Barcugnan

commune française du département du Gers
(Redirigé depuis Montagnan)

Barcugnan (Barcunhan en gascon) est une commune française située dans le département du Gers, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays d'Astarac, un territoire du sud gersois très vallonné, au sol argileux, qui longe le plateau de Lannemezan.

Barcugnan
Barcugnan
Barcugnan vue depuis la chapelle d'Aroux de Tire-Houec à Manas-Bastanous.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Gers
Arrondissement Mirande
Intercommunalité Communauté de communes Astarac Arros en Gascogne
Maire
Mandat
Olivier Vendome
2020-2026
Code postal 32170
Code commune 32028
Démographie
Gentilé Barcugnanais, Barcugnanaise
Population
municipale
105 hab. (2021 en évolution de −3,67 % par rapport à 2015)
Densité 12 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 22′ 47″ nord, 0° 24′ 25″ est
Altitude Min. 190 m
Max. 311 m
Superficie 9,11 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Mirande-Astarac
Législatives Première circonscription
Localisation
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Barcugnan
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Barcugnan
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Barcugnan
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Barcugnan

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Baïse, le Haget, le ruisseau de Larrat et par divers autres petits cours d'eau.

Barcugnan est une commune rurale qui compte 105 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 659 habitants en 1831. Ses habitants sont appelés les Barcugnanais ou Barcugnanaises.

Les habitants s'appellent les Barcugnanais et les Barcugnanaises.

Géographie

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Localisation

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Barcugnan se situe tout au sud du département, au sud d’une diagonale entre Tarbes et Auch. Elle est limitrophe du département des Hautes-Pyrénées, au niveau de Trie-sur-Baïse. La chaîne des Pyrénées parfaitement visible s’étire sur l’horizon sud.

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sont Fontrailles, Duffort, Manas-Bastanous, Montaut, Mont-de-Marrast et Sainte-Aurence-Cazaux.

Géologie et relief

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L'altitude de la commune varie entre 190 et 311 mètres[2].

Barcugnan se situe en zone de sismicité 3 (sismicité modérée)[3].

Hydrographie

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Barcugnan est traversée par la Grande Baïse et se situe à onze kilomètres au sud-est de Miélan. En provenance des Pyrénées, après le plateau de Lannemezan, les cours d’eau de la région s’écoulent en pente douce dans un tracé nord-sud quasi parallèle.

Ils ont façonné le paysage caractéristique de cette contrée, constituée d’une alternance de collines et de vallons verdoyants dans le sens ouest-est. Deux des quatre groupes de maisons qui forment Barcugnan occupent la partie haute, sur la colline, deux autres groupes, la partie basse dans le vallon, le long de la D 939.

Le moulin de Montaut sur la Baïse a été rénové en 2017 pour la production d'énergie hydroélectrique. L'ouvrage hydraulique qui ponctue la Baïse se situe à cheval sur les communes de Barcugnan et de Montaut. Inversement, le moulin Labrune, adossé à la Baïse, est bien situé sur la commune, mais son barrage associé est situé à Fontrailles dans les Hautes-Pyrénées.

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Pyrénées centrales, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 200 mm[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 866 mm, avec 10,4 jours de précipitations en janvier et 6,4 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Sadeillan à 5 km à vol d'oiseau[6], est de 13,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 900,9 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Milieux naturels et biodiversité

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Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[10],[11],[12].

Urbanisme

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Point de vue sur la vallée de la Baïse depuis Saint-Araille. La commune s'inscrit dans un cadre rural.

Typologie

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Au , Barcugnan est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle est située hors unité urbaine[I 2] et hors attraction des villes[I 3],[I 4].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (92,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (67,9 %), zones agricoles hétérogènes (24,6 %), forêts (7,5 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports

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Entrée sud de Barcugnan.

La commune de Barcugnan est longée par la D 211, par la D 939 et par la D 145.
Le village est relié à Sainte-Aurence-Cazaux par la route C1.

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Barcugnan est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité modérée)[14]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Baïse. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[16]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999, 2009 et 2014[17],[14].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Barcugnan.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (94,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 78 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 78 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 93 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[18],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[19].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et 1994 et par des mouvements de terrain en 1999[14].

Toponymie

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Histoire

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Entrée sud de Saint-Araille en 2019.

La commune actuelle correspond au territoire des communes de Barcugnan, Sainte-Araille et Montagnan.

Au Moyen Âge ces trois communes appartenaient au comté d’Astarac dont Mirande était la capitale. Ce comté s’étendait de l’Armagnac au nord-ouest, à la Bigorre à l’ouest, au Magnoac au sud est et au Savès à l’est. La seigneurie appartenait donc aux comtes d’Astarac.

Au XVIIIe siècle, en sa qualité de comte d’Astarac, le duc de Rohan était toujours seigneur justicier de Barcugnan mais il partageait la seigneurie directe avec des co-seigneurs. Un quart de la seigneurie directe appartenait à une famille de Roques qui la vendit le à Bernard de Médrano, habitant de Duffort (notaire, Carraze à Castelnau-Magnoac). Ce dernier la vendit à son tour le à Joseph de Larroux, sieur de Ruffé, et habitant de Sainte-Arraille (notaire, Lamarque à Miélan). À la même date, Henri d’Oberssan, habitant de Trie, était aussi co-seigneur direct de Barcugnan.

Au début du XVIe siècle, les deux seigneuries de Sainte-Arraille et de Montagnan appartenaient à une branche de la famille de Marrast qui possédait aussi la seigneurie d’Aroux (Manas-Bastanous). Les Saint-Lary en devinrent les seigneurs en 1555 par le mariage de Jean de Saint-Lary avec Gabrielle de Marrast. Ils le restèrent jusqu’au milieu du XVIIIe siècle.

Ces seigneuries passèrent en 1757 dans la famille de Gémit de Luscan par le mariage de Marguerite de Saint-Lary avec Louis-François de Gémit, marquis de Luscan, puis dans la famille de Fondeville en 1779 par le mariage d’Angélique de Saint Luscan avec Pierre-Clair de Fondeville.

Barcugnan est érigée en commune en 1790. Avant 1806, elle absorbe la commune de Montagnan. En 1822, elle absorbe la commune de Saint-Trailles[2].

Politique et administration

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La mairie.

Administration municipale

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Liste des maires

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Liste des maires successifs depuis 1900
Période Identité Étiquette Qualité
1900 1903 Jean-Baptiste Nassan    
1903 1904 Gilles Cazalas    
1904 1913 Bertrand Despaux    
1913 1914 Adolphe Lamarque    
1914 1919 Jean-Marie Ader    
1919 1920 André Fauqué    
1920 1925 Jean-Marie Ader    
1925 1933 François Péré    
1933 1947 Adolphe Lamarque    
1947 1959 Gabriel Timon    
1959 1971 Jean-Marie Bonneau    
1971 2005 Joël Bonneau SE  
2005 2014 Robert Betbeze[20]    
2014 2020 Christiane Galan SE Retraitée de la Fonction Publique Territoriale
2020 En cours Olivier Vendome    
Les données manquantes sont à compléter.
Maires de Montagnan-Sainte-Arraille
Période Identité Étiquette Qualité
1801 1813 Hilaire Dauxion    
1813 1817 Jean Nassan    
1817 1821 Dominique Castay    
Maires de Sainte-Arraille
Période Identité Étiquette Qualité
1792 1794 Dominique Castay    
1795 1800 Bernard Laberguère    
1800 1801 Baptiste Péres    
Maires de Montagnan
Période Identité Étiquette Qualité
1791 1794 Jean Castaing    
1794 1801 Joseph Larrieu    

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[22]. En 2021, la commune comptait 105 habitants[Note 1], en évolution de −3,67 % par rapport à 2015 (Gers : +0,79 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
189153254203659625610593593
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
546513476505504482452420394
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
376377320312326292296271260
1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010 2015
228192169164143145149120109
2020 2021 - - - - - - -
104105-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[2] puis Insee à partir de 2006[23].)
Histogramme de l'évolution démographique

Avant de fusionner en 1821,

  • En 1803, Barcugnan et Sainte-Arraille-Montagnan comptaient respectivement 152 et 232 habitants.
  • En 1818, ces deux localités comptaient 268 et 264 habitants.

Comme la plupart des communes gersoises, la population a augmenté jusqu'au milieu du XIXe siècle. Elle a atteint son maximum en 1846 avec 610 habitants. Elle a ensuite régulièrement diminué et n'atteint pas aujourd'hui le quart de ce chiffre.

Enseignement

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Il n'y a pas d'école à Barcugnan.

Barcugnan fait partie de l'académie de Toulouse.

Manifestations culturelles et festivités

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La salle des fêtes.
  • Fête communale : [24] ;
  • Fête patronale : dimanche suivant le [24].

Économie

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Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 5] 10,7 % 9,6 % 11,1 %
Département[I 6] 6,1 % 7,5 % 8,2 %
France entière[I 7] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 46 personnes, parmi lesquelles on compte 77,8 % d'actifs (66,7 % ayant un emploi et 11,1 % de chômeurs) et 22,2 % d'inactifs[Note 2],[I 5]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.

La commune est hors attraction des villes[Carte 3],[I 8]. Elle compte 14 emplois en 2018, contre 19 en 2013 et 31 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 32, soit un indicateur de concentration d'emploi de 45,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 37,5 %[I 9].

Sur ces 32 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 10 travaillent dans la commune, soit 32 % des habitants[I 10]. Pour se rendre au travail, 67,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,2 % les transports en commun, 3,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 25,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 11].

Activités hors agriculture

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4 établissements[Note 3] sont implantés à Barcugnan au [I 12]. Le secteur des activités immobilières est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 50 % du nombre total d'établissements de la commune (2 sur les 4 entreprises implantées à Barcugnan), contre 5,2 % au niveau départemental[I 13].

Agriculture

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La commune est dans l'Astarac, une petite région agricole englobant tout le Sud du départementle centre-nord du département du Gers, un quart de sa superficie, et correspond au pied de lʼéventail gascon[25]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 4] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 29 21 17 11
SAU[Note 5] (ha) 839 799 827 594

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 29 lors du recensement agricole de 1988[Note 6] à 21 en 2000 puis à 17 en 2010[27] et enfin à 11 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 62 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[28],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 839 ha en 1988 à 594 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 29 à 54 ha[27].

Entreprises et commerces

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Chevaux et point de vue sur la vallée de la Baïse depuis Barcugnan.

La commune est essentiellement agricole, bien que le nombre de chefs d’exploitation diminue régulièrement : 22 (dont 4 femmes) en 2000 contre 31 en 1988 et 36 en 1979.

Une quadruple évolution a marqué son agriculture depuis 1979. On a assisté à :

  • une diminution des ¾ de la superficie fourragère ;
  • une diminution corrélative d’environ 70 % des bovins ;
  • une diminution de moitié de la culture du blé ;
  • une augmentation d’environ de 50 % de celle du maïs, ce qui induit un fort accroissement des surfaces irriguées.

L'élevage de porcs et un élevage de volailles, après une pointe en 1988, est revenu à un niveau proche de celui de 1979.

La scierie apportait sa contribution à l'économie locale ; elle a cessé son activité après le départ en retraite de son propriétaire.
La minoterie, non loin de la digue sur la Baïse, produisait de la farine destinée aux pâtisseries et boulangeries de la région ; elle a également cessé son activité après le décès de son propriétaire.

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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La commune possède trois églises. Sous le second empire, le maire Henri d’Auxion de 1870 à 1871, avait projeté de les démolir pour les remplacer par une église centrale. Ce projet fut heureusement abandonné.

  • L’église Saint-Martin de Barcugnan est placée sous l’invocation de Saint Martin. De fondation romane, cette église a fait l’objet de nombreux remaniements, notamment au XIXe siècle : construction d’une chapelle latérale, exhaussement des murs, agrandissement vers l’est, ce qui entraîna le remplacement du chevet roman primitif par un chevet à pans coupés, reconstruction de la façade méridionale et du porche, construction d’une voûte en briques. Le portail de style gothique, date de 1843 - 1845. Au XIXe siècle on a découvert une dalle de pierre inscrite, placée dans un des murs de l’église de Barcugnan au-dessus d’un squelette, elle a malheureusement été brisée par un ouvrier.
  • L’église Sainte-Eulalie de Saint-Araille, de date incertaine est placée sous le vocable de sainte Eulalie[Laquelle ?]. En gascon Sainte-Arraille (prononcer Saintraille) est dérivé du latin « Sancta-Aulalia »[réf. souhaitée]. L’église était dotée d’une cloche offerte en 1750 par Antoine, duc de Roqueloure, comte d’Astarac et Seigneur de Barcugnan. Le maître autel, avec son retable monumental orné d’une toile du XVIIIe siècle, est classé. Selon la tradition locale, le château des seigneurs de Sainte-Arraille s’élevait à l’ouest de l’église.
  • L’église Saint-Laurent de Montagnan est dédiée à saint Laurent. Elle a été reconstruite à la fin du XIXe siècle au même emplacement que l’église primitive.
  • L'église Sainte-Marie de Mazères : le plus ancien pouillé médiéval mentionne près de Barcugnan une autre église disparue, dont l’emplacement est inconnu.
  • Il existait un château à Barcugnan, qui appartenait aux comtes d’Astarac. Il occupait le sommet de la motte dont on ne devine plus que les vestiges au sud de l’église, sur un feston qui domine le versant abrupt de la Baïse. Il est cité vers 1265 dans le pouillé du diocèse d’Auch[29]. Il était en ruine bien avant le XVIIIe siècle : le cadastre de 1754 cite « un château où il ne reste que de vieilles masures, situé à l’aspect du midi de l’église paroissiale »[30] ; le château n’est pas cité sur la carte de Cassini, mais en 1856, Justin Cénac-Moncaut reconnaît encore l’emplacement des murs : « l'élévation qui servait de soubassement au château présente un carré long de trente-quatre mètres sur vingt-cinq ; quatre murs de trois pieds d'épaisseur, dont le fondement occidental existe encore, formaient une enceinte carrée de six mètres de hauteur »[31]. Aucun vestige de l'ancien château n'est aujourd'hui visible en élévation. La tradition locale y place l’entrée d’un souterrain dont l’issue se trouverait dans la vallée.
  • Le château de Montagnan, écroulé pendant la Première Guerre mondiale, se situe à environ 150 mètres au sud de l’église près de la Baïse. En 1808, M. de Fondeville vendit le château de Montagnan à son régisseur Guillaume Nassans, qui le revendit en 1831 à son gendre Jean-Marie Cazalas. La famille Cazalas en est restée propriétaire jusqu’à ces dernières années. De cette bâtisse, reste du château médiéval en partie détruit par une intempérie en 1835, il reste aujourd’hui une grande maison dite « Au Château ». Propriété privée, ne se visite pas.
  • La motte castrale de Saint-Arailles, à l’ouest de l’église, portait la maison des seigneurs du lieu. Plusieurs membres de cette famille noble sont cités au XIIIe siècle, par exemple en 1250 le miles Raymond-Guillaume de Saint-Arailles[32]. Aucun vestige de l'ancienne demeure seigneuriale n'est aujourd'hui visible en élévation.

Personnalités liées à la commune

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Parmi les propriétaires du château de Montagnan, citons deux personnalités :

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Georges Courtès (dir.), Communes du département du Gers, vol. III : Arrondissement de Mirande, Auch, Société archéologique et historique du Gers, , 437 p. (ISBN 2-9505900-7-1, BNF 40101206)
  • J. Castan, Ambroise, une famille, un domaine, la vie ; 1988.
  • B. Cursente, Les castelnaus de la Gascogne médiévale.
  • M.François, Pouillés des anciennes provinces d'Auch, page 230.
  • J. Vignau et Birand, Nobiliaires des généralités de Montauban et d'Auch (tome IV) ; 2001.
  • Recensement agricole de 2000 A.D. du Gers
  • Séries C 110 (Cadastre de Barcugnan de 175 -V 29 (Eglise de Barcugnan)]

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  2. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  3. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  4. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  5. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  6. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[26].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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  1. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  2. Insee, « Métadonnées de la commune de Barcugnan ».
  3. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  5. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Barcugnan » (consulté le ).
  6. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Gers » (consulté le ).
  7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
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Autres sources

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