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August Meier

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August Meier
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August Meier, né le à Mayence et mort le à Bayreuth, est un nazi allemand.

Avant la guerre

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En 1933, August Meier devient membre du NSDAP. À partir de 1936, il occupe le poste de chef de section SD à Wiesbaden. Il travaille également pour le SD à Wroclaw.

Seconde Guerre mondiale

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Le , il est nommé commandant de la Force opérationnelle 5 de la Force opérationnelle C. De septembre à février 1942, environ 10 000 Juifs sont assassinés sous son commandement dans le cadre de la Force opérationnelle 5 dans les régions de Kiev, Rivne et Jytomyr.

Du à novembre 1942, il dirige la Task Force 4b de la Task Force C en tant que successeur de Walter Haensch et à Stalingrad, il contracte le typhus et le paludisme. Après avoir été évacué par avion, il se trouve dans plusieurs hôpitaux militaires jusqu'à son rétablissement en mai 1943.

Après cela, il commande la police de sécurité et le SD (KdS) de Limoges qui se trouve à l'angle du cours Gay-Lussac, face au Champ de Juillet, la bâtisse réquisitionnée après le . Il prend la succession de Hans Nikolai Jessen (1895-1951), August Meier a pour adjoint Richard Ulbing, Reinold Schwabe qui est chargé des affaires juives, assisté de Josef Schmedl, du capitaine Erich Bartels et de son épouse, du sergent chef Johannes Jasnochs et de Joachim Kleist. La bâtisse dépend directement du SS-Brigadeführer Carl Oberg.

Le , 26 hommes, dont le résistant Georges Dumas et 13 juifs, sont exécutés par des éléments de la brigade nord-africaine à Brantôme placée sous le commandement d'Alexandre Villaplane. Le peloton d'exécution pourrait avoir été commandé par August Meier[1].

Le chef de la Gestapo indique au commandement de la 2e division SS Das Reich de Heinz Lammerding que le village d'Oradour-sur-Glane est infesté de terroristes, ce qui est faux. Adolf Diekmann perpetrera le Massacre d'Oradour-sur-Glane et aneantissement du village. Beaucoup de résistants passent dans les locaux de la villa Tivoli ou ils sont arrêtés et questionnés. Des hommes de la Gestapo participeront au Massacre du Pont Lasveyras à Beyssenac le 16 février 1944 ou 34 résistants sont massacrés et en deporterent 13 ou encore le 15 novembre 1943 la participation de Erich Bartels et d'un détachement de SS du régiment Todt qui massacrer 18 résistants à Sainte-Féréole, aux fermes de la Besse et du Treuil et 17 furent déportés dont 14 sans retour.

August Meier a eu à interrogé Violette Szabo, capturé près de Salon-la-Tour, le 10 juin 1944 à la villa Tivoli puis elle fut interrogé par le capitaine Aurel Kowatsch, du 2e bureau qui arrive de Tulle, avec son interprète le lieutenant SS Dr Walter Wache puis transféré à Paris elle mourra en déportation à Ravensbrück le 5 février 1945.

Meier travaille étroitement avec la Milice française avec Jean de Vaugelas, l'un de ses cadres. Il travaillera étroitement avec Jean Filiol, cofondateur de La Cagoule (Osarn) qui est de détruire les maquis tâche lourde sur le département de Haute-Vienne en grande partie contrôlé par les FTP de Georges Guingouin, sans doute le plus puissant des chefs maquisards de France[2],[3],[4].

Après la guerre

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Après la guerre, il trouve un emploi dans l'administration de la ville de Miltenberg. De 1945 à 1947, il est président du parti SPD de Franconie et joue un rôle essentiel dans le développement d'après-guerre de la maison d'édition franconienne et du « courrier quotidien franconien »[Information douteuse].

Procès et condamnation

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En 1949, il est extradé sur demande française. Le tribunal militaire de Bordeaux le condamne à vingt ans de travaux forcés en juin. Il est libéré de prison en 1956 en raison de son état de santé. August Meier est alors handicapé à 60 %.

En 1959, il doit répondre de ce qui s'est passé en Ukraine et est interrogé par le procureur du tribunal de district d'Aschaffenbourg. Il est ensuite arrêté et transféré au centre de détention de Hohenasperg, où il se suicide en mai 1960[5],[6].

Notes et références

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  1. « Brantôme (Dordogne), 26 - 27 mars 1944 », sur maitron.fr (consulté le ).
  2. Laurent Bourdelas, « Limoges pendant la Seconde Guerre mondiale, 2 », sur francetvinfo.fr, .
  3. Dominique Lormier, La Gestapo et les Français, , 312 p. (ISBN 978-2-7564-0968-9, lire en ligne), p. 136.
  4. La rédaction, « Les projets immobiliers de la rue de Châteauroux ont ravivé de mauvais souvenirs dans le quartier », sur www.lepopulaire.fr, (consulté le ).
  5. « Nazisme  : les Einsatzgruppen (2iÚme guerre mondiale) », sur bseditions.fr (consulté le ).
  6. Gérard Chauvy et Philippe Valode, La Gestapo française, , 367 p. (ISBN 978-2-7357-0413-2, lire en ligne), p. 230.

Liens externes

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