Antigaullisme
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L'antigaullisme désigne l'opposition organisée au gaullisme en regroupant des personnalités, des groupes et des mouvements qui s'opposent aux conceptions tant politiques que philosophiques et jusqu'à la personne physique du général de Gaulle.
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Loin d'être un ensemble doctrinal rigide, l'antigaullisme est un mouvement aussi bien de droite comme de gauche.
Caractéristiques
[modifier | modifier le code]L'historien Julian Jackson retrace quatre traditions de l’antigaullisme souvent liées[1] :
- Des résistants intérieurs qui en voulaient à son leadership et au mythe selon lequel toute la France résistait.
- Des républicains qui considéraient son désir de gouverner personnellement comme une menace pour les normes et les traditions démocratiques, en particulier parlementaires.
- Des politiciens de centre droit et de centre gauche qui s’opposaient à son scepticisme à l’égard de l’atlantisme, de l’intégration européenne voire des deux.
- L’extrême droite qui refusait de blâmer l'action du Régime de Vichy ou d'accepter la décolonisation en particulier en Algérie française.
Antigaullistes durant la guerre
[modifier | modifier le code]Régime de Vichy
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Pour les partisans de Vichy, De Gaulle a bafoué les valeurs d'ordre et d'autorité qui fondent le métier militaire en s'attaquant par le verbe et par les armes au maréchal Pétain, dont le gouvernement le condamne à mort pour « trahison, intelligence avec l'ennemi et désertion en pays étranger »[2],[3]. Le régime collaborationniste mettra sur pied le Bureau des menées antinationales, dont un des objectifs est de combattre le gaullisme sous toutes ses formes[4].
En 1940, Charles Platon alors secrétaire d'État aux Colonies, tente par tous les moyens de s'opposer à des ralliements à de Gaulle[5]. De son côté, le général Weygand jugera négativement le départ de de Gaulle à Londres[6].
Charles Maurras le dénonce comme un traître, qui s'est vendu aux Britanniques, considérés selon lui comme « l'ennemi numéro un »[3].
Les Alliés
[modifier | modifier le code]De manière générale, une méfiance s'installe entre le chef de la France libre et ses homologues anglo-saxons[7]. Ainsi, le président américain Roosevelt n'appréciait pas De Gaulle, ne lui reconnaissant aucune légitimé pour représenter la France tant militairement que politiquement et ira jusqu'à tenter de convaincre Churchill de se débrasser de lui[8],[9].
De son côté, le Premier ministre anglais écrit le 21 mai 1943 une lettre dans laquelle il dit « si nous devons à présent éliminer de Gaulle en tant que force politique. (...) Je suis tout prêt à défendre moi-même cette position au Parlement et je montrerai au monde que le mouvement anti-capitulard français autour duquel la légende de De Gaulle s'est bâtie et la réalité de cet homme vaniteux et même méchant n'ont plus rien à voir ensemble »[10].
Les deux chefs d'états lui préfèrent ainsi le général Giraud, qui n'apprécie pas l'homme de l'appel du 18 juin, le qualifiant même de fasciste et dont une lutte allait naitre entre les deux pour diriger la résistance française[11],[12].
Pour sa part Staline jugeait de Gaulle comme une quantité négligeable et n'acceptera de signer un traité d'amitié entre la France Libre et l'URSS qu'avec la promesse que les forces communistes ne seront pas écarté du futur gouvernement provisoire ainsi que de cautionner la mise en place en Pologne d’un gouvernement baptisé Comité de Lublin[13],[14],[15].
France Libre
[modifier | modifier le code]Bien que l'amiral Muselier ai été le premier officier général à répondre à l'appel du général de Gaulle, il aura par la suite de graves divergences politiques avec ce dernier[16].
Arrivé à Londres pour continuer la lutte contre l'Allemagne, André Labarthe y fonde La France Libre, un journal fortement hostile à de Gaulle[17] et constitue bientôt, avec les dirigeants du journal France et du groupe Jean-Jaurès, ainsi que quelques proches de l'amiral Muselier, un groupe informel d'opposants « de gauche » au général de Gaulle[18].
Épuration à la Libération en France
[modifier | modifier le code]Plusieurs personnalités dénonceront les exactions de certains membres des Forces françaises de l'intérieur, désignant de Gaulle comme principal responsable de ces répressions visant à éliminer de futurs opposants ou à régler des comptes[19],[20].
Autre
[modifier | modifier le code]En 1940, L'Humanité publie un article disant « Le Général de Gaulle et autres agents de la finance anglaise voudraient faire battre les Français pour la City et ils s’efforcent d’entraîner les peuples coloniaux dans la guerre. Les Français répondent le mot de Cambronne à ces messieurs »[21].
En 1944, Antoine de Saint-Exupéry écrit plusieurs lettres dans lesquels, il explique n'aimer ni l'entourage de De Gaulle ni ce dernier, ayant une vision rétive du gaullisme[22].
Antigaullistes après guerre
[modifier | modifier le code]Cinquième République
[modifier | modifier le code]Guerre d'Algérie (1954 - 1962)
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Charles de Gaulle opte dans un premier temps pour l'autodétermination puis s'achemine ensuite vers l'indépendance de l'Algérie[23].
Plusieurs hommes politiques de droite ne s'entendent pas sur les mesures prises par lui lors de la Guerre d'Algérie alors que des partisans de l'extrême droite tels que Pierre Lagaillarde et Guy Forzy, créent à la suite de la Semaine des barricades l'Organisation de l'armée secrète : une organisation antigaulliste et terroriste clandestine, défendant la présence française en Algérie[24]. D'autres politiciens de droite modérée s'insurgent contre la politique d'autodétermination, tels que Roger Duchet, conseiller de la République de 1946 à 1959[3].
Lorsque se tient le référendum sur les Accords d'Évian, plusieurs membres du Centre national des indépendants et paysans (parti classé à droite) appellent à voter contre[3].
Le 21 avril 1961, une partie des militaires de l'armée française en Algérie, conduit par quatre généraux cinq étoiles déclenchent un putsch en réaction à la politique de de Gaulle, qu'ils considèrent abandonner l'Algérie française[25]. L'Esprit Public va jusqu'à comparer de Gaulle à Hitler[26].
Le 8 septembre 1961 l'OAS tente d'assassiner De Gaulle lors de l'attentat du Pont-sur-Seine et le 22 août 1962, le lieutenant-colonel Jean Bastien-Thiry commande l'attentat du Petit-Clamart, visant à tuer le président de la République à cause des accords d'Évian établissant le cessez-le-feu en Algérie en plus du résultat de deux référendums portant sur l'autodétermination de ce pays[27],[28].
Plusieurs décennies après l'indépendance de l'Algérie, des anciens de l’OAS ainsi que des descendants de pieds-noirs et d'harkis continuent d'accuser de traitrise l'action du général[29].
L'investiture du président (1959)
[modifier | modifier le code]La naissance de la cinquième république provoque une division de la droite et certains, comme Henri Dorgères, votent l'investiture du Général[30]. D'autres s'y opposent fermement, comme Jacques Isorni, déclarant notamment : « Le défenseur de Louis XVI ne peut voter pour Robespierre »[3].
En 1962, faute de pouvoir le renverser, les antigaullistes de droite censurent le gouvernement Pompidou[31]. Paul Reynaud sera le premier à apposer sa signature sur la motion, votée par 109 députés CNIP sur 121[3].
Des médias de presse qualifient de coup d'état le vote d'investiture du général de Gaulle, qui mènera ensuite à la naissance de la Cinquième République[32],[33],[34].
Politiques menées par De Gaulle
[modifier | modifier le code]Dès 1946, certains des adversaires de droite de Charles de Gaulle apparaissent au sein même du MRP, longtemps présenté comme fidèle au gaullisme durant la Seconde Guerre mondiale (ses membres étaient des Résistants), des divergences idéologiques apparaissant, notamment sur l'intégration européenne de la France[35].
Durant le mandat de Charles de Gaulle, certains dénoncent ses politiques économiques et monétaires[36]. Son projet d'instaurer la participation des travailleurs aux bénéfices des entreprises inquiète le patronat et les milieux d'affaires, Gaston Monnerville, président du Sénat, accusant le chef de l'État de « forfaiture »[3].
Jean Marie Le Pen fut dés le départ un antigaulliste, en fondant son parti politique en réaction à sa politique même s'il reconnait au Général « son intuition, juste, de la victoire alliée » et admet que « quitter l’Algérie était sans doute inéluctable », en raison notamment de « la démographie »[37],[38].
Certains Pères de l'Europe tel Paul-Henri Spaak ou Jean Monnet jugent le général de dangereux adversaire et de fossoyeur de l’unité européenne, déplorant sa politique aveugle et dépassée, la jugeant incapable de comprendre les exigences d’une Europe unie[39].
Bien que Valéry Giscard d'Estaing ne quitte pas le mouvement gaulliste, il n'en affirme pas moins l'importance de faire des propositions différentes[40] et incarnera un nouveau style présidentielle loin de la tradition gaulliste-pompidolienne[41],[42].
De gauche
[modifier | modifier le code]Contrairement à la droite, la gauche française n'est pas réellement divisée sur les positions vis-à-vis des politiques menées par De Gaulle, notamment car ce dernier est avant tout un homme de droite[43]. Ainsi, la plupart des hommes politiques de gauche s'opposent aux mesures gaullistes durant la Cinquième république[44].
Du côté de la presse écrite, Le Canard enchainé sera l'un des premier à critiquer ouvertement le retour au pouvoir du général, craignant une république aux ordres d'un seul homme[45].
Le Parti communiste français
[modifier | modifier le code]Durant la Seconde Guerre mondiale, plusieurs communistes français rejoignent Charles de Gaulle dans la Résistance, comme Jean Moulin[46]. Néanmoins, les communistes s'opposent plus tard au Général sur les pouvoirs de l'Assemblée constituante, sur les institutions et sur la nature même du régime[47]. Quand est créé le RPF, le PCF accuse de Gaulle de n'être ni démocrate ni républicain mais de défendre le capitalisme et le patronat[48]. Jusqu'en 1958, De Gaulle sera qualifié de « fasciste » ou « d'apprenti dictateur au service du grand capital »[49].
Les socialistes
[modifier | modifier le code]Dès 1947, les socialistes, et plus particulièrement Vincent Auriol, élu Président de la République, considèrent le RPF comme un mouvement regroupant entre autres des nostalgiques du Régime de Vichy et des fascistes[50]. Plusieurs socialistes se sont ralliés à De Gaulle lors de la naissance de la Cinquième république, comme Guy Mollet[51]. Mais la pratique gaullienne va très vite s'éloigner de leur conception parlementaire des institutions et les amener l'accuser d'exercer un pouvoir personnel et d'ignorer les réalités du pays, s'opposant notamment à la proposition de De Gaulle d'élire le président de la République au suffrage universel direct[3]. Les figures principales de l'antigaullisme de gauche modérée sont Pierre Mendès France et François Mitterrand, ce dernier étant arrivé au second tour contre De Gaulle lors de l'élection présidentielle de 1965 et ayant publié l'année d'avant Le Coup d'État permanent, dénonçant la pratique du pouvoir personnel du général[52],[53].
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Confédération générale du travail
[modifier | modifier le code]Dans les années 50 et au début des années 60, la CGT sera particulièrement active contre de Gaulle, qu'elle accuse d'être le parti américain[54],[55].
Mai 68
[modifier | modifier le code]Durant les évènements de Mai 68, de manière générale, tous les manifestants rejettent le pouvoir gaulliste qu'il jugent tour à tour dictatorial, dépassé et non légitime[56].
À l'échelle internationale
[modifier | modifier le code]Les positions indépendantistes de Charles de Gaulle vis-à-vis du Québec, manifestées notamment par son discours "Vive le Québec libre !" à Montréal, refroidissent le lien entre le président de la République et le Canada, et accessoirement, le monde anglophone. Des politiciens canadiens, comme le chef de l'opposition John Diefenbaker ou le premier ministre Lester B. Pearson dénoncent la pratique gaullienne, allant jusqu'à déclarer De Gaulle persona non grata[57]. En réaction, certains journaux anglophones publient des articles antigaullistes, comme le Windsor Star traitant De Gaulle de « dictateur »[58].
Dés l'après-guerre, les communistes italiens dénonceront de Gaulle comme un fasciste, le qualifiant d'apprenti dictateur tout en dénonçant régulièrement sa politique européenne voir mondiale[59].
L'URSS parlera de De Gaulle comme d'un politicien monarchiste et clérical qui préconise l'établissement d'une dictature fasciste[60].
Dans les années 1960, les antigaullistes de pays latinos tel Germán Arciniegas, atlantiste convaincu, voient dans la politique latino-américaine de la France la tentative d’immixtion de l’URSS dans les affaires continentales à partir de Cuba[61].
En novembre 1962, alors que le ministre fédéral allemand de la défense Kai-Uwe von Hassel est en voyage aux États-Unis pour conclure un accord militaire germano-américain, certains parlent d'une opération antigaulliste visant à saper les efforts de rapprochement entre la France et l'Allemagne de l'Ouest[62].
En 1967, à la suite d'un énième véto de de Gaulle sur l'adhésion de la Grande Bretagne à la Communauté économique européenne, le quotidien néerlandais NRC Handelsblad publie un article dans lequel il affirme que la Cinquième république du général n'est pas un exemple de démocratie, cherchant à dominer ses voisins en imposant ses idées sur ce que devrait être l'Europe[63].
Zone d'occupation française en Allemagne
[modifier | modifier le code]Vers la fin des années 50, dans la crainte de préparation d’activités clandestines visant à préparer un retour illégal de leur chef, les agents du Service de Sécurité de la Défense Nationale et des Forces Armées accrurent leur surveillance des officiers stationnés en zone d'occupation et fichés comme adhérents au gaullisme[64].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- ↑ Julian Jackson, « General de Gaulle and His Enemies: Anti-Gaullism in France Since 1940 », Transactions of the Royal Historical Society, vol. 9, , p. 43–65 (ISSN 0080-4401, DOI 10.2307/3679392, lire en ligne, consulté le )
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- ↑ Éric Denécé et ASSO CF2R, Renseignement et espionnage pendant la Seconde Guerre Mondiale, Editions Ellipses, (ISBN 978-2-340-09058-3, lire en ligne)
- ↑ « Le vice-amiral Platon exécuté pour l’exemple », sur SudOuest.fr, (consulté le )
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Voir aussi
[modifier | modifier le code]Documentaire
[modifier | modifier le code]- 2020 : Ils détestaient De Gaulle réalisé par Patrick Jeudy[1].
Colloque
[modifier | modifier le code]- 1995 : Actes du colloque de Bordeaux - Gaullisme et antigaullisme en aquitaine[2]
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Louis Rougier, Le bilan du gaullisme, 1946, 36 p[3].
- Guy Forzy, Ça aussi, c'était De Gaulle !, Editions Dualpha, 2002, 850 p.
- Philippe Foro, L'antigaullisme : Réalités et représentations (1940-1953), Honoré Champion, 2003, 426 p.
- François Broche, Une histoire des antigaullismes des origines à nos jours, Bartillat, 2007, 627 p.
- François Broche, Ils détestaient De Gaulle, Tallandier, 2020, 344 p.
- Henri de Kerillis, De Gaulle, dictateur, Perrin, 2020, 400 p.
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Robert Belot, La Résistance sans de Gaulle: politique et gaullisme de guerre
- Gaullisme et antigaullisme des élites politiques (1945-1969) | Cairn.info
- Les élections sénatoriales en France - Chapitre IV. Anticommunisme et antigaullisme (1946-1968)
- ↑ Jean-François Julien, « Le cinéaste originaire de Limoges Patrick Jeudy consacre un documentaire sur ceux qui « détestaient de Gaulle » », sur Le Populaire du Centre, (consulté le )
- ↑ Pierre Guillaume, Gaullisme et antigaullisme en Aquitaine, Presses Univ de Bordeaux, (ISBN 978-2-86781-101-2, lire en ligne)
- ↑ Louis Rougier, Le bilan du Gaullisme, FeniXX, (ISBN 978-2-307-26079-0, lire en ligne)