Aller au contenu

Bruges-Capbis-Mifaget

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Bruges-Capbis-Mifaget
Bruges-Capbis-Mifaget
La mairie, à Bruges.
Blason de Bruges-Capbis-Mifaget
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Pau
Intercommunalité Communauté de communes Pays de Nay
Maire
Mandat
François Lescloupé
2020-2026
Code postal 64800
Code commune 64148
Démographie
Population
municipale
854 hab. (2021 en évolution de −5,22 % par rapport à 2015)
Densité 52 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 07′ 42″ nord, 0° 18′ 07″ ouest
Altitude Min. 277 m
Max. 473 m
Superficie 16,55 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Pau
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Ouzom, Gave et Rives du Neez
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Bruges-Capbis-Mifaget
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Bruges-Capbis-Mifaget
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
Voir sur la carte topographique des Pyrénées-Atlantiques
Bruges-Capbis-Mifaget
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Bruges-Capbis-Mifaget
Liens
Site web https://www.bruges-capbis-mifaget.fr

Bruges-Capbis-Mifaget (prononcé [bʁyʒ kabis mifaʒɛ] ; en béarnais Brutges-Capbís-Mieihaget ou Brùdjẹs-Capbis-Mihagét) est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.

Le gentilé de la commune est Brugeois[1].Les habitants de Bruges sont les Brugeois, ceux de Capbis sont les Capbisois et ceux de Mifaget sont les Mifagétois.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Localisation

[modifier | modifier le code]
Carte
Carte de la commune avec localisation de la mairie.

La commune de Bruges-Capbis-Mifaget se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[2].

Elle se situe à 30 km par la route[Note 1] de Pau[3], préfecture du département, et à 9 km de Nay[4], bureau centralisateur du canton d'Ouzom, Gave et Rives du Neez dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[2]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Pau[2].

Les communes les plus proches[Note 2] sont[5] : Lys (4,0 km), Asson (4,2 km), Haut-de-Bosdarros (5,5 km), Arthez-d'Asson (5,9 km), Nay (6,7 km), Igon (6,8 km), Coarraze (7,6 km), Lestelle-Bétharram (7,6 km).

Sur le plan historique et culturel, Bruges-Capbis-Mifaget fait partie de la province du Béarn, qui fut également un État et qui présente une unité historique et culturelle à laquelle s’oppose une diversité frappante de paysages au relief tourmenté[6].

Communes limitrophes

[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Arros-de-Nay, Arthez-d'Asson, Asson, Haut-de-Bosdarros, Louvie-Juzon et Lys.

Communes limitrophes de Bruges-Capbis-Mifaget[7]
Haut-de-Bosdarros Arros-de-Nay
Lys Bruges-Capbis-Mifaget Asson
Louvie-Juzon Asson Arthez-d'Asson

Le territoire de la commune de Bruges-Capbis-Mifaget, d'une superficie de 16,55 km2, présente un relief vallonné au pied des premiers contreforts de la chaîne pyrénéenne. Les altitudes varient de 277 à 473 mètres.

Hydrographie

[modifier | modifier le code]
Réseaux hydrographique et routier de Bruges-Capbis-Mifaget.

La rivière principale, le Béez prend sa source à Capbis sous la forme d’une résurgence et se jette dans le gave de Pau en amont du bourg de Nay. Le Béez est alimenté sur la commune par de nombreux affluents (d’amont en aval) : les ruisseaux de la Toupiette (+ de Hourticot), le Baset, de Cousi, de Picas, le Lestarrès, de Trubès (+ de Marlies), le Landistou (+ l’Arrec et de Bonnasserre) et enfin les ruisseaux de Herran (+ de Taillades et de Pareil) et de Mourté. Bien d’autres rus dont la longueur est moins significative (moins de 1 km) ne sont pas cités. Marquant la limite nord de la commune avec celle de Haut de Bosdarros, la rivière le Luz, affluent du gave de Pau, prend sa source à Bruges, à l’extrême nord-ouest du lieu-dit le Boala.

Historiquement, la commune est exposée à un climat de montagne[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est toujours exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Pyrénées atlantiques, caractérisée par une pluviométrie élevée (>1 200 mm/an) en toutes saisons, des hivers très doux (7,5 °C en plaine) et des vents faibles[9].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 239 mm, avec 11,1 jours de précipitations en janvier et 9,1 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Asson à 4 km à vol d'oiseau[11], est de 13,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 376,5 mm[12],[13]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].

Milieux naturels et biodiversité

[modifier | modifier le code]

Réseau Natura 2000

[modifier | modifier le code]

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 3]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : le « gave de Pau »[16], d'une superficie de 8 194 ha, un vaste réseau hydrographique avec un système de saligues[Note 4] encore vivace[17],[Carte 1].

Au , Bruges-Capbis-Mifaget est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[18]. Elle est située hors unité urbaine[2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pau, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[2]. Cette aire, qui regroupe 227 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[19],[20].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]
Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (88,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (60,6 %), terres arables (24 %), forêts (9,3 %), zones agricoles hétérogènes (4,1 %), zones urbanisées (2 %)[21]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Lieux-dits et hameaux

[modifier | modifier le code]

Voies de communication et transports

[modifier | modifier le code]

Bruges-Capbis-Mifaget est desservie par les routes départementales 35, 232, 287 et 335.

Risques majeurs

[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Bruges-Capbis-Mifaget est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité moyenne)[22]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[23].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment l'Estarrèsou, le Béez, le Landistou et le Luz. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1997, 2007 et 2009[24],[22].

Bruges-Capbis-Mifaget est exposée au risque de feu de forêt. En 2020, le premier plan de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été adopté pour la période 2020-2030[25]. La réglementation des usages du feu à l’air libre et les obligations légales de débroussaillement dans le département des Pyrénées-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022[26],[27].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Bruges-Capbis-Mifaget.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[28]. 88,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 3]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 6],[29].

Le toponyme Bruges apparaît sous les formes Brutges (1360[30], titres de Bruges[31]) et Brudges (1580[30], titres de Béarn[32]).

Le toponyme Capbis apparaît sous les formes Cabbis (XIIe siècle[30], d'après Pierre de Marca[33]), Grangia Capbisii (1235[30], réformation de Béarn[34]), L'espitau de Capbiis (1385[30], censier de Béarn[35]) et La cappere et grange apperat de Nostre Dame de Capbiis (1536[30], réformation de Béarn[34]).

Le toponyme Mifaget apparaît sous les formes Medium-Faget (1100[30], titres de Mifaget), Faied (XIIe siècle[30], cartulaire de Lescar[36]), Medius-Fagetus (1257[30], collection Duchesne volume XCIX[37]), Mieyfaget (1287[30], contrats de Barrère[38], l'espitau de Mieyfayet (1385[30], censier de Béarn[35]), Myfaget et Mieyhaget (respectivement 1538[30] et 1675[30], réformation de Béarn[34]), Saint-Michel de Mieyhaget (1678[30], insinuations du diocèse d'Oloron[39]) et Mi Faget (1793[40] ou an II).

Le nom béarnais de la commune est Brutges-Capbís-Mieihaget[41] ou Brùdjẹs-Capbis-Mihagét[42].

  • Capbis et Mifaget ont leurs racines au début du XIIe siècle. Le vicomte du Béarn Gaston IV le Croisé y créa, sous l’autorité d’ordres monastiques, des petits points de peuplement et de refuge pour les pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle. La « grange » de Capbis dépendait des Bénédictins de l'abbaye de Sauvelade, près de Navarrenx. La commanderie et l’hôpital de Mifaget[30] dépendaient des Augustins de l'abbaye de Sainte-Christine du Somport.
  • En 1357 : fondation de la bastide de Bruges par Bertrand de Pujols, lieutenant général de Gaston Fébus, vicomte de Foix Béarn. Le nom de Bruges provient vraisemblablement de la ville flamande de Bruges où Gaston Fébus séjourna la même année, avant de s'embarquer et participer en Prusse à une croisade avec les Chevaliers Teutoniques[43].
  • En 1385[30], le dénombrement général des feux de la vicomté précise que Bruges, qui dépendait alors du bailliage de Nay, comptait cinquante-deux feux, (dont, inclus, trois à Capbis) et que Mifaget comptait trois feux.
  • Pendant plusieurs siècles, agriculture, pastoralisme et artisanat constituent l'essentiel de l'activité économique, émaillée de nombreux conflits de territoire pour l'utilisation de terres communes, appelées les "herms", entre Bruges, Asson, Louvie-Juzon et Capbis[44].
  • Au XIXe siècle (1835 et 1855): près de 150 personnes décèdent à Bruges lors des deux importantes épidémies de choléra qui touchent le canton en 1835 et surtout en 1855 où on note le décès de très jeunes enfants (ref. registre d'état civil)
  • À la fin du XIXe siècle : Bruges connait un épisode industriel de fabrication de sandales qui prend de l’importance, au XXe siècle, entre les deux guerres. Trois usines et de nombreux petits fabricants indépendants emploient une main d’œuvre qualifiée, réputée et très nombreuse. Cette filière disparait définitivement à la fin des années 1960.
  • Le , les trois communes voisines, Bruges, Capbis et Mifaget, fusionnent pour former la nouvelle commune de Bruges-Capbis-Mifaget sous l'égide de la loi "Marcelin"[45].

Héraldique

[modifier | modifier le code]
Blason Blasonnement :
D’or à une vache passante et contournée de gueules, accollée, accornée et clarinée d'azur, sortant d'un bois de haute futaie de sinople[46].

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Les communes de Bruges, Capbis et Mifaget ont fusionné par association le 1er janvier 1973, sous l’égide de la loi Marcellin de 1971, pour former la commune de Bruges-Capbis-Mifaget. Chaque commune associée avait, jusqu’en 2014, une section électorale qui élisait ses conseillers municipaux (douze à Bruges, un à Capbis et deux à Mifaget). Depuis la mise en application de la loi n° 2013 – 403 du 17 mai 2013, une liste électorale unique de quinze candidats est proposée dès 2014 aux électeurs des trois communes associées avec pour conséquence directe une représentation possiblement différente qu’auparavant. Le conseil municipal ainsi formé, élit le maire de la commune de Bruges-Capbis-Mifaget ainsi que les maires délégués de Capbis et de Mifaget. Chaque maire garde dans sa commune associée ses fonctions en matière d’état-civil et de police.

Liste des maires de Bruges-Capbis-Mifaget
Période Identité Étiquette Qualité
1973 1983 Jean Condou Centre droit  
1983 2001 Michel Maton DVD  
2001 2014 Xavier de Canet DVD  
2014 2016 Laurent Aubuchou-Aurouix UMP Ancien maire d'Asson, ancien conseiller général du canton de Nay-Ouest
2016 En cours François Lescloupé DVD  
Les données manquantes sont à compléter.

Intercommunalité

[modifier | modifier le code]

Bruges-Capbis-Mifaget appartient à cinq structures intercommunales[47] :

Population et société

[modifier | modifier le code]

Démographie

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[48]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[49].

En 2021, la commune comptait 854 habitants[Note 7], en évolution de −5,22 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Atlantiques : +3,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 6501 4411 5011 7741 8491 7821 7841 7711 720
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 5571 5801 6711 5681 6131 5741 6301 7231 678
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 5831 5291 4381 1231 1001 050970937859
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
779722850827833915874867945
2015 2020 2021 - - - - - -
901862854------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[50] puis Insee à partir de 2006[51].)
Histogramme de l'évolution démographique

Nota: les recensements jusqu'à 1968 concernent la seule commune de Bruges; le recensement de 1975 et les suivants concernent la commune de Bruges-Capbis-Mifaget.

Bruges-Capbis-Mifaget fait partie de l'aire d'attraction de Pau.

La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Les habitants de Bruges étaient surnommés los pelacas (prononcer en français lous pélacas 'pêle-chiens') parce que, dit-on, certains d'entre eux avaient pris l'habitude, pendant les périodes de disette, de faire subir aux chiens le même sort qu'aux porcs. Une autre version dit que les Brugeois tuaient des porcs si maigres qu'ils ressemblaient à des chiens, ce dont les voisins d'Asson, peut-être plus riches, se moquaient. Les habitants de Capbis étaient surnommés los clabetos", prononcez en français, "lous clabétous parce qu'ils avaient développé dès le XVIIe siècle, une activité artisanale de fabrication de clous en fer forgé.

Patrimoine civil

[modifier | modifier le code]
  • Bastide de Bruges ;
  • le quartier Maubec avec deux anciennes (XVIIe siècle) maisons de Cagot ;
  • nombreuses grandes maisons de ferme typiques du piémont béarnais avec un escalier au centre et une porte d'entrée surmontée d'un linteau très travaillé.

Patrimoine religieux

[modifier | modifier le code]

L’église Saint-Martin de Bruges[52] inscrite partiellement aux monuments historiques, date du XVe siècle. Elle recèle un guéridon[53], classé, du début du XVIIIe siècle.

L'église Notre-Dame de Capbis[54], possède des éléments provenant du XIIe siècle.

L'église Saint-Michel de Mifaget[55], possède une crypte du XIIIe siècle.

Patrimoine environnemental

[modifier | modifier le code]

Héritage de la charte de fondation de la bastide de Bruges d'une part et de la création de l'abbaye de Sauvelade et de sa grange de Capbis d'autre part, la commune de Bruges-Capbis-Mifaget détient des droits d'usage en matière de pacage pour les troupeaux et d'affouage sur des montagnes (environ 34 km2) attenantes à son territoire, et cadastrées sur les territoires des communes voisines d'Asson, Louvie-Juzon et Castet. Constituées de forêts et de pâturages, ces montagnes culminent à 1 580 mètres au pic de Monbula et 1 540 mètres au pic de Merdanson

Équipements

[modifier | modifier le code]

Éducation et sports

[modifier | modifier le code]

La commune de Bruges-Capbis-Mifaget dispose, à Bruges, d'une école primaire, d'une école maternelle avec garderie et cantine, d'une salle des sports.

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]
  • Albert Saléza, artiste lyrique, 1867-1916 ;
  • Jean-Baptiste Laborde, curé de Bruges, historien béarnais, 1878-1963 ;
  • Jean-Marie Soutou, diplomate, président de la Croix rouge française, 1912-2003.
  • Henri Guérin, peintre-verrier, 1929-2009.

Pour approfondir

[modifier | modifier le code]

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Notes et cartes

[modifier | modifier le code]
  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
  2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  3. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[15].
  4. La saligue est un mot patois (langage local) qui désigne la végétation typique qui habille toutes les zones marécageuses du gave de Pau.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes

Références

[modifier | modifier le code]
  1. Gentilé sur habitants.fr
  2. a b c d et e Insee, « Métadonnées de la commune de Bruges-Capbis-Mifaget ».
  3. Stephan Georg, « Distance entre Bruges-Capbis-Mifaget et Pau », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. Stephan Georg, « Distance entre Bruges-Capbis-Mifaget et Nay », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Communes les plus proches de Bruges-Capbis-Mifaget », sur villorama.com (consulté le ).
  6. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 30.
  7. Carte IGN sous Géoportail
  8. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  9. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  10. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  11. « Orthodromie entre Bruges-Capbis-Mifaget et Asson », sur fr.distance.to (consulté le ).
  12. « Station Météo-France « Asson » (commune d'Asson) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  13. « Station Météo-France « Asson » (commune d'Asson) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  14. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  15. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
  16. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Bruges-Capbis-Mifaget », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  17. « site Natura 2000 FR7200781 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  18. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  19. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Pau », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  22. a et b « Les risques près de chez moi - commune de Bruges-Capbis-Mifaget », sur Géorisques (consulté le ).
  23. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  24. « Dossier départemental des risques majeurs des Pyrénées-Atlantiques », sur pyrenees-atlantiques.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  25. « Plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) », sur pyrenees-atlantiques.gouv.fr, (consulté le ).
  26. « Réglementation-usages du feu à l’air libre - obligations légales de débroussaillement - département 64 », sur pyrenees-atlantiques.gouv.fr date=16 septembre 2022 (consulté le ).
  27. « Dossier départemental des risques majeurs des Pyrénées-Atlantiques », sur pyrenees-atlantiques.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
  28. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  29. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  30. a b c d e f g h i j k l m n o et p Paul Raymond, Dictionnaire topographique Béarn-Pays basque
  31. Titres de Bruges - Archives de la mairie de Bruges
  32. Titres de la vicomté de Béarn - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
  33. D'après Pierre de Marca, Histoire de Béarn
  34. a b et c Réformation de Béarn, Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques, coll. « manuscrits du XVIe au XVIIIe siècle ».
  35. a et b Censier de Béarn, Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques, manuscrit de 1385 (lire en ligne). .
  36. Cartulaire de l'évêché de Lescar, publié dans les preuves de l'Histoire de Béarn de Pierre de Marca
  37. Collection Duchesne, volumes 99 à 114, renfermant les papiers d'Oihenart, ancienne bibliothèque impériale - Bibliothèque nationale de France
  38. Contrats retenus par Barrère, notaire de Béarn, manuscrit du XIVe siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
  39. Manuscrits du XVIIe siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
  40. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Mifaget », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le )..
  41. Ostau Bearnes, « Toponymie des communes béarnaises selon la graphie classique »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) [PDF] (consulté le ).
  42. Institut béarnais et gascon, « Toponymie des communes béarnaises selon la graphie moderne » [PDF] (consulté le ).
  43. Jean-Baptiste Laborde : Fondation de la Bastide de Bruges en Béarn - Revue historique et archéologique du Béarn et du Pays basque - 1924
  44. Christian Desplat : Le Crime des Seize - La "Mourt" de l'Abbé de Sauvelade - Éd Cairn - 2000
  45. N° 71-588 du 16 juillet 1971. Arrêté Préfectoral du 22 décembre 1972 portant sur la fusion des communes de Bruges, Capbis et Mifaget
  46. Armorial du Béarn, tome I (1696-1701) p.204
  47. Cellule informatique préfecture 64, « Base communale des Pyrénées-Atlantiques - Intercommunalité » (consulté le ).
  48. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  49. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  50. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  51. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  52. Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur l'église du XVe siècle.
  53. Ministère de la Culture, base Palissy - Notice sur le guéridon de l'église Saint-Martin
  54. Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur l'église Notre-Dame
  55. Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur l'église Saint-Michel