Aller au contenu

Communauté tibétaine aux États-Unis

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Tibétains américains
Description de cette image, également commentée ci-après
2011, Barack Obama rencontre le dalaï-lama dans la Map Room à la Maison-Blanche.

Populations importantes par région
Population totale 9 000 (2008)
Autres
Régions d’origine Drapeau du Tibet Tibet
Langues Tibétain, chinois, anglais
Religions Bouddhisme tibétain
Ethnies liées Peuple tibétain, Communauté tibétaine au Canada, Communauté tibétaine en Suisse, Communauté tibétaine en France

L'histoire de la communauté tibétaine aux États-Unis est relativement courte, car les États-Unis ont eu peu de contacts ou d'implication au Tibet avant la Seconde Guerre mondiale élargie pour le Pacifique.

Les Tibétains ont commencé à émigrer aux États-Unis à la fin des années 1950[1]. L'article 134 de la loi sur l'immigration de 1990 a stimulé l'immigration des Tibétains aux États-Unis, en fournissant 1 000 visas d'immigrant aux Tibétains vivant en Inde et au Népal[2],[1].

Betty McCollum et Keith Ellison représentent les Tibétains américains au Congrès des États-Unis, et célèbrent le nouvel an tibétain de 2014 en présence du 14e dalaï-lama en visite dans le Minnesota [3].

Lobsang Sangay, premier ministre du gouvernement tibétain en exil à Dharamsala en Inde depuis 2011, est citoyen américain. Il émigra aux États-Unis en 1995 depuis l'Inde où il est né sans en avoir la nationalité[4]. Ce n'est que depuis 2013 que les Tibétains réfugiés en Inde ont le droit de demander la nationalité indienne[5].

Selon le New York Times (2015), pour les exilés tibétains en Inde qui cherchent à quitter ce pays qui ne leur reconnaît pas le droit d'être propriétaires, les États-Unis sont la destination de choix. Certains Tibétains y réussissent très bien mais d'autres se retrouvent simplement à la plonge dans un restaurant ou concierges. D'autres encore sont la proie de marchands de visas[6].

Le , le président américain Donald Trump signe « la loi de 2018 sur l'accès réciproque au Tibet », qui permet aux Tibétains de retourner dans leur pays ou aux autorités chinoises qui les en empêchent de faire face à des sanctions[7],[8].

Références

[modifier | modifier le code]
  1. a et b (en) Bhuchung K. Tsering, Enter the Tibetan Americans: Tibetan Americans establish a presence in the United States. Tibet Foundation Newsletter, February 2001.
  2. (en) Global Nomads: The Emergence of the Tibetan Diaspora (Part I), by Seonaigh MacPherson (University of British Columbia), Anne-Sophie Bentz (Graduate Institute of International and Development Studies), Dawa Bhuti Ghoso
  3. (en) « Dalai Lama greeted on Tibetan New Year », sur aapress.com via Wikiwix (consulté le ).
  4. (en) Raphael Ahren, In 1st Israel visit, a Tibetan leader quietly seeks support, hails Jews’ return, The Times of Israel, 25 juin 2018 : « Sangay, who spent many years in the US and holds American citizenship [...]. »
  5. Adrian Schuster, Chine/Inde : situation des réfugiés tibétains en Inde, Organisation suisse d'aide aux réfugiés
  6. (en) Pankaj Mishra, The Last Dalai Lama ?, The New York Times, 1er décembre 2015, « And life for ordinary Tibetans in Dharamsala remains a struggle. They still cannot own property, and an increasing number hope to emigrate to the West. (Many of the young T.Y.C. activists I interviewed in 2005 have scattered across the world.) The United States is a favored destination; some Tibetans are doing very well there, but many have ended up working as dishwashers and janitors. Others became vulnerable to visa racketeers. »
  7. Dorian Malovic, « Donald Trump signe un projet de loi « historique » sur le Tibet malgré les protestations de la Chine », La Croix,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. « ‘My body is Tibetan but spiritually I’m an Indian,’ says the Dalai Lama », Hindustan Times,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Articles connexes

[modifier | modifier le code]