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Tim Duncan

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Tim Duncan
Image illustrative de l’article Tim Duncan
Fiche d’identité
Nom complet Timothy Theodore Duncan
Nationalité Drapeau des États-Unis États-Unis
Naissance (48 ans)
Christiansted, Îles Vierges américaines
Taille 2,11 m (6 11)
Poids 113 kg (249 lb)
Surnom The Big Fundamental
Dream Tim (français)
Situation en club
Numéro 21
Poste Ailier fort / Pivot
Carrière universitaire ou amateur
1993-1997 Demon Deacons de Wake Forest
Draft de la NBA
Année 1997
Position 1er
Franchise Spurs de San Antonio
Carrière professionnelle *
SaisonClubMoy. pts
1997-1998
1998-1999
1999-2000
2000-2001
2001-2002
2002-2003
2003-2004
2004-2005
2005-2006
2006-2007
2007-2008
2008-2009
2009-2010
2010-2011
2011-2012
2012-2013
2013-2014
2014-2015
2015-2016
Spurs de San Antonio
Spurs de San Antonio
Spurs de San Antonio
Spurs de San Antonio
Spurs de San Antonio
Spurs de San Antonio
Spurs de San Antonio
Spurs de San Antonio
Spurs de San Antonio
Spurs de San Antonio
Spurs de San Antonio
Spurs de San Antonio
Spurs de San Antonio
Spurs de San Antonio
Spurs de San Antonio
Spurs de San Antonio
Spurs de San Antonio
Spurs de San Antonio
Spurs de San Antonio
21,1
21,7
23,2
22,2
25,5
23,3
22,3
20,3
18,6
20,0
19,3
19,3
17,9
13,4
15,4
17,8
15,1
13,9
08,6
Sélection en équipe nationale **
2000-2004 États-Unis
Carrière d’entraîneur
2019-2020 Spurs de San Antonio (assistant)
National Collegiate Basketball Hall of Fame 2017
Basketball Hall of Fame 2020
* Points marqués dans chaque club dans le cadre de la saison régulière du championnat national.
** Points marqués pour l’équipe nationale en match officiel.

Timothy Theodore Duncan dit Tim Duncan, né le à Christiansted sur l'île de Sainte-Croix dans les Îles Vierges américaines, est un joueur puis entraîneur américain de basket-ball, mesurant 2,11 m. Il joue pendant 19 saisons dans l'équipe de NBA des Spurs de San Antonio avec laquelle il remporte cinq titres de champion NBA. Il est considéré comme le meilleur ailier fort et l'un des 10 meilleurs joueurs de tous les temps par le magazine SLAM[1] en 2010. Duncan annonce sa retraite le 11 juillet 2016. Lors de la saison NBA 2019-2020, Duncan est entraîneur adjoint de son ancien entraîneur aux Spurs, Gregg Popovich.

Les débuts

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Tim Duncan est dans sa jeunesse l'un des meilleurs espoirs en natation, principalement sur 400 mètres nage libre, et rêve d'imiter sa sœur Tricia qui avait disputé les Jeux olympiques de Séoul en 1988. Deux événements majeurs vont alors fortement le toucher et orienter son avenir. En septembre 1989, l'ouragan Hugo ravage la seule piscine de dimension olympique de l'île de Sainte-Croix. Confronté à des conditions d'entraînement désormais difficiles, devant principalement s'entraîner dans l'océan, et connaissant une baisse dans sa progression, il décide d'abandonner la natation pour le basket-ball[2]. Puis la veille de son 14e anniversaire, sa mère meurt d'un cancer. Peu avant, elle lui avait fait promettre, ainsi qu'aux deux sœurs de Tim, Cheryl et Tricia, de finir ses études et d'obtenir un diplôme. Il respectera plus tard cette promesse en refusant les offres alléchantes des franchises NBA pour finir son cursus universitaire.

Ayant commencé tardivement le basket-ball, il éprouve quelques difficultés à exprimer son potentiel mais finit par devenir le joueur dominant de son lycée, le St. Dunstan’s Episcopal High School, concluant son année senior avec 25 points de moyenne. Dès lors, plusieurs universités, dont Providence, Hartford ou Delaware, tentent de le recruter, mais c'est pour l'entraîneur de Wake Forest, Dave Odom, que Tim Duncan décide de jouer.

Carrière universitaire

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Duncan rejoint une équipe de l'élite du championnat universitaire américain, les Demon Deacons de Wake Forest, puisque celle-ci a atteint le Sweet Sixteen (demi-finale régionale, l'équivalent d'un huitième de finale), lors du tournoi final NCAA 1993. Cependant c'est aussi une équipe en reconstruction puisque son meilleur joueur, Rodney Rogers, vient de quitter l'équipe pour s'inscrire à la Draft 1993 de la NBA.

Lors de sa première année, 1993-1994, Duncan et son coéquipier Randolph Childress mènent l'équipe à un bilan médiocre de 20 victoires pour 11 défaites. Si Duncan commence à imposer son jeu poste bas et ses tirs à mi-distance, c'est surtout ses grandes qualités défensives, notamment au contre et au rebond, qui le font remarquer. Il finit ainsi sa première année avec des statistiques de 9,8 points (55 % d'adresse générale et 75 % aux lancers-francs) 9,6 rebonds et 3,76 contres. Il est alors sélectionné pour représenter les États-Unis aux Goodwill Games de 1994.

Lors de son année sophomore (2e année), il passe un cap et conduit son équipe en finale du tournoi de la prestigieuse Atlantic Coast Conference (ACC) contre les Tar Heels de la Caroline du Nord. Lors de ce match, il musèle la star des Tar Heels Rasheed Wallace tandis que Randolph Childress offre le titre à Wake Forest sur un panier dans les ultimes secondes de la prolongation. Les Demon Deacons se présentent donc confiants au tournoi final NCAA, mais une fois encore leur parcours se conclut au stade du Sweet Sixteen après une défaite, 66-71, contre l'équipe des Cowboys d'Oklahoma State de Bryant "Big Country" Reeves. La saison n'en demeure pas moins positive tant d'un point de vue collectif avec le titre de l'ACC que d'un point de vue personnel puisque Duncan est élu Défensive Player of the Year, joueur défensif de l'année. Il est également élu dans la All-ACC First Team, le 5 majeur idéal de sa conférence, récompense qu'il obtient également lors de ses 2 dernières années universitaires grâce à des statistiques en forte hausse : 16,8 points (59 % d'adresse générale et 74 % aux lancers-francs) 12,5 rebonds 2,1 passes décisives et 4,2 contres.

En junior (3e année), la donne change pour Duncan et son équipe puisque Randolph Childress se présente à la draft. Mais Duncan en leader incontesté mène Wake Forest, malgré l'inexpérience de ses coéquipiers, à un nouveau titre lors du tournoi de la conférence ACC. Malheureusement, grippé, il échoue lors de la March Madness, à nouveau lors du Sweet Sixteen. Éblouissant tout au long de l'année, Duncan (19,1 points, 12,3 rebonds, 2,9 passes décisives, 3,7 contres) est à nouveau élu Défensive Player of the Year et meilleur joueur de sa conférence.

Pour sa dernière année, Duncan reçoit l'aide dans la raquette du jeune pivot prometteur Loren Woods. L'équipe remporte ses 13 premiers matches mais échoue une fois encore au tournoi final, cette fois-ci au 2e tour, contre les Cardinal de Stanford (72-66) et son meneur star Brevin Knight. Cependant sa magnifique saison (20,8 points, 14,7 rebonds, 3,2 passes et 3,3 contres) lui vaut tous les honneurs individuels : meilleur joueur de l'ACC, meilleur défenseur NCAA pour la 3e fois et surtout meilleur joueur NCAA puisqu'il remporte le Trophée Wooden et le Naismith College Player of the Year 1997.

En terminant son cursus universitaire, il est à contre-courant de la tendance de la fin des années 1990, où la plupart des joueurs s'inscrivent à la Draft de la NBA après un an ou deux à l'université, voire directement après le lycée. Tim Duncan devient à la fin de sa carrière universitaire le deuxième meilleur contreur de l'histoire de la NCAA et l'un des dix joueurs à avoir compilé plus de 2 000 points et 1 500 rebonds en carrière.

Carrière en NBA

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"Twin Towers" (1997-2003)

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Tim Duncan est sélectionné au premier rang de la draft 1997 par les Spurs de San Antonio, équipe qui sort d'une saison catastrophique à la suite de la blessure de son joueur majeur, David Robinson. L'impact de l'ancien de Wake Forest est immédiat et il est choisi par les entraîneurs pour disputer le All-Star Game, sélection rare pour une 1re année. Auteur d'une très belle saison individuelle (21,1 points, 11,9 rebonds, 2,7 passes et 2,5 contres) et collective (56 victoires pour 26 défaites, deuxième de la Midwest Division), il est facilement élu NBA Rookie of the Year (meilleur débutant). Le duo qu'il forme avec David Robinson leur vaut le titre de nouvelles « Twin Towers » de la NBA, en référence à la paire que formaient Hakeem Olajuwon et Ralph Sampson dans les années 1980. En play-off, les Spurs éliminent les Suns de Phoenix (Jason Kidd, Kevin Johnson, Steve Nash, Rex Chapman, Dennis Scott, George McCloud, Antonio McDyess…) 3 manches à 1, mais tombent en demi-finale de conférence contre le Jazz de l'Utah (Karl Malone, John Stockton, Jeff Hornacek) 4 manches à 1.

Durant la saison 1999 raccourcie à 50 matches à cause du lock-out (mise à pied collective des joueurs à la suite du litige concernant la limitation des salaires), les Spurs malgré un départ médiocre finissent fort pour remporter leur division. Duncan, fer de lance de l'équipe, récolte les récompenses individuelles. Il est élu dans la All-NBA First Team (le 5 idéal) et la NBA All-Defensive Team (la meilleure équipe défensive) et finit 3e à l'élection du NBA Most Valuable Player (meilleur joueur) de la saison régulière. L'homogénéité du 5 majeur (Avery Johnson, Sean Elliott, Mario Elie et les "tours jumelles") écrase la concurrence en playoffs. Reposant sur une défense de fer et la domination du duo d'intérieurs Duncan-Robinson, les Spurs dominent leur conférence (3-1 contre les Timberwolves du Minnesota, 4-0 contre les Lakers de Los Angeles et 4-0 contre les Trail Blazers de Portland) avant d'achever les Knicks de New York en finale (4-1). San Antonio obtient le premier titre de son histoire et Duncan est élu MVP des Finales (27,4 points, 14 rebonds et 2,2 contres).

Devant se passer de leur ailier Sean Elliott, qui souffre de graves problèmes rénaux et doit subir une transplantation, les Spurs ne dominent pas comme prévu la ligue et finissent même seulement seconds de leur division (53 victoires, 29 défaites). Duncan lui tient parfaitement son rang (23,2 points, 12,4 rebonds, 3,2 passes, 2,2 contres) et se retrouve à nouveau sélectionné dans la All-NBA First Team et la All-Defensive First Team. Il est bien sûr aussi convié au All-Star Game où il obtient, en compagnie de Shaquille O'Neal, le titre de MVP. Malheureusement à 5 matches de la fin de la saison régulière, Duncan se blesse et doit déclarer forfait pour les play-offs. Sans son joueur majeur, et malgré le retour d'Elliott et le talent de Robinson, San Antonio ne peut passer l'obstacle Phoenix (3-1) au premier tour.

Au complet pour la saison 2000-2001, les Spurs remportent leur division (58 victoires, 24 défaites) en palliant le vieillissement de leur cinq majeur, par l'intégration progressive de jeunes joueurs comme Antonio Daniels, Derek Anderson ou Malik Rose. Pour la troisième fois en quatre ans, Duncan mène la ligue au nombre de double-doubles (au moins 10 unités dans deux catégories statistiques) avec 66 et dispute le All-Star Game. Mais, en play-offs, après avoir sorti Minnesota (3-1) et Dallas (4-1), les Spurs subissent la domination du champion sortant, les Lakers de Los Angeles, 4-0.

La saison 2001-2002 marque le sommet de la dépendance des Spurs envers son ailier fort. En effet à côté de lui, les joueurs apparaissent soit en fin de parcours (David Robinson, Steve Smith, Terry Porter, Danny Ferry), soit trop inexpérimentés (Tony Parker, Antonio Daniels, Stephen Jackson). Dream Tim réalise une bonne saison (25,5 points, 12,7 rebonds, 3,7 passes, 2,5 contres) et obtient une nouvelle sélection au All-Star Game, dans la All-NBA First Team et la All-Defensive First Team, et le titre de MVP de la saison. Il devient aussi le cinquième joueur de l'histoire à se classer dans le top 5 aux points, rebonds et contres (après Kareem Abdul-Jabbar, Patrick Ewing, Hakeem Olajuwon et Shaquille O'Neal) et demeure le premier au classement des double-doubles (67). San Antonio en profite pour conserver son titre de division (58-24), mais tombe encore sur les Lakers (4-1) en demi-finale de conférence après un succès au premier tour sur les SuperSonics de Seattle (3-2).

Pour la saison 2002-2003, ce qu'on appellera à partir de la saison 2004-2005 le Big Three, l'association de Tony Parker, Manu Ginóbili et Tim Duncan voit le jour. Cette année apparaît d'autant plus charnière qu'elle est la dernière du pivot mythique de l'équipe David Robinson. Duncan, toujours aussi dominateur, remporte son deuxième titre de MVP[3], et mène les siens à un nouveau titre de division (60-22). Manquant encore de régularité, notamment dans l'adresse extérieure, l'équipe est soumise à de fortes sautes d'humeur, mais parvient enfin à battre les Lakers. En effet après un succès initial sur les Suns (4-2), les triples champions en titre tombent en 6 manches en demi-finale de conférence. Les Spurs atteignent la finale après un dernier succès sur Dallas (4-2) et remportent leur 2e titre en venant à bout des Nets du New Jersey de Jason Kidd (4-2). Lors de la sixième manche, Duncan est tout proche du quadruple-double avec 21 points, 20 rebonds, 10 passes décisives et 8 contres[4]. MVP des Finales, Tim Duncan réalise 32 contres sur cette série, un record toujours valide en 2015[4].

Leader des Spurs (2003-2007)

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Tim Duncan au duel avec Ben Wallace en 2005.

Tim Duncan qui remporte un troisième titre NBA en 2005 est élu par les journalistes, cette même année, joueur le plus efficace parmi les quatre grands sports américains (basket-ball, baseball, football américain et hockey sur glace).[réf. souhaitée] Une fois retiré des parquets, il cite ce titre de 2005, remporté lors de la septième manche, comme son préféré : « On était à -15 à un moment donné. On prenait conscience qu’on était arrivé si loin [pour échouer si près du but] (...) Ce match 7 face à Rasheed, McDyess et Ben Wallace, et tous ces grands athlétiques et qui ne vont rien lâcher. Sachant qu’on courait après le score, qu’on se faisait brasser, et puis on a commencé un run, et ça s’est terminé en apothéose. C’est un souvenir marquant pour moi »[5].

À cause d'une blessure au pied, Duncan livre une saison 2005-2006 assez décevante et les Spurs se font éliminer en demi-finales de conférence par les Mavericks de Dallas.

Lors de la saison 2006-2007, Tim Duncan emmène San Antonio à la troisième place de la conférence Ouest avec 58 victoires et 24 défaites. « Dream Tim » termine la saison avec une moyenne de 20,0 points, 10,6 rebonds et 3,4 passes décisives. Il est élu dans l’équipe type défensive de la saison 2006-2007. Il est accompagné par Bruce Bowen qui termine avec le plus de votes. Les playoffs NBA 2007 sont synonymes de succès, les Spurs éliminent les Nuggets sur le score de 4-1. San Antonio avait perdu la première rencontre, mais l’expérience, la défense et les qualités athlétiques des joueurs de l'équipe prévalent et les Spurs gagnent les quatre matches suivants. La demi-finale se joue contre Phoenix. Duncan est à nouveau champion NBA avec les Spurs en réalisant un sweep (4-0) face aux Cavaliers de LeBron James. Par contre, pour la première fois il n'est pas désigné MVP de la finale puisque c'est Tony Parker qui remporte la prestigieuse distinction.

Déceptions en playoffs (2008-2013)

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Duncan, 2009

Avec Duncan en bonne santé, San Antonio finit la saison régulière 2007-2008 avec un bilan de 56 victoires et 26 défaites, terminant derrière les Lakers de Los Angeles et les Hornets de la Nouvelle-Orléans dans la Conférence Ouest. En playoffs, les Spurs affrontent au premier tour les Suns de Phoenix. Les Suns, vaincus par les Spurs dans trois des quatre dernières saisons de playoffs, comptent dans leur effectif Shaquille O'Neal, le pivot dominateur des années 2000. Dans le premier match, Duncan marque 40 points avec un rare trois points qui envoie le match en prolongation. Les Spurs éliminent les Suns en cinq matchs. Dans le premier match du tour suivant contre les Hornets de Chris Paul, San Antonio est sèchement battu 101-82 tandis que Duncan a joué l'un de ses pires matchs de playoffs en carrière, avec seulement 5 points et 3 rebonds. Les Spurs perdent le match suivant également, mais reviennent dans les matchs 3 et 4. Duncan marque 20 points et prend 15 rebonds dans le match 6, et les Spurs remportent la série dans le septième match. Toutefois, les Lakers, leurs grands rivaux, les battent en finale de conférence, et les Spurs une fois de plus échouent dans leur quête d'un deuxième titre consécutif.

Duncan commence la saison 2008-2009 avec de bonnes performances en points et en rebonds par match. Mais, une tendinite au genou lui est diagnostiquée et Ginóbili se blesse, étant indisponible pour la plupart de la saison. San Antonio se qualifie toutefois pour les playoffs avec la troisième place de sa conférence avec un bilan de 54 victoires pour 28 défaites. Ayant un effectif vieillissant en sortie de banc (Bowen, Michael Finley et Kurt Thomas), les Spurs sont battus 4-1 par les Mavericks de Dallas, et les Spurs ont été éliminés au premier tour des séries éliminatoires pour la première fois depuis 2000.

Les Spurs cherchent à offrir une distribution plus solide dans la raquette pour la saison 2009-2010, ils recrutent Richard Jefferson, Theo Ratliff, Antonio McDyess, Keith Bogans et draftent DeJuan Blair. Duncan est nommé « joueur de la semaine pour la Conférence Ouest » pour la dernière semaine de novembre. Même à 34 ans, il est resté une constante menace, étant un des trois seuls joueurs de la ligue à la mi-saison avec des moyennes d'au moins 20 points et 10 rebonds par match. Le , Duncan est nommé pivot titulaire pour le NBA All-Star Game 2010. Après avoir réalisé une autre saison à plus de 50 victoires, les Spurs sont qualifiés pour les playoffs, et défont Dallas 4-2 avant de perdre 4-0 face à Phoenix lors du prochain tour.

Tim Duncan au NBA All-Star Game 2011 de Los Angeles.

Après onze matchs dans la saison 2010-2011, Duncan devient le Spurs ayant marqué le plus de points et ayant joué le plus de matchs de l'histoire de la franchise. En déplacement, les Spurs réalisent une série de 12 victoires consécutives pour avoir un bilan de 13-2 après 15 matchs. Le , Duncan enregistre son troisième triple-double en carrière contre les Golden State Warriors. 12 jours plus tard, dans un match contre les Portland Trail Blazers, Duncan devient le 94e joueur de l'histoire de la NBA à jouer 1 000 matchs . Depuis son premier match, ses résultats avec les Spurs ont été de 707 victoires et 293 défaites, seul Scottie Pippen (715-285) a un meilleur bilan avec son équipe à travers ses 1000 premiers matchs. Les Spurs ont un bilan de 29-4 après 33 matchs, ce qui est l'un des dix meilleurs démarrages de l'histoire de la NBA et mènent la ligue avec un bilan de 35-6 à mi-saison. Bien que Duncan produit son plus bas total de points et rebonds par match en carrière, les Spurs terminent la saison régulière en tête de la conférence Ouest pour les playoffs NBA 2011, et terminent deuxième dans la ligue (derrière les Bulls de Chicago). Malgré un bilan de 61-21, les Spurs sont battus 4-2 par les Grizzlies de Memphis dès le premier tour.

Les Spurs terminent la saison 2011-2012 avec le meilleur bilan (50-16) de la conférence Ouest, à égalité avec les Bulls. Le trio Duncan-Parker-Ginóbili commence les playoffs NBA 2012 bien reposé et en bonne santé. Les Spurs balayent le Jazz de l'Utah et les Clippers de Los Angeles 4-0 dans les deux premiers tours. Le , dans le troisième match de la finale de la conférence Ouest contre le Thunder d'Oklahoma City, Duncan établit un record de contres en carrière en séries éliminatoires dépassant Kareem Abdul-Jabbar mais le Thunder bat les Spurs 4-2.

Le , Duncan accepte de re-signer avec les Spurs sur un contrat de trois ans.

Durant les playoffs 2013, les Spurs rencontrent les Lakers de Los Angeles au premier tour. Privés de Kobe Bryant, les Lakers sont battus 4-0. Les Spurs affrontent les Warriors du Golden State menés par Stephen Curry dans la série suivante. Les Spurs parviennent à l'emporter 4-2, grâce à un bon Tony Parker et un excellent Tim Duncan. En finale de la conférence ouest, les Spurs affrontent les Grizzlies de Memphis, qui sont dépassés par un très bon collectif des Texans. San Antonio devient une nouvelle fois champion de sa conférence[6]. Le , lors de l'ouverture des finales NBA à Miami, Tony Parker inscrit, dans les dernières secondes, un panier très difficile[7] qui donne la victoire aux siens face au Heat de Miami. À la fin du match 6, alors que les Spurs mènent 3-2 dans ces finales, ils prennent un avantage de 5 points dans les 40 dernières secondes. Le titre leur semble acquis, mais LeBron James tout d'abord, puis Ray Allen (après un lancer franc de Kawhi Leonard) ramènent Miami dans le match grâce à 2 paniers à 3 points. Les Spurs s'inclinent en prolongation 103-100. Lors du 7e et dernier match, les Spurs courent au score pendant tout le match. A 50 secondes du terme, Tim Duncan rate un panier crucial en pénétration, puisqu'il aurait permis à San Antonio de revenir à 90-90. Au bout de la possession suivante, LeBron James se charge de creuser un écart décisif (92-88). Le Heat s'impose sur son parquet 95-88. LeBron James est élu MVP des finales pour la deuxième année consécutive. Tim Duncan dit, après le match, que ce tir raté le hantera jusqu'à la fin de sa carrière.

Cinquième titre de champion (2013-2014)

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En , Duncan devient avec Tony Parker et Manu Ginóbili le trio de joueurs ayant remporté ensemble le plus de rencontres de playoffs, devançant le trio des Lakers formé par Magic Johnson, Michael Cooper et Kareem Abdul-Jabbar (cependant, le trio des Lakers a établi ce précédent record de 110 victoires à une époque où les séries de playoffs comptaient moins de rencontres)[8]. Lors du quatrième match des Finales face au Heat de LeBron James, Tim Duncan bat les records NBA de double-doubles (158) et de minutes jouées en play-offs (8 869) détenus jusque-là par Magic Johnson et Kareem Abdul-Jabbar[9]. Les Spurs remportent la finale 4-1, et Tim Duncan obtient son cinquième titre[10].

À la poursuite du sixième titre et fin de carrière (2014-2016)

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En , Duncan dépasse les 14 000 rebonds et les 25 000 points en carrière[11],[12]. Alors que les Spurs sont en difficulté de par de nombreuses blessures et méformes que ses joueurs ont rencontré avec 36 victoires pour 23 défaites et seulement la septième place de la conférence Ouest, Tim Duncan garde son calme : « Quand on perd des matchs, trois ou quatre d’affilée comme nous l’avons fait, les gens commencent à paniquer et veulent changer certaines choses, voire tout. Il faut rester droit et comprendre que c’est un travail en cours de progression, que nous ne sommes pas dans une si mauvaise position qu’il ne le semble. »[13]. Il porte son équipe dans une série vingt succès en vingt-trois matchs pour retrouver la troisième place quelques jours avant la fin de la saison régulière avec 29 points, 10 rebonds et 3 contres, dont un décisif sur la dernière action de la rencontre sur James Harden pour l'emporter face aux Rockets de Houston[14].

Le , il prolonge de deux années chez les Spurs en divisant son salaire par deux, soit cinq millions de dollars par saison[15].

Au début de la saison 2015-2016, Duncan devient le 7e meilleur rebondeur (dépassant Robert Parish) puis le 5e meilleur contreur de l'histoire de la NBA en dépassant son ancien mentor, David Robinson[16].

Début , de retour de blessure, il effectue une rencontre sans inscrire le moindre point interrompant une série de 1 359 matches avec au moins un point inscrit, la plus longue de la NBA devant les 1 356 de Karl Malone[17]. Le , il devient à la faveur d'une victoire sur les Rockets de Houston le 6e meilleur rebondeur de l'histoire de la NBA (14 971 à cette date) surpassant Karl Malone et fait le même soir son 3000e contre en carrière, cinquième meilleure performance[18]. Alors que les Spurs accueillent l'équipe en tête du championnat le 19 mars, Boris Diaw (14 points et 8 rebonds en 35 minutes) commence la rencontre - victorieuse - face aux Warriors de Golden State avec Duncan sur la banc, pour seulement la troisième fois de sa carrière. Il accepte sans broncher ce choix tactique de Gregg Popovich décidé pour profiter de la polyvalence et de la rapidité de Diaw alors que les Californiens étaient diminués à l'intérieur[19],[20]. Le succès du sur le terrain du Jazz de l'Utah est sa 1000e victoire, troisième total le plus élevé de l'histoire après les 1074 de Kareem Abdul-Jabbar et les 1014 de Robert Parish, mais il est le premier à atteindre ce palier avec une seule équipe au long de sa carrière[21]. Lors de la quatrième manche du premier tour face à Memphis, il dispute son 245e match de play-offs, la deuxième performance de la ligue après les 259 de Derek Fisher[22]. Son équipe s'incline ensuite dans sa série contre le Thunder d'Oklahoma City[23].

Duncan annonce la fin de sa carrière en [24].

Carrière d'entraîneur

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En , les Spurs annoncent que Tim Duncan devient un des adjoints de Gregg Popovich, son entraîneur pendant toute sa carrière professionnelle[25]. En novembre 2020, Duncan quitte son poste d'entraîneur adjoint, qu'il n'aura donc assumé qu'une saison[26].

Postérité

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Le maillot no 21 de Duncan est retiré par la franchise le lors d'une cérémonie après le match contre les Pelicans de La Nouvelle-Orléans. Il devient le huitième joueur de la franchise texane à avoir son nom au plafond de l'AT&T Center[27].

« Je ne serais pas ici sans Tim Duncan. C’est la personne la plus vraie, stable et fidèle que j’ai rencontrée dans ma vie. »

— Gregg Popovich


« C'est une superstar comme on en verra jamais d'autres, il rendait ses coéquipiers meilleurs. »

— Tony Parker lors de la cérémonie du 18/12/2016


Statistiques en NBA

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Saison régulière

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Légende :

Titre MVP de la saison régulière
Champion NBA
Titre de Rookie de l'année

gras = ses meilleures performances

Saison Équipe MJ MC Min %T %3PTS %LF REB PAD STL BLK Pts
1997-1998 San Antonio 82 82 39,1 54,9 0,0 66,2 11,9 2,7 0,7 2,5 21,1
1998-1999 San Antonio 50 50 39,3 49,5 14,3 69,0 11,4 2,4 0,9 2,5 21,7
1999-2000 San Antonio 74 74 38,9 49,0 9,1 76,1 12,4 3,2 0,9 2,2 23,2
2000-2001 San Antonio 82 82 38,7 49,9 25,9 61,8 12,2 3,0 0,9 2,3 22,2
2001-2002 San Antonio 82 82 40,6 50,8 10,0 79,9 12,7 3,7 0,7 2,5 25,5
2002-2003 San Antonio 81 81 39,3 51,3 27,3 71,0 12,9 3,9 0,7 3,0 23,3
2003-2004 San Antonio 69 68 36,6 50,1 16,7 59,9 12,5 3,1 0,9 2,7 22,3
2004-2005 San Antonio 66 66 33,4 49,6 33,3 67,0 11,1 2,7 0,7 2,6 20,3
2005-2006 San Antonio 80 80 34,8 48,4 40,0 62,9 11,0 3,2 0,9 2,0 18,6
2006-2007 San Antonio 80 80 34,1 54,6 11,1 63,7 10,6 3,4 0,8 2,4 20,0
2007-2008 San Antonio 78 78 34,0 49,7 0,0 73,0 11,3 2,8 0,7 2,0 19,3
2008-2009 San Antonio 75 75 33,6 50,4 0,0 69,2 10,7 3,5 0,5 1,7 19,3
2009-2010 San Antonio 78 77 31,3 51,8 18,2 72,5 10,1 3,2 0,6 1,5 17,9
2010-2011 San Antonio 76 76 28,4 50,0 0,0 71,6 8,9 2,7 0,7 1,9 13,5
2011-2012 San Antonio 58 58 28,2 49,2 0,0 69,5 9,0 2,3 0,7 1,5 15,4
2012-2013 San Antonio 69 69 30,1 50,2 28,6 81,7 9,9 2,7 0,7 2,7 17,8
2013-2014 San Antonio 74 74 29,2 49,0 0,0 73,1 9,7 3,0 0,6 1,9 15,1
2014-2015 San Antonio 77 77 28,9 51,2 28,6 74,0 9,1 3,0 0,8 2,0 13,9
2015-2016 San Antonio 61 60 25,2 48,8 0,0 70,2 7,3 2,7 0,8 1,3 8,6
Carrière 1392 1389 34,0 50,6 17,9 69,6 10,8 3,0 0,7 2,2 19,0
All-Star Game 15 12 20,7 54,8 25,0 76,5 9,1 2,1 0,8 0,5 9,3

Note: *Les saisons 1998-1999 et 2011-2012 ont été réduites respectivement à 50 et 66 matchs en raison d'un Lock out.

Dernière modification le

Légende :

Titre MVP des finales NBA
Titre NBA
Saison Équipe MJ MC Min %T %3PTS %LF REB PAD STL BLK Pts
1998 San Antonio 9 9 41,6 52,1 0,0 66,7 9,0 1,9 0,6 2,6 20,7
1999 San Antonio 17 17 43,1 51,1 0,0 74,8 11,5 2,8 0,8 2,7 23,2
2001 San Antonio 13 13 40,5 48,8 100,0 63,9 14,5 3,8 1,1 2,7 24,4
2002 San Antonio 9 9 42,2 45,3 33,3 82,2 14,4 5,0 0,7 4,3 27,6
2003 San Antonio 24 24 42,5 52,9 0,0 68,1 15,4 5,3 0,6 3,3 24,7
2004 San Antonio 10 10 40,5 52,2 0,0 63,2 11,3 3,2 0,8 2,0 22,1
2005 San Antonio 23 23 37,8 46,4 20,0 71,7 12,4 2,7 0,4 2,3 23,6
2006 San Antonio 13 13 37,9 57,3 0,0 71,8 10,5 3,3 0,9 1,9 25,9
2007 San Antonio 20 20 36,8 52,1 0,0 64,4 11,5 3,3 0,7 3,1 22,2
2008 San Antonio 17 17 39,2 44,9 20,0 62,6 14,5 3,3 0,9 2,1 20,2
2009 San Antonio 5 5 32,7 53,2 0,0 60,7 8,0 3,2 0,6 1,2 19,8
2010 San Antonio 10 10 37,3 52,0 50,0 47,8 9,9 2,6 0,8 1,7 19,0
2011 San Antonio 6 6 35,3 47,8 0,0 62,5 10,5 2,7 0,5 2,5 12,7
2012 San Antonio 14 14 33,1 49,5 0,0 70,7 9,4 2,8 0,7 2,1 17,4
2013 San Antonio 21 21 35,0 47,0 0,0 80,6 10,2 1,9 0,8 1,6 18,1
2014 San Antonio 23 23 32,7 52,3 0,0 76,0 9,1 1,9 0,3 1,3 16,3
2015 San Antonio 7 7 35,7 58,9 0,0 55,9 11,1 3,3 1,3 1,4 17,9
2016 San Antonio 10 10 21,8 42,3 0,0 71,4 4,8 1,4 0,2 1,3 5,9
Carrière 251 251 37,3 50,1 14,3 68,9 11,4 3,0 0,7 2,3 20,6

Les records personnels de Tim Duncan, officiellement recensés par la NBA sont les suivants[28] :

Tim Duncan en décembre 2010.
Type de statistique Saison régulière Playoffs
Record Adversaire Date Record Adversaire Date
Points 53 Mavericks de Dallas 41 Mavericks de Dallas
Paniers marqués 19 3 fois 16 2 fois
Paniers tentés 34 Magic d'Orlando 30 Mavericks de Dallas
Paniers à 3 points réussis 1 30 fois 1 5 fois
Paniers à 3 points tentés 2 12 fois 2 2 fois
Lancers francs réussis 17 Jazz de l'Utah 19 @ Mavericks de Dallas
Lancers francs tentés 24 Mavericks de Dallas 23 2 fois
Rebonds offensifs 12 @ Kings de Sacramento 9 Suns de Phoenix
Rebonds défensifs 23 @ Heat de Miami 20 2 fois
Rebonds totaux 27 Hawks d'Atlanta 25 @ Lakers de Los Angeles
Passes décisives 11 2 fois 11 SuperSonics de Seattle
Interceptions 8 @ Nuggets de Denver 4 2 fois
Contres 9 Grizzlies de Memphis 9 Suns de Phoenix
Balles perdues 10 @ Warriors de Golden State 10 @ Lakers de Los Angeles
Minutes jouées 52 @ Kings de Sacramento 51 Suns de Phoenix

Bien que né aux Îles Vierges, Duncan obtient la nationalité américaine et est membre de l'équipe nationale des États-Unis lors du tournoi qualificatif pour les Jeux olympiques de Sydney en 2000. Mais une blessure au genou l'empêche de participer aux Jeux olympiques.

Quatre ans plus tard, il participe de nouveau au tournoi qualificatif pour les Jeux olympiques de 2004, et participe cette fois au tournoi olympique où les États-Unis ne ramènent que le bronze.

Il est l'un des seuls grands joueurs à ne pas avoir décliné l'invitation à ces jeux, quand d'autres joueurs ont évoqué des raisons de sécurité (la peur des attentats), ou de santé, souvent prétextes pour masquer leur manque d'intérêt pour un titre olympique[réf. nécessaire].

Après la défaite des Jeux de 2004, Duncan déclare qu'il est « à 95 % sûr que sa carrière FIBA est terminée » et que « la FIBA craint » au micro d'un journaliste[30]

En sélection nationale

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En franchise

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Distinctions personnelles

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  • L'un des 10 joueurs de l'histoire de la NBA à remporter le trophée de MVP de la saison deux années consécutives, il est le 8e à l'avoir accompli.
  • Nommé 14 fois dans la NBA All-Defensive Team.
  • Seul joueur avec Magic Johnson (3), Michael Jordan (6), Shaquille O'Neal (3) et LeBron James (4), à compter au moins 3 titres de MVP des Finales NBA.
  • Joueur ayant réalisé le plus de contres de l'histoire des playoffs avec 568 contres.
  • Plus grand nombre de rebonds défensifs de l'histoire des playoffs avec 2081 prises.
  • Plus grand nombre de double-double de l'histoire des playoffs avec 164, devant Magic Johnson (157).
  • Plus grand nombre de minutes jouées en playoffs de l'histoire avec 8902 minutes (devant Kareem Abdul-Jabbar ).
  • Seul joueur avec Kareem Abdul-Jabbar, Karl Malone et Shaquille O'Neal à compiler au moins 4 000 points et 2 000 rebonds en carrière en playoffs.
  • Plus grand nombre de rebonds défensifs lors d'une campagne de playoffs avec 273 prises en 2003.
  • Joueur ayant réalisé le plus de contres dans une série de 6 matches de playoffs avec 32 contres lors de la Finales NBA opposant les Spurs aux Nets du New Jersey en 2003 (double record NBA, record de playoffs et des Finales NBA).
  • Plus grand nombre de rebonds défensifs en un match de playoffs avec 20 rebonds défensifs le et autant le (détient ce record avec Kevin Garnett lui aussi ayant réalisé cette performance à deux reprises).

Pour approfondir

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Articles connexes

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Liens externes

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Références

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  1. (en) Top 50 des meilleurs joueurs par SLAM en 2009.
  2. « NBA - Quand un ouragan changeait la vie de Tim Duncan », sur Parlons Basket, (consulté le )
  3. (en) S.L. Price, « The Quiet Man : Two-time MVP Tim Duncan doesn't like to sound off or even share what he's really thinking. But the NBA's master of the mind game has one obsession: He needs to win at everything he does », Sports Illustrated,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. a et b Paul Harrer, « Le jour où Tim Duncan a frôlé le quadruple double pour offrir le titre aux Spurs », basketusa.com, (consulté le )
  5. Emmanuel Laurin, « Les rares confidences de Tim Duncan sur la NBA d’hier et d’aujourd’hui », sur basketusa.com, (consulté le )
  6. « NBA - Les San Antonio Spurs balayent les Grizzlies (4-0) et retrouvent les Finales NBA », sur eurosport.fr,
  7. « Parker, un panier d’anthologie », Eurosport, (consulté le )
  8. (en) « Spurs shake early deficit to snuff out Heat and win 5th NBA title », Associated Press,
  9. Christophe Remise, « Nouvelle démonstration pour les Spurs », sport24.lefigaro.fr, (consulté le )
  10. (en) Scott Cacciola, « Spurs Dethrone Heat in Rout and Secure Fifth Title », sur nytimes.com,
  11. Jeremy Le Bescont, « Rebonds en carrière : Tim Duncan encore un peu plus dans l’Histoire », Basket USA,
  12. Jonathan Demay, « Avec ses 25 000 points, Tim Duncan rejoint Kareem Abdul-Jabbar dans l’histoire », Basket USA,
  13. Jeremy Le Bescont, « San Antonio Spurs : Tim Duncan rassure ses coéquipiers », basketusa.com, (consulté le )
  14. Jeremy Le Bescont, « Les Spurs ne meurent jamais », basketusa.com, (consulté le )
  15. Christophe Brouet, « Officiel: Tim Duncan re-signe deux aux San Antonio Spurs », sur basket-infos.com, (consulté le )
  16. Fabrice Auclert, « Tim Duncan devient le 5e meilleur contreur de l’histoire », Basket USA,
  17. « NBA : zéro pointé historique pour Duncan », europe1.fr, (consulté le )
  18. Jeremy Le Bescont, « Tim Duncan encore un peu plus dans l’histoire », basketusa.com, (consulté le )
  19. « Les San Antonio Spurs prennent leur revanche face aux Golden State Warriors et restent invaincus à domicile », lequipe.fr, (consulté le )
  20. Dimitri Kucharczyk, « Tim Duncan remplaçant pour la troisième fois de sa carrière face à Golden State », basketusa.com, (consulté le )
  21. Dimitri Kucharczyk, « Tim Duncan, troisième joueur de l’histoire à atteindre les 1 000 victoires en NBA », basketusa.com, (consulté le )
  22. « San Antonio domine Memphis et se qualifie pour les demi-finales de Conférence Ouest », lequipe.fr, (consulté le )
  23. (en) « Tim Duncan retires after 19 seasons in NBA », sur RSN (consulté le )
  24. Loris Belin, « A 40 ans et après une carrière légendaire, Duncan raccroche », sur eurosport.fr,
  25. Fabrice Auclert, « Tim Duncan devient assistant aux Spurs ! », sur basketusa.com, (consulté le )
  26. Dimitri Kucharczyk, « Après un an, Tim Duncan quitte son poste d’assistant chez les Spurs », Basket USA, (consulté le )
  27. « Le maillot de Tim Duncan retiré : une cérémonie d’exception, entre humains d’exception », sur TrashTalk.co, (consulté le )
  28. (en) « Tim Duncan : Career Stats and Totals », sur nba.com (consulté le )
  29. « Tim Duncan Stats », ESPN
  30. « Ce jour où Tim Duncan a détesté le basket FIBA », sur Street Tease (consulté le )
  31. https://collegebasketballexperience.com/player-listing/?v=3a52f3c22ed6#2017