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Acquisitions territoriales des États-Unis

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Atlas national des États-Unis décrivant de façon simplifiée les acquisitions territoriales.

Cet article recense les acquisitions territoriales des États-Unis, à partir de l'indépendance du pays.

Seules sont incluses les acquisitions territoriales provenant d'autres États : les nombreuses acquisitions provenant des Amérindiens ne sont pas listées ici ; pour cet aspect, se référer à l'article Évolution territoriale des États-Unis.

Cette liste exclut les protectorats (comme le Nicaragua entre 1912 et 1933) et territoires américains (comme le Liberia entre 1822 et 1847).

Chronologie

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  • 1810 : Tristan da Cunha, première possession d'outremer éphémère des États-Unis. Cette île de l'océan Atlantique sud fut revendiquée par Jonathan Lambert de Salem, qui mourut dans un accident de bateau en 1812. Pendant la guerre de 1812, les États-Unis l'utilisèrent comme base navale contre les navires britanniques. Après la guerre, elle fut abandonnée et annexée dans les mois suivants par le Royaume-Uni avec l'île Ascension.
  • 1845 : l'entrée de la république du Texas dans l'Union. Cette annexion fut déjà votée en 1836. Malgré la mise en garde du chef d'État mexicain Antonio López de Santa Anna pour qui cette annexion serait « l'équivalent d'une déclaration de guerre contre la République mexicaine », le président John Tyler signe le traité d'annexion en avril 1844. Le Congrès américain approuva cette annexion le . Le Texas devint le 28e État des États-Unis le .
  • 1846 : le traité de l'Oregon. L'Oregon Country, zone de l'Amérique du Nord entre l'océan Pacifique et les montagnes rocheuses, était contrôlé conjointement par le Royaume-Uni et les États-Unis depuis la convention de 1818. Le traité de l'Oregon divise ce territoire le long du 49e parallèle. Les îles San Juan seront revendiquées et occupées par les deux parties entre 1846 et 1872 à cause d'ambigüités dans le traité. Un arbitrage conduira à une souveraineté américaine intégrale sur l'archipel en 1872.
  • 1848 : le traité de Guadalupe Hidalgo. À la suite de la guerre américano-mexicaine, le Mexique cède aux États-Unis le territoire qui constitue actuellement le sud-ouest du territoire américain (territoire appelé cession mexicaine) et reconnait l'adhésion de la république du Texas (et des terres qu'elles revendiquait) à l'Union. De plus, le Mexique reconnait le Rio Grande comme frontière sud du Texas. En contrepartie, les États-Unis versent 15 millions de dollars au Mexique et acceptent de payer les plaintes de citoyens américains contre le Mexique, qui s'élevaient à plus de 3 millions de dollars.
  • 1853 : l'achat Gadsden. Les États-Unis achètent une bande de terre le long de la frontière avec le Mexique (actuellement au Nouveau-Mexique et en Arizona) pour 10 millions de dollars. Ce territoire sera par la suite utilisé pour le chemin de fer transcontinental sud.
  • 1873 : le désaccord avec le Mexique sur la région de Chamizal, créée entre 1852 et 1873 à la suite d'une modification du cours du Rio Grande. Le territoire sera en majeure partie rétrocédé au Mexique par traité en 1963.
  • 1898 : annexion de Hawaï à la demande du gouvernement de la république d'Hawaï, principalement composé d'hommes d'affaires américains et européens ayant renversé le royaume de Hawaii quatre ans auparavant. Avec Hawaii, les États-Unis annexent l'atoll Palmyra, précédemment annexé en 1859 puis abandonné et revendiqué par Hawaï.
  • 1898 : le traité de Paris. Porto Rico, Guam, les Philippines et Cuba sont cédés par l'Espagne aux États-Unis après la guerre ; les États-Unis versent 20 millions de dollars à l'Espagne en compensation. Ces quatre régions sont placées sous gouvernement militaire. Cuba deviendra une nation indépendante en 1902 et les Philippines en 1946.
  • 1904 : l'annexion de Manu'a, ajoutée par la suite aux Samoa américaines.
  • 1925 : l'annexion de l'île Swains (occupée depuis 1856), ajoutée par la suite aux Samoa américaines (revendication actuellement contestée par Tokelau).