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Charles-Philippe Larivière

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Charles-Philippe Auguste Larivière
Jean-Guillaume-Elzidor Naigeon, Charles-Philippe Larivière
(vers 1824), dessin, Dijon, musée Magnin.
Naissance
Décès
Sépulture
Cimetière du prieuré noir (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Formation
Maître
Lieu de travail
Mouvement
Fratrie
Parentèle
Charles Lepeintre (grand-père)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinction
Second prix de Rome en 1819
Grand prix de Rome en 1824
Médaillé au Salon en 1831 et 1855
Chevalier de la Légion d'honneur en 1836
Œuvres principales
Vue de la sépulture.

Charles-Philippe Auguste Larivière, né le à Paris et mort dans la même ville le , est un peintre français.

Charles-Philippe Larivière est le petit-fils du peintre Charles Lepeintre (1735-1803), et le beau-père du peintre Albert Maignan, époux de sa fille Étiennette, elle-même pastelliste et portraitiste. Son frère, Louis-Eugène Larivière (vers 1801-1823), est également peintre[1].

Élève de Paulin Guérin, de Girodet et de Gros, Charles-Philippe Larivière est admis à l'École des beaux-arts de Paris en 1813. Il obtient le second prix de Rome en 1819 puis une médaille d'encouragement en 1820. En 1824, sa composition sur le sujet de La Mort d'Alcibiade lui permet de remporter le grand prix de Rome, grâce auquel il séjourne à la villa Medicis jusqu'en 1830.

Carrière artistique

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Réceptif à la sensibilité de l'école romantique, mais formé à la discipline de la peinture néoclassique, cet artiste officiel reconnu se spécialise dans la peinture d'histoire. Il expose pour la première fois au Salon de 1827 et y obtient des médailles à deux reprises en 1831 et 1855. Charles-Philippe Larivière bénéficie d'importantes commandes publiques et re��oit les insignes de chevalier de la Légion d'honneur en 1836. Il obtient aussi l'ordre tunisien du Nichan Iftikhar.

On lui doit de nombreux tableaux de batailles et d'événements publics, des portraits de personnalités, ainsi que des toiles d'inspiration religieuse. Il est l'auteur de trois des œuvres de la galerie des Batailles du château de Versailles.

Il mourut à Paris le [2].

Sa famille légua son fonds d’atelier au musée de Picardie à Amiens.

Il peint l’Accueil de l’empereur Napoléon III à la Cour d’appel de Riom le , une œuvre offerte en 1867 par l'empereur au tribunal de Riom où elle est conservée dans la salle d'audience de la première chambre (salle Bonjean).

Parmi les portraits historiques qu'il a signés pour la collection de tableaux du musée de l'Histoire de France à Versailles figurent ceux des maréchaux Rochambeau, Bugeaud et Saint-Arnaud. Son portrait en pied du général Dode de La Brunerie orne l'escalier d'honneur du pavillon du roi, au château de Vincennes.

Charles-Philippe Larivière a aussi décoré une chapelle à l'église Saint-Eustache à Paris et, comme Ingres, réalisé des cartons de vitraux pour la chapelle royale de Dreux.

Certaines de ses œuvres ont été éditées en lithographies ou gravures, comme son Portrait d'Achille Fould interprété par Eugène Leguay[3].

Le dernier tableau de Larivière entré dans les collections publiques françaises, Le Tasse convalescent au couvent de Saint-Onufre, a été acquis en 2001 par le musée de Grenoble.

Notes et références

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  1. De cet artiste, Albert Maignan légua au musée du Louvre un Portait d'Eugénie-Paméla Larivière (vers 1804-1824), sœur de Charles-Philippe et de Louis-Eugène.
  2. Acte no 369 dressé au 9e arrondissement de Paris, décès de 1876.
  3. Hippolyte Castille, M. Achille Fould, Paris, Édouard Dentu, 1859.
  4. Éric Moinet, Le Temps des passions. Collections romantiques des musées d'Orléans, Orléans, musée des Beaux-Arts, (ISBN 2-910173-07-0), n°258

Bibliographie

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  • Isabelle Lodde, « Charles-Philippe Larivière, grand prix de Rome de 1824, ou les dangers d’un séjour en Italie », Studiolo, 2, 2003, p. 76-106. [lire en ligne]
  • Gustave Vapereau, Dictionnaire universel des contemporains, Paris, 1880.

Liens externes

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