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Daniel Craig

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Daniel Craig
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Daniel Craig en 2021.
Nom de naissance Daniel Wroughton Craig
Naissance (56 ans)
Chester (Royaume-Uni)
Nationalité Britannique
Américain
Profession Acteur
Films notables Les Sentiers de la perdition
Layer Cake
James Bond (saga)
À couteaux tirés (saga)
Queer
Séries notables Our Friends in the North

Daniel Craig (/ˈdænjəl kɹeɪɡ/[a]) est un acteur britannique naturalisé américain né le à Chester (Angleterre).

Comédien issu du théâtre, Daniel Craig est particulièrement connu pour avoir été l'un des interprètes de l'agent secret James Bond au cinéma : il apparaît ainsi dans cinq films de la saga formant un seul arc narratif, Casino Royale (2006), Quantum of Solace (2008), Skyfall (2012), Spectre (2015) et Mourir peut attendre (2021).

Sa carrière a pourtant commencé sur les planches et dans des films indépendants au début des années 1990. Le succès de la mini-série de la BBC Our Friends in the North lui vaut un début de notoriété nationale en 1996. Au début des années 2000, il décroche des seconds rôles dans des films à diffusion internationale : il apparaît ainsi dans Lara Croft: Tomb Raider (2001), Les Sentiers de la perdition (2002), et Munich de Steven Spielberg (2005). Il tient également le premier rôle du thriller Layer Cake (2004), de Matthew Vaughn, dans un rôle de protagoniste froid et rusé qui préfigure le tour que va ensuite prendre sa carrière.

Après avoir décroché le rôle convoité de James Bond, qu'il occupe de 2006 à 2021 et dont les longs et complexes tournages l'accaparent et lui valent plusieurs blessures, ses apparitions dans les années 2010 dans d'autres projets sont sporadiques, et à l'exception de quelques films dont Millénium : Les Hommes qui n'aimaient pas les femmes (2011) de David Fincher, tout au plus joue-t-il dans quelques pièces de théâtre à Broadway. En 2019 cependant, alors que s'amorce la fin de son engagement comme espion le plus célèbre du cinéma, il entame le rôle d'un détective privé nommé Benoit Blanc dans une comédie à grand succès réalisée par de Rian Johnson, qui suscite plusieurs suites et devient la saga À couteaux tirés. En 2024, son interprétation d'un homosexuel esseulé dans le film Queer lui vaut également les louanges de la profession et de la critique.

Au cours de sa carrière dans des projets indépendants comme dans des films grand public, Daniel Craig a notamment reçu trois nominations au Golden Globe, une nomination au BAFTA, et deux nominations au BIFA du meilleur acteur.

Enfance et formation théâtrale

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Daniel Craig nait le à Chester, en Angleterre. Il est le fils d'une professeur d'art, Olivia Williams, et d'un ouvrier de la marine marchande devenu ensuite gérant de pubs, Tymothy John Wroughton Craig. La famille Craig possède notamment une ascendance drômoise[1].

Après le divorce de ses parents, en 1972, Daniel Craig et sa sœur aînée, Léa, sont élevés par leur mère. Celle-ci encourage la curiosité de son fils en l'emmenant au théâtre. Il s'installe à Londres, à seize ans, pour rejoindre le National Youth Theatre, une institution caritative dédiée aux jeunes comédiens de seize à vingt-cinq ans, notamment ceux issus de la classe ouvrière[2]. Cette troupe, qui compte notamment à l'époque de Craig Catherine Tate, Jessica Hynes et Rupert Penry-Jones, produit parfois des tournées de ses pièces sur plusieurs années[3], et se produit sur les scènes du West End durant l'été, en profitant des installations et des équipes techniques lorsque les pièces professionnelles sont à l'arrêt[4]. À la fin des années 1980, Craig y joue ainsi de multiples pièces, dont Roméo et Juliette dans le rôle du comte Pâris en 1987[2], Marat-Sade dans le rôle de Jean-Paul Marat en 1989[5], et Blood Wedding entre 1988 et 1990[2] ; entre 1984 et 1989, une production de Meurtre dans la cathédrale, qu'il joue dans des églises londoniennes à partir de 1984, lui vaut même d'aller jouer en tournée en Union soviétique sur la scène du Théâtre d'art de Moscou[6],[7],[8].

En 1991, il est diplômé de la Guildhall School of Music and Drama[9].

Débuts au cinéma dans de petits rôles (1991-1997)

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En 1992, il fait ses premiers pas au cinéma dans La Puissance de l'ange de John G. Avildsen, avec Stephen Dorff, John Gielgud, Armin Mueller-Stahl et Morgan Freeman. Il enchaîne les seconds rôles dans de nombreux films indépendants, comme Elizabeth de Shekhar Kapur, Hotel Splendide de Terence Gross ou encore Berlin Niagara de Peter Sehr.

Dans la version londonienne de la deuxième partie de la pièce Angels in America de Tony Kushner, Perestroïka, montée en 1993 par Declan Donnellan, il interprète un mormon à l'homosexualité troublée, face à un amant interprété par Jason Isaacs[10],[11].

En 1994, il joue aussi le rôle d'un Communard séduit par plusieurs courtisanes, l'une d'elles interprétées par sa future femme Rachel Weisz, dans la pièce Les Grandes Horizontales au National Theatre Studio de Londres[12],[13]. À la même époque, il joue dans une adaptation de la pièce L'Écumeur d'Aphra Behn, au sein d'une distribution qui inclut Andy Serkis[14]. En 1997, il interprète le colocataire toxicomane de Rupert Graves, Mickey, dans la pièce Hurlyburly de David Rabe, mise en scène par Wilson Milam au théâtre Old Vic[15].

Figure du cinéma indépendant britannique (1997-2001)

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La première décennie de travail de Daniel Craig sur grand et petit écran, avant son obtention du rôle de James Bond, se compose de rôles éclectiques[9]. En 1997, il obtient son premier rôle principal sur le petit écran dans la mini-série Our Friends in the North, grand succès au Royaume-Uni et qui lui vaut d'obtenir une certaine notoriété nationale[16]. En 1999, il apparaît dans une autre œuvre chorale, La Tranchée de William Boyd, dans laquelle son autorité naturelle lui sert pour incarner un sergent de la Première Guerre mondiale dans une troupe composée notamment de Ben Whishaw et Cillian Murphy[17].

Au cinéma, il décroche un rôle qui va préfigurer l'une des orientations de la première phase de sa carrière, en étant l'objet de désir de personnages plus âgés[18]. Il joue ainsi l'amant du peintre Francis Bacon dans le film biographique Love Is the Devil de John Maybury, face à un Derek Jacobi de vingt-neuf ans son aîné[18]. En 1999, dans ce qui figure comme son premier « premier rôle », il interprète un jeune homme schizophrène récemment sorti de l'asile et tombant amoureux dans Some Voices[17].

En 1998, il remporte le British Performing Award, lors du Festival international d'Édimbourg, pour son interprétation dans Love Is the Devil et, en 2000, le British Independent Film Award du meilleur acteur pour Some Voices de Simon Cellan Jones. Il avait déjà été nommé en 1999 pour sa prestation de soldat anglais dans La Tranchée de William Boyd.

Au début des années 2000, Daniel Craig est considéré comme un acteur de théâtre à la carrière illustre, et à la notoriété bien établie grâce au succès de Our Friends in the North[16]. En octobre 2001, il est membre du jury du 12e Festival du film britannique de Dinard, présidé par l'actrice Emily Watson[19].

Second rôle dans des productions de prestige (2001-2005)

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Daniel Craig aux BAFTA Awards 2007 au London's Royal Opera House.

Daniel Craig incarne le rival et l'amant d'Angelina Jolie dans Lara Croft: Tomb Raider (2001). Il continue sa carrière aux États-Unis par un petit rôle dans Les Sentiers de la Perdition de Sam Mendes (2002), qu'il présente à la Mostra de Venise en 2002[16]. Son interprétation d'un mafieux instable et malveillant, fils de Paul Newman, lui vaut d'être considéré comme l'une des sensations du moment dans l'industrie[20].

En parallèle, il s'engage dans un film britannique financé par la BBC, The Mother (2003), sur un sujet controversé et alors très peu vu au cinéma : le grand écart d'âge dans un couple lorsque la personne la plus jeune est un homme. Le personnage qu'incarne Craig y a une liaison avec une femme de trente-deux ans plus âgée, et une partie de la presse loue l'audace du film, tout en regrettant une fin jugée « pessimiste » car le couple que Craig y forme avec son aînée Anne Reid ne survit pas à la réprobation sociale qui les entoure[18]. Bien que le rôle de Craig soit en retrait de celui de Reid, c'est à partir de ce film que le potentiel de Craig comme star de cinéma devient évident pour la presse, grâce au charisme physique qu'il exhibe et à ses démonstrations d'empathie[17]. La même année, dans le film biographique Sylvia, il incarne le poète Ted Hughes, mari de la poétesse Sylvia Plath[17].

Au théâtre, en 2002, il joue trois personnages désorientés par le clonage face au comédien expérimenté Michael Gambon, dans la courte pièce A Number de Caryl Churchill. Mise en scène par Stephen Daldry au Royal Court Theatre, cette série de dialogues vaut des louanges à Craig, Variety remarquant sa « bravoure sans prétention »[20]. Craig crédite cette rencontre avec Gambon, l'un des membres originels de la troupe du National Theatre, comme ayant eu une profonde influence sur lui, notamment par son caractère terre à terre[21].

En 2005, intégré à la distribution prestigieuse de Munich sous la direction de Steven Spielberg, il est aussi un trafiquant de cocaïne dans le polar britannique Layer Cake de Matthew Vaughn, avec Michael Gambon à nouveau, où sa prestation froide et habitée de tueur en costume[17] attire à nouveau l'attention des producteurs de la saga James Bond[22]. Même si Barbara Broccoli est déjà convaincue par Craig et pousse son nom sans relâche, notamment depuis qu'elle l'a vu dans Elizabeth, c'est le charme et la malice que Craig incarne dans Layer Cake qui persuadent à son tour Martin Campbell, le futur réalisateur du reboot de James Bond, jusque-là récalcitrant à l'engagement de Craig[9].

Enfin, il prête sa voix en version anglophone au détective protagoniste de l'ambitieux film d'animation français Renaissance de Christian Volckman ; la capture de mouvement du personnage est produite par un acteur moins connu. Malgré un prix au festival d'Annecy et une direction artistique saluée, le film est un échec commercial, peut-être la faute à de trop nombreuses influences assumées et un sentiment de déjà-vu[23].

« Superstar » mondiale avec la saga James Bond (2005-2012)

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Daniel Craig et la productrice Barbara Broccoli pour la première allemande de Spectre en 2015.

À partir de 2005, la vie de Daniel Craig connaît un bouleversement lorsqu'il est officiellement choisi et annoncé le pour devenir le sixième acteur à interpréter le rôle de James Bond au cinéma (le sixième de la série produit par EON après Sean Connery, George Lazenby, Roger Moore, Timothy Dalton et Pierce Brosnan), un rôle qui propulse sa notoriété au niveau des superstars[9]. L'acteur signe un contrat pour cinq films de l'agent secret[24]. Il avait été repéré quelques années plus tôt par la productrice historique des films James Bond, Barbara Broccoli, dans une scène très précise du film Elizabeth qui le voit marcher de manière déterminée le long d'un couloir et que la productrice juge extrêmement charismatique[25]. Elle aborde Craig pour discuter du rôle en 2004, lorsque tous deux se croisent aux funérailles de la directrice de casting Mary Selway[26]. Craig lui-même est réticent à l'idée d'accepter le rôle, de crainte de ne plus avoir accès aux mêmes rôles et d'être catalogué comme un acteur capable de jouer un seul type de personnage. Il sonde plusieurs des réalisateurs avec qui il travaille à l'époque pour connaître leur opinion sur la décision à prendre, de Roger Michell avec qui il discute du poids de la notoriété insistante et constante qui viendrait avec le rôle[9], à Steven Spielberg à qui il fait même lire le script de Casino Royale[27].

Daniel Craig est le deuxième acteur anglais, après Roger Moore, à endosser le smoking de James Bond. Excepté George Lazenby qui est australien, tous les autres acteurs sont originaires des îles Britanniques[28]. La sélection de Daniel Craig déclenche une vague de critiques particulièrement virulentes[17]. Certains fans proposent de boycotter Casino Royale[29] ; d'autres critiquent sa chevelure blonde (tous les acteurs précédents étant bruns), ou ce qu'ils perçoivent comme une ressemblance avec Vladimir Poutine[9]. De nombreux acteurs ont exprimé publiquement leur soutien à Craig à la suite des nombreuses polémiques. Sean Connery a déclaré que Craig était « un très bon choix pour incarner 007 »[30]. Le physique même de l'acteur, aux traits plus rugueux que ceux de ses prédécesseurs, annonce un changement de ton pour la célèbre licence de films[9], qui se veut désormais plus sombre[17].

Casino Royale, réalisé par Martin Campbell, dont le tournage a commencé fin , sort le , suivi, le , par le vingt-deuxième James Bond de la série officielle réalisé par Marc Forster[31] : Quantum of Solace, qui poursuit et conclut les événements relatés par le précédent film. Si les retours critiques sont très positifs pour le premier, ils sont plus mitigés pour le second, qui souffre d'un manque de préparation après la grève des scénaristes de 2007[9].

Daniel Craig reprend aussi le smoking de 007 pour les adaptations vidéo-ludiques, comme l'avait fait auparavant son prédécesseur Pierce Brosnan. Il prête ses traits et sa voix pour le jeu 007 Quantum of Solace, qui sort sur la plupart des consoles et des PC. Puis il reprend le costume pour deux aventures, dans GoldenEye, une aventure adaptée du film homonyme sorti en 1995, où Craig remplace Pierce Brosnan, et dans 007 Blood Stone, une aventure inédite comme l'étaient les épisodes Nightfire, ou encore Quitte ou Double. Les jeux sortent le 5 novembre, sur Wii pour GoldenEye, et également sur PS3, XBOX 360, PC et Nintendo DS pour Blood Stone.

En 2006, Craig est nommé aux British Academy of Film and Television Arts dans la catégorie du BAFTA du meilleur acteur, une première pour un acteur interprétant James Bond. Le , il est également le premier acteur à gagner une récompense pour son rôle de James Bond aux Evening Standard British Film Awards, en recevant la récompense du meilleur acteur. En juin 2007, il est invité à devenir membre de l'Academy of Motion Picture Arts and Sciences, l'association américaine des professionnels du cinéma, qui distingue les meilleurs travaux artistiques de l'année écoulée dans chaque discipline représentée aux Oscars[32].

Daniel Craig à la première allemande de Cowboys et Envahisseurs en 2011.

Ces années-là, hors-films James Bond, Daniel Craig continue à tourner dans des registres très différents[9], en profitant de sa notoriété nouvelle acquise pour figurer dans des films avec de grands moyens[17]. En 2006, Craig est Lord Asriel dans l'adaptation au cinéma du premier tome de la saga de romans fantastiques de Philip Pullman, À la croisée des mondes : La Boussole d'or[33]. Le blockbuster ne convainc pas la critique et ne fonctionne pas suffisamment au box-office pour enclencher la mise en chantier des suites. Il incarne aussi le meurtrier Perry Smith dans Scandaleusement célèbre[17]. En 2008, il prête ses traits dans un registre sérieux au résistant Tuvia Bielski, le personnage principal du film de guerre Les Insurgés d'Edward Zwick. En 2009, Craig joue dans A Steady Rain (en) de Keith Huff, mis en scène par John Crowley à New York[34]. Craig y partage la tête d'affiche avec Hugh Jackman, ce qui déclenche des ventes record[12]. L'année 2011 est très riche : il partage d'abord l'affiche du blockbuster d'action et de science-fiction Cowboys et Envahisseurs avec Harrison Ford. Le film divise néanmoins la critique et rembourse à peine son budget. Sort ensuite le thriller psychologique Dream House, un échec critique et commercial cuisant, dont la production tumultueuse conduit le réalisateur Jim Sheridan, Daniel Craig et son épouse et partenaire à l'écran, Rachel Weisz, à refuser d'en assurer la promotion. L'été est marqué par le succès international de Les Aventures de Tintin : Le Secret de La Licorne de Steven Spielberg, dans lequel l'acteur retrouve son partenaire des Insurgés, Jamie Bell, qui hérite cette fois du rôle principal, et où Craig interprète Rackham le Rouge, le principal antagoniste du premier opus de la Trilogie Tintin.

C'est à cette époque qu'il retrouve, sur le tournage du film Dream House, l'actrice Rachel Weisz avec qui il avait partagé les planches dans Les Grandes Horizontales. Ils se marient en juin 2011 à New York.

À la fin de l'année 2011, il tient le rôle de Mikael Blomkvist dans Millénium : Les Hommes qui n'aimaient pas les femmes (The Girl with the Dragon Tattoo), adaptation cinématographique par David Fincher de la saga littéraire Millenium de Stieg Larsson. Le film, très coûteux, déçoit au box-office, conduisant le studio Sony à mettre en suspens les projets de suite. Ce rôle de journaliste d'investigation marque en tout cas une inflexion dans la carrière de Craig : le début d'une tendance à faire des incursions dans des rôles ou des genres plus aventureux[17].

Succès de Skyfall et ralentissement des projets (2012-2020)

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Après Quantum of Solace, il faut ensuite attendre quatre ans pour que soit dévoilé le vingt-troisième épisode de la série. À l'époque, alors que la MGM est en plein déboires financiers, Daniel Craig songe même à renoncer au rôle, si la situation s'enlise de quelques années supplémentaires[9]. Mais Skyfall, sorti le , est extrêmement bien reçu par la critique, et c'est aussi le plus gros succès commercial de la franchise. À la suite de ce succès, Craig signe pour deux films supplémentaires. La 24e aventure de l'agent secret, Spectre, sort le . Malgré le maintien de Sam Mendes à la mise en scène et de John Logan au scénario, les critiques sont bien plus mitigées.

Le , Craig participe à la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Londres, il reprend son rôle de James Bond dans un court-métrage réalisé par Danny Boyle où il est chargé d'escorter la reine Élisabeth II, en hélicoptère, depuis son palais de Buckingham jusqu'au stade. La séquence laisse une impression durable : la juxtaposition de la souveraine réelle avec l'agent secret fictif est considérée par un sondage YouGov mené au Royaume-Uni comme « le moment qui a le plus bouleversé la télévision pour toujours »[35].

À l'automne 2013, Craig et son épouse apparaissent dans Trahisons de Harold Pinter, mis en scène par Mike Nichols, dans un triangle amoureux complété par le comédien Rafe Spall. Craig y joue le rôle d'un mari trompé par sa femme[12].

Avant la sortie de Spectre, il réaffirme qu'il réendossera le costume de l'espion britannique pour un cinquième et dernier film[36]. Cependant, après la sortie de Spectre, il déclare vouloir arrêter d'endosser l'uniforme du célèbre agent secret[37]. En 2016, son engagement pour un cinquième film est toujours d'actualité et il affirme que ses propos tenus après la sortie du dernier film étaient dus à une fatigue après une longue production[38].

Daniel Craig en 2017.

En 2016, Daniel Craig incarne le rôle de Iago dans une version montée à New York de la pièce Othello de William Shakespeare, dans une mise en scène de Sam Gold. La pièce se joue à guichets fermés[39]. Une série télévisée d'une vingtaine d'épisodes de type comédie noire, Purity, basée sur le livre The Corrections de Jonathan Franzen, est annoncée en février 2016[40], mais le projet ne voit jamais le jour.

En 2017, il confirme endosser le rôle de James Bond pour une cinquième et dernière fois[41], dans le film Mourir peut attendre.

En 2017, Craig surprend dans des rôles éloignés de son registre habituel et du cinéma commercial : il incarne Joe Bang, un voyou haut en couleur dans la comédie noire Logan Lucky de Steven Soderbergh, qui lui fait adopter un accent poussé au grotesque et une boule à zéro blond clair[17]. Il partage ensuite l'affiche du drame indépendant Kings, avec Halle Berry. Il s'agit du deuxième film de la réalisatrice franco-turque Deniz Gamze Ergüven, après l'acclamé Mustang.

En 2018, Daniel Craig paraît choisir un projet lui permettant de se « dégourdir les jambes » alors qu'approche la fin de son mandat comme James Bond[17] : il joue le rôle principal d'un détective dans le film choral À couteaux tirés (Knives Out), écrit et réalisé par Rian Johnson, qui sort en 2019.

L'après-James Bond (depuis 2020)

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Le tournage de Mourir peut attendre s'achève début 2020. Le dernière épisode des aventures de James Bond incarné par Daniel Craig connaît une sortie mouvementée, initialement prévue au mais maintes fois reportée dans le contexte de la pandémie de Covid-19, qui restreint l'accès aux cinémas dans le monde et rend plus difficile le retour sur investissement d'un projet ayant coûté 400 millions de dollars[42],[43]. L'avant-première du film a finalement lieu en et sa sortie est un évènement culturel, engendrant près de 775 millions de dollars et faisant du film le premier grand sursaut cinématographique international après le Covid, et le deuxième plus gros succès commercial de l'année[44].

En mars 2022, Daniel Craig retourne sur les planches de théâtre à Broadway pour interpréter Macbeth face à Ruth Negga dans le rôle de Lady Macbeth. La pièce est notamment produite par Barbara Broccoli et Michael G. Wilson, les producteurs des films James Bond. Certaines représentations d'avril sont cependant annulées après que l'acteur est testé positif au Covid-19[45].

En octobre 2022, la princesse Anne du Royaume-Uni le décore du titre de compagnon de l'ordre de Saint-Michel et Saint-Georges, la même distinction que celle tenue par James Bond, en reconnaissance de sa « contribution exceptionnelle au cinéma et au théâtre »[46].

Parmi les films en projet auxquels le nom de l'acteur est attaché figure Two for the Money, annoncé en décembre 2023, un scénario portant sur un cambriolage avec Charlize Theron[47]. Au cours de l'année 2024, l'acteur cherche des investisseurs au Moyen-Orient, et notamment au Qatar, pour produire une version filmée de la pièce qu'il a jouée à Broadway en 2016 : Othello, de Shakespeare, transposée dans des baraquements américains lors de la guerre d'Irak. Des spécialistes de l'industrie rapportent alors que Barbara Broccoli, qui soutient à nouveau ce projet de Craig, pourrait servir de levier de négociation en prévoyant le tournage d'un futur film James Bond au Moyen-Orient[48],[49].

En septembre 2024, Daniel Craig présente Queer de Luca Guadagnino à la Mostra de Venise, dans lequel il joue un homosexuel esseulé au Mexique dans les années 1950, alter ego du romancier William S. Burroughs. C'est loin d'être la première fois qu'il interprète un personnage homosexuel, après le film Love Is the Devil et la pièce Angels in America dans les années 1990, ou encore les nombreux films de la saga Knives Out[10]. Sa qualité de jeu y est remarquée[50], et lui vaut auprès des spécialistes de l'industrie de figurer dans la liste des pressentis pour être nommés à l'Oscar du meilleur acteur[51], avec cependant moins de probabilité de victoire que d'autres comédiens du fait du caractère esthétique radical du film[52]. Il est par exemple nommé au European Film Award du meilleur acteur[53], et reçoit le National Board of Review Award du meilleur acteur[54]. Durant l'automne, jugeant les moyens promotionnels alloués au film par ses distributeurs insuffisants, Craig et Guadagnino participent à une intense campagne de promotion[10].

Vie privée et engagements

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Daniel Craig est brièvement marié avec l'actrice Fiona Loudon, avec qui il a une fille nommée Ella[12]. Il est ensuite en couple avec l'actrice allemande Heike Makatsch de 1994 à 2001, avec qui il tourne Berlin Niagara, puis la productrice Satsuki Mitchell, avec qui il se fiance[12], avant de rompre les fiançailles vers novembre 2010[13].

Entre 2005 et 2006, le répondeur téléphonique de Daniel Craig est frauduleusement mis sur écoute par la presse britannique tabloïd dans le cadre du scandale du piratage téléphonique par News International ; les messages interceptés servent aux comités de rédaction des journaux News of the World et Sunday Mirror pour alimenter d'éventuels articles sur une liaison de Craig avec l'actrice Sienna Miller ou sur la production du film Casino Royale[55].

Il fréquente à partir de 2010 l'actrice britannique Rachel Weisz. Fille d'intellectuels juifs émigrés au Royaume-Uni de Hongrie et d'Autriche, il la rencontre en 1994 lorsque tous deux jouent dans la pièce Les Grandes Horizontales, mais c'est en 2010 qu'ils tombent amoureux, lors du tournage du film Dream House ; quelques mois plus tard, après s'être séparés de leurs conjoints respectifs, ils se marient en petit comité[12]. Leur union est considérée particulièrement « glamour » dans l'industrie du cinéma, du fait de leurs notoriétés respectives[56],[57],[58], au point que la presse à sensation britannique les surnomme « le couple le plus excitant du monde »[12], et que nombre d'internautes les érigent en parents idéaux[58] ; ils demeurent cependant très discrets et évitent toute mention de leur vie privée, même en faisant campagne promotionnelle pour un projet commun[12]. En avril 2018, Weisz annonce dans le New York Times être enceinte de leur enfant[59], et le couple annonce en septembre 2018 qu'ils ont eu une fille[60]. Dans les années 2010, ils résident au cœur de New York et ont une maison de campagne au nord de l'État[12]. Vers 2024, ils retournent vivre à Londres[4].

En juillet 2015, Daniel Craig fait une donation à un comité d'action politique américain soutenant le sénateur socialiste Bernie Sanders pour les primaires démocrates de 2016[61]. En novembre 2024, l'apport financier de Craig et d'un autre donateur anonyme permettent la sauvegarde du site de Brimscombe Mill au Royaume-Uni, un centre communautaire d'entrepreneuriat social[62].

Il annonce en 2019 avoir obtenu la nationalité américaine[63].

Image publique

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Daniel Craig vêtu en Loewe lors de l'avant-première de Queer à la Mostra de Venise 2024.

La carrière de Daniel Craig se distingue par plusieurs phases aux styles de projets très différents. Avant d'être adoubé comme le cinquième James Bond, il se fait une spécialité des films intellectuels et verbeux, souvent adaptés de romans ou pièces de théâtre[64]. Une rétrospective du journal The Guardian note que « sa diction douce et agréable et son froncement de sourcils érudit lui ont permis de développer une activité secondaire dans les personnages de type universitaire ou intellectuel ». Son air d'autorité naturel lui permet également d'incarner des personnages de meneurs[17]. La presse spécialisée juge sa filmographie éclectique, avec des rôles très éloignés les uns des autres, et le réalisateur Roger Michell, avec qui a il a tourné deux films, le voit comme un acteur bouillant, capable de grands écarts, et d'incarner aussi bien la douceur que la violence, ou la gentillesse que la folie[9].

En entretien avec la presse, il se montre dans les premières années des films James Bond parfois distant et sec ; par la suite, dans les années 2010, il apparaît plus détendu et prompt à l'autodérision[9].

Le style vestimentaire de Daniel Craig reçoit beaucoup d'attention de la presse par le soin que l'acteur y apporte une fois sa notoriété établie[58]. Il n'a pas de style établi avant d'incarner James Bond, mais son obtention de ce rôle l'amène à une métamorphose qui le voit désormais porter des costumes sur mesure « comme une seconde peau », avec mouchoir de poche et cravate de circonstance[16], pour satisfaire aux carcans rigides du rôle[65]. En revanche, près de vingt ans plus tard et une fois le rôle de James Bond remisé, Craig semble laisser derrière lui certains de ces critères rigides. À l'automne 2024, pour la promotion du film Queer dont les costumes ont été créés par le directeur artistique de la marque Loewe, Jonathan Anderson, Craig devient temporairement l'ambassadeur de la maison espagnole en portant majoritairement des vêtements Loewe lors de ses apparitions en public : comme « libéré » de James Bond, il porte ainsi des ensembles au style plus relâché, voire « chaotiques de manière propre à la haute couture »[16],[66], le cheveu long et la barbe apparente[57]. Ces apparitions lui valent de figurer dans plusieurs listes des célébrités les mieux habillées de l'année 2024, notamment auprès du New York Times, qui loue sa manière d'effriter son image associée à James Bond en prenant part à une campagne pour Loewe et en jouant dans le drame homosexuel Queer[67],[68].

Les yeux de Daniel Craig, d'une couleur bleu métallique, sont souvent mentionnés dans les portraits que la presse lui consacre, ou mis en valeur par la photographie de ses films. De nombreux journalistes le notent comme un élément de distinction, comme ceux de l'acteur Paul Newman en son temps[12],[16] ; dans les films James Bond par exemple, les zooms de caméra mettent en exergue leur caractère froid[9].

Filmographie

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Années 1990

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Années 2000

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Années 2010

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Années 2020

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Télévision

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Téléfilms

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Séries télévisées

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  • 1992 : Anglo Saxon Attitudes : Gilbert Stokesay
  • 1992 : Covington Cross : Walkway Guard
  • 1992 : Boon: Jim Parham (saison 7, épisode 1 : MacGuffin's Transputer)
  • 1993 : Zorro : lieutenant Hidalgo (saison 4)
  • 1993 : Les Aventures du jeune Indiana Jones : Capitaine Schiller (saison 2, épisode 24 : Palestine, October 1917 ; documentaire Daredevils of the Desert)
  • 1993 : Drop the Dead Donkey : Fixx (saison 3, épisode 10 :George and His Daughter)
  • 1993 : Between the Lines : Joe Rance (saison 2, épisode 1 : New Order)
  • 1993 : Heartbeat : Peter Begg (saison 3, épisode 5 : A Chilly Reception)
  • 1996 : Our Friends in the North : Geordie Peacock (saison 1)
  • 1996 : Les Contes de la crypte : Barry (saison 7, épisode 9 : Smoke Wrings)
  • 1996 : Les Prédateurs : Jerry Pritchard (saison 2, épisode 1 : Ménage à trois)
  • 1999 : Shockers : Richard (saison 1, épisode 2 : The Visitor)

Courts-métrages

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Daniel Craig en octobre 2009, portant la moustache pour les besoins de la pièce A Steady Rain (en), où il interprète un policier dur à cuire.

Distinctions

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Décorations

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Récompenses

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Nominations

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Voix francophones

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En version française, Éric Herson-Macarel est la voix régulière de Daniel Craig depuis Casino Royale, le doublant dans le reste de ses apparitions dans les films James Bond, Les Insurgés, Millénium : Les Hommes qui n'aimaient pas les femmes ou encore dans les deux films À couteaux tirés. Auparavant, Daniel Craig a été dans un premier temps doublé à deux reprises par Joël Zaffarano dans Je rêvais de l'Afrique et Lara Croft : Tomb Raider, puis par Vincent Violette dans La Puissance de l'ange, Jean-François Kopf dans Les Sentiers de la perdition, Boris Rehlinger dans Sylvia, Philippe Valmont dans Scandaleusement célèbre, Dominique Guillo dans Layer Cake, et Jochen Haegele dans Logan Lucky[74].

Notes et références

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Références

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Liens externes

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