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Agus Salim

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Agus Salim
Fonctions
Ministre indonésien des Affaires étrangères
-
Mohammed Roemhof (d)
Membre du Volksraad
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 70 ans)
JakartaVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Kalibata Heroes Cemetery (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Père
Sutan Mohamad Salim (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Siti Zainab (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Baay Salim (d)
Chalid Salim (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Zainatun Nahar (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Dolly Salim (d)
Violet Hanifah Salim (d)
Islam Salim (d)
Bibsy Soenharjo (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Parti politique
Influencé par
Ahmad Khatib (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions
Héros national d'Indonésie
Étoile de la république d'Indonésie (en)
Étoile de l'Ami (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Agus Salim né le à Agam et mort le à Jakarta, est un journaliste, diplomate et l'homme d'État indonésien. Il est ministre des Affaires étrangères de l'Indonésie entre 1947 et 1949.

Agus Salim est né Masjhoedoelhaq Salim le 8 octobre 1884, dans le village de Koto Gadang (id), une banlieue de Fort de Kock. Son père, Sutan Mohamad Salim (id), était procureur en chef (colonial) près la Haute Cour de Riau siégeant à Tanjungpinang. Son nom de naissance, qui se traduit par « défenseur de la vérité », est changé en Agus Salim au début de son enfance[1].

Salim fait ses études primaires à l'école Europeesche Lagere ; à cette époque, il était considéré comme un privilège pour un enfant non Européen de fréquenter une école paneuropéenne. Il poursuit ses études à la Hogere Burgerschool à Batavia, et obtient le meilleur score de toutes les Indes orientales néerlandaises. Le père de Salim avait demandé (et obtenu) que ses deux fils, Agus et Jacob, bénéficient d'un statut égal à celui des Européens. Cependant, ses efforts pour obtenir une bourse du gouvernement pour étudier la médecine aux Pays-Bas échouent. Kartini, une autre étudiante dont les écrits sur les droits des femmes et l'émancipation deviendront célèbres, propose de différer sa propre bourse pour que Salim obtienne la sienne ; cela aussi est rejeté[2].

C.S. Hurgronje, un éminent administrateur colonial surtout connu pour son étude des affaires indigènes, prend Salim sous son aile et s'arrange pour qu'il quitte les Indes en 1905 pour travailler comme interprète et secrétaire au consulat des Pays-Bas à Djeddah, où il s'occupe des affaires des pèlerins ; d'une certaine manière, c'est pour l'éloigner des enseignements anticolonialistes de son oncle, Cheikh Ahmad Khatib (en), l'imam shâfi'îte de la grande mosquée de La Mecque.

Salim retourne aux Indes en 1911 et poursuit une carrière dans le journalisme, contribuant des articles pour des magazines et des publications comme Hindia Baroe (id), Fadjar Asia (id) et Moestika. Il sert comme rédacteur en chef de Neratja (en), un journal aligné sur Sarekat Islam, dont il était également un membre actif. Pendant ce temps, il fonde une Hollandsch-Inlandsche School (en) privée dans sa ville natale de Koto Gadang, mais part trois ans plus tard pour retourner à Java.

Notes et références

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  1. (en) Michael F. Laffan, « Between Batavia and Mecca: Images of Agoes Salim from the Leiden University Library », Archipel, vol. 65,‎ , p. 109–122 (DOI 10.3406/arch.2003.3754, lire en ligne, consulté le )
  2. (id) Hasanul Rizqa, « Masa Kecil Haji Agus Salim, 'the Grand Old Man' (2) », sur Republika.co.id, (consulté le )

Liens externes

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