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Boualem Sansal

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Boualem Sansal
Boualem Sansal au salon du livre de Francfort 2011.
Biographie
Naissance
Nom dans la langue maternelle
ⴱⵓⴰⵍⴰⵎ ⵙⴻⵏⵚⴰⵍVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
française (depuis )
algérienneVoir et modifier les données sur Wikidata
Domicile
Formation
Activités
Autres informations
Membre de
Distinction
prix du premier roman
prix Tropiques
prix Michel-Dard
grand prix RTL-Lire
grand prix de la francophonie
prix Nessim-Habif de l'Académie royale de Belgique
prix Louis-Guilloux
prix de la paix des libraires allemands
prix du Roman-News
prix du roman arabe
prix Édouard-Glissant (2007)
chevalier des Arts et des Lettres (2012)
grand prix de la francophonie de l'Académie française (2013)
grand prix du roman de la Société des gens de lettres (2008)
médaille d'or de la Renaissance française (2014)
docteur honoris causa de l'ENS Lyon (2013)
grand prix du roman de l'Académie française (2015)
prix international de la laïcité (France, 2018)
membre associé de l'Académie des sciences d'outre-mer (2020)
prix Méditerranée (2021)
membre de l'académie franco-allemande à Paris
prix de la Licra Paris (2023)
prix Constantinople (2023)
Œuvres principales
Le Serment des barbares, Poste restante : Alger, lettre de colère et d'espoir à mes compatriotes, L'Enfant fou de l'arbre creux, Le Village de l'Allemand, 2084 : la fin du monde
signature de Boualem Sansal
Signature

Boualem Sansal, né le à Theniet El Had (Algérie), est un écrivain franco-algérien d'expression française (naturalisé en 2024), principalement romancier mais aussi essayiste. Il publie ses ouvrages en Algérie, en France ou en Allemagne. Il est le lauréat de plusieurs prix littéraires, dont le grand prix du roman de l'Académie française 2015 pour son roman 2084 : la fin du monde.

Biographie

Famille et formation

Boualem Sansal est né le à Theniet El Had, village des monts de l'Ouarsenis, en Algérie. Son père, Abdelkader Sansal, est d'origine marocaine[1], et issu d'une famille du Rif au Maroc qui s'installe en Algérie. Sa mère, Khdidja Benallouche, a reçu une instruction et une éducation occidentales[2].

Boualem Sansal a une formation d'ingénieur de l'École nationale polytechnique ainsi qu'un doctorat d'économie. Il a été enseignant, consultant, chef d'entreprise et haut fonctionnaire au ministère de l'Industrie algérien.

Débuts littéraires

Son ami Rachid Mimouni (1945-1995) l'encourage à écrire. Sansal, bien que grand lecteur, ne se vouait pas à l'écriture. Il commence pourtant à écrire en 1997, alors que la guerre civile algérienne (la « décennie noire ») bat son plein. Il cherche à entrer dans l'esprit de ses compatriotes, pour tenter de comprendre puis d'expliquer ce qui a mené à l'impasse politique, sociale et économique de son pays, et à la montée de l'islamisme.

Cet ouvrage connaît un très grand succès de librairie : Sansal est invité au printemps 2000 au festival du premier roman de Chambéry et, en été, au festival Les Nuits & les Jours de Querbes. Depuis, il multiplie les rencontres avec ses lecteurs, en France ou en Allemagne.

Consécration littéraire et tensions avec le pouvoir algérien

En 2003, Boualem Sansal est rescapé du séisme meurtrier qui touche sa région à Boumerdès. Après avoir été porté disparu pendant un certain temps, il est retrouvé grâce à un appel lancé par la télévision algérienne.

La même année, c'est en France qu'est publié son troisième roman, Dis-moi le paradis, description de l'Algérie post-coloniale, à travers les portraits de personnages que rencontre le personnage principal, Tarik, lors de son voyage à travers ce pays. Le ton est très critique envers le pouvoir algérien, se moquant de Boumédiène, critiquant ouvertement la corruption à tous les niveaux de l'industrie et de la politique, l'incapacité à gérer le chaos qui a suivi l'indépendance, et attaquant parfois violemment les islamistes. Il critique également l'arabisation de l'enseignement[3].

Selon El Hachemi Djaâboub, ministre de l’Industrie à l’époque, Sansal a été limogé en raison de son absence constante et de ses déplacements non justifiés à l’étranger[4]. Il ne s’est pas retiré de ce ministère en opposition à la politique menée par le gouvernement algérien[5].

En 2005, s'inspirant de son histoire personnelle, il écrit Harraga[6] (harraga signifie « brûleur de route », surnom que l'on donne à ceux qui partent d'Algérie, souvent en radeau dans des conditions dramatiques, pour tenter de passer en Espagne).

En 2006, son nouveau livre Poste restante, Alger, une lettre ouverte à ses compatriotes, est censuré dans son pays. Après la sortie de ce pamphlet, il est menacé et insulté[3], mais il décide de rester en Algérie. En 2007, il publie Petit éloge de la mémoire, récit épique de l'aventure berbère.

Son roman Le Village de l'Allemand, sorti en , est censuré en Algérie, car il fait le parallèle entre islamisme et nazisme. Le livre raconte l'histoire du SS Hans Schiller, qui fuit en Égypte après la défaite allemande, et se retrouve ensuite à aider l’Armée de libération algérienne, pour finalement devenir un héros de guerre et se retirer dans un petit village perdu[7]. Le livre s'inspire d'un destin réel, découvert par la presse dans les années 1980.

Ses livres, publiés en France, sont librement vendus en Algérie. Cependant, l'auteur y suscite la controverse, notamment depuis sa visite au Salon du livre de Jérusalem en 2011[8]. Cette participation à suscite de nombreuses critiques dans le monde arabe[9].

En 2018, il participe à l'écriture d'un ouvrage commun, Le Nouvel Antisémitisme en France, sous la direction de Philippe Val, dans lequel il écrit que le gouvernement français participe « au plan de conquête de la planète par la soumission de ses habitants à l’islam », ce que lui reproche Nicolas Lebourg[10], chercheur et membre à l'Observatoire des radicalités politiques de la Fondation Jean-Jaurès[11].

Arrestation en 2024

Boualem Sansal est naturalisé français par le président Emmanuel Macron lui-même en 2024[12]. Selon son ami Xavier Driencourt, il cherche alors à « s'installer en France »[13], où son épouse est hospitalisée[14].

Le , le magazine Marianne révèle que, arrivé le à Alger, Sansal a été arrêté par la police algérienne[15] et mis en garde à vue. Il risque des peines de prison pour « atteinte à l'unité nationale », une procédure pénale étant ouverte contre lui. Celle-ci serait liée à de récentes déclarations faites au média d'extrême droite Frontières, dans lesquelles il reprend la position du Maroc selon lequel son territoire aurait été tronqué, durant la colonisation, au profit de l'Algérie[16] : « Quand la France a colonisé l'Algérie, toute la partie ouest de l'Algérie faisait partie du Maroc : Tlemcen, Oran et même jusqu'à Mascara. Toute cette région faisait partie du royaume[17],[18]. »

En Algérie, la nouvelle est accueillie avec une certaine indifférence. Alors que l'hebdomadaire français Télérama décrit Boualem Sansal comme un intellectuel issu « de la gauche laïque algérienne »[19]. Dans un article non signé, le quotidien algérien en ligne TSA estime que les Algériens reprochent à Sansal d'adhérer aux thèses de l'extrême-droite française, et dénoncent également son positionnement perçu comme favorable au Maroc, dans un contexte marqué par la montée de discours expansionnistes au sein du royaume[20]. Sansal est membre du comité éditorial du média français d’extrême droite Frontières[21],[8].

Le 11 décembre 2024, lors d'une audience pour faire appel de sa détention, la chambre d'accusation rejette cette demande d'appel et maintient en incarcération Boualem Sansal[22].

Le , dans un discours à la nation prononcé devant les deux chambres du Parlement algérien, le président Abdelmadjid Tebboune a évoqué pour la première fois l'arrestation de Boualem Sansal. Il l'a qualifié d'« imposteur envoyé par la France »[23]. Le 23 janvier 2025, le Parlement européen adopte par une écrasante majorité une résolution pour condamner son arrestation et réclamer sa libération immédiate et inconditionnelle[24]. L'abstention de certains membres de La France insoumise à cette résolution comme Manon Aubry, ou le vote contre pour d'autres comme Rima Hassan, dénonçant une instrumentalisation de l'affaire par la droite et l'extrême droite dans les relations entre la France et l'Algérie[25],[26], provoquent une vive polémique en France où leurs votes sont qualifiés de « honte » à gauche comme à droite[27],[28].

Dans une interview accordée à L'Opinion, le Président Algérien estime qu’il ne s’agit pas « d’un problème algérien », mais d’une question relevant de « ceux qui l’ont créé ». Selon lui, « d’autres cas de binationaux n’ont pas suscité autant de solidarité » et cette affaire viserait à « mobiliser contre l’Algérie »[29]. Concernant l’absence de visite consulaire pour l’écrivain, le président algérien souligne qu’il était « avant tout Algérien ». Il ajoute que Boualem Sansal était pris en charge médicalement et serait jugé dans les délais impartis. Il précise également que l’écrivain pouvait communiquer régulièrement avec sa femme et sa fille[29].

Vie privée

Il est marié avec Naziha[30], une enseignante de mathématiques à Boumerdès, qui fut obligée de démissionner[31]. Gravement malade, elle est soignée en France en 2024[14].

Œuvres

Romans

Nouvelles

  • 2001 : La Voix, Gallimard / Le Monde
  • 2004 : La Femme sans nom, Littera et l’Aube
  • 2005 : « La vérité est dans nos amours perdues », dans Des nouvelles d'Algérie, éd Métailié
  • 2005 : « Homme simple cherche évènement heureux », Le Monde
  • 2005 : « Tous les bonheurs ne valent pas le déplacement », Magazine des Beaux Arts
  • 2006 : « La terrible nouvelle », Le Monde
  • 2008 : « Ma mère » in Ma mère (collectif), Chèvrefeuille étoilée
  • 2008 : « Rendez-vous à Clichy-sous-Bois : Mohand ou la mort au coin de la rue » in Des nouvelles de la banlieue (collectif), Textuel/Ivre d'images

Essais

  • 2006 : Poste restante : Alger : lettre de colère et d'espoir à mes compatriotes, éd. Gallimard, « Folio » n° 4702
  • 2007 : Petit Éloge de la mémoire : Quatre Mille et Une Années de nostalgie, éd. Gallimard, « Folio » n° 4486
  • 2013 : Gouverner au nom d'Allah : Islamisation et Soif de pouvoir dans le monde arabe, éd. Gallimard
  • 2017 : L'Impossible Paix en Méditerranée, avec Boris Cyrulnik, dialogue animé par José Lenzini, éditions de l'Aube
  • 2020 : France-Algérie, Résilience et Réconciliation en Méditerranée, avec Boris Cyrulnik, dialogue , éditions Odile Jacob, (ISBN 978-2-7381-5168-1)
  • 2021 : Où va la France ?, tribune publiée dans Le Figaro[35]
  • 2021 : Lettre d'amitié, de respect et de mise en garde aux peuples et aux nations de la terre, Gallimard
  • 2024 : Le Français, parlons-en !, éditions du Cerf

Livres techniques

  • 1986 : La Combustion dans les turboréacteurs, éd. OPU, Alger
  • 1989 : La Mesure de la productivité, éd. OPU, Alger

Autres

  • 2001 : La Médiation dans l’art contemporain, musée du Jeu de Paume, Paris
  • 2002 : « Alger, mon amour », dans Amours de villes, villes africaines, coéd. Fest’Africa / Dapper littérature
  • 2003 : « L’âge de raison », dans Journal intime et politique, Littera-l’Aube
  • 2003 : « Souvenirs d’enfance et autres faits de guerre », dans L’Algérie des deux rives, coéd. Fayard / Mille et une nuits, Paris
  • 2005 : « L’odyssée de la mémoire », Senso Magazine, Paris
  • 2006 : Les Guerres d’Algérie, université de Berkeley
  • 2006 : La Question linguistique en Algérie, Lyriades
  • 2007 : C’était quoi, la France, éd. Gallimard, Paris
  • 2012 : Manifeste pour l'hospitalité des langues, Gilles Pellerin, Henriette Walter, Wilfried N'Sondé, Boualem Sansal, Jean-Luc Raharimanana et Patrice Meyer-Bisch, éd. La Passe du vent
  • 2017 : « La France, État altéré »[36], dans The New York Times
  • 2024 : Sous la dir. Daniel Salvatore Schiffer L'Humain au centre du monde - Pour un humanisme des temps présents et à venir. Contre les nouveaux obscurantismes, Éditions du Cerf, 392 pages

En revue

Distinctions

Ordres et décorations

Prix littéraires

Il est le troisième écrivain algérien à le recevoir après Tahar Djaout et Kamel Daoud, trois écrivains engagés contre les excès du pouvoir algérien ou de l'islamisme[44].
  • 4 juin 2023 : Prix de la Licra (fédération de Paris)
  • 15 juin 2023 : Prix Constantinople, décerné à Paris pour l'ensemble de son œuvre


Notes et références

  1. « Son œuvre, ses prises de position… Qui est Boualem Sansal, l’écrivain franco-algérien porté disparu ? », sur SudOuest.fr, (consulté le )
  2. Kaoutar Harchi, Je n'ai qu'une langue et ce n'est pas la mienne, Fayard/Pauvert, (lire en ligne).
  3. a b et c Ouest-France, « Boualem Sansal, le courage et la colère », 3 juillet 2008.
  4. Algérie Awras, « Boualem Sansal : Du ministère de l’Industrie algérien au refuge français », sur Awras Français (consulté le )
  5. « Trois contre-vérités sur l’écrivain Franco-algérien Boualem Sansal », sur TSA, (consulté le )
  6. Désirée Schyns, « Harraga dans la littérature francophone : Boualem Sansal, Tahar Ben Jelloun, Mathias Enard et Marie Ndiaye », Romanische Studien, vol. 2, no 3,‎ , p. 201–217 (ISSN 2364-4753, lire en ligne, consulté le )
  7. « L'Algérie à vif », sur L'Express, (consulté le )
  8. a et b « Ce que l'on sait de l'arrestation en Algérie de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal », sur Franceinfo, (consulté le )
  9. Misha Uzan, « Israël - Boualem Sansal, la visite tumultueuse d'un écrivain algérien en Israël », sur Israël Info, .
  10. Nicolas Lebourg, « «Le nouvel antisémitisme en France»: qui est vraiment dans le «déni de la réalité»? », sur Slate.fr, (consulté le )
  11. « Un article sur l'approche complotiste du livre Le Nouvel Antisémitisme en France », Libération,‎ (lire en ligne).
  12. « « Il incarne tout ce que nous chérissons » : Macron, Le Pen… vives inquiétudes après la disparition de Boualem Sansal », sur leparisien.fr, (consulté le )
  13. « Ce que l'on sait de l'arrestation en Algérie de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal », France TV Info,‎ (lire en ligne)
  14. a et b « L’écrivain Boualem Sansal arrêté en Algérie », Paris Match,‎ (lire en ligne).
  15. « L'écrivain Boualem Sansal emprisonné en Algérie », sur Marianne, (consulté le ).
  16. « Boualem Sansal est sorti de l’hôpital, mais il reste en prison en Algérie, annonce le Quai d’Orsay », le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  17. « Afrique. Arrestation à Alger de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal », sur rfi.fr, (consulté le ).
  18. Éditorial, « Boualem Sansal : le silence injustifiable d’Alger », sur lemonde.fr, Le Monde, (consulté le ).
  19. Romain Jeanticou, « Algérie, islam, immigration… Autour de Kamel Daoud et Boualem Sansal, des passions très françaises », sur telerama.fr, (consulté le ).
  20. « Pourquoi les discours de Kamel Daoud et Boualem Sansal posent problème », sur TSA, (consulté le )
  21. Ouest-France, « Quatre questions sur l’arrestation de l’écrivain Boualem Sansal en Algérie », sur Ouest-France.fr, (consulté le )
  22. « Algérie : l’écrivain Boualem Sansal reste en prison », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  23. « Algérie: le président Tebboune qualifie l'écrivain Sansal d'"imposteur" envoyé par la France », sur tv5monde.com, (consulté le ).
  24. « Procès-verbal - Résultat des votes par appel nominal - Jeudi 23 janvier 2025 », sur www.europarl.europa.eu (consulté le )
  25. « Pourquoi la résolution sur Boualem Sansal divise la gauche au Parlement européen ? - L'Humanité », sur https://www.humanite.fr, (consulté le )
  26. Chez Pol et Sylvain Chazot, « Boualem Sansal : les explications de Rima Hassan et Manon Aubry après le vote controversé au Parlement européen », sur Libération (consulté le )
  27. LIBERATION et AFP, « Résolution pour la libération de Boualem Sansal : les votes de Rima Hassan et Manon Aubry qualifiés de «honte» à gauche comme à droite », sur Libération (consulté le )
  28. Sidonie Rahola-Boyer, « Rima Hassan vote contre la résolution du Parlement européen demandant la libération de Boualem Sansal », sur Le Figaro,
  29. a et b « Abdelmadjid Tebboune, le président algérien, dénonce un « climat délétère » avec Paris et pose des conditions à la reprise du dialogue », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  30. Franz-Olivier Giesbert, « Islamisme, la charge de Boualem Sansal », Revue des Deux Mondes,‎ (lire en ligne).
  31. David Caviglioli, « Boualem Sansal : le kamikaze », Le Nouvel Obs,‎ (lire en ligne).
  32. « Boualem Sansal obtient le prix du Roman-News », sur livreshebdo.fr, (consulté le ).
  33. Nicolas Weill, « Boualem Sansal, le sourire dissident », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  34. « 32_ Le train d’Erlingen, Boualem Sansal », sur Club de Mediapart, (consulté le ).
  35. Boualem Sansal, « «Où va la France?» : Boualem Sansal s’interroge sur les racines du déclin », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  36. Boualem Sansal, « Opinion | Boualem Sansal: La France, état altéré », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  37. Voir sur frontpopulaire.fr.
  38. Ce prix récompense les œuvres développant une réflexion sur le métissage et toutes les formes d’émancipation, celle des imaginaires, des langues et des cultures. Il honore une œuvre artistique marquante de notre temps selon les valeurs poétiques et politiques du philosophe et écrivain Édouard Glissant.
  39. LeNouvelObs.fr, BibliObs, « Boualem Sansal : le dissident », par Grégoire Leménager, 13 octobre 2011.
  40. « Comment Boualem Sansal a fini par recevoir le prix du Roman arabe », Le Nouvel Observateur, 23 juin 2012 (consulté le ).
  41. Avec l'opposition des ambassadeurs arabes qui financent le prix. Cf. « Boualem Sansal privé du prix du Roman arabe », sur Le Monde (consulté le ).
  42. Ce prix, doté de 20 000 euros, est destiné à « couronner l’œuvre d’une personne physique francophone qui, dans son pays ou à l’échelle internationale, aura contribué de façon éminente au maintien et à l’illustration de la langue française. »
  43. Prix de la laïcité pour B. Sansal.
  44. Thierry Bouldoire, « Perpignan : Boualem Sansal, Prix Méditerranée de littérature 2022 », sur L'indépendant, (consulté le ).

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes