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Achille Cesbron

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Achille Cesbron
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Achille Théodore Cesbron
Nationalité
Français Drapeau de la France
Formation
Activité
Période d'activité
Enfant
Autres informations
Membre de
Maîtres
Distinction
Œuvres principales
Pensées dans un vase (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Achille Cesbron[1], né à Oran (Algérie) le et mort le dans le 17e arrondissement de Paris[2], est un artiste peintre français, spécialiste de natures mortes de fleurs.

Il est le père des peintres Charles et Jacques Cesbron et de la cantatrice Suzanne Cesbron-Viseur.

Issu d'un couple de la 1re génération de colons français en Algérie, Théodore Cesbron, militaire, et Catherine Georgeon, couturière, Achille Cesbron est l'élève de Léon Bonnat, Louis Français et Fernand Cormon à l'École des beaux-arts de Paris. Son activité de peintre s'étend de 1869 à1913. Il débute au Salon de 1877 et y exposa ensuite avec régularité. Il y est reconnu et récompensé, obtenant une mention honorable dès 1882, une 3e médaille en 1884 et une 2e médaille en 1886.La même année il obtient le prix Marie Bashkirtseff. Il est également distingué par une médaille d'argent à l'occasion de l'Exposition universelle de Paris de 1889 et également en 1900. Lorsqu'il obtient la Légion d'honneur, cette décoration lui est remise par William Bouguereau le 9 février 1898.

Ce spécialiste reconnu des natures mortes de fleurs était renommé pour la finesse sensuelle de ses compositions florales et tout particulièrement pour son talent à représenter les roses.

Il réalise aussi, conjointement avec Georges Jeannin, la décoration du Salon du Passage de l’hôtel de ville de Paris.

Il est également l'auteur de cartons de tapisseries pour la manufacture de Beauvais dont les 4 parties de la France qui seront envoyées à l'Exposition universelle de 1893 à Chicago[3] et Les oiseaux[4]. Il est l'auteur du portrait de Jean Richepin en frontispice de l'édition Les chansons de Miarka et de Alexandre Georges dans le même ouvrage[5].

Son amour artistique pour les végétaux conduisit Cesbron à fonder en 1902, au jardin fleuriste de la ville de Paris à la porte d'Auteuil, avec l'appui de l'influent conseiller municipal Maurice Quentin-Bauchart, une « Académie des arts de la fleur et de la plante » ayant pour vocation de délivrer un enseignement artistique gratuit de dessin et peinture floraux. En 1893 son nom est donné à une rose obtenue par Rousset[6].

Disciple et ami du peintre paysagiste Louis Français, il est chargé de transformer en musée la maison de l'artiste à Plombières-les-Bains, devenue l'actuel musée Louis Français. En 1896 l'état lui achète Les mercredis chez le peintre Français[7].

En hommage posthume à son œuvre, une exposition rétrospective eut lieu au Cercle artistique et littéraire de la rue Volney à Paris (qui lui avait déjà consacré une exposition réunissant 118 toiles en 1894)[8], du 5 au .

Cesbron était membre de la Fondation Taylor et demeurait au 13 de la rue Jacquemont à Paris 17°[9].

Collections publiques

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Le puits aux roses, dépôt de l’État de 1902 (inv. M.81.14) musée de Châteaudun.
Le puits aux roses, 1885, musée de Châteaudun.

Expositions

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Notes et références

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  1. [1] acte naissance
  2. [2] Acte décès
  3. [3] Tapisseries de Beauvais
  4. [4] Les Gobelins (Jean Coural).
  5. [5] portrait de Jean Richepin.
  6. [6] catalogue des roses cultivées à L'Haÿ en 1902 n°3530 p. 114.
  7. [7] Musée départemental d'Epinal
  8. [8] Expo 1894
  9. Catalogue de la 27eExposition d'Amiens de 1885, organisée par la Société des Amis des Arts de la Somme, p. 20.
  10. « Frise de fleurs », notice no 00000061513, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
  11. « Roses France », notice no 00000061512, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
  12. « Le puits aux roses », notice no AR457108, base Arcade, ministère français de la Culture.
  13. « Jonquilles », notice no 07430000488, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
  14. « Bouquet de roses à la guirlande », notice no 01550000199, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
  15. [9] Musée d'Orsay
  16. [10] Musée Henri-Barré
  17. « http://archives.valdemarne.fr/archives-en-ligne/img-viewer/47J_000138/viewer.html?ns=FRAD094_47J_000138_0001.jpg »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).

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Bibliographie

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Liens externes

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