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30 Herculis

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g Herculis

30 Herculis
Description de cette image, également commentée ci-après
Courbe de lumière de 30 Herculis, obtenue à partir des donnes du satellite Hipparcos[1].
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 16h 28m 38,549s[2]
Déclinaison +41° 52′ 54,04″[2]
Constellation Hercule
Magnitude apparente 4,3 à 6,3[3]

Localisation dans la constellation : Hercule

(Voir situation dans la constellation : Hercule)
Caractéristiques
Stade évolutif AGB[4]
Type spectral M6− III[5]
Indice U-B +1,17[6]
Indice B-V +1,52[6]
Indice R-I +2,23[6]
Variabilité SRb[3]
Astrométrie
Vitesse radiale +1,49 ± 0,38 km/s[7]
Mouvement propre μα = +30,16 mas/a[2]
μδ = −5,14 mas/a[2]
Parallaxe 9,21 ± 0,18 mas[2]
Distance 354 ± 7 al
(109 ± 2 pc)
Magnitude absolue −0,41[8]
Caractéristiques physiques
Masse 1,65 ± 0,30 M[9]
Rayon 69,71+27,39
−13,20
 R[10]
Gravité de surface (log g) 0,20[11]
Luminosité 2 455 L[12]
Température 3 400 K[12]
Métallicité [Fe/H] = −0,01[11]
Orbite
Compagnon 30 Her B[4]
Excentricité (e) 0,37 ± 0,11
Période (P) 843,7 ± 21,1 j
Argument du périastre (ω) 246 ± 21°
Époque du périastre (τ) 2 451 918,2 ± 43,9 HJD
Demi-amplitude (K1) 2,3 ± 0,3 km/s

Désignations

g Her, 30 Her, HD 148783, HIP 80704, HR 6146, BD42°2714, FK5 3303, SAO 46108[13]

30 Herculis (en abrégé 30 Her) est une étoile binaire[14] de la constellation boréale d'Hercule. Elle porte également la désignation de Bayer de g Herculis, 30 Herculis étant sa désignation de Flamsteed[13]. C'est aussi une étoile variable qui est faiblement visible à l'œil nu. Le système présente une parallaxe annuelle de 9,21 mas mesurée par le satellite Hipparcos, ce qui permet d'en déduire qu'il est distant d'environ ∼ 354 a.l. (∼ 109 pc) de la Terre[2]. Il s'éloigne quelque peu du Système solaire, à une vitesse radiale de +1,5 km/s[7].

30 Herculis est une binaire spectroscopique à raies simples avec une période orbitale de 843,7 jours (2,31 ans) et une excentricité orbitale de 0,37[4]. Sa composante visible est une étoile géante rouge située dans la branche asymptotique des géantes[4] et de type spectral M6− III[5]. Le General Catalogue of Variable Stars la classe comme une variable semi-régulière de sous-type SRb dont la magnitude apparente varie entre 4,3 et 6,3 et selon une période de 89,2 jours[3]. L'AAVSO, compilant des données issues de diverses sources, restreint plutôt la plage de variation entre les magnitudes 4,3 et 5,5[15]. Une analyse détaillée de la vitesse radiale de l'étoile montre des périodes cycliques de variations de 62,3, 89,5 et 888,9 jours[4]. Elle est entourée par une coquille de poussières circumstellaire qui semble principalement composée d'oxydes de fer, de magnésium et d'aluminium, plutôt que de silicates[16].

Notes et références

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  1. (en) « Light Curve », sur ESA, ESA (consulté le )
  2. a b c d e et f (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy & Astrophysics, vol. 474, no 2,‎ , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752)
  3. a b et c (en) N. N. Samus', E. V. Kazarovets et al., « General Catalogue of Variable Stars: Version GCVS 5.1 », Astronomy Reports, vol. 61, no 1,‎ , p. 80-88 (DOI 10.1134/S1063772917010085, Bibcode 2017ARep...61...80S, lire en ligne, consulté le )
  4. a b c d et e (en) Kenneth H. Hinkle, « Velocity Observations of Multiple-Mode Asymptotic Giant Branch Variable Stars », The Astronomical Journal, vol. 123, no 2,‎ , p. 1002–1012 (DOI 10.1086/338314 Accès libre, Bibcode 2002AJ....123.1002H)
  5. a et b (en) Philip C. Keenan et Raymond C. McNeil, « The Perkins catalog of revised MK types for the cooler stars », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 71,‎ , p. 245 (DOI 10.1086/191373, Bibcode 1989ApJS...71..245K)
  6. a b et c (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « Bright Star Catalogue, 5e éd. », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050,‎ (Bibcode 1995yCat.5050....0H)
  7. a et b (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  8. (en) Ricardo P. Schiavon, « Population Synthesis in the Blue. IV. Accurate Model Predictions for Lick Indices and UBV Colors in Single Stellar Populations », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 171, no 1,‎ , p. 146–205 (DOI 10.1086/511753, Bibcode 2007ApJS..171..146S, arXiv astro-ph/0611464)
  9. (en) Ghina M. Halabi et Mounib El Eid, « Exploring masses and CNO surface abundances of red giant stars », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 451, no 3,‎ , p. 2957–2967 (DOI 10.1093/mnras/stv1141, Bibcode 2015MNRAS.451.2957H, arXiv 1507.01517)
  10. (en) A. G. A. Brown et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 2 : Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 616,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/201833051, Bibcode 2018A&A...616A...1G, arXiv 1804.09365). Notice Gaia DR2 pour cette source sur VizieR.
  11. a et b (en) Solange V. Ramírez et al., « Stellar Iron Abundances at the Galactic Center », The Astrophysical Journal, vol. 537, no 1,‎ , p. 205–220 (DOI 10.1086/309022, Bibcode 2000ApJ...537..205R, arXiv astro-ph/0002062)
  12. a et b (en) C. Charbonnel et al., « Lithium in red giant stars: Constraining non-standard mixing with large surveys in the Gaia era », Astronomy & Astrophysics, vol. 633,‎ , article no A34 (DOI 10.1051/0004-6361/201936360, Bibcode 2020A&A...633A..34C, arXiv 1910.12732)
  13. a et b (en) * g Her -- Asymptotic Giant Branch Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  14. (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2,‎ , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878)
  15. (en) Sebastian Alberto Otero, « VSX : Detail for g Her », sur The International Variable Star Index, AAVSO (consulté le )
  16. (en) Th. Posch et al., « On the origin of the 19.5 μm feature. Identifying circumstellar Mg-Fe-oxides », Astronomy & Astrophysics, vol. 393,‎ , L7–L10 (DOI 10.1051/0004-6361:20021127 Accès libre, Bibcode 2002A&A...393L...7P)

Liens externes

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