Clan criminel Fiorini
Famille Fiorini | |
Localisation de la Campanie (en rouge) sur la carte d'Italie | |
Date de fondation | XIXe siècle |
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Lieu | Naples, Casal di Principe, Italie |
Territoire | Italie
Europe |
Années actives | 1957 à nos jours |
Ethnies présentes | Napolitains |
Nombre de membres | 800 membres |
Activités criminelles |
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Alliés | Yakuza Yiddish Connection Cinq Familles Mafia russe Ndrangheta Mafia corse Triades chinoises Mafia serbe Cosa nostra Mafia israélienne Cartel de Medellín Cartel de Sinaloa |
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La Famille Fiorini (Clan Fiorini) est une organisation mafieuse originaire de Casal di Principe, dans la province de Caserte, en Italie.
Elle fait partie des 7 familles composant le Clan des Casalesi[1] (clan parmi les organisations criminelles les plus puissantes et influentes dans le monde avec environ 150 à 160 dirigeants et 8 000 à 9 000 membres[2] et formant une structure particulière au sein de la Camorra).
Cette famille est à la tête de la branche financière de la Camorra.
Présentation
[modifier | modifier le code]Le Clan Fiorini est entièrement spécialisé dans la criminalité en col blanc.
Il est surnommé « Lavanderia » car il blanchirait l'argent de nombreuses organisations criminelles mondiales.
Le Clan est notamment connu pour le rachat de la SASEA Holding, au Vatican, et de sa mise en faillite, à la suite d'un détournement de plus de 3,2 milliards de francs suisses[3],[4]; pour la création de la Seychelles International Bank[5] avec l'aide de Florio Fiorini[6],[7] et de Giancarlo Paretti[8],[9],[10] aboutissant à l'une des plus retentissantes arnaques de la finance internationale où le clan aurait détourné plus de 15 milliards d' euros au Crédit lyonnais.
Il est également connu pour son assistance apportée à la CIA lors de la création du groupe paramilitaire Opération 40[11] (avec le concours de Frank Fiorini[12]), groupe ayant pour mission d'empêcher la prolifération des idées communistes dans les pays voisins des États-Unis.
Le Clan Fiorini est souvent considéré comme intouchable du fait de ses liens étroits avec le Vatican, la loge P2[13] et la CIA.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Italie : le clan des Casalesi décapité après l'arrestation de son chef », sur 20minutes, (consulté le )
- (en) « Mafia bosses held meetings in police station », sur The Guardian, (consulté le )
- Canal Luigino, « La banqueroute de la Sasea de Florio Fiorini estimée à 3,6 milliards de francs pour la communauté financière », sur Les Échos, (consulté le )
- Jérôme Dupuis et Jean-Marie Pontaut, « Les Français qui touchent en Suisse », sur L'express.fr, (consulté le )
- Christophe Rigaud, « Les Seychelles dans l'ombre du scandale du Crédit Lyonnais », sur Afrikarabia, (consulté le )
- Renaud de La Baume, « La Suisse condamne le financier Florio Fiorini à six ans de prison », sur Libération, (consulté le )
- (en) Tim Adler, Hollywood and the Mob : Movies, Mafia, Sex and Death, Londres, Bloomsbury Publishing, , 288 p. (ISBN 978-1-4088-2786-4, lire en ligne), p. 219
- Gaetner Gilles, « Une anguille nommée Parretti », sur L'Express, (consulté le )
- « Arrestation de Giancarlo Parretti à Los Angeles », sur L'Humanité, (consulté le )
- « Mandat d'arrêt international contre Giancarlo Parretti », sur Libération, (consulté le )
- « Operation 40 », sur Spartacus Educational (consulté le )
- (en) Lamar Waldron, Watergate : The Hidden History : Nixon, The Mafia, and The CIA, Counterpoint Press, , 816 p. (ISBN 978-1-61902-267-6, lire en ligne), p. 74
- Canal Luigino, « Un inexplicable aveuglement », sur Les Échos, (consulté le )