Château de Lanfrière
Château de Lanfrière | |
Début construction | XIXe siècle |
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Pays | France |
Région | Pays de la Loire |
Département | Mayenne |
Commune | Montjean |
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Le château de Lanfrière est un édifice du XIXe siècle, situé à 800 m du bourg de Montjean.
Désignation
[modifier | modifier le code]Histoire
[modifier | modifier le code]La Lanfrière était un fief mouvant de Montjean, avec droit de pêche dans l'Oudon[4].
Le portail du château était accosté en 1642 d'une tour ronde. Le château est du XIXe siècle avec une chapelle.
Le château moderne est érigé en 1840 par Morin de la Blottais[5]. Jacques Duchemin-Descepeaux écrit dans ses Mémoires (1848) : « Je suis allé à la Lanfrière, chez M. Blotais l'aîné. Pour la deuxième fois, Blotais restaure sa maison et la castellifie. Il y a plaqué des tourelles, et puis appliqué des ballustres et aussi des têtes grimaçantes ou symboliques ; tout cela finement ouvragé, avec dentelures et guirlandes sculptées dans la pierre. Mais le tout manque d'ensemble et le travail, fait sur le tuf friable, sera rongé par les pluies du premier hiver ».
Le château est occupé par la la famille de Monti de Rezé au début du XXe siècle.
Couvent des Oiseaux
[modifier | modifier le code]L'abbé Angot indique que la comtesse Virginie Estève y donna asile à une communauté parisienne, religieuses et orphelines ; le Couvent des oiseaux[6],[7], dépendant de la congrégation Notre-Dame, pendant par la guerre franco-allemande de 1870 et la Commune de Paris. La sœur de la Comtesse est assistante et supérieure du Couvent des Oiseaux.
Vénerie
[modifier | modifier le code]- Equipage Rallye Beaulieu-Montjean Rallye Montjean - Voir : [3]
Généalogie associée
[modifier | modifier le code]Vue Estève
[modifier | modifier le code]- Martin-Roch-Xavier Estève, trésorier de Napoléon Ier
- Napoléon-César-Xavier Estève (Paris, 1802-), conseiller général de l'Eure x Virginie Morin-Blotais.
- Urbaine Estève (1847-1887) x Bernard de Monti de Rezé (1846-1909)
- Napoléon-César-Xavier Estève (Paris, 1802-), conseiller général de l'Eure x Virginie Morin-Blotais.
Vue Morin-Blotais
[modifier | modifier le code]- Louis Morin-Blotais[8] x Virginie Frin de Corméré
- Virginie Morin-Blotais (1847-1887) x Napoléon-César-Xavier Estève
- Urbaine Estève (1847-1887) x Bernard de Monti de Rezé (1846-1909)
- Louise Morin-Blotais, R. Mère Saint-Augustin, assistante et supérieure du Couvent des Oiseaux
- Virginie Morin-Blotais (1847-1887) x Napoléon-César-Xavier Estève
Liste des seigneurs
[modifier | modifier le code]- Thébault de Taillie est remboursé par le testament de Guy VIII de Laval (1294) d'une rente de 8 ₶ dont il avait été chargé par Guy VII de Laval envers Hervé de Lucé.
- Pierre de Taillie qui, avec Jean de Taillie, fait partie de la compagnie du sire de Gavre, 1411, et vit en 1432.
- Jean de Taillie, fils et héritier de Pierre de Taillie, est en procès « pour un bian qu'il devait à curer les douves de la court de la Patrière et à la réparation des chaussées et portes de l'étang Patriau », 1472. Une inscription qui n'a pas été déchiffrée mais de laquelle on a pu lire le nom de Jean de Taillie et la date 1544, se voyait en 1860 à la ferme du Clochet, en Cossé-le-Vivien[9].
- 'Bertrand de Taillie, parrain en 1565.
- François de Taillie, 1577, inhumé dans le chœur de l'[église de Montjean, le 3 janvier 1583, trois mois après Barbe du Plessis, sa femme.
- Jean de Taillie, 1592, mari de Hardie de Torchard, enterrée dans l'église en 1606.
- Madelon de Taillie, né en 1603, sieur de la Moisière en l'Huisserie, 1624, mari de Renée Avenel, d'où : Bertrand, 1634 ; Jean-Baptiste, 1636, qualifié sieur du Grand-Poilbouc, 1656. Jeanne Biseul, femme de Jean-Baptiste du Plessis-d' Argentré, accouche au château d'un fils nommé Alexis, 1643. Madelon du Plessis meurt le 2 mars 1661 à l'hôtel du Dauphin, à Laval, et est inhumé à la Collégiale Saint-Tugal de Laval.
- Jean de la Broise, mari d'Angélique de Taillie.
- Daniel Cousin, lieutenant au grenier à sel de la Gravelle, François Cousin, marchand à Laval, et Jeanne Cousin, femme de Pierre Delaunay, sont propriétaires indivis, 1688, 1694 ; puis Daniel Couanier, sieur de Marbré, mari de Madeleine Delaunay, 1715, et Anne-Marguerite Cousin, leur fille, 1736, décédée âgée de quatre-vingt-un ans en 1786.
- Jérôme Frin de Corméré, époux de Marie Le Clerc, est sieur de la Lanfrière en 1787. La métairie et le moulin sont arrentés par Anne Couasnier à Jérôme Frin de Corméré, 1773.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Sources utilisées par l'abbé Angot
[modifier | modifier le code]- Registre paroissial de Montjean
- Archives départementales de la Mayenne, B. 517, 1.021.
- Ch. Pointeau, Certificats, p. 24, 28.
- L'abbé Angot indique que les renseignements du généalogiste Quatrebarbes se contredisent.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]« Château de Lanfrière », dans Alphonse-Victor Angot et Ferdinand Gaugain, Dictionnaire historique, topographique et biographique de la Mayenne, Laval, A. Goupil, 1900-1910 [détail des éditions] (BNF 34106789, présentation en ligne), t. II. et IV.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- Jaillot.
- Cassino.
- Et.-M.
- Jusqu'au Chêne-Blanc.
- Ce n'est pas le comte Estève qui a offert à sa petite-fille le château lors de son mariage avec Bernard de Monti de Rezé [1]
- L'Univers, 1er novembre 1889.
- [2]
- Conseiller général du Canton de Loiron.
- Abbé Angot, Épigraphie de la Mayenne.