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Anjaya

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Anjaya
Surnom Anjaya La Luz, Anjaya La Louze, Sophie Lalouze, Anjaya Saint Val[1],[2],[3],[4],[5]
Nom de naissance Sophie La Louze[6]
Naissance aux environs de 1971 (52-53 ans)[7]
Maine-et-Loire, France
Activité principale Auteure-compositrice-interprète
Activités annexes Comédienne, danseuse
Genre musical Soul, reggae, disco, jazz, pop, comédie musicale
Instruments Flûte traversière, orgue Hammond
Années actives Depuis 1992
Labels BMG (1996 - 1998)
Influences Bob Marley
Site officiel anjayamusic.com

Anjaya est une chanteuse, comédienne, compositrice et danseuse française née en Maine-et-Loire[7].

Enfant, elle commence la musique et la danse à l'âge de six ans au conservatoire et choisit en premier instrument la flûte traversière, puis alors que ses parents l’emmènent voir en concert Rhoda Scott au théâtre de Saumur, elle se tourne vers l'orgue Hammond pendant dix ans[8]. Elle part à Paris à seize ans, faire l’AID, une école pluridisciplinaire de chant, théâtre et danse, entre 1987 et 1990. Elle suit les classes de Jean-Luc Moreau et Yves Carlevaris entre autres. Elle décide de partir vivre à Londres pendant un an de 1991 à 1992 pour perfectionner sa formation au studio Pineapple et Danceworks. Elle y rencontre le producteur compositeur Ragga « Funk » Dread de Soundman Records. Ils décident de travailler ensemble sur des titres jungle. Revenue en France, Patrick Dieng lui propose d'aller chanter aux États-Unis avec le groupe Wiki Wiki, qui existe depuis quelques années[7]. Avec la chanteuse française, le groupe est signé chez Rondors Editions à Los Angeles et travaille sur un premier album qui ne sera pas édité, avant de faire au Zénith de Paris la première partie d’Alpha Blondy. L'artiste ivoirien sort un album Live au Zénith enregistré le dans la salle parisienne[9]. Le projet Wiki Wiki s'arrête à la suite de tensions internes entre autres[7].

Puis, elle revient en France faire de la scène en accompagnant d'autres artistes, tels Volt-Face, Dominique Panol, Jah People (en), tout en travaillant sur ses propres compositions. Elle fait partie durant une décennie des ballets de Michel Drucker[8]. Elle suit un stage de cascades et d'effets spéciaux chez Hardi en 1994. L'année suivante, elle tourne aux côtés de Kader Belarbi et Julie Ferrier sous la direction de Nils Tavernier le court métrage Sensuelle Solitude, créditée Sophie Lalouze[10],[1],[11],[12]. Elle évolue dans le monde de la haute couture, fait des défilés de mode, des showrooms pour Lolita Lempicka, Karl Lagerfeld, Balmain et porte les robes de métal de Paco Rabanne lors d’une tournée mise en scène par Douchka Langhofer[8]. Ayant encore Sophie La Louze comme patronyme, elle part ensuite en tournée pendant deux ans avec le groupe Génération Disco, un concept de reprises produit par BMG, le groupe enregistre deux albums en 1996 et 1998, fait plus d'une trentaine d’émissions de télévision et vend 750 000 albums, pour finir double disque d'or[13],[14],[15]. Leur premier single devient no 21 du classement français et le second atteint la 34e place[16],[17]. En 1998, elle dépose Anjaya en tant que marque auprès de l'Institut national de la propriété industrielle[6]. Engagée comme danseuse aux NRJ Music Awards, Anjaya y rencontre l'agent de Ricky Martin, il lui propose de remplacer l'une des choristes du chanteur portoricain, avant d'accompagner en télévision Barry White, Ophélie Winter, Axelle Red et Gilbert Montagné[18],[19].

Redha lui propose de faire une comédie musicale, Belles belles belles. Pour la première fois, Anjaya peut chanter, jouer et danser sur une même scène : l'Olympia. Première comédie musicale juke-box française jouée sur scène, celle-ci est consacrée à Claude François[20]. La première du spectacle a lieu le à l'Olympia de Paris[21],[22],[23] après deux ans de travail en amont dont quatre mois d’ateliers de comédie, de chant et de danse[24] et l'audition de 11 000 candidats. Distribué par Universal Music, un album en est extrait. TF1 Vidéo édite un DVD. En 2004 est tourné Casting, réalisé par Stéphane Robelin[10]. De 2004 à 2006, elle enchaîne avec Les amis ne sont plus ce qu'ils étaient, sur les planches du Théâtre Montmartre-Galabru entre autres. À la télévision, Anjaya apparaît en 2005 dans L'Insolation, tiré des Histoires extraordinaires de Pierre Bellemare ; elle tourne dans l'épisode Bruit numérique de 2009 de la série Un flic, sur France 2 réalisée par Patrick Dewolf, et aussi au cinéma dans Prête-moi ta main réalisé en 2006 par Éric Lartigau. Marc Lévi réalise le court métrage C'est le monde à l'envers en 2007 dans lequel elle apparaît[10].

Un premier répertoire se met en place et Anjaya autoproduit son premier album soul de six titres : Oser. Elle réunit des musiciens et commence à se produire dans les prisons, les cafés concerts et autres petites scènes comme Le Pigal’s, la flèche d’Or ou La Makara. De 2009 à 2013, Anjaya interprète la méchante belle-mère dans Cendrillon, le spectacle musical au Théâtre Mogador, comédie musicale mise en scène par Agnès Boury[25],[26]. De cette production théâtrale où Aurore Delplace tient le premier rôle, sont extraits un album et un DVD[27]. Le , elle participe à la Grande fête du théâtre musical au Théâtre Comédia[2]. Elle enchaîne en 2011 avec La Brigade des tigresses aux côtés de Laura Préjean, Marion Game et Virginie Ledieu[28]. Elle se charge d'ailleurs de la composition des accompagnements musicaux de cette pièce[8]. Anjaya travaille à des compositions plus jazz et elle se crée un répertoire de standards jazz, pop, rock, musique soul, qu’elle réarrange avec ses musiciens. Le projet plait et il s’ensuit des concerts comme à La Scala, l'Hôtel de Crillon, le CroisiEurope, les Yachts de Paris.

En , son album Illusion Time est disponible[29],[30]. Il est précédé par trois singles, Rainy Day (), Paris () et Tu joues avec moi ()[13],[18]. Elle apparaît au générique du court métrage Je suis un Saint Bol en 2016[31]. Elle sort en mai 2020 le remix de I Feel Alright en single accompagné d'un clip[32],[33].

Depuis 2014, elle incarne les rôles de Mère et de Mère-Grand dans La folle histoire du Petit Chaperon rouge au Théâtre des Nouveautés et en tournée[34],[35],[36],[37],[38].

Discographie

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Notes et références

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  1. a et b 1995 - Sensuelle Solitude, nilstavernier.com, cf. minutage vidéo allant de 6:12 à 6:19 (lire en ligne [vidéo]) [lien vidéo alternatif].
  2. a et b Stéphane Ly-Cuong, « La Grande fête du théâtre musical : c’est ce soir ! », sur regardencoulisse.com, (consulté le ).
  3. « Anjaya La Louze - Actress », sur Internet Movie Database (consulté le ).
  4. « Anjaya La Louze », sur nawak.com (consulté le ).
  5. « La Grande Fête du Théâtre Musical », sur divamusic.fr, (consulté le ).
  6. a et b « Présentation de la marque ANJAYA », sur marques.expert, (consulté le ).
  7. a b c et d Sabine Napierala, « Anjaya – Une chanteuse solaire », sur fr.gbtimes.com, (consulté le ).
  8. a b c et d Marie Desnos, « Réveillez la tigresse qui est en vous », sur Paris Match (consulté le ).
  9. « Live au Zénith (live) », sur alphablondy.info (consulté le ).
  10. a b et c « Anjaya - comédienne, actrice », sur anjayaa.blogspot.be (consulté le ).
  11. « Sensuelle Solitude - Nils Tavernier », sur my.clermont-filmfest.com (consulté le ).
  12. Jean-Pascal Constantin, André Siscot, « Nils Tavernier », sur lesGensduCinema.com, (consulté le ).
  13. a et b « Génération Disco – Génération Disco », sur Discogs (consulté le ).
  14. « Génération Disco (live 40°) », sur YouTube (consulté le ).
  15. « Anjaya Biographie », sur Site officiel Anjaya (consulté le ).
  16. « Génération Disco – Génération Disco (chanson) », sur lescharts.com (consulté le ).
  17. « Génération Disco – Génération Disco vol. 2 (chanson) », sur lescharts.com (consulté le ).
  18. a et b Laure Petit, « Anjaya tente l'aventure solo et vous emmène à Paris », sur ptitblog.net, (consulté le ).
  19. Jean-Michel Royer, « Belles belles belles Joy Esther & Liza Pastor », sur infosmusic.net, (consulté le ).
  20. Thierry Quinson, « Belles Belles Belles », sur regardencoulisse.com, (consulté le ).
  21. P.V., « Hier, une dernière répétition détendue », sur Le Parisien, (consulté le ).
  22. Bérengère Adda, « Joy Esther : déjà une vraie pro », sur Le Parisien, (consulté le ).
  23. Thierry Quinson, « Liza Pastor, amoureuse de l’homme derrière le masque », sur regardencoulisse.com, (consulté le ).
  24. Thierry Quinson, « Fabian Richard – Le bien aimé », sur regardencoulisse.com, (consulté le ).
  25. « Cette Cendrillon, c'est de la dynamite! », sur Le Parisien, (consulté le ).
  26. Stephany Kong, « 4e et ultime saison de Cendrillon – Le spectacle musical au Théâtre Mogador à partir du  », sur musicalavenue.fr, (consulté le ).
  27. Thierry Cadet, « Visionnez les deux clips du spectacle Cendrillon », sur Charts in France, (consulté le ).
  28. « Marion Game et Virginie Ledieu : mère et fille réunies sur scène », sur purepeople, (consulté le ).
  29. « Illusion Time - Anjaya », sur iTunes (consulté le ).
  30. Cyril Perrain, « Anjaya La Luz : Illusion Time », sur ItArtBag.com, (consulté le ).
  31. « Je suis un Saint Bol (2016) », sur Internet Movie Database (consulté le ).
  32. « I Feel Alright (Remix) - single », sur music.apple.com (consulté le ).
  33. « Anjaya – I Feel Alright [Official Music Video] », sur worthy.video (consulté le ).
  34. Léa Rozental, « La folle histoire du Petit Chaperon Rouge (Critique) », sur regardencoulisse.com, (consulté le ).
  35. « La folle histoire du Petit Chaperon Rouge », sur Le Parisien (consulté le ).
  36. Samuel Sebban, « Dossier : La saison 2019-2020 jeune public & familles », sur musicalavenue.fr, (consulté le ).
  37. Samuel Sebban, « Critique La folle histoire du Petit Chaperon rouge », sur musicalavenue.fr, (consulté le ).
  38. https://www.lechorepublicain.fr/paris-75000/loisirs/une-version-tres-dejantee-du-petit-chaperon-rouge-aux-theatre-des-nouveautes_13091156/

Articles connexes

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Liens externes

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