1115 en santé et médecine
Apparence
Chronologies
1112 1113 1114 1115 1116 1117 1118 Décennies : 1080 1090 1100 1110 1120 1130 1140 Siècles : Xe XIe XIIe XIIIe XIVe Millénaires : -Ier Ier IIe IIIe |
Années de la santé et de la médecine : 1112 - 1113 - 1114 - 1115 - 1116 - 1117 - 1118 | |
Décennies de la santé et de la médecine : 1080 - 1090 - 1100 - 1110 - 1120 - 1130 - 1140 |
Fondations
[modifier | modifier le code]- Mai : Les frères de Saint-Jean fondent un hôpital à Toulouse[1].
- Fondation par des bourgeois de Pontorson, en Normandie, au bord du Couesnon, d'un hôpital qui deviendra hôpital Saint-Antoine de la Charité et qui est à l'origine de l'actuel Centre hospitalier de l'estran[2].
- Construction d'une chapelle à L'Argentière, en Savoie, sur le site d'une « « nécropole médiévale » [qui] serait celui d'une maladrerie[3] ».
- Peu après 1115 : à Partney, dans le Lincolnshire, en Angleterre, Walter, fils de Gilbert de Gant (en), son fondateur, fait construire l'hôpital Sainte-Marie-Madeleine (Hospital of St. Mary Magdalene) et le confie à l'abbaye de Bardney, mais « on ne sait s'il était destiné aux malades ou aux vieillards nécessiteux[4],[5] ».
- Vers 1115- : Gaston le Croisé, seigneur de Béarn, fait construire à Aubertin et place sous le contrôle du prieuré de Sainte-Christine du Somport un hôpital de pèlerins qui n'ouvrira qu'en [6].
Divers
[modifier | modifier le code]- Mathilde de Toscane alitée depuis sept mois, meurt « percluse d'arthrite[7],[8] ».
Publication
[modifier | modifier le code]- Selon un copiste, un certain Jean, « agarénien » récemment converti par le médecin pisan Rusticus, traduit en latin pendant l'expédition de Majorque la partie du Kitāb al-malakī d'Ali ibn Abbas al-Majusi (930-994) que Constantin l'Africain n'a pas retenue dans son Pantegni[9].
Naissance
[modifier | modifier le code]- Vers 1115 : Romuald II (mort en ), archevêque de Salerne, « dont il est notoire qu'il fut médecin[10] ».
Décès
[modifier | modifier le code]- 1115 ou [11] : Yves (né vers 1040), évêque de Chartres, fondateur de nombreux établissements consacrés « au soin des pauvres et des malades […], promoteur du développement sans égal des institutions hospitalières durant tout le Moyen Âge[12] » et dont Clerval[13], « s'appuyant sur quelques passages de ses ouvrages, n'hésite pas à dire qu'il était médecin[14] », quoique des auteurs plus récents ne relèvent dans ses écrits que « des comparaisons médicales[15] ».
Références
[modifier | modifier le code]- Laurent Macé et Nelly Pousthomis-Dalle, « Structurer et modifier l'espace en milieu urbain : La Commanderie de l'Hôpital de Toulouse au XIIe siècle », Archéologie du Midi médiéval, vol. 28, , « Des frères de Saint-Jean à Toulouse », p. 320 (lire en ligne).
- « [Compte rendu, référence : Hélène Avisseau-Roussat, L'Hôpital Saint-Antoine de la Charité de Pontorson (1644-1792) (thèse soutenue à l'École nationale des chartes pour l'obtention du diplôme d'archiviste-paléographe), ] », Annales de Normandie, vol. 13, no 2, , p. 139 (lire en ligne).
- Le Monde, , cité dans Jacques Chocheyras, « Les Lieux-dits « La Croix rouge » au Moyen Âge », dans Danielle Jacquart (dir.), Danièle James-Raoul (dir.) et Olivier Soutet (dir.), Par les mots et les textes : Mélanges de langue, de littérature et d'histoire des sciences médiévales offerts à Claude Thomasset, Paris, Presses de l'université Paris-Sorbonne, coll. « Travaux de stylistique et de linguistique françaises / Études linguistiques », , 896 p. (ISBN 978-2-84050-357-6, lire en ligne), p. 166 (n. 22).
- « It is uncertain whether it was for the sick or for the aged poor », dans (en) « Hospital of St. Mary Magdalene », Pastscape, National Record of the Historic Environment (NRHE), s. d. [lire en ligne (page consultée le 21 mars 2020)].
- (en) « Houses of Benedictine Monks : The Abbey of Bardney », dans William Page (dir.), A History of the County of Lincoln, vol. 2, Londres, Victoria County History, (lire en ligne), p. 97-104.
- Jean-Claude Lassègues, « Histoire du village », sur le site de la commune d'Aubertin, [lire en ligne (page consultée le )].
- Michel Parisse, « La Jeanne d'Arc italienne », L'Histoire, no 77, (lire en ligne).
- Sophie Muse, « Mathilde de Toscane, comtesse combattante », L'Histoire par les femmes, (lire en ligne, consulté le ).
- Michele Campopiano, « La Culture pisane et le Monde arabo-musulman : Entre connaissance réelle et héritage livresque », Bien dire et bien aprandre : Revue de médiévistique et de dialectologie picarde, no 26, , p. 81-95 [§ 19 en ligne] (lire en ligne).
- Ernest Wickersheimer et Guy Beaujouan (éd.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 2, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 34/2), (1re éd. 1936) (ISBN 978-2-600-04716-6, lire en ligne), « Jean de Saint-Paul », p. 480.
- « Yves de Chartres (saint, 1040?-1116) », BNF 12319189.
- François-Olivier Touati, Yves de Chartres (1040-1115) : Aux origines de la révolution hospitalière médiévale, Paris, Les Indes savantes, , 104 p. (ISBN 978-2-84654-479-5, présentation en ligne).
- « Jules-Alexandre Clerval (1859-1918) », BNF 11897071.
- Ernest Wickersheimer et Guy Beaujouan (éd.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 1, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 34/1), (1re éd. 1936) (ISBN 978-2-600-04664-0, présentation en ligne), « Ives de Chartres », p. 313.
- Ernest Wickersheimer et Guy Beaujouan (éd.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 3 : Supplément, par Danielle Jacquart, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 35), , 781 p. (ISBN 978-2-600-03384-8, lire en ligne), « Yves de Chartres », p. 128.