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Chi1 Hydrae

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χ1 Hydrae A / B
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 11h 05m 19,90619s[1]
Déclinaison −27° 17′ 36,9981″[1]
Constellation Hydre
Magnitude apparente 4,94[2]

Localisation dans la constellation : Hydre

(Voir situation dans la constellation : Hydre)
Caractéristiques
Type spectral F4 V / F7 V[3]
Indice U-B +0,04[2]
Indice B-V +0,36[2]
Astrométrie
Vitesse radiale +19,1 ± 1,6 km/s[4]
Mouvement propre μα = −190,728 mas/a[1]
μδ = −6,273 mas/a[1]
Parallaxe 22,832 3 ± 0,182 8 mas[1]
Distance 43,798 ± 0,351 pc (∼143 al)[1]
Magnitude absolue +1,74[5]
Caractéristiques physiques
Masse 1,93 M / 1,93 M[6]
Rayon 3,19 R[1]
Luminosité 17,798 L[1]
Température 6 637 K[1]
Métallicité [Fe/H] = −0,10[5]
Âge 1,3 Ga[5]
Composants stellaires
Composants stellaires χ1 Hya A, χ1 Hya B[7]
Orbite
Demi-grand axe (a) 0,138 8 ± 0,001 6
Excentricité (e) 0,349 ± 0,015
Période (P) 7,553 5 ± 0,006 4 a
Inclinaison (i) 96,50 ± 0,84°
Argument du périastre (ω) 343,0 ± 4,3°
Longitude du nœud ascendant (Ω) 224,00 ± 0,59°
Époque du périastre (τ) 1 983,455 ± 0,084 a

Désignations

χ1 Hya, 9 Crt, HD 96202, HIP 54204, HR 4314, CD-26 8338, CPD-26 4439, FK5 419, GJ 3642, SAO 179514, WDS J11053 -2718AB[8]

Chi1 Hydrae (en abrégé χ1 Hya) est une étoile binaire de la constellation de l'Hydre. Elle est visible à l'œil nu avec une magnitude apparente combinée de 4,94[2]. Le système présente une parallaxe annuelle de 22,8 mas mesurée par le satellite Gaia, ce qui indique qu'il est distant d'environ ∼ 143 a.l. (∼ 43,8 pc) de la Terre[1]. Il s'éloigne du Système solaire à une vitesse radiale de +19 km/s[4].

Propriétés

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Chi1 Hydrae est une étoile binaire visuelle rapprochée dont les deux étoiles, désignées Chi1 Hydrae A et B, complètent une orbite l'une autour de l'autre avec une période de 7,55 ans et avec une excentricité de 0,35[7]. Elles sont classées toutes deux comme des étoiles jaune-blanc de la séquence principale de types spectraux F4 V et F7 V respectivement[3], mais elles apparaissent avoir la même masse, étant 1,93 fois plus massives que le Soleil[7]. Le système est estimé être âgé de 1,3 milliard d'années[5].

Nomenclature

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χ1 Hydrae, latinisé Chi1 Hydrae, est la désignation de Bayer de l'étoile[8]. Bayer et Flamsteed l'ont tous deux simplement nommée χ Hydrae, mais l'astronome français Lacaille a également donné cette désignation à une étoile voisine située plus à l'est. En 1826, l'astronome britannique Francis Baily distingue ces deux étoiles en leur donnant des chiffres suscrits, d'où les désignations modernes de χ1 et χ2 Hydrae[9].

χ1 Hydrae porte également la désignation de Flamsteed de 9 Crateris. John Flamsteed, dans son catalogue d'étoiles, incluait parmi les constellations l'Hydre (Hydra) ainsi que « l'Hydre et la Coupe » (Hydra & Crater). Cette dernière incluait indifféremment les étoiles de la Coupe à proprement parler et les étoiles de l'Hydre qui sont situées en dessous d'elle, Chi1 Hydrae étant l'une d'entre-elles[9].

Notes et références

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  1. a b c d e f g h i et j (en) A. G. A. Brown et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 2 : Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 616,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/201833051, Bibcode 2018A&A...616A...1G, arXiv 1804.09365). Notice Gaia DR2 pour cette source sur VizieR.
  2. a b c et d (en) H. L. Johnson et al., « UBVRIJKL photometry of the bright stars », Communications of the Lunar and Planetary Laboratory, vol. 4, no 99,‎ (Bibcode 1966CoLPL...4...99J)
  3. a et b (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2,‎ , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878)
  4. a et b (en) J. H. J. de Bruijne et A.-C. Eilers, « Radial velocities for the HIPPARCOS-Gaia Hundred-Thousand-Proper-Motion project », Astronomy & Astrophysics, vol. 546,‎ , p. 14, article no A61 (DOI 10.1051/0004-6361/201219219, Bibcode 2012A&A...546A..61D, arXiv 1208.3048)
  5. a b c et d (en) B. Nordström et al., « The Geneva-Copenhagen survey of the Solar neighbourhood. Ages, metallicities, and kinematic properties of ˜14 000 F and G dwarfs », Astronomy & Astrophysics, vol. 418,‎ , p. 989–1019 (DOI 10.1051/0004-6361:20035959, Bibcode 2004A&A...418..989N, arXiv astro-ph/0405198)
  6. (en) Luisa G. Jaime, Barbara Pichardo et Luis Aguilar, « Regions of dynamical stability for discs and planets in binary stars of the solar neighbourhood », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 427, no 4,‎ , p. 2723–2733 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2012.21839.x, Bibcode 2012MNRAS.427.2723J, arXiv 1208.2051)
  7. a b et c (en) Brian D. Mason, Geoffrey G. Douglass et William I. Hartkopf, « Binary Star Orbits from Speckle Interferometry. I. Improved Orbital Elements of 22 Visual Systems », The Astronomical Journal, vol. 117, no 2,‎ , p. 1023–1036 (DOI 10.1086/300748 Accès libre, Bibcode 1999AJ....117.1023M)
  8. a et b (en) * chi01 Hya -- Double or Multiple Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  9. a et b (en) M. Wagman, « Flamsteed's Missing Stars », Journal for the History of Astronomy, vol. 18, no 3,‎ , p. 216 (DOI 10.1177/002182868701800305, Bibcode 1987JHA....18..209W, lire en ligne)

Liens externes

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