des Landes, proche des plages, du Pays basque et de l'Espagne), et les fêtes estivales (août et septembre), a engendré la création d'un grand nombre d'établissements hôteliers et de restauration. Le commerce bénéficie de cette aubaine, et les boutiques (habillement, gastronomie, etc.) sont nombreuses dans le secteur piétonnier.
  • Le thermalisme : l'économie de la ville de Dax repose essentiellement sur le thermalisme (ses eaux thermales, ses boues permettent des applications thérapeutiques particulièrement efficaces contre les rhumatismes), qui lui procure une grande partie de ses emplois et de sa richesse. La cité reçoit 50 000 curistes par an, attirés par la réputation de la station dans les domaines de la phlébologie, de la gynécologie et de la rhumatologie. Cette affluence en fait la première station thermale de France, devant Balaruc, Vichy, Vittel. Depuis 2009, avec la cure en rhumatologie, la station de Dax et ses 15 établissements thermaux proposent une prise en charge spécifique de la fibromyalgie.
  • L'industrie : moins important, le secteur industriel implanté à Dax est favorisé par les dessertes de transport (ligne Paris-Bordeaux-Irun, Fret et TGV, autoroute A 63 à proximité). Ainsi, la ville produit les boues nécessaires à l'activité thermale (1 500 tonnes par an), du sel (extrait par forage dans une commune proche puis raffiné sur Dax, 50 000 tonnes par an), de l'eau minérale (25 millions de bouteilles par an), du film plastique (20 000 tonnes par an, dont 5 000 à l'export), du papier (270 millions de m2 par an, dont 60 % à l'export)…
  • La ville possède une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie des Landes.
  • Le rugby à XV : le club sportif local de l'Union sportive dacquoise, ayant longtemps évolué en première division nationale et ayant fourni de nombreux internationaux français, participe via son image à l'attractivité de la ville au niveau national et au développement de son économie[92].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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La cité thermale comporte un patrimoine architectural hétéroclite qui s'est accumulé au fil des siècles. L'empreinte gallo-romaine la plus visible demeure les Remparts qui ceinturent le cœur de ville au nord et à l'est et bordent le parc Théodore Denis au sud. Jusqu'à la fin du XIXe siècle, ces remparts étaient les mieux conservés de France. Hélas, les dernières municipalités élues à la fin du XIXe en ont fait abattre la majeure partie. À l'origine, et selon les historiens, cette enceinte comptait entre 38 et 43 tours. Il en subsiste désormais seulement 8, visibles sur deux tronçons, sur le parc Théodore Denis, et sur la place des Salines. Plus à l'ouest, le patrimoine Art déco se mêle au bâti traditionnel et contemporain entre l'Adour et le cours Foch. Au sud du centre-ville, la cathédrale de style classique marque le lien entre les Halles et l'Hôtel de Ville.

Crypte archéologique.
  • Crypte archéologique romaine. La crypte archéologique, située rue Cazade, renfermerait les fondations d'un temple romain du IIe siècle. Cependant, selon les dernières interprétations (en 2010-2011) d'Alain Bouet, il s'agirait plus probablement d'une basilique civile. L'édifice se trouvait sur un haut podium rectangulaire dont trois côtés seulement sont connus. Les côtés sud et ouest sont renforcés par une suite de contreforts intérieurs, semi-circulaires ; ces vestiges imposants formaient un mur de soutènement qui retenait une masse énorme de terre apportée par les Gallo-Romains pour constituer une terrasse artificielle sur laquelle s'élevait l'édifice. Monument majeur de la ville, il devait être surélevé et donc visible de loin. La céramique recueillie dans le comblement des tranchées de fondation indique que ce vaste ensemble architectural, fut édifié au IIe siècle.
  • Vestiges des Remparts gallo-romains. Les remparts gallo-romains de Dax furent édifiés au IVe siècle de l'ère chrétienne. Ils s'étendaient alors sur un périmètre de 1 465 mètres, présentant une épaisseur de 4 m et une hauteur d'une dizaine de mètres en partant du fossé. Ils étaient percés de trois portes et ponctués de 46 tours. Les archéologues du XIXe siècle le considéraient comme « le type le plus beau et le plus complet restant en France des enceintes gallo-romaines ». La plus grande partie en fut détruite par la municipalité au XIXe siècle. Il subsiste aujourd'hui deux importants tronçons, présentant quelques tours, sur la place des Salines et dans le parc Théodore-Denis.
Château de Dax (1842).
  • Ancien château de Dax. Demeure des vicomtes de Dax (d'Acqs[54]) durant le Haut Moyen Âge (voir plus haut), il passa ensuite au roi. Ce château était très considérable, des gravures anciennes nous montrent une forteresse médiévale formant une importante enceinte. Il est aujourd'hui disparu, détruit au XIXe siècle, époque où il était en mauvais état. Il fut du XIe au XIIIe siècle le siège de la vicomté et à partir du début du XIVe siècle, la résidence du gouverneur militaire de Dax pour le roi. En 1320, il tint lieu de garnison ; il y avait alors cinq chevaliers et quatre-vingt-dix sergents à pied. Modifié aux XVe et XVIIe siècles, il deviendra, par la suite, une caserne. Alfred de Vigny y resta quelques mois en tant que lieutenant.
Désaffecté en 1888, le château sera rasé en 1891 pour être remplacé en 1894 par l'établissement Dax - Salins - Thermal, construit par l'architecte prix de Rome Pierre Esquié, que prolongeait un casino.
En juillet 1926, un incendie ravage les deux bâtiments. C'est alors qu'Eugène Milliès-Lacroix, maire de Dax, fait édifier un palace luxueux, l'Hôtel Splendid (voir plus bas), chef-d’œuvre architectural de l'entre-deux-guerres et fleuron de l'activité hôtelière et thermale des Landes. Les plans d’architecture et les projets de décoration sont signés André Granet, assisté par Roger-Henri Expert. L'édifice est construit en 1928 et inauguré en octobre 1929. Il comporte 162 chambres, et fait partie d'un ensemble avec l'Atrium Casino voisin.
  • Chapelle des Carmes, rue des Carmes. Il s'agit des vestiges de l'ancienne église du couvent des Carmes, fondé en 1523, et dont il subsiste aujourd'hui le portail d'entrée, le chœur et les chapelles latérales. Après une rénovation de grande qualité, cette chapelle est devenue l'espace d'exposition du musée de Borda qui présente ses collections, et des artistes contemporains.
Façade de la cathédrale de Dax.

Édifices religieux

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  • Cathédrale Notre-Dame Sainte-Marie, place Roger-Ducos. À la fin du XIIIe siècle, en pleine période de prospérité pour la ville, l'évêché fait construire tout une série de bâtiments ecclésiastiques, dont une nouvelle cathédrale, bâtie sur un ancien sanctuaire roman, devenu trop exigu. L'édifice gothique s'est effondré en 1646, et seul subsiste de cette époque le splendide portail des Apôtres, dans le bras du transept nord, et classé en 1884. Haute de 12 mètres et large de 8, cette porte à trumeau présente un ensemble de sculptures de toute beauté, assez rare dans le Sud de la France, et ce, malgré quelques regrettables mutilations survenues par le passé. L'édifice actuel fut bâti dans un style néo-grec à la fin du XVIIe siècle. La façade principale et le flanc sud présentent un aspect massif, presque austère. En revanche, le flanc nord, donnant sur une agréable placette du centre historique, ne manque pas de charme, malgré une certaine raideur.
Église Saint-Vincent-de-Xaintes.
  • Église Saint-Vincent-de-Xaintes, rue des Écoles. Au sud-ouest de Dax, Saint-Vincent-de-Xaintes porte le nom du premier évêque de la ville. Le saint évêque aurait été martyrisé à cet endroit. Construite sur l'emplacement d'une basilique du XIe siècle, érigée elle-même sur un temple gallo-romain, l'église actuelle, de style néo-roman, date de 1893. Elle conserve de cette basilique le Christ qui se trouve au-dessus de la porte d’entrée. La vie du saint est retracée sur les beaux vitraux centraux du sanctuaire. Au milieu de la nef on a placé et restauré une superbe mosaïque du IIe siècle, vestige du temple romain.
  • Église Saint-Esprit du Gond, avenue Francis-Planté.
  • Chapelle Notre-Dame-du-Sacré-Cœur, rue Paul-Lahargou (groupe scolaire Saint-Jacques-de-Compostelle).
  • Chapelle des Dominicaines, rue Gambetta. Saint-Vincent fut une commune jusqu'en 1861, derrière l'église, se situe le couvent des Dominicaines qui fut couvent des Clarisses au XVIe siècle.
  • Ancienne chapelle du grand séminaire, avenue Francis-Planté (centre pastoral Jean-Paul II).
  • Chapelle de l'ancien grand séminaire Lazariste Notre-Dame du Pouy, rue des Lazaristes.
  • Ancienne chapelle, rue des Fusillés (bibliothèque municipale).
  • Chapelle Saint-Eutrope, rue Labadie (hôpital thermal).
  • Chapelle Saint-Martin, route du Lanot.
  • Chapelle des toreros dédiée à la Vierge, boulevard Paul-Lasaosa (aux arènes).
  • Temple réformé, boulevard Carnot.
  • Église évangélique, avenue Paul-Doumer.
  • Salle du royaume des témoins de Jéhovah, rue du Château-d'Eau.

Centre historique

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  • Hôtel Saint-Martin-d'Agès. Ancien hôtel particulier, à portail et cour intérieure, de belle facture. Il date du XVIIe siècle. En 1659-60, Anne d'Autriche et le cardinal Mazarin y séjournèrent.
  • Hôtels particuliers : Hôtel de Chièvre (XVIIe siècle, aujourd'hui hôtel de ville), hôtel Neurisse (XVIIe siècle, aujourd'hui Centre culturel, abritant une fontaine du XVIIIe), Banque de France (XVIIIe siècle), Bibliothèque municipale (bâtiment du XVIe siècle), maison de Saint-Vincent-de-Paul (XVIIe siècle)…
Façade rue des Pénitents.
  • Centre historique aux ruelles pittoresques et maisons anciennes des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles, dotées pour beaucoup de façades élégantes et colorées, de beaux escaliers et de caves voûtées. Les noms des rues évoquent le passé de la ville : rue Neuve (car reconstruite après le grand incendie du XVIe siècle), rue du Cordon-Bleu (présence de l'hôtel du Cordon-Bleu à l'époque), rue des Carmes (du couvent des carmes présent autrefois, et dont il subsiste la chapelle), rue des Fusillés, rue des Pénitents, rue de l’Évêché, rue des Archers, rue des Faurés, rue du Toro, place de la Course, rue des Barnabites, rue du Palais, rue du Mirail, rue Cazade, rue d'Eyrose…
Fontaine chaude.
  • Fontaine chaude ou Source de la Nèhe. Du nom d'une déesse nordique des eaux, la Nèhe, la source constitue le véritable symbole de la station. Construite au XIXe siècle sur l'emplacement supposé des anciens thermes romains, la Fontaine chaude a un débit journalier de 2 400 000 L d'eau, précieux liquide chaud à la température de 64°. L'aire d'émergence des sources de Dax résulte d'une faille datant de l'époque d'érection des Pyrénées. On est en présence d'un circuit souterrain d'une longueur très importante où la température élevée et la minéralisation de l'eau sont acquises à une grande profondeur, de l'ordre de 2 000 m. Dans le bassin de la Fontaine chaude, on peut apercevoir, surtout après des périodes ensoleillées, une floraison d'algues. Ces algues sont analogues à celles qui participent avec le limon de l'Adour et l'eau thermale à l'élaboration du médicament naturel qu'est le "Péloïde de Dax". Autrefois, autour de la Fontaine chaude était le quartier des tripiers et des bouchers. Les ménagères se servaient de l'eau chaude de la fontaine pour cuire les œufs ou plumer les volailles.

Patrimoine Art déco

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  • Hôtel Splendid. Les plans d’architecture et les projets de décoration sont signés André Granet. Dès 1925, Albert Pomade et Jean Prunetti, associés de Granet participent à la conception. Le bâtiment est inauguré en 1929. La hauteur des plafonds et la largeur des pièces rappellent que l’Art déco a vu le jour à une époque où l'on avait la « folie des grandeurs ». Le contraste entre le volume des pièces et le mobilier tassé donne une impression de hauteur encore plus importante.
  • Atrium Casino.

Autres monuments

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  • Pont Vieux. L'Adour fut durant longtemps le premier axe de communication du département. Il reliait Dax avec l'ensemble des villes importantes de la région : Bayonne, Port-de-Lanne, Aire-sur-l'Adour, Grenade… Un pont fortifié en pierre fut édifié par les Romains, mais il fut emporté par une crue en 1770. Remplacé par plusieurs ponts de bois successifs, on le substitue définitivement en 1857 par le Pont Vieux de pierre, principale voie de passage entre le Sablar et le reste de la ville.
  • Hôtel les Thermes. Hôtel à l'architecture résolument moderne (1992), conçu par Jean Nouvel.
Trou des pauvres
  • Trou des Pauvres. Il est situé sur les berges de l’Adour. Autrefois, les malades sans ressources venaient s'y baigner pour profiter de la boue chaude et bienfaisante. À l'origine, elle naissait spontanément près des émergences d'eaux chaudes qui étaient périodiquement submergées au moment des crues du fleuve : le limon se déposait dans ces cavités lors du retrait des eaux. C’est sur ce principe naturel qu'ont été établis les bassins de culture de boue (le Péloïde de Dax) qui pérennisent scientifiquement ce don de la nature.
  • Le monument aux morts des anciens instituteurs landais réalisé par l'architecte Albert Pomade et le sculpteur Ernest Gabard[93]. Situé dans la cour de l'ancienne École normale, aujourd'hui l'Institut du Thermalisme, il est inscrit au titre des monuments historiques[94].
  • L'ancien hôtel des Baignots.
  • Arènes de Dax. Elles furent construites en 1913, puis agrandies en 1932. Des corridas sont organisées à l'occasion des Fêtes de Dax (six jours autour du 15 août) et du festival Toros y Salsa, organisé le deuxième week-end de septembre. La tauromachie landaise est à l'honneur en juillet et en août, avec la tenue du Grand concours landais de Dax le premier jour des Fêtes.
  • La Tour de Borda, monument d'apparat aujourd'hui à l'abandon sur la colline du Tuc.
  • Le cimetière Saint-Pierre de Dax.
Musée de Borda, rue des Carmes.
  • Musée de Borda. En 1807, Dax se dote d'un musée municipal, pour y accueillir le précieux cabinet de curiosités de Jacques François de Borda d'Oro, acheté à ses descendants. L'établissement prend le nom de musée de Borda, pour faire honneur à Jacques François ainsi qu'à son célèbre neveu, le chevalier Jean-Charles de Borda. En 1876, un groupe d'érudits locaux dynamiques fonde une société savante, qui met en valeur l'archéologie et l'histoire régionales ; ils lui donnent le nom de Société de Borda. Longtemps la Société de Borda prend soin des intérêts du musée de Borda.

Le musée conserve des objets évoquant l'Histoire de la ville de Dax, et de nombreuses œuvres d'art : vestiges archéologiques, bustes, sculptures, tableaux, instruments scientifiques anciens… Un trésor gallo-romain fut découvert en 1982 lors de fouilles entreprises sous les anciennes halles ; on y trouva des statuettes en bronze dont une représentation exceptionnelle du dieu Mercure accompagné d'un coq et d'un bouquetin, une statuette aux yeux d'argent représentant Esculape, des lampes à huile… Le musée de Borda présente ses collections par roulement à la chapelle des Carmes, ainsi que des expositions temporaires d'artistes contemporains ; le musée de Borda assure aussi la visite guidée d'une crypte archéologique qui renferme les vestiges des fondations d'un monument gallo-romain du IIe siècle.

  • Musée Georgette-Dupouy. Peintre universel (Paris 1901 - Dax 1992). Soixante toiles signées Georgette Dupouy y sont présentées en permanence. Les œuvres de cette artiste ont fait le tour du monde aux côtés des plus grands noms de la peinture contemporaine.
  • Musée de l'Aviation légère et l'Armée de terre et de l'hélicoptère. Unique en France, ce musée a été mis en place par d'anciens militaires. Il présente, dans un vaste hall de 2 000 m2, l'une des plus belles collections européennes d'avions et d'hélicoptères de combat anciens. Une galerie expose de nombreux documents photographiques, des trophées, une impressionnante collection de maquettes et de diaporamas sur l’histoire de l'Alat, de la Seconde Guerre mondiale et de la guerre d'Indochine. Ce musée travaille en liaison avec le musée de l’Air et de l'Espace du Bourget.

Parcs et jardins

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  • Parc du Sarrat ;
  • Bois de Boulogne ;
  • Square Max-Moras ;
  • Parc Théodore-Denis
    Parc principal du centre ville au bord de l'Adour, entre le vieux pont et les Arènes. De nombreux évènements y sont organisés.

Dans son palmarès 2023, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué trois fleurs à la commune[95].

Personnalités liées à la commune

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XVIIe siècle

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XVIIIe siècle

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XIXe siècle

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XXe siècle

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Joueurs de rugby
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Héraldique, logotype et devise

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Sur le blason de la ville de Dax figurent une tour (représentant la ville fortifiée), un lion (symbole de l'Aquitaine) et la mer ondée (représentation du fleuve l'Adour, du port fluvial et de l'activité portuaire très active jusqu'au XIXe siècle), ainsi qu’un ancien nom français de la ville, « acqs », dérivé du bas-latin : « Civitas de Aqvis ».

Blason Blasonnement :
D'azur à la tour crénelée d'argent ouverte, ajourée et maçonnée de sable, sommée d'une fleur de lys d'or et posée à dextre sur une terrasse d'argent soutenue d'une rivière du même mouvant de la pointe, chargée des lettres capitales A C Q S de sable, la tour senestrée d'un lion d'or rampant contre elle.

La devise est « Regia Semper » (« Toujours royale »), celle d'une ville libre, qui ne relève que de l'autorité royale, et donc émancipée d'une tutelle seigneuriale.

En 2010, le logo alors en vigueur est ré-adapté suivant une palette graphique grise et rose[96].

Le , un nouveau logo est instauré, inspiré directement du blason héraldique de la ville en reprenant les éléments visuels de la tour, du lion et de l'eau, le tout sur une base monochrome rouge, faisant référence au « dynamisme et à l'engagement, l’optimisme, la vie, la feria, le rugby »[96].

Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Dax, il y a deux villes-centres (Dax et Saint-Paul-lès-Dax) et onze communes de banlieue.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

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  2. Carte IGN sous Géoportail
  3. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
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  12. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Dax », sur insee.fr (consulté le ).
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  51. Françoise Bériac, Hôpitaux et routes des landes XIII-XVI (lire en ligne)
  52. sur l'histoire antique de la vicomté et des vicomtes de Dax (d'Acqs), se référer à ce lien [2]
  53. a et b sur ce mariage voir ce lien
  54. a et b [3]
  55. [4][5]
  56. Bertran de Born (1140?-121 ) Auteur du texte, Poésies complètes / de Bertran de Born ; publ. dans le texte original avec une introd., des notes et des extraits inénédits du cartulaire de Dalon par Antoine Thomas,..., (lire en ligne)
  57. Travail d'études et de recherches présenté par Hervé Barrouquère réalisé sous la direction de Monsieur Jean-Bernard MARQUETTE, professeur d'histoire médiévale, OCCUPATION DU SOL ET PEUPLEMENT DANS LA VICOMTE DE TARTAS DU NEOLITHIQUE AU XIVe SIECLE, Université Bordeaux III "Michel de Montaigne" UFR d'Histoire, année universitaire 2000-2001 (lire en ligne)
  58. [6]
  59. sur l'entrée des deux vicomtés dans la Maison d'Albret voir ce lien [7]
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  61. Eusèbe de Laurière et France, Ordonnances des Rois de France de la 3e Race, recueillies par ordre chronologique…, , 844 p. (lire en ligne), p. 538
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  64. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Saint-Vincent-de-Xaintes », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
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  69. Christophe Van Veen et Nelly Assenat, « Landes : c'est une page qui se tourne à la mairie de Dax ce lundi soir », France Bleu Gascogne,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Dax n'avait jamais été socialiste. Ce fut le tour de force de Gabriel Bellocq et de son équipe en 2008 : ravir la mairie de Dax au maire de droite Jacques Forté. Autre tour de force : l'avoir conservée aux dernières élections en 2014, même si le fait que « Gaby », comme on le surnomme, veuille passer la main était un secret de polichinelle ».
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Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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  • Hubert Delpont, Dax, R. Junca, Y. Goussebaire-Dupin, l'aventure thermale acte II, Nérac, 2014, 126 p.
  • Bernadette Suau, « Mémoire des Landes », C.E.H.A.G, dictionnaire biographique, Mont-de-Marsan, 1991
  • Marc Benitah, Dax, la feria, Anglet, Atlantica, 2001. (ISBN 2-84394-352-3) (photographies de Stéphane Riba, avec la participation de Pierre Albaladéjo, Jacques Chancel, Bernard Laporte)
  • Marc Large, Brèves du Sud-Ouest, feria, rugby et déconne, Dax, 2008. (ISBN 2-9523689-1-0). Préface de Raphaël Ibañez (pour plus de détails, voir [9])
  • Dompnier de Sauviac, Auguste, Chroniques de la cité et du diocèse d'Acqs : Livres I, II et III, Dax, E.Campion, , 215 p. (lire en ligne)

Articles connexes

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Liens externes

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