Château-fort de Seyssuel
Château de Seyssuel | |
Ruines du château de Seyssuel en 2009 | |
Nom local | Château épiscopal Château de la Roche-Piquée |
---|---|
Type | Château fort |
Propriétaire initial | Archevêques de Vienne |
Protection | Inscrit MH (1994)[1] |
Coordonnées | 45° 33′ 38″ nord, 4° 49′ 31″ est |
Pays | France |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Isère |
Commune | Seyssuel |
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Le château de Seyssuel est un ancien château épiscopal du XIIe siècle, situé sur le territoire de la commune de Seyssuel, dans le département de l'Isère et la région Auvergne-Rhône-Alpes, en France.
Situation et description
[modifier | modifier le code]Situation et accès
[modifier | modifier le code]Le château, dont les vestiges sont visibles depuis les berges du Rhône, est situé sur le territoire de la commune de Seyssuel, dans la partie nord-ouest du département de l'Isère, entre les villes de Vienne, au sud et l'agglomération lyonnaise, au nord[2].
Également connu sous le nom d'ancien « château épiscopal » ou « château de la Roche-Piquée », du nom du rocher sur lequel il est établi et qui domine l'autoroute A7 et la voie ferrée de la ligne de Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles, le site n'est accessible que par des sentiers pédestres[3]. Il s'agit d'une propriété privée dont seules les parties extérieures sont accessibles au public.
Description
[modifier | modifier le code]Présentés comme les vestiges les mieux conservés du département de l'Isère, les ruines du château de Seyssuel sont inscrites au titre des monuments historiques par arrêté du [1]. Seul subsiste de l'ancienne forteresse, le donjon carré et les pans de murs du corps de logis principal qui dominent toujours le Rhône[4].
Historique
[modifier | modifier le code]Le château de Seyssuel est un ancien château épiscopal du XIIe siècle, incendié par Jean de Torchefelon, seigneur de Montcarra, opposé à l'archevêque de Vienne, Thibaud de Rougemont qui voulait le forcer à être son vassal[5].
Le château des évêques de Vienne est cependant rebâti et conservé intact jusqu'à la seconde moitié du XVIe siècle, période durant laquelle les huguenots s'en emparèrent à l'occasion des guerres de religion, et le démantelèrent entièrement. Le château ne sera jamais reconstruit[6].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Château-fort », notice no PA00132950, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- ↑ Notice no PA00132950, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- ↑ Site persee.fr, article "Inventaire botanique du site de Seyssuel (Isère)" par Régis Delaigue et Bernard Pont.
- ↑ Site isere-annuaire.com, page sur le château de Seyssuel.
- ↑ Patrick Martin, « La famille de TORCHEFELON », sur brionnais.fr (consulté le ).
- ↑ Michelle Berger Histoire des communes de l'Isère, arrondissement de Vienne, 1987 Page 111
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Marcel Paillaret, "Le vieux château des Archevêques de Vienne à Seyssuel (Isère), Son histoire", Bulletin des Amis de Vienne, n.88, 1993, Fasc. 2, Vienne, Mai 1993, pp.50-63 [lire en ligne (page consultée le 10 décembre 2023)]
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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