Aller au contenu

École des beaux-arts de Montréal

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
École des beaux-arts de Montréal

Description de cette image, également commentée ci-après
Édifice Camille-Laurin
Histoire et statut
Fondation 1922
Dissolution 1969
Type Institution de formation (en)
Administration
Localisation
Ville Montréal
Pays Drapeau du Canada Canada
Coordonnées 45° 30′ 40″ nord, 73° 34′ 15″ ouest
Géolocalisation sur la carte : Montréal
(Voir situation sur carte : Montréal)
École des beaux-arts de Montréal
Géolocalisation sur la carte : Québec
(Voir situation sur carte : Québec)
École des beaux-arts de Montréal

L'École des beaux-arts de Montréal (EBAM) fut une institution d'enseignement québécoise, créée en 1922.

3450 rue Saint-Urbain

L'École des beaux-arts de Montréal a ouvert ses portes en 1923[1] dans un édifice bâti selon les plans des architectes montréalais Jean-Omer Marchand et Ernest Cormier, au 3450 rue Saint-Urbain à Montréal. À partir de 1955, l'édifice est consacré uniquement à l'enseignement de l'architecture. Cette partie de l'École des beaux-arts devient indépendante en 1959 sous le nom de l'École d'architecture de Montréal, puis (1964) l'École d'architecture de l'Université de Montréal. L'édifice a été occupé plus tard par le Conseil des arts de Montréal, de 1989 à 2009.

En 1955, l'enseignement des beaux-arts déménage dans l'immeuble adjacent de l'ancienne Commercial & Technical High School, bâti en 1905–07 et conçu par l'architecte Alexander Francis Dunlop[2], situé au 125 rue Sherbrooke Ouest. L'édifice a été recyclé pour la Bibliothèque nationale du Québec (Édifice Marie-Claire Daveluy) au début des années 1980. Il est occupé par l'Office québécois de la langue française depuis 1999; le nom Édifice Camille-Laurin lui est attribué en 2009[3].

À l'automne 1968, alors qu'un mouvement de grève étudiante se déploie dans les cégeps, les étudiantes et les étudiants de l'École des beaux-arts votent une grève à la mi-octobre. S'ensuit une occupation de l'école par les étudiants qui durera jusqu'à la mi-novembre et entraînera dans les mêmes années la formation de la commission Rioux[4] Pendant ce mois, le bâtiment devient un lieu autogéré où s'élaborent des performances, des happenings, des discours, puis la nudité y devient socialement acceptable[5],[1].

En 1969, l'École des beaux-arts de Montréal est intégrée à la Famille des arts de l'Université du Québec à Montréal, et a aidé à établir l'École de design de l'UQAM en 1974.

La Bibliothèque des arts de l'UQAM a hérité des collections de la Bibliothèque de l'ÉBAM[6] et le Service des archives de l'UQAM détient le fonds d'archives de l'École des beaux-arts de Montréal[7].

Claude Laflamme, un ancien élève, a réalisé un film documentaire sur l'histoire de l'École des beaux-arts intitulé La République des Beaux-arts : la malédiction de la momie[8],[9].

En 2018, l'école accueille la 9e édition du Festival Chromatic. Plus de 10 000 personnes visitent cette édition.

Professeurs célèbres

[modifier | modifier le code]

Étudiants célèbres

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. a et b Université du Québec à Montréal, « De l’École des beaux-arts de Montréal à l’Université du Québec à Montréal »
  2. Direction des bibliothèques, Université de Montréal, « Commercial and Technical High School »
  3. ICI.Radio-Canada.ca, « L'Édifice Camille-Laurin est né », sur Radio-Canada.ca, (consulté le )
  4. Francine Couture, Les Arts visuels au Québec dans les années soixante, VLB, 1993-1997 (ISBN 2-89005-515-9, 978-2-89005-515-5 et 2-89005-643-0, OCLC 29471504, lire en ligne)
  5. Anithe de Carvalho, « L’occupation de l’École des beaux-arts de Montréal en 1968. Pis après ? Pis maintenant ? », Inter : art actuel, no 129,‎ , p. 36–39 (ISSN 0825-8708 et 1923-2764, lire en ligne, consulté le )
  6. « UQAM | Service des bibliothèques | Survol historique », sur www.bibliotheques.uqam.ca (consulté le )
  7. René , « UQAM | Service des archives et de gestion des documents | Fonds d'archives privées », sur archives.uqam.ca (consulté le )
  8. Stéphane Baillargeon, « La momie de l'UQAM restaurée », sur Le Devoir, (consulté le )
  9. La Cinémathèque québécoise, « La République des Beaux-Arts - La Malédiction de la momie » (consulté le )
  10. a et b École des beaux-arts de Montréal, Première exposition publique : première proclamation des récompenses : sous la présidence de l'Honorable Athanase David, Montréal, Département du Secrétaire de la province, École des beaux-arts de Montréal, , 30 p. (lire en ligne), p. 3.
  11. « Biographie d'André Jasmin », sur andrejasmin.com (consulté le )
  12. Nasgaard, Roald, 1941-, Lamarche, Lise, 1943-, Leclerc, Denise. et Musée national des beaux-arts du Québec., Les plasticiens et les années 1950-60, Musée national des beaux-arts du Québec, (ISBN 978-2-550-66741-4 et 2-550-66741-7, OCLC 1088924346, lire en ligne), p. 157
  13. « Sylvia Daoust - Art pour tous, les œuvres publiques de l’Université de Montréal s’exposent / Centre d'exposition de l'UdeM », sur www.artpourtous.umontreal.ca (consulté le )

Article connexe

[modifier | modifier le code]

Lien externe

[modifier | modifier le code]