Microsoft

multinationale informatique américaine

Microsoft Corporation (/ˈmaɪkɹəˌsɔft ˌkɔɹpəˈɹeɪʃən/[8] Écouter) est une multinationale informatique et micro-informatique américaine, fondée en 1975 par Bill Gates et Paul Allen. Microsoft fait partie des principales capitalisations boursières du NASDAQ[9], aux côtés d'Apple et d'Amazon. En 2023, le chiffre d'affaires s’élevait à 211,92 milliards de dollars[10]. Elle est dirigée, depuis le , par Satya Nadella qui succède à Steve Ballmer et Bill Gates en qualité de directeur général[11],[12]. En 2020, l'entreprise emploie 148 000 personnes dans 120 pays[3].

Microsoft Corporation
logo de Microsoft
Logo de Microsoft Corporation
illustration de Microsoft
Le Building 92 au Quartier général de Microsoft à Redmond.

Création [1], 49 ans, 232 jours
Dates clés 1981 : lancement de MS-DOS
1985 : lancement de Windows 1.0
1992 : lancement de Office
2001 : lancement de la Xbox
2007 : rachat de aQuantive
2011 : achat de Skype
2014 : achat de Nokia mobile OY et rachat de Mojang AB
2016 : rachat de LinkedIn
2018 : rachat de GitHub
2020 : rachat de ZeniMax Media
2021 : rachat de Nuance Communications
2023 : rachat de Activision Blizzard
Fondateurs Bill Gates, Paul Allen[2]
Personnages clés Bill Gates, Steve Ballmer, Paul Allen, Satya Nadella, Steven Sinofsky, Phil Spencer
Forme juridique Corporation
Société anonyme avec appel public à l'épargne
Action NASDAQ (MSFT)
Bourse de Hong Kong (4338)
Slogan empower every person and organization on the planet to achieve more (« Microsoft donne à chaque individu et chaque organisation les moyens de réaliser ses ambitions »)
Siège social RedmondVoir et modifier les données sur Wikidata
Drapeau des États-Unis États-Unis
Direction Satya Nadella (depuis le )
Actionnaires
  • The Vanguard Group (8,531 %)
  • Fidelity Management & Research Co. LLC (2,132 %)

Pour le détail voir le tableau dédié.

Activité Système d'exploitation, logiciels, jeux vidéo, téléphonie mobile, tablette/ordinateur, objets connectés, télécommunication
Produits
Filiales Microsoft Mobile OY LTD (anciennement Nokia)

Xbox Game Studios

Partenaires ID2020Voir et modifier les données sur Wikidata
Effectif 166 175[3]
Site web www.microsoft.comVoir et modifier les données sur Wikidata

Capitalisation 3 123 milliards de $[4] ()
Fonds propres en augmentation 141,9 milliards de $[5] (2021)
Dette en augmentation 191,7 milliards de $[5] (2021)
Chiffre d'affaires en augmentation 211,9 milliards de $ (2023)[6]
+6,9 %
Bilan comptable 412 G$ ()[7]Voir et modifier les données sur Wikidata
Résultat net en diminution 72,4 milliards de $ (2023)[6]
−0,5 %

Son activité principale consiste à développer et vendre des systèmes d’exploitation, des logiciels et des produits matériels dérivés. Les meilleures ventes historiques sont portées par les systèmes d’exploitation MS-DOS puis Windows, et la suite bureautique Office, qui alimentent à présent une politique de diversification. Windows a atteint une position dominante sur les ordinateurs personnels, avec 90 % de parts de marché dans le monde des PC Desktop (ZDNET, juin 2019, cumul Windows 7, Windows 10) [13]. Microsoft est présent dans l'informatique en nuage (Azure), les sites Web (moteur de recherche Bing, réseau social LinkedIn, messagerie électronique Outlook.com), les consoles de jeu vidéo (Xbox) et les tablettes PC (Surface).

La vigoureuse stratégie commerciale menée par Microsoft lui a valu des déboires judiciaires, notamment aux États-Unis et dans l'Union Européenne. Cette stratégie s'est notamment appuyé sur le principe d'Embrace, extend and extinguish, l'abus de position dominante de Windows, et la vente liée.

Microsoft est présent dans les pays suivants : Irlande, Allemagne, Belgique, Canada, Danemark, Espagne, Autriche, France, Suisse, Italie, Finlande, Mexique, Pays-Bas, Royaume-Uni, Turquie, Émirats arabes unis et Pologne offrant une grande variété de produits et de services. Microsoft est également présent dans d'autres pays, où ils réalisent des fonctions de support, comme : Australie, Argentine, Brésil, et République de l'Inde[14].

Histoire

modifier

Création et début de l'entreprise

modifier
 
Paul Allen et Bill Gates à Lakeside School en 1970

La société est née en sous le nom original de Micro-Soft, à Albuquerque, dans le Nouveau-Mexique, du besoin de deux étudiants américains, Bill Gates et Paul Allen, de formaliser la vente de l’interpréteur de langage informatique BASIC : Altair BASIC adapté par eux deux et Monte Davidoff (ou qu’ils avaient acheté à partir d’un freeware)[réf. nécessaire], pour ce qui est considéré comme le premier ordinateur personnel américain, l’Altair 8800, de la société MITS, avec le premier langage de programmation pour micro-ordinateur de l’histoire de l’informatique. La marque Microsoft (Le trait d’union disparaîtra quelques années plus tard) fut déposée le [15],[16].

À l’origine, elle a été fondée pour développer et vendre des programmes informatiques BASIC pour l’Altair 8800, puis elle est devenue un des sous-traitants d'IBM. Microsoft a réussi à dominer le marché du système d’exploitation de l’ordinateur personnel avec MS-DOS au milieu des années 1980. Elle a pu ensuite s'affranchir d'IBM. L’introduction en bourse de la société, et l’envolée du prix des actions qui s’ensuivit, ont fait quatre milliardaires et environ 12 000 millionnaires parmi les employés de Microsoft[17],[18].

Au cours de son histoire, la société a été critiquée pour abus de position dominante, parfois devant la justice américaine et européenne, ou pour des copies, ces dernières critiques s'étant atténuées après la paix Apple-Microsoft de 1997[19],[20],[21].

Ce premier contrat de Microsoft représenta le véritable tour de force de Bill Gates, étant peut-être même plus important pour cette société que le rôle que jouera ensuite MS-DOS : contrairement à ce qui se faisait à l’époque, où les constructeurs achetaient aux éditeurs leurs logiciels avec tous les droits, Bill Gates et Paul Allen demandèrent de recevoir chacun trois mille dollars pour leur Altair BASIC tout en restant propriétaires, et ne concédèrent qu’une licence à MITS, qui devait leur reverser trente-cinq dollars par exemplaire distribué. À titre indicatif le prix de vente de l’Altair 8800 étant de 397 dollars, la licence de Microsoft en représentait donc 8,8 %. C’est ainsi que le BASIC de Microsoft se retrouva dans deux micro-ordinateurs populaires introduits en 1977 : le PET de Commodore et le TRS-80 de Tandy[22].

Au cours de cette période, l'informatique évolue et dépend moins des « grands systèmes IBM », les constructeurs proposant une informatique plus décentralisée. En 1980, IBM s’apprêtant à lancer l’IBM PC, a demandé son BASIC (dont une version en mémoire ROM) à Microsoft. IBM a, par ailleurs, demandé à la société Digital Research, dirigée par Gary Kildall, de lui fournir une version de son système d’exploitation CP/M[23].

L’histoire du contrat manqué par Gary Kildall est très controversée, cependant la version avancée par de nombreuses personnes, dont Tim Paterson, qui sera bientôt amené à travailler pour Microsoft, et la moins contestée, affirme que Kildall et son ancienne épouse, Dorothy McEwen, auraient refusé de signer un accord de confidentialité. De plus, ils ont refusé de modifier CP/M-86, ont demandé une redevance plus élevée, et surtout, le CP/M 86 étant totalement exempt de bugs, n’ont pas autorisé IBM à en modifier le codage[23].

 
Campus de Microsoft à Redmond (Washington).

IBM se tourna alors vers Microsoft, et voulut sous-traiter CP/M pour l’IBM PC. Le contrat avec Microsoft ne le permettant pas, celui-ci dépensa 25 000 $ en pour une licence non exclusive pour un système d’exploitation, disponible à un stade expérimental, clone de CP/M, le QDOS (« Quick and Dirty Operating System », littéralement « système d’exploitation vite et mal fait »). En , Microsoft engagea Tim Paterson pour porter QDOS sur l’IBM PC. En , Microsoft acheta tous les droits sur 86-DOS pour cinq mille dollars. IBM vit ainsi sauvé son projet d’IBM PC, mais au prix, qu’elle ignora, de la perte de sa position dominante : cet accord va permettre de réaliser des clones, et surtout, à IBM d’empocher des redevances sur le MS-DOS pour les correctifs qu’elle y a apportés (débogage). IBM avait détenu jusqu’à 66 % du marché des mainframes propriétaires ; sa part du marché des PC ne dépassa jamais un maximum de 21 %, atteint vers 1983, puis a décliné pour placer ce constructeur derrière Dell et Compaq (aujourd’hui intégrée par Hewlett-Packard), situation devenue marginale, inimaginable en 1981[24],[25].

Microsoft vendit donc à IBM des licences pour ce système d’exploitation tiers, le 86-DOS, écrit par Tim Paterson de Seattle Computer Products pour le microprocesseur Intel 8086 (le Intel 8088 qui équipa le Compatible PC est compatible avec le Intel 8086, et juste un peu moins rapide que ce dernier, et possède le même langage machine). Le MS-DOS devint ainsi l’un des trois systèmes d’exploitation disponibles pour l’IBM PC, avec CP/M 86 (Gary Kildall mis face à une concurrence a fini par se laisser convaincre) et PC/IX, une version d’UNIX ne possédant pas de mode de protection mémoire. Microsoft a acheté pour 50 000 dollars le logiciel qui va ériger son empire, même si elle a dû en compléter le développement pour répondre au cahier des charges d’IBM. Celui-ci fut édité sous le nom d’IBM PC-DOS 1.0 lors de l’introduction des IBM PC sur les marchés anglophones, le . Étant plus léger, moins cher et rendu plus disponible que ses deux concurrents, il devint rapidement le système d’exploitation installé d’office sur les IBM PC, puis plus tard des Compatible PC[26],[27].

Comme pour le BASIC, Microsoft s’est réservé le droit de vendre des licences à d’autres constructeurs sous le nom de MS-DOS. Avec l’essor des Compatible PC dès le milieu des années 1980 (de Texas Instruments, Compaq, Seiko Epson, Thomson, Amstrad…), MS-DOS s’imposa rapidement et devient de facto la plate-forme de référence professionnelle et, selon les points de vue, un monopole. En 1987, des milliers de constructeurs de compatible PC existaient dans le monde, et tous sans exception avaient un point de passage obligé qui était le système d’exploitation de Microsoft, le plus performant de tous, dans un souci, crucial pour le monde professionnel, d’unité, de standardisation, et de portabilité de tous les ordinateurs compatible PC[28].

Montée en puissance de Microsoft

modifier
 
Microsoft Store.

D’abord simple environnement graphique pour MS-DOS, Windows est devenu entre 1993 et 2001 un système d’exploitation à part entière. Quelques coups de stratégie de marketing ne sont pas étrangers à ce succès, comme l’ajout de trois touches « Windows » sur les claviers afin de marquer celui-ci dans l’esprit du consommateur comme « étant fait pour Windows » et marginaliser ainsi le concurrent potentiel OS/2 développé par IBM, et codéveloppé initialement par Microsoft et IBM, jusqu’au divorce officiel entre les deux sociétés en . Selon Microsoft, un soin particulier a également été apporté aux questions d’ergonomie, et en particulier à la question des polices de caractères typographiques, dès les versions 3.0 (Adobe Type Manager) et 3.1 (TrueType) de Windows[29].

Bien des années plus tard, Microsoft affirmera considérer son avance sur le plan de l’ergonomie comme l’atout qui permettra à Windows de survivre face à la concurrence libre de Linux et de KDE/GNOME. De fait, Microsoft consacre une part très importante de son budget aux questions d’ergonomie : un service observe toutes les hésitations d’utilisateurs novices, pour rendre les menus plus clairs, démarche fastidieuse et rarement réalisée sur des logiciels gratuits[30].

Windows est alors devenu le standard micro-informatique de facto solidement soutenu par l’effet réseau indirect de milliers de logiciels et de périphériques matériels spécifiques à Windows qui ont nécessité des milliards de journées/hommes de développement[31].

Quelques-uns s’y risqueront : Go Software, avec un produit performant, rapide, et très riche en fonctionnalités, mais alors que beaucoup d’applications sont déjà portées ou en cours de portage sous Windows (Go se reconvertira dans les interfaces de téléphones mobiles), ou Be Inc. avec le système d’exploitation BeOS, créé par Jean-Louis Gassée, alors patron de la R&D d’Apple. L’élaboration d’un produit capable de rivaliser avec Windows impliquerait de disposer, comme Microsoft, de revenus réguliers pendant les années nécessaires au développement d’un tel système. Or, le temps que celui-ci soit développé, Microsoft aurait déjà pris de l’avance, et éventuellement modifié les standards. La société Be propose tout de même BeOS, orienté d’emblée dans la gestion de la vidéo : ce système d’exploitation ne décollera jamais vraiment hors d’un cercle de passionnés. Et Be intentera d’ailleurs un procès antitrust contre Microsoft pour abus de position dominante, qui s’achèvera par un accord financier à l’amiable entre les deux sociétés[32],[33].

En 1986 Microsoft lance l'environnement graphique Windows 1.0, peu après la sortie des produits concurrents GEM de Digital Research et Mac OS de Apple. La version 1.0 de Windows, rudimentaire - les fenêtres ne peuvent même pas se recouvrir -, n’inquiète pas sérieusement Apple, qui ne réagit pas. La version 2.0 est une concurrence plus sérieuse, et Apple intente un procès contre Microsoft pour plagiat, peu de temps après avoir intenté un procès similaire contre Digital Research. Cette dernière usa de tous les moyens légaux pour faire traîner le procès en longueur. Apple perdit définitivement son procès contre Microsoft en appel en 1994. Apple, en situation financière délicate, menaça ensuite d'attaquer à nouveau Microsoft, ce qui aboutit à un règlement à l’amiable en 1997, au moment du retour de Steve Jobs à la tête d’Apple, appelé « paix Apple-Microsoft de 1997, ce qui l'a sorti de grosses difficultés »[34].

 
Siège social de Microsoft à Redmond, dans l’État de Washington (États-Unis).

Cet accord comprenait une prise de participation temporaire de Microsoft dans le capital d’Apple (à hauteur de 150 millions de dollars soit 6 % du capital de la pomme), et l’obligation pour Microsoft de développer Internet Explorer et Microsoft Office pour Mac OS au moins jusqu’en 2002. En échange, Apple abandonnait ses poursuites[35]. Pendant douze ans et demi, Microsoft a conservé le record de la plus grande capitalisation de l'histoire boursière[citation nécessaire], avec le niveau de 620,58 milliards de dollars atteint le . Le , ce record est battu par Apple, à 622,10 milliards de dollars, grâce au succès populaire de ses appareils mobiles iPhone et iPad[36].

Un facteur important de l’adoption généralisée de Windows a été son rôle d’interface non seulement graphique, mais également de pilotes. Sous MS-DOS, chaque éditeur de logiciel devait développer individuellement la gestion de tout le panel des milliers de périphériques compatible PC existants et à venir. Tâche colossale que les éditeurs de logiciels n’ont plus à gérer sous Windows dans la mesure où celui-ci se charge de gérer lui-même en standard tous les pilotes de périphériques de l’univers compatible PC[37],[23].

Le Campus Microsoft est le nom informel du siège social de Microsoft, situé au One Microsoft Way à Redmond, Washington. Microsoft s'est d'abord installé sur les lieux le , puis la société est entrée en bourse le . Le siège a depuis connu de multiples expansions[3]. On estime qu'il englobe plus de 740 000 m2 d'espace de bureau et 30 000 à 40 000 employés[3]. D'autres bureaux sont situés à Bellevue et Issaquah (90 000 employés dans le monde). En , Microsoft a annoncé l'achat de campus de Redmond Safeco. (Anciennement un des principaux employeurs de Redmond, Safeco a commencé à consolider ses bureaux dans le quartier universitaire de Seattle à la Tour Safeco en 2005)[38].

En février 2006, Microsoft a annoncé qu'il avait l'intention d'étendre son campus de Redmond de 100 000 m2 pour un coût d'un milliard $ et a dit que ce serait pour créer un espace pour entre 7 000 et 15 000 nouveaux employés au cours des trois années suivantes[39].

L’histoire de Microsoft ne se résume cependant pas à celle de Windows. D’autres pans importants de l’activité de Microsoft ont permis sa croissance :

  • Ses logiciels d’application commercialisés maintenant autour de la suite Microsoft Office. Au départ, il s’agissait de Multiplan, qui concurrençait notamment Lotus 1-2-3, et Word, qui concurrençait WordPerfect. Le passage à Windows et l’intégration sous forme de suite de ces logiciels, complétés par PowerPoint, et en 1997, d’Outlook, ont permis à Microsoft de générer un nouveau pôle et une nouvelle dominance représentant un chiffre d’affaires du même ordre de grandeur que celui de Windows[40].
 
Campus de Microsoft en Inde.
  • Son activité dans les logiciels pour serveurs, qui a démarré en 1990, avec LAN Manager, un système d’exploitation réseau surcouche d’OS/2. S’ensuivit la version serveur de Windows NT, devenu Windows Server qui bénéficia un temps[41] d’une part de marché mondiale supérieure à 65 %, et qui a signé le déclin de Novell Netware qui n’a pas su s’adapter, notamment lors de l’essor d’Internet. L’activité serveurs a été complétée par une large gamme de produits comme SQL Server (base de données), Exchange (serveur de messagerie), BizTalk Server, Operations Manager, et autres outils d’administration système. L’activité serveur représentait, en 2006, 23 % du chiffre d’affaires de Microsoft et était sa principale source de croissance des revenus et profits[42],[43].
  • L’activité grand public, avec des logiciels de jeu (Flight Simulator), des encyclopédies (Encarta), des logiciels de gestion de finance personnelle (Money), une suite bureautique grand public (Works), et des matériels (souris, claviers, etc.). Cette activité a connu un développement important en 2001 avec le lancement de la Xbox, renouvelé avec le lancement fin 2005 de la Xbox 360[44], puis avec celui de la Xbox One, fin 2013.
  • L’activité Internet avec le portail MSN lancé en 1995 qui a subi plusieurs transformations depuis, avec la partie « logicielle » de MSN fournie sous la marque « Windows Live », depuis 2005. Microsoft est devenu un acteur majeur de ce marché avec Hotmail (messagerie) et surtout Live Messenger (messagerie instantanée), tout en peinant sur son moteur de recherche (Bing) face au leader de ce domaine, Google[45].
  • Les versions successives du système d'exploitation Windows (comme Windows 8 et Windows 10) intègrent certaines fonctionnalités incluses dans les précédentes versions des logiciels comme la suite bureautique Office. La firme espère ainsi réintégrer ses développements informatiques passés, à l'instar du ruban de Office 2007 que l'on trouve sous Windows 8. Les autres activités de Microsoft semblent donc avoir un rôle moteur dans le développement de Windows[46].
  • Le , Microsoft rachète l'entreprise Mojang Studios, connue pour son jeu Minecraft, pour 2,5 milliards de dollars[47].
  • Microsoft se positionne également sur les appareils lecteurs de flux multimédias en temps réel en lançant à partir du aux États-Unis le Wireless Display Adapter[48]. Concurrent direct du Chromecast de Google, le système de Microsoft s'en différencie notamment en ne nécessitant pas de connexion Internet[49], mais seulement un protocole Miracast permettant de diffuser du contenu. La clé Hdmi est commercialisée en France à partir de [50].
  • En , Microsoft rachète l'application mobile Sunrise (créé en 2012) qui permet de gérer son agenda sous différents standards (Google Calendar, ICloud ou Microsoft Exchange). Cette acquisition aurait coûté au moins 100 millions de dollars au groupe[51]. Le même mois, Microsoft acquiert N-trig, une entreprise israélienne spécialisée dans les stylos numériques, pour 200 millions de dollars[52].

Le Seattle Times a rapporté, au début de , que Microsoft avait embauché un cabinet d'architecture Skidmore, Owings & Merrill pour commencer une refonte de plusieurs milliards de dollars du campus de Redmond, en utilisant 130 000 m2 supplémentaire, refonte autorisée par un accord avec la Ville de Redmond[53].

En , Microsoft effectue une émission obligataire d'un montant de 20 milliards d'euros, permettant le financement de l'acquisition de LinkedIn. Cette émission obligataire est la cinquième plus grosse jamais lancée sur le marché du crédit américain[54].

En juin 2020, Microsoft annonce la fermeture d'une grande partie de ses boutiques[55].

En mars 2021, le groupe lance Mesh, sa nouvelle plateforme de réalité mixte, à partir de laquelle les développeurs pourront créer hologrammes et objets virtuels[56]. En décembre 2021, AT&T annonce la vente de sa filiale de publicité en ligne Xandr à Microsoft, pour un montant de 1 milliard de dollars[57].

En janvier 2023, le groupe annonce un plan de 10 000 licenciements d'ici à la fin de mois de mars[58], soit 4,5% de ses effectifs (221 000 employés)[59].

Le 20 novembre 2023, Satya Nadella, directeur général de Microsoft annonce que Sam Altman dirigera une nouvelle équipe de recherche dans le domaine de l’intelligence artificielle[60].

Chronologie

modifier

Années 1970

modifier
 
Paul Allen.
  •  : Développement de Altair 8800 par la Micro Instrumentation and Telemetry Systems.
  •  : Gates et Allen complètent leur interpréteur Altair BASIC pour l’Altair 8800.
  •  : commercialisation de l’Altair BASIC.
  •  : Gates propose à Allen d’utiliser le nom « Micro-soft » pour désigner leur association.
  •  : dépôt de la marque de commerce Microsoft par Bill Gates et Paul Allen.
  •  : Microsoft commercialise un compilateur FORTRAN.
  •  : fin de l’association entre Microsoft et MITS après une longue dispute judiciaire.
  •  : Microsoft commercialise un compilateur COBOL-80.
  •  : Microsoft fonde un premier comptoir de vente outremer à Tokyo, au Japon.
  •  : le chiffre d’affaires de la société dépasse le million de dollars.
  •  : Microsoft annonce un BASIC pour le microprocesseur 8086.
  •  : Microsoft s’installe en Europe par le biais d’un représentant belge : Vector Microsoft.

Années 1980

modifier
  •  : Microsoft commercialise la SoftCard Z-80, une carte s’enfichant dans un Apple II
  •  : le gestionnaire Steve Ballmer rejoint Bill Gates et Paul Allen.
  •  : Microsoft annonce le XENIX OS, un système d’exploitation portable pour microprocesseurs 16 bits.
  •  : IBM introduit son PC, avec IBM PC-DOS 1.0.
  •  : Microsoft change de logo. Le nouveau logo reçoit un nom : le « Blibbet ».
  •  : Microsoft commercialise sa première souris. Contrairement à la souris d’Apple, elle possède deux boutons.
  •  : Microsoft ouvre ses bureaux aux Ulis en France, avec à sa tête Bernard Vergnes[61].
  •  : première version du logiciel de traitement de texte Word pour MS-DOS.
  •  : Microsoft dévoile Microsoft Windows. Il s’agit d'un complément à MS-DOS, qui permet d’ouvrir plusieurs programmes en même temps et de passer de l’un à l’autre par le biais de fenêtres.
  •  : Microsoft présente l’interface graphique Windows 1.0 pour son système MS-DOS. À cause du peu de fonctionnalités apportées, c’est un échec.
  •  : Microsoft entre en Bourse. Le cours de l’action débute à 21 $ et termine la journée à 28 $.
  •  : nouveau logo Microsoft. Les employés protestent et lancent une campagne de sauvegarde du « Blibbet ». Le nouveau logo est tout de même adopté.
  •  : commercialisation de MS OS/2, un nouveau système d’exploitation développé pour tirer parti des possibilités des microprocesseurs 286 et 386.
  •  : commercialisation de Windows 2.0, tournant sur MS-DOS. Au nombre de nouveautés : nouvelle apparence, fenêtres se superposant.
  •  : Microsoft acquiert Forethought Inc., qui produit un logiciel de présentation nommé PowerPoint.
  •  : Microsoft commercialise Excel pour Windows. Il s’agit du premier produit tournant exclusivement sous Windows.
  •  : Apple poursuit Microsoft en justice pour plagiat de « look and feel » (intuitivité) par Windows 2.0, qui lui, commence à séduire.

Années 1990

modifier
  •  : Microsoft lance Windows 3.0. Dix millions d'exemplaires seront vendus en deux ans
  •  : Microsoft devient le premier éditeur de logiciel à dépasser le milliard de dollars de vente annuelle.
  •  : premiers spots publicitaires destinés à la télévision. Ces spots vantent les mérites de Windows. Également : Microsoft et Fox Software (Foxpro) fusionnent.
  •  : Microsoft commercialise Windows 3.1. Cette version présente plus de cent améliorations par rapport à Windows 3.0 et connaît un succès sans précédent : plus d’un million de pré-commandes !
  •  : le président américain George Bush décerne à Bill Gates la médaille nationale de la technologie pour réussite technologique et commerciale aux États-Unis.
  •  : commercialisation de Windows for Workgroups 3.1. Elle permet l’échange de courriels, des fichiers, des imprimantes et la gestion de réseaux.
 
Steve Ballmer.
  •  : commercialisation d’Access pour Windows.
  •  : commercialisation de Encarta, la première encyclopédie destinée à un ordinateur. Également : commercialisation de MS-DOS 6.0.
  •  : plus de 25 millions de personnes utilisent Windows à travers le monde.
  •  : commercialisation du premier Windows NT. Microsoft s’attaque au monde de l’entreprise. Également : Commercialisation de la seconde souris Microsoft.
  •  : commercialisation de Windows for Workgroups 3.11.
  •  : le magazine Fortune décerne à Microsoft le titre de « compagnie la plus innovante ».
  •  : Windows for Workgroups 3.11 devient le système d’exploitation le plus vendu. 300 000 copies ont été vendues à travers le monde.
  •  : Microsoft acquiert la montréalaise Softimage Inc. pour trente millions de dollars.
  •  : Microsoft choisit le nom officiel de la prochaine version de Windows (dont le nom de code est Chicago) : Windows 95.
  •  : Bill Gates annonce Microsoft Office for Windows 95, qui regroupe traitement de texte, calendrier, carnet d’adresses, courriel, etc.
  •  : Microsoft et DreamWorks SKG (Steven Spielberg) fondent DreamWorks Interactive (laquelle sera rachetée par Electronic Arts en 2000).
  •  : lancement de Windows 95. Un million de copies seront vendues quatre jours seulement après sa sortie.
  • 1996 : création de MSNBC, un partenariat entre Microsoft et la National Broadcast Corporation (NBC).
  •  : lancement de Windows NT 4.0 qui remplace Windows NT 3.11. Cette version est plus lourde que Windows 95 mais plus fiable.
  •  : lancement d’Internet Explorer 3.0, c’est le début de la fin pour Netscape.
  •  : le différend qui opposait Microsoft et Apple au sujet de la paternité (et de la propriété) de l’interface graphique.
  •  : début du procès « anti-trust » contre Microsoft aux États-Unis.
  •  : commercialisation de Windows 98, considéré à l’époque comme une révision mineure de Windows 95.
  • 1999 : Commercialisation de Windows 98 Deuxième Édition.

Années 2000

modifier
  •  : Bill Gates cède sa place à Steve Ballmer à la tête de Microsoft.
  •  : commercialisation de Windows 2000, connu également sous le nom de Windows NT 5.0 disponible pour serveur et station de travail.
  •  : commercialisation en parallèle de Windows 2000 de Windows Me, uniquement pour les stations de travail.
  •  : commercialisation de Windows XP, qui est la réunification de Windows 2000 pour sa robustesse et des Windows 9x pour l’aspect utilisateur particulier, avec une interface simple d’utilisation.
  •  : la société anonyme Softimage France, propriété de Microsoft depuis 1994, a été condamnée par le tribunal de commerce de Nanterre à trois millions de francs de dommages-intérêts.
  •  : lancement de la Xbox, aux États-Unis. La politique de Microsoft était de la vendre à prix coûtant pour amorcer la pompe et de prendre son bénéfice uniquement sur les jeux.
  •  : commercialisation de la Xbox en Europe.
  •  : rachat de Rareware.
  • 2003 : sortie du SP1 de Windows XP.
  •  : commercialisation de Windows Server 2003 ; développement dans les technologies mobiles avec Windows CE : PocketPC (assistants personnels), smartphone (téléphones mobiles), etc.
  •  : sortie du SP2 de Windows XP.
  •  : lancement mondial de Windows Mobile 5.0 destiné aux smartphones et PDA
  •  : lancement mondial de SQL Serveur 2005 et Visual Studio 2005 au Carrousel du Louvre à Paris ; Microsoft introduit dans SQL Server 2005 la notion de miroir de base.
  •  
    Console Xbox 360.
     : sortie de la Xbox 360.
  •  : disponibilité de Windows Vista, pour les entreprises.
  •  : sortie de Windows Vista et d’Office 2007 pour les particuliers.
  •  : nouvelle technologie des claviers de demain, exposé à la foire de Paris.
  •  : sortie du SP1 de Windows Vista.
  •  : sortie du SP3 de Windows XP.
  •  : sortie du SP2 de Windows Vista.
  •  : Microsoft acquiert MobiComp pour son expertise en gestion et protection de données personnelles mobiles[62].
  •  : lancement du nouveau moteur de recherche Bing[63].
  •  : ouverture de la réservation de Windows 7 sur le site Microsoft.fr : la boutique Microsoft Store est en dérangement devant le trop grand nombre de demandes.
  •  : lancement du système d’exploitation Windows 7[64].
  •  : mise à disposition gratuitement de la bêta d’Office 2010[65].

Années 2010

modifier
  •  : commercialisation d’Office 2010.
  •  : sortie des téléphones sous Windows Phone 7 en Europe ( aux États-Unis).
  •  : sortie de Kinect aux États-Unis et le en Europe.
  •  : rachat de Skype, logiciel permettant aux utilisateurs de passer des appels téléphoniques via Internet, pour une somme de 8,5 milliards de dollars.
  •  : Microsoft présente son nouveau logo avec ses nouvelles couleurs : Rouge pour Office, Vert pour Xbox, Bleu pour Windows et Jaune pour Bing.
  •  : lancement de Windows 8.
  •  : lancement d’Internet Explorer 10 sur les ordinateurs possédants Windows 8.
  •  : Ericsson rachète la filiale IPTV de Microsoft pour entre cent et 250 millions de dollars[66].
  •  : Microsoft annonce le rachat de l'activité téléphonie mobile de Nokia pour 5,44 milliards d'euros[67].
  •  : sortie de la Xbox One.
  •  : Satya Nadella prend la place de Steve Ballmer comme PDG de Microsoft.
  • Mai 2014 : acquisition de Capptain, spécialisé dans l'analyse des données d’usage des utilisateurs d’applications mobiles.
  • Juillet 2014 : en , Microsoft annonce son retrait partiel du secteur de la publicité en ligne, au travers d'un partenariat avec AOL, acheté par Verizon[68],[69].
  •  : Microsoft annonce la suppression de 18 000 emplois dont 12 500 dans la filiale de mobile de Nokia[70].
  •  : acquisition de Mojang Studio, l'éditeur du jeu vidéo Minecraft pour 2,5 milliards de dollars[71].
  •  : Microsoft acquiert l'entreprise israélienne de sécurité informatique Adallom pour 320 millions de dollars[72].
  •  : lancement mondial du système d'exploitation Windows 10
  •  : rachat de Havok.
  •  : lancement du Surface Book, premier ordinateur portable fabriqué par Microsoft.
  •  : lancement du Microsoft Store[73], à New York sur la 5e Avenue.
  • Mai 2016 : Microsoft annonce la vente pour 350 millions de dollars de ses activités dans les feature phone, c'est-à-dire les téléphones portables bas-de-gamme, à une filiale de Foxconn[74] et annonce un plan de licenciement de 1850 postes dans sa filiale mobile[75].
  •  : rachat de LinkedIn pour 26 milliards de dollars. C'est l'acquisition la plus importante dans l'histoire de Microsoft[note 1].
  • Août 2016 : rachat de la startup Genee spécialisée dans l'intelligence artificielle qui a conçu un assistant virtuel intelligent spécialisé dans la prise de rendez-vous[78].
  •  : Google, Facebook, IBM, Microsoft et Amazon officialisent dans un communiqué commun la création du « Partnership on Artificial Intelligence to Benefit People and Society » (« partenariat pour l’intelligence artificielle au bénéfice des citoyens et de la société »). Ce partenariat prendra la forme d’une organisation à but non lucratif, qui « mènera des recherches, recommandera de bonnes pratiques, et publiera les résultats de ses recherches sous une licence ouverte »[79].
  •  : Microsoft sort la Xbox One X.
  •  : acquisition de l’entreprise GitHub pour la somme de 7,5 milliards de dollars américains[80].

Années 2020

modifier
  • Durant l'année 2020, la société annonce progressivement ses consoles de nouvelle génération[81], la Xbox Series X et la Xbox Series S pour une sortie face à la Playstation 5 de Sony en novembre.
  • Le , Microsoft annonce le rachat de ZeniMax Media[82], société mère de Bethesda et id Software qui possèdent des licences comme DOOM, The Elder Scrolls ou Fallout pour l'intégrer à ses Xbox Game Studios.
  • Le , Microsoft sort les Xbox Series X et S.
  • Le , Microsoft annonce le rachat de Nuance communications pour 19,7 milliards de dollars[83].
  • Le 24 juin 2021 : Lancement de Windows 11.
  • Le , Microsoft annonce le rachat de Activision Blizzard pour 68,7 milliards de dollars[84].
  • Le , dans un nouveau partenariat avec Microsoft Corp., Mastercard a annoncé le lancement d'une solution d'identification améliorée destinée à améliorer l'expérience d'achat en ligne et à lutter contre la fraude numérique[85].
  • Le 16 juin 2022, Microsoft, en partenariat avec l’Institut Curie, lance lors de la 6ème édition de « Viva Technology », Biotech Scaler Program, un programme d’accompagnement des Startups de la Biotech & Medtech française afin d’accélérer la découverte et la croissance de leurs produits[86].
  • En janvier 2023, Microsoft annonce la suppression de 10 000 postes dans le monde (soit 5% de son effectif). Les licenciements se feront avant la fin du 1er trimestre 2023[87].
  • Le 19 juillet 2024 une panne mondiale de Microsoft a été causée par une mise à jour défectueuse du logiciel de cybersécurité CrowdStrike[88],[89]. Cette mise à jour a provoqué des défaillances à grande échelle, entraînant des boucles d’écran bleu de la mort (BSOD) sur les systèmes Windows 10 et 11[90]. En raison de cette panne, de nombreux secteurs, y compris les aéroports et les entreprises, ont été gravement perturbés[91]. Microsoft et CrowdStrike travaillent activement à déployer un correctif pour résoudre ce problème[92].

Systèmes, logiciels et technologies

modifier

Stratégie du « One Windows »

modifier
 
Logo de Windows.

Microsoft veut que Windows 10 harmonise l'expérience utilisateur et la fonctionnalité entre les différentes classes de périphériques, par exemple en corrigeant les lacunes de l'interface utilisateur qui ont été introduites dans Windows 8[93],[94],[95]. Ou bien encore centraliser toutes les applications autour de Windows. Cette stratégie, Microsoft la nomme « One Windows » c'est-à-dire créer un seul écosystème regroupant les Windows pour smartphones, Xbox, les objets connectés ainsi que les autres projets de Microsoft comme le casque à réalité augmentée Hololens ou le tableau interactif de réunion Surface Hub[96],[97],[98],[99].

Ces applications universelles sont faites pour fonctionner sur plusieurs plates-formes et les classes de périphériques, y compris les smartphones, tablettes, Xbox, et d'autres compatible avec Windows 10[100],[101],[102]. Les applications universelles de Windows, partagent du code entre les plates-formes pour s'adapter aux besoins de l'appareil et des tâches demandées, pour synchroniser les données entre Windows 10 et les différents appareils qui sont distribués par le Windows Store qui est lui aussi unifié[103],[104].

Les applications que Microsoft propose avec Windows 10 sont par exemple :

  • Microsoft Edge est le navigateur web de Microsoft conçu pour remplacer Internet Explorer[107]. Contrairement à Internet Explorer, Edge est une application universelle, c'est-à-dire qu'il peut tourner sur PC, tablette et smartphone. Son nom de code, « Spartan », provenait du héros de la série de jeux vidéo Halo, le Spartan John-117. Également, le navigateur est muni d'un mode lecture. On peut aussi prendre des notes facilement depuis Microsoft Edge grâce à l'outil 'Écrire une Note Web' intégré au navigateur.

Windows est installé sur presque 90 % des ordinateurs personnels (postes clients) vendus dans le monde[108], et dégage actuellement 87 % de marge bénéficiaire. Néanmoins, Windows perd petit à petit quelques parts de marché au profit de l'OS X d’Apple[109]. Linux a grignoté pour sa part une grande part du marché des serveurs, où l'ergonomie est un critère secondaire[110]. Windows reste cependant en 2016, le produit le plus rentable de l’éditeur, suivi de près par la suite Microsoft Office. À ce jour la dernière version de Windows est Windows 10. C’est la première version de Windows qui est officiellement la même sur toutes les plateformes (ordinateur de bureau, ordinateur portable, tablette tactile, smartphone, montre connectée, casque de réalité virtuelle) bien qu’il s’agisse d’une version modifiée du Windows 10 original. Microsoft a déclaré que c'est la dernière « grande » version disponible sur support physique et que les mises à jour suivantes seront disponibles gratuitement en OTA (via Internet) en tant que « service packs » nommés Windows 10.x.x. Une version spécifique, Windows 10 Mobile, sera disponible pour les appareils mobiles à processeurs ARM et dont l'écran fait moins de 8 pouces. Le système pour les tablettes de moins de 8 pouces aura donc une apparence proche de celle de Windows Phone alors que les tablettes de plus de 8 pouces auront obligatoirement une architecture 32 bits ou 64 bits et exécuteront Windows 10 pour PC.

Bill Gates a appelé son service d'exploitation Windows (fenêtres), car l'innovation principale du système d'exploitation était l'emploi de fenêtres d'affichage[note 2].

La famille Windows Phone est un système d’exploitation mobile qui est le principal produit orienté mobiles de la firme. Il inclut des services de Microsoft comme Office, OneDrive, Xbox Live et Bing. Il intègre aussi des fonctionnalités axées vers les médias sociaux tels Facebook et Twitter. Comme Windows Phone est une nouvelle plate-forme, il n'existe aucune compatibilité avec les applications Windows Mobile. Les ventes des portables sous Windows Phone 7 sont limitées, avec seulement 3 % des ventes en 2011[111].

Les ventes de smartphones sous Windows Phone 8 partent dans une meilleure direction pour Microsoft. En effet, en 2013, Windows Phone 8 dépasse les 10 % de parts de marché en Europe[112] et se retrouve même devant iOS en Amérique latine[113]. Windows 10 Mobile est la version mobile du système d'exploitation Windows 10 développé par Microsoft[114]. Windows 10 Mobile succède à Windows Phone 8.1, et est conçu pour les smartphones et les tablettes tactiles d'une diagonale d'écran inférieure à 8 pouces, fonctionnant sur les architectures ARM, ainsi qu'IA-32. Sa sortie est prévue pour fin [115].

Office, la suite bureautique

modifier

À l’origine, c’est une suite bureautique de l’éditeur, composée de nombreux logiciels dont le traitement de texte Word, le tableur Excel, le logiciel de présentation PowerPoint, le logiciel de publication Publisher, l’outil de communication et agenda Outlook et la base de données Access. Depuis 2003, la suite Office s’est largement étendue, avec de nombreux logiciels serveurs comme Office Communication Server ou Microsoft Office Web Applications.

Office est un des logiciels les plus rentables de l’éditeur[réf. nécessaire].

Dans les nouvelles versions d'Office, Microsoft axe sa stratégie sur des applications qui hébergent les données dans le Cloud, avec notamment la sortie de la licence Office 365. Cet outil en ligne permet d'avoir accès à de nombreuses ressources, telles que la suite Office 2016 (version en ligne ou locale), SharePoint, Office Online, OneNote, OneDrive, etc., en fonction du niveau de licence acquis.

Office Online, est une version en ligne gratuite de Microsoft Office accessible depuis un navigateur web, et dont certaines fonctionnalités sont toutefois réduites par rapport aux logiciels de la suite Office installés sur un ordinateur.

Office Online regroupe ainsi les services en ligne Word Online, Excel Online, PowerPoint Online, OneNote Online mais aussi Outlook.com. La page d'accueil d'Office.com vous permet également d'accéder à vos espaces Contacts, Calendrier et OneDrive. Il combine les fonctionnalités traditionnelles d'Office et des fonctions de co-création en temps réel, de sorte qu'il est possible de collaborer gratuitement avec vos proches et amis sur des documents texte, présentations, feuilles de calcul et bloc-notes partagés.

 
Logo de Skype.

Microsoft propose aussi un drive qui se nomme Microsoft OneDrive qui est un ensemble de services en ligne : stockage et applications Word, Excel, PowerPoint et OneNote, dont les fonctionnalités sont toutefois réduites par rapport aux logiciels installés sur un ordinateur. Ce service a été créé en 2007 et a porté les noms Windows Live Folders, Windows Live SkyDrive, SkyDrive et enfin son nom actuel depuis .

Le service peut s'utiliser de deux manières : à travers un navigateur web, en téléchargeant des fichiers sur un serveur, en les récupérant sur son ordinateur au besoin et en les partageant avec des amis ou avec tous les internautes ; ou à travers le logiciel OneDrive qui permet une synchronisation rapide entre OneDrive et les supports informatiques compatibles. Ce service est une manifestation du concept de cloud computing.

Début 2012, Microsoft a annoncé l'intégration de SkyDrive dans Windows 8. En , la capacité de stockage est abaissée à 7 Go et devient payante au-delà, avec des offres allant de 8 à 37 euros par an permettant d'atteindre jusqu'à 100 Go. Toutefois, pour les utilisateurs déjà inscrits, il était possible de demander l'extension à 25 Go gratuitement. Cette possibilité n'existe plus depuis le .

À la fin de , à la suite d'un procès perdu contre le groupe audiovisuel britannique British Sky Broadcasting (BSkyB), Microsoft sera contraint de changer le nom de son service de stockage en ligne[116]. Finalement, c'est le que Microsoft annonce le changement de nom en OneDrive. Le le nom de SkyDrive devient officiellement OneDrive.

Skype est un logiciel gratuit qui permet aux utilisateurs de passer des appels téléphoniques et vidéo via Internet, ainsi que le partage d'écran. Les appels d’utilisateur à utilisateur sont gratuits, tandis que ceux vers les lignes téléphoniques fixes et les téléphones mobiles sont payants. Il existe des fonctionnalités additionnelles comme la messagerie instantanée, le transfert de fichiers et la visioconférence.

 
Logo actuel de OneDrive.
 
Ancien logo de OneDrive.

Le , Microsoft annonce que les utilisateurs de Windows Live Messenger seront d'ici à quelques mois intégrés dans Skype. Windows Live Messenger sera désactivé le premier trimestre 2013[117] (exception faite de la Chine). À cela s'ajoute un changement technologique, puisque 80 %[118] de la messagerie instantanée transiteraient par les serveurs de Messenger.

En , Skype lance Skype Translator. Cette application permettra la traduction instantanée des communications vocales dans plus de quarante langues. Pour son lancement, les deux premières langues supportées par l'application sont l'anglais et l'espagnol[119]. Skype est désormais intégré à la suite bureautique en ligne qui se nomme Office Online[120].

Le , Microsoft lance Teams pour concurrencer Slack dans son offre Office 365 pour entreprise : un logiciel collaboratif basé sur Skype.

En , une nouvelle offre Microsoft 365 est lancée. Elle inclut Office 365, Windows 10 et Enterprise Mobility + Security. C'est une solution destinée aux entreprises ou au secteur de l'éducation. Elle favorise l'aspect collaboratif dans un environnement sécurisé.

Influence sur Internet

modifier

Microsoft voulait être influent dans le monde d'internet, comme toute société à l'époque, par exemple avec Internet Explorer qui est un navigateur web équipant un peu plus de 60 % des ordinateurs du monde en (selon StatOwl.com)[121]. La version actuelle est la version 11 avec Windows 8. Une version d’Internet Explorer est disponible gratuitement pour les systèmes Mac OS d’Apple, mais le développement de cette version a toutefois été arrêté en 2003. Néanmoins, le navigateur perd des parts de marché depuis 2004, avec l’arrivée d’autres navigateurs comme Mozilla Firefox, Google Chrome et Safari[121]. Cette baisse coïncide avec l'ajout du ballot screen en Europe, un écran obligeant le consommateur à choisir son navigateur web, une mesure imposée par la Commission européenne[122].

 
Ancien Logo de Bing (2016-2020).

Bing est le moteur de recherche développé par la société Microsoft. Il a été rendu public le . Au moment de sa sortie, en 2008, cela révélait un changement dans la stratégie commerciale de Microsoft, qui séparait son moteur de recherche de sa suite d’applications Windows Live. Dans sa version finale, Bing offre les options de recherches suivantes : sites web, images, vidéos, shopping, actualités, cartes, voyages…

Selon Microsoft, ce moteur de recherche innove en termes d’algorithmes, qui donne des résultats plus pertinents, mieux organisés et classés en rubriques thématiques[123].

L’objectif pour Microsoft avec ce quatrième moteur de recherche est de mieux concurrencer la suprématie du géant Google, le leader absolu dans ce secteur. Ce dernier compte, à la date d', 65,3 % de part de marché. Lors du lancement de Bing, Microsoft a prévu un budget communication compris entre 80 et 100 millions de dollars[124].

Ce moteur de recherche est intégré aux pages de MSN et Windows Live. En , un partenariat a été conclu entre Microsoft et Yahoo!. Cet accord prévoit que Bing fournisse son algorithme au moteur de recherche Yahoo! Search sur les portails Yahoo!.

 
Logo de MSN.

Concernant MSN, c'est un portail web offrant des sites et services Internet fourni par Microsoft. The Microsoft Network est originellement un service en ligne et fournisseur d'accès à internet commercialisé le , en même temps que la sortie de Windows 95.

MSN se présente comme une plateforme interactive, donnant à terme un accès facilité à l'ensemble des produits de Microsoft, comme Outlook.com, Skype, la suite Office en ligne et le service de stockage dématérialisé OneDrive. Facebook et Twitter sont quant à eux intégrés à l'ensemble du site afin de pouvoir communiquer et échanger des informations à tout moment par le biais des réseaux sociaux.

MSN se divise désormais en dix univers (actualités, sport, finance, lifestyle, cuisine et vins, divertissement, santé et forme, etc.). En vrac, les internautes peuvent y retrouver aussi bien les derniers résultats sportifs que des avis portant sur plus de 1,5 million de bouteilles de vin, 300 000 recettes de cuisine illustrées, mais aussi les horaires d'un vol, la météo des jours à venir ou encore les derniers cours de la bourse.

Développement et productivité

modifier

Microsoft propose aussi plusieurs outils pour les entreprises comme Microsoft SQL Server qui est le système de gestion de base de données (SGBD) phare de Microsoft, codéveloppé avec Sybase jusqu’en 1994. Microsoft Access est le SGBD personnel inclus dans la suite Office, et Extensible Storage Engine est le moteur de SGBD utilisé dans des produits de la marque tels que Exchange ou Active Directory[125]. Plus d'une centaine d'outils périphériques sont disponibles, soit lors de l'installation (SQL Profiler, Database Tuning Advisor, Data Collector…), soit directement sur le site de Microsoft (SQLdiag, SQLioSim, SQL Server Best Practices Analyzer…), soit à travers le site communautaire opensource Codeplex (RML Utilities, PAL, Open DBDiff…).

Une instance de SQL Server est une installation de tout ou partie des services SQL Server sur une machine Windows et peut héberger de nombreuses bases de données. Un même OS supportant jusqu'à 50 instances différentes (ce qui n'est pas conseillé en production).

SQL Server existe en différentes éditions : CE (Compact Édition : solution embarquée pour les smartphones), Express (plusieurs déclinaisons gratuites), Web (en mode SPLA : Service Provider License Agreement, auprès d'hébergeurs web), Standard, BI et Enterprise — ceci pour la production. L'édition Developper, équivalente à l'édition Enterprise, est destinée au développement.

Il y a aussi Visual Studio qui est la suite de développement de la firme, incluant divers éditeurs et compilateurs, essentiellement une version améliorée de BASIC nommée Visual Basic, ainsi que des évolutions de C++ et de C#, qui constitue la réponse de Microsoft au langage Java. Cette suite permet aussi de tirer parti des fonctionnalités du .NET Framework.

 
Logo Visual Studio Code 2013.

Depuis le , une nouvelle version marque une fusion entre les éditions Premium et Ultimate pour simplifier le choix : trois éditions sont disponibles : Community, Professionnel et Enterprise[126].

Le numéro de version interne de Visual Studio 2015 est 14.0 (le symbole _MSC_VER étant défini comme 1900).

Microsoft propose aussi la suite Microsoft Azure (Windows Azure jusqu’en 2014) qui est le nom de la plate-forme applicative en nuage pour entreprise de Microsoft. Son nom évoque le concept de « cloud computing » ou informatique en nuage (l'externalisation des ressources informatiques d'une entreprise vers des datacenters distants). Il s'agit d'une offre d'hébergement (applications et données) et de services (workflow, stockage et synchronisation des données, bus de messages, contacts…).

Un ensemble d'API permet d'utiliser et d'accéder à cette plate-forme et aux services associés. Un environnement d'exécution (le « Live Operating Environment ») permet une intégration étroite avec les principaux systèmes d'exploitation existant (Windows, Mac OS et Windows Phone).

Le , Microsoft est accusé par la Cnil d'une collecte de données excessive avec son système d'exploitation pour ordinateurs et tablettes. La Cnil met en demeure Microsoft de « cesser la collecte excessive de données et le suivi de la navigation des utilisateurs sans leur consentement ». Elle lui demande aussi d'assurer de façon satisfaisante la confidentialité des données des utilisateurs[127].

Industrie du jeu vidéo

modifier

Microsoft est l’éditeur de nombreux jeux vidéo pour PC dont Flight Simulator, Age of Empires, Fable ou Viva Piñata. Un service communautaire a été lancé en 2006, « Games for Windows ». Cette gamme accueille plusieurs jeux comme Gears of War ou Grand Theft Auto IV, mais est abandonnée par de grands éditeurs tels THQ[128], qui justifie son retrait par des « demandes récurrentes de joueurs lassés par ce service ». En 2013, le service Games for Windows est abandonné par Microsoft, face à la concurrence d'autres plateformes comme Steam, et pour mettre en valeur les nouveaux services de Microsoft comme le Windows Store qui propose lui aussi des jeux. Il propose également DirectX, une API multimédia (vidéo, son, réseau, etc.) pour le développement d’application Windows (principalement des jeux vidéo) et aussi Silverlight qui permet de visionner des animations vectorielles (faisant ainsi concurrence à Adobe Flash Player), intégrant de l’audio et de la vidéo.

Microsoft Studios, créé en 2002 sous la dénomination Microsoft Game Studios (aussi appelé Microsoft Game Division), est une société détenue par Microsoft qui développe et édite des jeux vidéo pour les plates-formes Microsoft Windows ou les consoles Xbox, Xbox 360 et Xbox One. La société publie notamment les jeux des studios de développement internes comme 343 Industries ou Rare Ltd., mais aussi des studios de développement tiers comme BioWare ou Bizarre Creations.

Le , Microsoft acquiert la société Mojang Studio (à l'origine du jeu Minecraft) pour 2,5 milliards de dollars. Minecraft est un jeu vidéo indépendant de type « bac à sable » développé par le Suédois Markus Persson alias Notch, puis par le studio de développement Mojang Studio. Ce jeu vidéo plonge le joueur dans un univers réaliste, mais cubique : tout est composé de blocs en 3D pixelisés. Un des principes de base consiste à exploiter les ressources naturelles (minéralogiques, fossiles, animales et végétales) pour en faire de la nourriture, des produits manufacturés ou des matériaux de construction.

En , Microsoft annonce le rachat de la plateforme de streaming Beam (renommée Mixer en 2017) afin de permettre aux spectateurs d'interagir avec d'autres joueurs sur des parties de jeux vidéo en direct[129]. Mixer a fermé en 2020 et a fusionné avec Facebook Gaming.

Matériel et projet de Microsoft

modifier

Xbox, la console de jeu

modifier
 
Logo de la Xbox.
 
Xbox One.

Microsoft s’est lancé en 2001 dans ce secteur hautement concurrentiel, en sortant sa propre console de jeux vidéo la Xbox et en 2005, la Xbox 360. Elles proposent toutes les deux des centaines de jeux et un mode de jeu en ligne communautaire, le Xbox Live. La Xbox 360 permet également de se connecter à Windows Live Messenger, Facebook et Twitter et d’utiliser d’autres services de Microsoft. Elle peut également lire des DVD, des vidéos, ou de la musique. Depuis une récente mise à jour s'inspirant de l'interface de Windows 8, différentes applications sont arrivées sur la console comme Internet Explorer Xbox 360, YouTube, Dailymotion et différentes télés de rattrapage (TF1, Pluzz, Arte, M6…).

La Xbox 360 possède environ 30 % des parts de marché sur le marché des consoles de jeux vidéo en [130]. Elle est de plus rentable depuis 2008 pour l’éditeur[131]. Les consoles Xbox au Japon ont peu de succès, contrairement à l'Amérique du Nord. Au Japon, la Xbox 360 peine à atteindre un million d’unités vendues en trois ans, alors que la PS3 s’est vendue à presque trois millions en deux ans, et la Wii à sept millions en deux ans[132]. Malgré quelques remontées en 2008 et 2009 grâce notamment à la sortie de plusieurs JRPG (en) comme Star Ocean 4 ou Infinite Undiscovery[133], elle reste loin derrière. Néanmoins, cela ne l’empêche pas d’avoir un succès dans le reste du monde[134].

La Xbox One est une console de jeux vidéo de huitième génération développée par Microsoft. Dévoilée le , elle succède à la Xbox 360 et se place en concurrence frontale avec la PlayStation 4 de Sony, et plus indirectement avec la Wii U de Nintendo. Elle est disponible depuis le dans treize pays et depuis dans vingt-six autres pays. D'abord uniquement commercialisée avec Kinect, Microsoft propose la console seule à partir du .

 
Logo de la Xbox Series X.

La Xbox One S est sortie vers et a été présentée lors de l'E3 2016. La Xbox One S est plus légère, 40 % plus petite que la Xbox One, possibilité de la mettre à la verticale, le bloc d'alimentation est intégré à l'intérieur, la technologie HDR est intégrée & un affichage UHD également. On note également une petite augmentation de puissance par rapport à la Xbox One.

Lors de l'E3 2016, Microsoft annonce l'arrivée de la « console la plus puissante au monde » : la Xbox One X, et à l'E3 2017, Microsoft donne la date de mise sur le marché de la console : le . Elle est capable de diffuser de la vraie 4K & améliore les graphismes en Full HD[135]. Elle est également la première console à utiliser un système de refroidissement à vapeur et refroidissement liquide.

En décembre 2019, Microsoft annonce la Xbox Series X, initialement appelée « Projet Scarlett »[136]. Cette dernière est accompagnée par la Xbox Series S, qui est une entrée de gamme à la Next-Gen[137]. Les deux consoles sortent le 10 novembre 2020[138] et permettent de jouer à de nombreux jeux développés sur les générations précédentes[139].

Lumia, le smartphone de la firme

modifier

Microsoft Lumia (appelé jusqu'en 2014, Nokia Lumia) est une gamme d'appareils mobiles conçue et commercialisée par Microsoft Mobile et précédemment par Nokia. Lancée en , cette série de smartphones et d'une tablette tactile est le résultat de la coopération des sociétés Nokia, constructeur des téléphones, et Microsoft, concepteur du système d'exploitation Windows Phone. Le nom Lumia vient du mot finnois lumi, qui signifie « neige »[140].

À la suite du rachat de la branche mobile de Nokia par Microsoft, celui-ci annonce en que désormais la gamme Nokia Lumia s’appellera Microsoft Lumia[141].

Les appareils Lumia, outre les fonctions élémentaires (téléphonie, SMS et MMS), disposent, comme leurs concurrents, d'un écran tactile capacitif multipoint, d'un appareil photo équipé d'une caméra HD, d'un système de géolocalisation intégré, d'un logiciel de cartographie numérique inclus, d'un système d'écoute et de téléchargement de la musique, d'un client Internet, d'applications bureautiques Office, d'une plateforme permettant le téléchargement d'applications mobile (Windows Store).

Comme les appareils Lumia utilisent exclusivement Windows Phone, les mises à jour de l'OS sont souvent accompagnées de mises à jour firmware lors du déploiement. Nokia et Microsoft Mobile ont publié plusieurs mises à jour firmware exclusives aux dispositifs Lumia, celles-ci sont nommées grâce à une couleur qui leur est associée, comme : « Lumia Black ». Les mises à jour peuvent contenir des améliorations logicielles de types photographies ou avancées technologiques ; mais aussi des corrections de bugs.

En Juillet 2015, Bloomberg a rapporté que Microsoft préparait une restructuration de Microsoft Mobile, qui comprend la gamme Lumia Microsoft. Microsoft a également signalé qu'il commercialisera moins de modèles[142].

Dans le cadre d'une restructuration plus importante du groupe d'ingénierie, Microsoft Devices & Studios a été fusionné avec le Groupe d'ingénierie des systèmes d'exploitation pour former le plus grand groupe d'ingénierie regroupant Windows et les périphériques, et en , il a été annoncé que le chef de la gamme Surface, Panos Panay serait à la tête de la nouvelle organisation Microsoft, qui comprend les Microsoft Lumia ainsi que divers autres produits matériels Microsoft tels que les Band, HoloLens, et Xbox[143].

Microsoft ne produit plus aucun Lumia depuis et n'en vend plus depuis .

Surface, tablette et ordinateur

modifier
 
Microsoft Surface Pro 3.

Microsoft Surface est une gamme de tablettes PC conçues et commercialisées par Microsoft. Cela comprend les tablettes PC (Surface et Surface Pro), les ordinateurs portables (Surface Book), et les tableaux interactifs (Surface Hub).

La gamme Surface est donc concentrée en trois grandes lignes majeures :

  • les tablettes, destinées aux utilisateurs ayant un budget réduit et aux étudiants ;
  • les tablettes Pro, destinées aux professionnels ;
  • les ordinateurs hybrides, destinés aux professionnels et gamers à la recherche de performances et d'exclusivités.

Le Surface Hub, le tableau interactif, est considéré comme un produit à part, qui par son prix élevé ciblera les entreprises.

Il existe cinq modèles de cette tablette avec sa déclinaison Pro. Les Surface tournent sous Windows RT, Windows 8 et Windows 10. Au mois d'octobre 2015 Microsoft annonce qu'elle sortira son premier ordinateur portable : Le Surface Book, en concurrence direct avec le Macbook d'Apple

Band, un bracelet pour faire du sport

modifier
 
Microsoft Band 2.

Microsoft Band est une montre connectée dévoilée le . Disponible dès le lendemain aux États-Unis, elle est l'une des premières à fonctionner aussi bien avec Windows Phone, Android et iOS. L'utilisation de Microsoft Band avec un Windows Phone permet d'interagir avec Cortana, l'assistant personnel présent dans le système d'exploitation de la firme de Redmond, grâce au microphone intégré[144].

L'appareil se synchronise par le biais de l'application Microsoft Health disponible sur Windows Phone, Android, et iOS. Elle se connecte à un smartphone au moyen du système Bluetooth, mais peut fonctionner de manière autonome puis être synchronisée avec un PC sous Windows ou un Mac.

Annoncé le , le Microsoft Band 2 est la seconde génération du bracelet connecté. Tout comme la première génération, il comprend un cardiofréquencemètre optique, un accéléromètre à 3 axes, un gyromètre, un GPS, un microphone, un photodétecteur, des capteurs de réponse corporelle, un capteur à ultraviolets, un thermomètre de peau et un capteur de déplacement capacitif ; il comprend également un nouveau capteur : le baromètre, permettant de mesurer l’altitude. Cortana est directement intégrée au bracelet.

Microsoft ne vend plus de Microsoft Band 2 depuis , a supprimé un projet pour un éventuel Band 3 & a supprimé les SDK de développement[145].

HoloLens, un casque de réalité augmentée

modifier

Présenté le , HoloLens est un casque de réalité augmentée permettant de simuler des hologrammes qui s’intègrent dans le champ de vision de l’utilisateur. Selon Satya Nadella, dirigeant de la société, le dispositif va faire rentrer l'industrie dans l'ère de « l'informatique holographique »[146]. Le développement de Microsoft HoloLens est conduit par l’équipe d’Alex Kipman et s’est fait en partenariat avec la NASA[147]. Le casque est dévoilé par Microsoft lors de la conférence Windows 10: The Next Chapter, le . Le , Microsoft va encore plus loin et montre une démonstration en direct lors d'un événement consacré à l'avenir de Windows 10, baptisé Build 2015[148]. Le , Microsoft dévoile lors de l’E3 2015 une version de Minecraft compatible avec HoloLens. Mojang Studio se livre même à une démonstration en direct sur scène[149]. Le , Microsoft annonce que les kits de développement pour Microsoft HoloLens seront distribués lors du premier trimestre de 2016, pour 3 000 $[150].

Le casque est un ordinateur complet équipé d’une version de Windows adaptée et compatible avec Windows 10[151]. Trois processeurs sont utilisés : le premier est le CPU principal, le deuxième est un processeur graphique (GPU) et le troisième gère les hologrammes (baptisé HPU pour « Holographic Processing Unit »)[152],[153]. Des capteurs de mouvements permettent à l’utilisateur de se déplacer en l'utilisant, le son produit par le casque est spatialisé[147]. La simulation des hologrammes fonctionne avec les gestes de l’utilisateur, une commande vocale est aussi disponible, le casque ne nécessite pas d’être connecté à Internet ou à un autre appareil pour fonctionner[154]. Il pèse environ 400 grammes.

Intelligence artificielle

modifier

En 2017, Microsoft réalise sa première acquisition dans le domaine de l'intelligence artificielle avec une entreprise canadienne, Maluuba[155]. L'équipe chargée de ce projet sera intégrée dans le pôle Intelligence artificielle et développement de Microsoft. La firme a déjà commencé à travailler dans le domaine de l'intelligence artificielle, mais cette acquisition signe une volonté de se développer[156].

En 2019, Microsoft a par ailleurs annoncé son intention d'investir un milliard de dollars dans OpenAI, en échange d'un partenariat privilégié avec OpenAI, lorsque la société commercialisera ses technologies d'intelligence artificielle[157].

Au début de 2023, d'après le média Semafor et l'agence Bloomberg News, un investissement supplémentaire de la part de Microsoft à hauteur de dix milliards de dollars serait en cours de négociation[158]. L'objectif en est d'accélérer l'intégration des solutions d'OpenAI dans les logiciels de Microsoft, comme la suite bureautique Microsoft Office. Selon Semafor, ce nouveau financement prévoit que Microsoft obtienne 75 % des bénéfices d'OpenAI jusqu'à la récupération de son investissement initial[159],[160].

Actionnaires

modifier

Liste des principaux actionnaires au [161] :

The Vanguard Group 8,53 %
Fidelity Management & Research 2,13 %
Geode Capital Management LLC 1,83 %
Capital Research & Management 1,51 %
Capital Research & Management 1,45 %
Bill Gates 1,39 %
T. Rowe Price Associates, Inc. (Investment Management) 1,22 %
Norges Bank Investment Management 1,16 %
JPMorgan Investment Management 0,76 %
Wellington Management Co. LLP 0,61 %

Direction, finances et activités

modifier

Dirigeants et Conseil d'administration

modifier
 
Bill Gates.
  • Bill Gates : cofondateur emblématique de Microsoft, avec Paul Allen, il en est l’actionnaire principal (ce qui a fait de lui l’homme le plus riche du monde de 1995 à 2008 cédant sa place à Warren Buffett avec 67 milliards de dollars selon le classement annuel du magazine Forbes ; il récupère finalement sa place de premier du classement en 2009, mais la perd à nouveau en 2010 au profit de Carlos Slim. Il redevient premier en 2014). Président et Directeur de l’Architecture Logicielle (il fut PDG de 1975 à 2000), désigné personnalité de l’année 2005 par l’hebdomadaire Time Magazine, aux côtés de sa femme Melinda et du chanteur Bono du groupe U2, pour leur participation à l’effort humanitaire en général, et particulièrement cette année-là, à la suite du tsunami de 2004 en Asie et de l’ouragan Katrina à La Nouvelle-Orléans[162]. Il a annoncé en qu’après une période de transition de deux ans, il se consacrera à plein temps à la Fondation Bill-et-Melinda-Gates (Bill & Melinda Foundation), tout en demeurant actionnaire, président, et conseiller de Microsoft. Bien peu d'entreprises ont eu une image liée si fortement à leur fondateur, si bien qu'il a souvent été comparé à Henry Ford et à William Rockefeller, qui furent comme lui à l'origine de nouveaux domaines économiques (véhicules particuliers et industrie pétrolière), et également d'excès de la société de consommation. C'est en tant que grande figure du marché qu'il subit son entartage par Noël Godin et ses acolytes, en 1998 à Bruxelles[163].
  • Steve Ballmer, employé de l’entreprise depuis 1980, il en devient le directeur (Chief Executive Officer) en , lorsque Bill Gates décide de prendre du recul par rapport à la gestion de la société, pour se consacrer essentiellement à la stratégie-produits. Il fait la connaissance de Bill Gates à l'université Harvard et entre chez Microsoft en 1980. Ballmer est CEO de l'entreprise de 2000 à 2014, date à laquelle il cède son poste à Satya Nadella. Depuis le , il est officiellement le nouveau propriétaire des Clippers de Los Angeles Le , il annonce qu'il prendra sa retraite d'ici à un an[164].
  • Le , il est remplacé à la direction de l'entreprise par Satya Nadella. Il était précédemment vice-président de la branche Cloud et Entreprise de cette entreprise, notamment responsable de la gestion et de l'évolution des plates-formes informatiques (serveurs et postes de travail), de la branche Développement et des activités cloud (dématérialisées) du groupe.

La société est dirigée par un conseil d'administration composé principalement de l'extérieur de l'entreprise, comme il est habituel pour les sociétés cotées en bourse. Les membres du conseil d'administration à partir du mois de sont : John W. Thompson, Dina Dublon, Bill Gates, Maria Klawe, David Marquardt, Mason Morfit, Satya Nadella, Charles Noski, Helmut Panke et John W. Stanton[165],[166].

Les membres du Conseil sont élus chaque année lors de la réunion annuelle des actionnaires en utilisant un système de vote à la majorité.

Il y a actuellement cinq comités au sein du conseil d'administration, qui supervisent les questions plus spécifiques de l'entreprise. Ces comités comprennent le Comité économique, qui traite des questions comptables avec la société, y compris le Comité des finances et de la comptabilité ; le comité de rémunération, qui approuve la rémunération pour le chef de la direction et d'autres employés de la société ; le Comité des finances, qui gère les questions financières telles que proposer des fusions et acquisitions ; la gouvernance et des candidatures, qui gère diverses questions, y compris des entreprises nomination du conseil d'administration ; et le Comité de conformité antitrust, qui observe les pratiques de l'entreprise et juge si la société a violé les lois antitrust[167].

Bourse, économie et finances de l'entreprise

modifier

D’après les comptes annuels, le chiffre d’affaires de Microsoft s’élevait en 2005 à 39,788 milliards de dollars. C’est-à-dire une augmentation de 8 % depuis 2004.

 
Satya Nadella.

En 2009, le chiffre d’affaires était de 58, 69 milliards de dollars pour 16,26 milliards de bénéfices[168].

En 2011, le chiffre d'affaires était de 69,9 milliards de dollars (+16,04 % par rapport à 2009)[169].

Le chiffre d’affaires est réparti en sept segments de produits : client, serveur et outils, Information Worker, Microsoft Business Solutions, MSN, Mobile and Embedded Devices, Home and Entertainment.

La partie « Client » regroupe notamment Windows XP. Elle rapporte en 2005 12,234 millions de dollars (+6 %) de chiffre d’affaires. Ceci correspond à une augmentation de 12 % du nombre de licences OEM, mais celle-ci est balancée par une diminution de 9 % du chiffre d’affaires issu des ventes au détail de ces mêmes licences. Ceci indique un changement de la structure du chiffre d’affaires : le système d’exploitation est de plus en plus une vente liée à l’achat du matériel.

La partie « Serveur et Outils » contient par exemple, le serveur Exchange. Son chiffre d’affaires est de 3,259 millions de dollars (+130 %) en 2005.

« Information worker » concerne essentiellement les outils bureautiques pour un chiffre d’affaires de 11,013 millions de dollars (+3 %) en 2005. Les autres segments sont soit en perte, soit apportent une contribution mineure en regard des 3 premiers.

Depuis le , Microsoft est coté en Bourse, au NASDAQ : MSFT.

En , avec une valorisation boursière de 408,68 milliards de dollars, Microsoft est la 2e plus grosse valorisation boursière au monde[170].

La société, qui auparavant n’avait jamais distribué de dividende, verse 3 $ par action le . Ce versement de dividende ayant été aidé par une réduction de la taxation concernée de 35 à 15 %. La somme versée en dividendes aux actionnaires de Microsoft en 2004 approche donc les 28 milliards USD.

Données financières[171][source insuffisante]
Année Capitalisation
(en millions de dollar ($))
Profit
(en millions de dollar ($))
Chiffre d'affaires
(en millions de dollar ($))
Nb.
d'employés
2005 39 788 12 254 70 815 61 000
2006 44 282 12 599 69 597 71 000
2007 51 122 14 065 63 171 79 000
2008 60 420 17 681 72 793 91 000
2009 58 437 14 569 77 888 93 000
2010 62 484 18 760 86 113 89 000
2011 69 943 23 150 108 704 90 000
2012 73 723 16 978 121 271 94 000
2013 77 849 21 863 142 431 99 000
2014 86 833 22 074 172 384 128 000
2015 93 580 12 193 174 472 118 000
2016 91 154 20 539 193 468 114 000
2017 96 571 25 489 250 312 124 000
2018 110 360 16 571 258 848 131 000
2019 125 843 39 240 286 556 144 106

Avant même la polémique des années 2000 sur les stock-options, Microsoft fut l'un des premiers grands groupes à renoncer à ce type de rémunération, lui préférant le système d'actions gratuites, plus favorable à une croissance régulière, et étalée dans le temps, du chiffre d’affaires et des bénéfices. Lorsque Microsoft a lancé son public et offre publique initiale (IPO) en 1986, le prix des actions d'ouverture était de 21 $ ; après la journée de négociation, le prix a clos à 27,75 $. En juillet 2010, avec neuf divisions d'actions de la société, des actions IPO[pas clair] serait multiplié par 288 ; Si l'on devait acheter IPO aujourd'hui compte tenu des fractionnements et d'autres facteurs, il en coûterait environ 9 cents. Le prix de l'action a atteint un sommet en 1999 à environ 119 $ (60,928 $ tenu des fractionnements).

La société a commencé à offrir un dividende le , à partir de huit cents par action pour l'exercice suivi par un dividende de seize cents par action l'année suivante, le passage de chaque année à des dividendes trimestriels en 2005 avec huit cents par action par trimestre et un paiement ponctuel spécial de trois dollars par action pour le deuxième trimestre de l'exercice financier. Bien que la société ait eu des augmentations des distributions de dividendes, le prix de l'action de Microsoft est resté stable pour deux ans[172],[10].

Standard and Poor et Moody's ont tous deux donné une cote de AAA à Microsoft, dont les actifs ont été évalués à 41 milliards de dollars, comparativement à seulement 8,5 milliards de dettes non garanties. Par conséquent, en , Microsoft a publié une obligation d'entreprise d'un montant de 2,25 milliards de dollars avec des taux d'emprunt relativement faible par rapport aux obligations d'État[173].

Lieux et centres d’activités

modifier

Microsoft possède des infrastructures et des bureaux partout dans le monde, même s'ils sont plus nombreux en Europe, aux États-Unis, en Inde et Chine littorale.

  • Microsoft possède un complexe à New York pour la recherche de nouveaux services.
  • Microsoft est aussi basé en Europe avec un siège à Paris en France. L'École IA Microsoft est lancée en , une formation ouverte aux décrocheurs scolaires et aux personnes éloignées de l'emploi, en partenariat avec Simplon.co[174]. Dix Écoles AI Microsoft ont été lancées depuis [175].
  • En , l'entreprise crée un nouveau complexe à Zurich, en Suisse, pour son développement en Europe[176].
  • Plusieurs bâtiments sont placés au Proche-Orient et Moyen-Orient : en Israël, à Dubaï et au Qatar.
  • En Afrique du Sud sont présents les locaux de Microsoft pour son développement en Afrique.
  • En Asie se situant dans les villes de Hong Kong et Tokyo.
  • Le site de Microsoft australien basé dans la ville de Sydney.

Le site de Microsoft France se situe à Issy-les-Moulineaux. Dans ce complexe, 1 700 salariés travaillent sous la présidence de Corine de Bilbao, en fonction depuis le 1er juillet 2021[177]. En , Microsoft annonce la suppression de 18 000 emplois, soit 14 % des effectifs de l'entreprise. La dernière vague de licenciements touche notamment le service informatique[178].

Environnement et condition de travail

modifier
 
Cafétéria de Microsoft.

En 2011, Greenpeace a publié un rapport notant les dix premières grandes entreprises de l'informatique dématérialisée sur leurs sources d'électricité pour leurs centres de données. À cette époque la consommation des centres de données représentait 2 % de la consommation électrique mondiale, chiffre en constante augmentation depuis. Phil Radford de Greenpeace a dit « nous sommes préoccupés par cette nouvelle explosion de l'utilisation d'électricité qui pourrait nous enfermer dans des sources d'énergie vieilles, polluantes au lieu de l'énergie propre disponible aujourd'hui[179]. Microsoft et d'autres leaders de l'industrie de technologie de l'information doivent embrasser l'énergie propre de faire fonctionner leurs centres de données ainsi que leurs cloud »[180]. En 2013, Microsoft a consenti à acheter la totalité de la puissance produit par un projet éolien de Texas pour faire fonctionner un de ses centres de données[181].

Microsoft est classé à la 7e place dans le Guide du Greenpeace pour l'Électronique Plus verte, qui classe les 18 fabricants d'électronique selon leurs politiques sur les produits chimiques, toxiques, recyclant et sur le changement climatique[182],[183].

Le campus américain principal de Microsoft a reçu une certification d'argent de la Direction (du Leadership) dans l'Énergie et le Design (la Conception) Environnemental (LEED) le programme en 2008[Quoi ?] et il a installé plus de deux mille panneaux solaires en plus de ses constructions de bâtiments dans son campus de la Silicon Valley, produisant approximativement 15 % de l'énergie totale nécessaire pour faire fonctionner le campus[184].

Microsoft se sert des formes alternatives de transition pour l'écologie. Il a créé un des plus grands systèmes de bus privés du monde, qui se nomme « le Connecteur », pour transporter les gens de l'extérieur de l'entreprise pour visiter le campus, « la Navette Connecteur » comporte une grande flotte de voitures hybrides pour économiser le carburant. L'entreprise subventionne aussi le transport public régional[184]. En , Microsoft a pris position pour addition du transport public supplémentaire et le véhicule électrique en libre service ainsi que le pont flottant connectant Redmond à Seattle[185].

Microsoft était le classé numéro 1 dans la liste des Meilleurs Lieux de travail multinationaux du Monde par l'Endroit formidable pour travailler par l'Institut en 2011[186].

Le siège social, d'une façon informelle connu comme « Microsoft Redmond Campus » est localisé à dans Redmond, Washington. Microsoft s'est initialement déplacé sur les terres du campus le , deux semaines avant que l'entreprise ne soit entrée en bourse le . Le siège social a depuis éprouvé des expansions multiples depuis son établissement.

Il est évalué pour englober plus de 80 kilomètres carrés (750 000 m2) d'espace de bureau et 30 000 à 40 000 salariés travaillent sur le campus[3].

Investissement et partenariat

modifier

Microsoft propose également un programme de formation et certification (Microsoft certified systems engineer, Microsoft certified solution developer, Microsoft Certified Professionaletc.). Microsoft présente aussi un programme de distribution gratuite de logiciels pour les étudiants du second degré, appelé MSDN Academic Alliance.

En France, Microsoft revendique générer avec son écosystème environ 75 000 emplois[187]. En 2013, 96 % des revenus mondiaux de Microsoft étaient générés par son écosystème de partenaires équivalent à quatorze millions d'employés[188].

Microsoft signe, en 2007, son premier accord de partenariat avec une université française, l'université Claude-Bernard-Lyon-I[189].

En France, le nombre de partenaires Gold de l'éditeur a été réduit de moitié à 239 dont douze grossistes, Microsoft annonce investir une enveloppe de 5,8 Md$ de licences, de formations et de primes sur ses partenaires en 2011[190].

Microsoft a investi treize millions d’euros afin de favoriser la réussite du Plan Numérique à l’École, réforme envisagé par la ministre Najat Vallaud-Belkacem. Cette démarche qui s’étendra sur les 18 prochains mois qui consiste notamment à assurer des formations aux enseignants et autres cadres de l’éducation, la mise en place de plateformes collaboratives, des mises à jour matérielles, mais aussi une introduction expérimentale à l’apprentissage du code[191].

Ce partenariat survient quelque temps après la visite de Satya Nadella sur Paris. Début novembre, le PDG de Microsoft avait rencontré le président François Hollande afin de s’entretenir au sujet du Plan Numérique à l’École, mais aussi discuter sur l’avenir des métiers du numérique[192].v

Durant ces cinq prochaines années, le fondateur de Microsoft investira 2 milliards de dollars pour soutenir les technologies vertes. Bill Gates profitera du coup d'envoi de la Conférence de Paris sur le climat (COP21) pour annoncer un investissement massif dans les technologies vertes (« clean tech »)[193],[194].

Bill Gates a promis de débourser 2 milliards de dollars de sa poche durant les cinq prochaines années pour contribuer à combattre le réchauffement climatique. D'après le classement établi par Forbes, il demeure en 2015, l'homme le plus riche de la planète avec une fortune évaluée à plus de 79 milliards de dollars. On ne connaît pas encore comment ces fonds seront utilisés, mais ils soutiendront les nouvelles technologies[195],[196].

En 2015, pour concurrencer Google, avec son application Santa Tracker, le NORAD met en place un partenariat avec Microsoft pour l'utilisation de son logiciel cartographique Bing Maps, en contrepartie le NORAD devra faire la promotion du navigateur web Microsoft Edge ainsi que du système d'exploitation Windows 10[197].

Communication

modifier

Activité de lobbying

modifier
Auprès des institutions de l'Union européenne
modifier

Microsoft est inscrit, depuis 2009, au registre de transparence des représentants d'intérêts auprès de la Commission européenne. L'entreprise déclare en 2015, pour cette activité, des dépenses d'un montant compris entre 4 250 000 et 4 500 000 euros. Elle indique avoir perçu, sur le même exercice, 1 144 480 euros de subventions de l'Union européenne, et remporté auprès de l'UE des marchés à hauteur de 23 015 454 euros[198].

Les organisations Corporate Europe Observatory et LobbyControl indiquent dans une étude publiée en 2021 que Microsoft dépense chaque année environ 5,25 millions d’euros pour tenter d’influencer les décisions de Bruxelles[199].

Aux États-Unis
modifier

Selon le Center for Responsive Politics, les dépenses de lobbying de Microsoft aux États-Unis s'élèvent en 2015 à 8 490 000 dollars[200].

Marque et marketing

modifier

Selon une étude BVA publiée par Capital le , Microsoft est la marque high-tech préférée des Français, juste devant Apple et Samsung. Au classement général, Microsoft est deuxième derrière Google (rangée dans la catégorie Médias et non high-tech) et devant Ikea[201].

En 2004, Microsoft demande à des Institut de recherche de faire des études indépendantes comparant le coût total de possession de Windows Server 2003 pour Linux. Les études ont conclu que les entreprises trouvent plus facile à administrer Windows que Linux ; ainsi, celles sous Windows auraient administré rapidement une baisse des coûts. Cela a entraîné une vague d'études connexes, menée par le Yankee Group qui a conclu que la mise à niveau d'une version de Windows Server à un autre, coûte une fraction des coûts de commutation à partir de Windows Server pour Linux, bien que les entreprises interrogées aient noté le décroissement de la sécurité et la fragilité des serveurs Linux et le souci de se laisser enfermer dans l'aide de produits Microsoft[202]. Une autre étude, publiée par l'Open Source Development Labs, a affirmé que les études de Microsoft étaient « tout simplement pas à jour et unilatérales » et leur enquête a conclu que le coût total de possession de Linux a été plus faible en raison des administrateurs Linux qui gèrent plusieurs serveurs en moyenne[203].

Dans le cadre de la campagne « Les faits », Microsoft a mis en évidence la plateforme de trading de .NET Framework qu'il avait développé en partenariat avec Accenture pour la Bourse de Londres, affirmant qu'il a fourni des « cinq neuf » fiabilité[pas clair]. Après avoir subi les temps d'arrêt prolongé et de fiabilité, le LSE a annoncé en 2009 qu'il avait l'intention de déposer sa solution Microsoft et passer à un basé sur Linux en 2010[204],[205].

En 2012, Microsoft a embauché un sondeur politique nommé Mark Penn[206]. Il a créé une série de publicités négatives ciblant l'un des principaux concurrents de Microsoft, Google. Les annonces, appelées « Scroogled », pour tenter de faire remarquer au monde que Google est dangereux[207] pour les consommateurs, avec les résultats de recherche truqués pour favoriser les annonceurs payés de Google, que Gmail viole la vie privée de ses utilisateurs, de placer les annonces liées au contenu de leurs courriels ainsi que les résultats commerciaux qui favorisent les produits Google[208].

Du 5 et , Microsoft France met en place une opération de séduction à Paris avec son « Windows Cube », afin de promouvoir son nouveau système Windows 10. Situé sur le parvis de Beaubourg devant le Centre Pompidou, ce lieu permet de découvrir une gamme de nouveaux produits pour Windows 10, et de se familiariser avec ses fonctionnalités telles que Cortana, Windows Hello, le mode Continuum ou encore le navigateur Edge à travers différents pôles expérientiels[209].

Le , Microsoft dévoile le nouveau logo de l'entreprise à l'ouverture de sa 23e boutique Microsoft Store à Boston indiquant le changement de cap de la société et de mise au point du style classique à l'interface moderne qui utilisera la plate-forme Windows, Windows Phone et la Xbox One. Le logo comprend quatre carrées avec les couleurs des produits de Microsoft, c'est-à-dire : Office pour le carré rouge, Xbox pour le carré vert, Windows pour le carré bleu, et Bing pour le carré jaune[211],[212],[213],[214].

Controverses et affaires judiciaires

modifier

Microsoft fait l'objet de nombreuses controverses portant sur ses abus de position dominante[215],[216], et la vente liée de son système d'exploitation dans le commerce[217]. Microsoft est la première entreprise à avoir participé au programme de surveillance PRISM de la NSA, selon les documents obtenus par The Guardian3 et The Washington Post4 en .

Des critiques sont également soulevées concernant la vente de services et logiciels à des États totalitaires[218],[219].

Microsoft est condamné plusieurs fois par la Commission européenne, entre 2004 et 2013 pour des abus de position dominante[215],[220],[221],[222],[223], et écope au total de près de deux milliards d'euros d'amende[215].

Notes et références

modifier
  1. Cette dernière a acheté des liens pour 196 $ par action. Par rapport au cours de clôture au dernier jour de commerce de Linkedin (131,08 $), la prime est de 49,5%. Au cours de la téléconférence des investisseurs, le PDG de LinkedIn Jeff Weiner a déclaré qu'en combinant les utilisateurs de logiciels de bureau de 120 millions de Microsoft avec les 430 millions d'utilisateurs de LinkedIn, ils réaliseront l'intégration transparente des applications bureautiques et du milieu de travail social afin d'améliorer l'efficacité. Linkedin pourra ainsi optimiser ses contenus sponsorisés grâce aux données issues directement des logiciels Microsoft afin de faciliter le ciblage des recrutements pour les employeurs utilisant le média social[76]. Cette fusion soulève ainsi de nombreuses questions éthiques quant aux données des utilisateurs car en achetant Linkedin Microsoft s'offre une gigantesque base de données d'utilisateurs[77].
  2. Les notions de fenêtrage, déjà présentes alors sur des machines de développement Lisp et quelques ordinateurs expérimentaux du PARC de Xerox ont été auparavant décrites dans le livre "L'ergonomie du logiciel sur micro-ordinateur" de Didier Hallépée (éditions L'impensé radical, 1980) et utilisées notamment dans le progiciel de Gestion de stock de Bijouterie Geistock fonctionnant sur Pet de Commodore et dans les solutions de comptabilité marchandise déployées dès 1983 dans l'ensemble des magasins Prisunic sur ordinateurs Sirius puis IBM PC.

Références

modifier
  1. (en) « The History of Microsoft - 1976 », sur Microsoft.com (consulté le ).
  2. (en) « The History of Microsoft », sur Microsoft.com (consulté le ).
  3. a b c d et e (en) « Facts About Microsoft », sur Microsoft.com (consulté le ).
  4. (en) « FY24 Q3 - Press Releases - Investor Relations - Microsoft », sur Microsoft
  5. a et b (en) « FY21 Q4 - Press Releases - Investor Relations - Microsoft », sur Microsoft Investor Relations.
  6. a et b « Le fisc des Etats-Unis réclame 28,9 milliards de dollars d’impôts non payés à Microsoft », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. Form 10-K (SEC filing). 
  8. Prononciation en anglais américain retranscrite selon la norme API.
  9. « Indice du NASDAQ », sur boursier.com (consulté le )
  10. a et b (en) « Yahoo MSFT stock chart » [archive du ], sur Yahoo Finance (consulté le ).
  11. Jérôme Lefilliâtre, Qui est Satya Nadella, le nouveau patron de Microsoft ? « Copie archivée » (version du sur Internet Archive), Challenges, .
  12. (en) « Annonce sur le site de Microsoft », sur microsoft.com.
  13. Christophe Auffray, « Chiffres clés : les systèmes d’exploitation sur PC », sur ZDNET, (consulté le )
  14. (en) Lu, « Infographic : Les entreprises américaines qui ont échoué en Chine », sur Visual Capitalist, (consulté le )
  15. (en) Roy A. Allan, A History of the Personal Computer : The People and the Technology, Allan Publishing, , 528 p. (ISBN 0-9689108-0-7, présentation en ligne).
  16. (en) « Microsoft Company History », sur fundinguniverse.com.
  17. (en) Julie Bick, The Microsoft Millionaires Come of Age, New York Times, , consulté le .
  18. (en) Martin Finucane, « Harvard Square newsstand sold the magazine that started a revolution », Boston Globe,‎ (lire en ligne).
  19. (en) Ina Fried, « Microsoft follows Apple into the retail business », sur CNET, (consulté le ).
  20. (en) Tim Gaynor, « Long lines as Microsoft opens retail store », Reuters,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  21. (en) Jessica Mintz, « Windows 7 operating system makes its debut », NBCNews.com,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  22. (en) « Bill Gates: A Timeline », BBC News,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  23. a b et c (en) Engines that move markets, , 494 p. (ISBN 978-0-471-20595-1, présentation en ligne).
  24. (en) « Microsoft to Microsoft disk operating system (MS-DOS) », Smart Computing, Sandhills Publishing Company, vol. 6, no 3,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le ).
  25. (en) Mark Blaxill et Ralph Eckardt, The Invisible Edge : Taking Your Strategy to the Next Level Using Intellectual Property, Portfolio Hardcover, , 340 p. (ISBN 978-1-59184-237-8 et 1-59184-237-9, lire en ligne).
  26. (en) Athow, Desire, « Microsoft Windows 3.0 Is 20 Years Old Today!!! », sur ITProPortal, (consulté le ).
  27. (en) Waner, Jim, « Novell Files WordPerfect Suit Against Microsoft », internetnews.com,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  28. (en) Département de la Justice des États-Unis, « Competitive Impact Statement : U.S. v. Microsoft Corporation », sur Justice.gov (consulté le ).
  29. (en) « U.S. v. Microsoft: Timeline », Wired,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le ).
  30. (en) Dafydd Neal Dyar, « Under The Hood: Part 8 », Computer Source,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  31. (en) Poundstone, William, « Square Manhole Covers and Crazy Questions », G4TV.com,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  32. (en) John Markoff, « Fears of Misuse of Encryption System Are Voiced », The New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  33. (en) Frank Stajano, « Security for whom? The shifting security assumptions of pervasive computing », Software Security—Theories and Systems, Springer-Verlag Berlin Heidelberg, vol. 2609,‎ , p. 16–27 (ISBN 978-3-540-00708-1, ISSN 0302-9743, DOI 10.1007/3-540-36532-X_2, lire en ligne, consulté le ).
  34. (en) Margaret Kane, « Apple, Microsoft elaborate on cross-licensing pact », sur ZDNet.
  35. (en) Charles Arthur, « Microsoft falls behind Apple for first time in 20 years | Technology », sur The Guardian, (consulté le ).
  36. Solveig Godeluck, « Apple, première capitalisation boursière de toute l'Histoire », Les Échos,‎ .
  37. (en) Thurrott, Paul, « Windows Server 2003: The Road To Gold », sur winsupersite.com, (version du sur Internet Archive).
  38. (en) Todd Bishop, « Microsoft makes a deal for Safeco's Redmond campus », Seattle Post-Intelligencer,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  39. (en) Brier Dudley, « Microsoft speeding up plans for huge campus redevelopment », The Seattle Times,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  40. (en) Gerald Wee, « Steve Ballmer on management style », ITWorld, IDG,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  41. (en) « Microsoft Azure Cloud Computing Platform & Services », sur microsoft.com.
  42. (en) Robert Vamosi, « Windows Vista Ultimate review », sur CNET, (consulté le ).
  43. (en) « Vista gives Microsoft view of record profit », sur Edinburgh Evening News, (consulté le ).
  44. (en) « AFP:EU hits Microsoft with record 899 million euro antitrust fine », Google News,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le ).
  45. (en) « Microsoft Chronology », CBS News,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le ).
  46. Le ruban de Windows 8 - Windows8.free.fr.
  47. (en) Lee Hutchinson, « It's official: Microsoft acquires Mojang and Minecraft for $2.5 billion », sur Ars Technica (consulté le ).
  48. « Microsoft Wireless Display Adapter : une autre clé HDMI Miracast concurrente du Chromecast », .
  49. « Microsoft dévoile le Wireless Display Adapter, concurrent du Chromecast », sur begeek.fr, .
  50. « La clé HDMI de Microsoft diffusant l'écran du mobile sur la TV sort en France », Numerama, .
  51. « Microsoft Is Acquiring Calendar App Sunrise For North Of $100 Million », sur TechCrunch, .
  52. Microsoft buys Israeli digital pen maker N-trig: report, Reuters, 12 février 2015.
  53. (en) Hui-yong Yu et Dina Bass, « Microsoft considers multibillion-dollar overhaul to Redmond campus », The Seattle Times,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  54. « Microsoft finance l’achat de LinkedIn par un emprunt géant », (consulté le ).
  55. « Microsoft va fermer la quasi-totalité de ses magasins dans le monde », sur Le Monde,
  56. « Microsoft parie sur le boom des hologrammes », sur Les Echos, (consulté le )
  57. Florian Dèbes, « Microsoft amorce une nouvelle offensive dans l'adtech en rachetant Xandr à AT&T »  , sur Les Echos,
  58. « Microsoft annonce le licenciement d'environ 10.000 employés d'ici fin mars », sur lefigaro.fr, (consulté le )
  59. « Microsoft licencie 10 000 employés, les studios Xbox et Bethesda concernés », sur www.gamekult.com, 2023-01-19cet10:00:00+0100 (consulté le )
  60. « Sam Altman va rejoindre Microsoft après avoir été viré d'OpenAI: “La mission continue” », sur 7sur7.be (consulté le )
  61. Daniel Ichbiah, Bill Gates et la saga de Microsoft, Pocket, , p. 43.
  62. Microsoft essaie de décrocher la lune et d’augmenter ses capacités mobiles avec l’acquisition prévue de MobiComp, Biz-Affaire, publié le 26 juin 2008.
  63. Microsoft Bing est en ligne mais ne fait pas encore bang !, ZDNet.fr, publié le .
  64. Windows 7 : lancement le jeudi 22 octobre, ZDNet.fr, publié le 3 juin 2009.
  65. Office 2010 bêta : premier aperçu en images, 01net.com, publié le 18 novembre 2009.
  66. (en) Niklas Pollard et Sven Nordenstam, Ericsson to buy Microsoft IPTV business, Reuters, .
  67. (en) Ritsuko Ando et Bill Rigby, Microsoft swallows Nokia's phone business for $7.2 billion, Reuters, .
  68. Kevin Hottot, AOL adopte Bing jusqu'en 2026 et devient la régie publicitaire de Microsoft, Next Inpact, .
  69. Jérôme Marin, Microsoft abandonne une partie de ses ambitions dans la publicité en ligne, Le Monde, .
  70. Julien Dupont-Calbo, Microsoft supprime 18 000 emplois, dont 12.500 chez Nokia, Les Échos, .
  71. (en) Mia Shanley et Bill Rigby, Microsoft to buy Minecraft maker Mojang for $2.5 billion, Reuters, .
  72. (en) Tova Cohen, Louise Heavens, Microsoft to buy Israeli cyber security firm Adallom: report, Reuters, .
  73. « Microsoft Store : découvrez le nouveau flagship de New York en images », sur ZDNet.
  74. (en) S. Sangameswaran et Sunil Nair, Microsoft to sell feature phone business to Foxconn subsidiary, HMD Global, Reuters, .
  75. Grégoire Martinez, « Microsoft annonce un vaste plan de licenciements dans le mobile », sur europe1.fr (consulté le ).
  76. Kevin Hottot, « Microsoft finalise le rachat de LinkedIn, et veut glisser sa pub un peu partout », sur Next INpact, .
  77. Lucie Ronfaut, « Microsoft va racheter LinkedIn pour 26,2 milliards de dollars », Le Figaro,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  78. « Rachats : Microsoft dans l'intelligence artificielle, Apple dans la santé », sur CNET France.
  79. Morgane Tual, « Intelligence artificielle : les géants du Web lancent un partenariat sur l’éthique », Le Monde, , consulté le .
  80. « Microsoft acquiert GitHub, la plate-forme de développement de logiciels, pour 7,5 milliards de dollars », sur Le Monde.fr (consulté le )
  81. (en-US) Phil Spencer et Head of Xbox, « Xbox Series S and Xbox Series X Launch November 10, Starting at $24.99 a Month with Xbox Game Pass Ultimate and EA Play », sur Xbox Wire, (consulté le )
  82. (en-US) Phil Spencer et Head of Xbox, « Welcoming the Talented Teams and Beloved Game Franchises of Bethesda to Xbox », sur Xbox Wire, (consulté le )
  83. Florian Dèbes, « Intelligence artificielle : Microsoft s'offre Nuance pour 19,7 milliards de dollars », sur Les Echos,
  84. Le Monde avec AFP, « Microsoft rachète Activision Blizzard, le géant américain des jeux vidéo, pour un peu moins de 69 milliards de dollars », sur Le Monde,
  85. (en) « Mastercard launches next-generation identity technology with Microsoft to help more consumers shop online safely », sur OCCRP (consulté le )
  86. « Microsoft et l'Institut Curie s'allient pour accompagner les biotech et les medtech dans leur croissance », sur usine-digitale.fr (consulté le )
  87. Solveig Godeluck, « Microsoft va licencier 10.000 personnes »  , sur Les Échos, (consulté le )
  88. Romain Vitt, « Qui est Crowdstrike, l’entreprise qui pourrait être à l’origine de la panne mondiale de Microsoft ? », sur www.presse-citron.net, 19 juillet 2024 à 11 h 20 min.
  89. J.J., « CrowdStrike, un antivirus utilisé par Microsoft, à l'origine de la panne informatique mondiale », sur www.laprovence.com, .
  90. « Qu'est-ce que CrowdStrike, cette entreprise à l'origine de la panne informatique mondiale ? », .
  91. « Une panne géante de Microsoft paralyse de nombreuses entreprises dans le monde ».
  92. « Panne informatique mondiale : quelle est la cause des perturbations chez Microsoft ? »,
  93. (en) Tom Warren, « Microsoft's universal apps are now called Windows apps », (consulté le ).
  94. (en) « Windows 10 review: Technical Preview (January 2015) », sur PC Pro (consulté le ).
  95. (en) « Windows 10 Settings Menu: The System tab », sur CNET (consulté le ).
  96. « This is Windows 10 for phones », sur The Verge (consulté le ).
  97. (en) Sebastian Anthony, « Don’t call them Metro: Microsoft rebrands Universal apps as "Windows apps" », sur Ars Technica, .
  98. (en) « Guide to Universal Windows Platform (UWP) apps », sur MSDN (consulté le ).
  99. « Microsoft HoloLens », sur Microsoft HoloLens.
  100. (en) « Windows 10 Technical Preview 2: Configure Tablet Mode », sur Thurrott.com (consulté le ).
  101. (en) « Windows 10 Technical Preview 2: Continuum and Tablet Mode », sur Thurrott.com (consulté le ).
  102. (en) Zack Bowden, « Windows 10: The tablet experience is better than ever (with video) », sur WinBeta (consulté le ).
  103. (en) Bright Peter, « Microsoft's next attempt to fill the Windows 10 app gap: Web app apps », sur Ars Technica, (consulté le ).
  104. (en) « Here's how Microsoft hopes to get Android and iOS phone apps into its Windows 10 Store », sur ZDNet (consulté le ).
  105. (en) Tom Warren, « This is Cortana, Microsoft’s answer to Siri », sur The Verge, (consulté le ).
  106. Vincent Hermann, « L'assistant vocal Cortana de Windows Phone 8.1 se dévoile en images », sur PC INpact, (consulté le ).
  107. « Exclusive: First look at Microsoft’s brand new ‘Spartan’ project for Windows 10 », sur bgr.com, (consulté le ).
  108. (en) OS Statistics, sur W3Schools.
  109. Parts de marché : OS X en hausse, Windows en baisse, Clubic, publié le 5 février 2008.
  110. Windows Server détient 30% des parts de marché derrière Linux avec 38%. BSD est à 1% et les autres basés sur Unix se maintienne vers les 30%.
  111. (en) Windows Mobile 7 Sales Data Show Slow Initial Sales, blog mobile please, 14 février 2011.
  112. « Windows Phone dépasse 10% de parts de marché en Europe », sur windowsphonecorner.com (consulté le ).
  113. « Windows Phone confirme face à iOS en Amérique Latine », sur windowsphonecorner.com (consulté le ).
  114. « Windows 10 : où en est la version mobile ? », sur clubic.com (consulté le ).
  115. « Microsoft prévoit Windows 10 Mobile pour fin septembre », sur nextinpact.com (consulté le ).
  116. Cécile Bolesse, « Microsoft va devoir renommer son service SkyDrive », sur 01net, .
  117. « MSN : Windows Live Messenger s’arrêtera le 15 mars 2013 que faire ? », sur Place4geek, (consulté le ).
  118. (en) Tom Warren, « Microsoft to retire Windows Live Messenger in favor of Skype », sur The Verge.
  119. (en) « Skype’s real-time translator goes live for registered users on Windows 8.1 ».
  120. Dominique Filippone, « Skype désormais intégré à Office Online », sur Le Monde Informatique.
  121. a et b L’avance d’Internet Explorer sur ses concurrents diminue encore, CNET France, , consulté le .
  122. « Internet Explorer en recul en France depuis la diffusion du ballot screen », sur ZDNet.
  123. (en) « Microsoft Bing: Much better than expected », sur CNET, .
  124. Cécile Ducourtieux, « Avec Bing, Microsoft repart à l'assaut de Google », Le Monde, .
  125. (en) Jim McBee, Barry Gerber, Microsoft Exchange server 2003, John Wiley and Sons - 2004, (ISBN 978-0-7821-4250-1).
  126. Vincent Hermann, "Microsoft simplifie sa gamme Visual Studio 2015 et reconduit l'édition Community, Next INpact.
  127. « Vie privée : la Cnil accuse Microsoft de « graves manquements » avec Windows 10 », Le Figaro, (consulté le ).
  128. Mathieu Chartier, THQ abandonne Games for Windows Live, Gamepro.fr, ..
  129. François Giraud, « Jeux vidéo : la plateforme de streaming Beam est rachetée par Microsoft », sur zone-numerique.com, .
  130. (en) source : VG Chartz.[source insuffisante].
  131. Oui, la Xbox 360 est rentable, Gamekyo, , consulté le .
  132. Site d’informations concernant les ventes de consoles de jeux vidéo.[source insuffisante].
  133. www.gamekult.com Remontée de la Xbox 360 avec Star Ocean 4.
  134. www.vgchartz.com Elle reste globalement devant la PS3 dans le monde comme elle est sortie un an avant.[source insuffisante].
  135. Marc-Antoine Turcotte, « Project Scorpio sera la console la plus puissante sur le marché », sur Le Journal de Québec (consulté le ).
  136. « The game awards, les annonces - Microsoft dévoile la Xbox Series X, sa console nouvelle génération », sur Gamekult, 2019-12-13cet06:20:00+0100 (consulté le )
  137. « Xbox Series X : caractéristiques, prix, date, jeux, tout ce qu'il faut savoir sur la prochaine console de Microsoft », sur CNET France (consulté le )
  138. « Xbox Series X : les packs, meilleurs jeux et actus », sur Gamekult (consulté le )
  139. « Xbox Series : Rétrocompatibilité et jeux disponibles », sur Jeuxvideo.com, (consulté le )
  140. (en) Rich Edmonds, « Some interesting "Did you know…" facts about Nokia », Windows (Phone) Central,‎ (lire en ligne).
  141. « Microsoft n'utilisera bientôt plus le nom de Nokia », sur Figaro interactif, .
  142. (en) « Microsoft to Cut Jobs, Take $7.6 Billion Writedown on Nokia », sur Bloomberg News (consulté le ).
  143. (en) Pradeep Viswav, « Surface Chief Panos Panay Is Taking Over Engineering For All Of Premium Devices Including Lumia Windows Phones », Windows Mobile PowerUser,‎ (lire en ligne).
  144. (en) John Callaham, « Joe Belfiore: Windows Phone team worked to add Cortana to Microsoft Band », sur Windows Central, .
  145. Gabriele Porrometo, « Bye bye Microsoft Band : Redmond arrête ses bracelets connectés - Business », Numerama,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  146. (en) Nick Wingfield, « At Windows 10 Event, Microsoft Jumps Into Augmented Reality With HoloLens Headset », The New York Times, (consulté le ).
  147. a et b Dina Tagemouati, « Face aux Google Glass, Microsoft proposera ses casques HoloLens », Les Échos, (consulté le ).
  148. « HoloLens : Nouvelle démo, fonctionnalités et partenaires », sur Casques-VR.com, .
  149. Julien L., « Minecraft sur HoloLens : un couple impressionnant », sur Numerama, (consulté le ).
  150. Xavier Eutrope, « Surface Pro, Surface Book, Lumia : Microsoft répond à Apple », sur Figaro interactif, Le Figaro, (consulté le ).
  151. Laszlo Perelstein, « Réalité augmentée : Microsoft à la frontière de l'Oculus et des Google Glass », sur latribune.fr, (consulté le ).
  152. Julien L., « HoloLens : Microsoft dévoile un casque holographique », sur numerama.com, (consulté le ).
  153. Raphaële Karayan, « HoloLens: le masque de réalité virtuelle de Microsoft va-t-il révolutionner l'informatique? », sur lexpansion.lexpress.fr, (consulté le ).
  154. AFP, « Windows 10 et lunettes "HoloLens" : les nouveaux paris de Microsoft pour se réinventer », HuffPost, (consulté le ).
  155. (en) Jay Greene, « Microsoft Acquires Artificial-Intelligence Startup Maluuba », The Wall Street Journal, (consulté le ).
  156. agence EP, « Intelligence artificielle : Microsoft réalise sa première acquisition de 2017 avec Maluuba », sur ZDNet, .
  157. François Manens, « Pourquoi Microsoft mise un milliard de dollars sur la pépite OpenAI »  , sur La Tribune, (consulté le ).
  158. Alexandre Piquard, « Intelligence artificielle : Microsoft prêt à investir davantage dans la pépite OpenAI », sur Le Monde, .
  159. « Microsoft en pourparlers pour investir $10 mds dans le propriétaire de ChatGPT-Semafor »  , sur Les Echos, (consulté le ).
  160. Adrian Branco, « ChatGPT : Microsoft veut investir 10 milliards dans OpenAI… et dominer les IA grand public ? »  , sur 01.net, (consulté le ).
  161. « MICROSOFT CORPORATION : Actionnaires Dirigeants et Profil Société », sur zonebourse.com (consulté le ).
  162. (en) The Good Samaritans, time.com, 19 décembre 2005.
  163. France 3 - 19/20, « Bill Gates entarté », sur ina.fr, .
  164. « Le patron de Microsoft Steve Ballmer va prendre sa retraite d'ici un an », .
  165. (en) « Microsoft appoints activist investor Mason Morfit to board », Reuters,‎ (lire en ligne).
  166. (en) « Microsoft Board of Directors », PressPass, sur Microsoft (consulté le ).
  167. (en) « Microsoft Corporation Corporate Governance Guidelines », sur Microsoft, (consulté le ).
  168. (en) 2010 - The Global 2000 - Profits list, Forbes, , consulté le ..
  169. Alternatives économiques no 329, novembre 2013.
  170. Microsoft est redevenu la 2e plus grosse valorisation boursière, Journal du Net, .
  171. (en) « Microsoft Investor Relations — Annual Reports », sur Microsoft.com (consulté le ).
  172. (en) « Dividend Frequently Asked Questions », sur Microsoft (consulté le ).
  173. (en) Tim Sifert et Bill Rigby, « Microsoft sells $2.25 billion of debt at low rates », sur Reuters, .
  174. « Microsoft ouvre une école sur l'Intelligence Artificielle en France », ZD Net,‎ (lire en ligne).
  175. Maryse Gros, « Microsoft France renforce son Ecole IA et étend son périmètre », Le Monde Informatique,‎ (lire en ligne).
  176. « Microsoft ouvre un lab et renforce sa collaboration avec les EPF », sur Ictjournal.ch, (consulté le ).
  177. Capucine Simon, « Corine de Bilbao est nommée Présidente de Microsoft France », Microsoft.com,‎ (lire en ligne).
  178. agence EP, « Microsoft procède à de nouveaux licenciements ».
  179. (en) « Dirty Data Report Card », sur Greenpeace (consulté le ).
  180. (en) Phil Radford, "Amazon, Microsoft: Let's keep 'the cloud' clean", Seattle Times.
  181. (en) Suzanne Goldenberg, "Microsoft looks to boost eco credentials with wind-powered data centre", The Guardian.
  182. (en) « Guide to Greener Electronics » [archive du ], sur Greenpeace International (consulté le ).
  183. (en) « Ranking tables October 2010 » [PDF], sur Greenpeace International (consulté le ).
  184. a et b (en) Elinor Mills, « Microsoft vs. Google: Who's greener? », CNET,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  185. (en) « Seattle hires consultant to look at 520 bridge plan », King5 Television News,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  186. (en) Janet I. Tu, « Microsoft named best multinational workplace », Seattle Times,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  187. « Attachée à sa démarche partenariale originelle, Microsoft France génère avec son écosystème environ 75 000 emplois au cœur de l’économie du logiciel ».
  188. Quiz spécial France 2020, Ed. MEDEF, août 2014, #1, p. 46.
  189. « Microsoft signe un partenariat avec Lyon 1 », sur challenges.fr, (consulté le ).
  190. Valéry Marchive, « Microsoft investit 5,8 Md$ dans son réseau de partenaires », sur LeMagIT, .
  191. « Le numérique au service de l'École de la confiance », ministère de l'Éducation nationale.
  192. « Satya Nadella (Microsoft) reçu à l'Elysée par François Hollande », sur ZDNet.
  193. « COP21 : Bill Gates injecte 2 milliards de dollars dans les technologies vertes ».
  194. Philippe Escande, « COP 21 : L’argent et le climat », Le Monde.
  195. « COP 21 : Bill Gates va investir 2 milliards de dollars dans les énergies propres », sur boursier.com.
  196. « Bill Gates met sa fortune et son image au service des cleantech », sur BFM Business.
  197. (en) « Official Norad Santa Tracker », sur noradsanta.org.
  198. « Registre de transparence », sur Commission européenne (consulté le ).
  199. « Les Gafam, rois du lobbying à Bruxelles », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne)
  200. (en) « Opensecrets.org », sur le site du Center for Responsive Politics (consulté le ).
  201. Christophe Laporte, « Microsoft et Google : les deux marques préférées des Français [MàJ] », sur macg.co, .
  202. (en) Bishop, Todd, « Studies on Linux help their patron: Microsoft », Seattle Post-Intelligencer,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  203. (en) « Linux fans hit back at Microsoft TCO claims », sur techcentral.ie, (consulté le ).
  204. (en) David M. Williams, « London Stock Exchange gets the facts and dumps Windows for Linux », sur ITWire, .
  205. (en) kdawson, « London Stock Exchange Rejects .NET For Open Source », sur Slashdot, .
  206. (en) Nick Wingfield, « Microsoft Battles Google by Hiring Political Brawler Mark Penn », The New York Times,‎ (lire en ligne).
  207. (en) Frederic Lardinois, « Scroogled: Why So Negative, Microsoft? », sur TechCrunch, (consulté le ).
  208. (en) Kashmir Hill, « Googlers Love Microsoft's 'Scroogled' Gear. Mug and Shirts Sell Out », Forbes, .
  209. [1], SortiràParis, , consulté le .
  210. (en) Microsoft dévoile un nouveau look, The Official Microsoft Blog, 23 août 2012.
  211. (en) Steven H. Eric, « NEW MICROSOFT LOGO REVEALED » [archive du ], sur Flapship.com, (consulté le ).
  212. (en) « Microsoft's new logo has ties to the past ».
  213. « Microsoft's logo is not new, it's from 1995 ».
  214. (en) Jeffrey Meisner, « Microsoft Unveils a New Look » [archive du ], sur The Official Microsoft Blog, (consulté le ).
  215. a b et c Étienne Combier, « Abus de position dominante : les plus grosses amendes de la Commission européenne », Les Échos, (consulté le ).
  216. Cassim Ketfi, « Kaspersky poursuit Microsoft pour abus de position dominante avec son antivirus par défaut », sur Numerama, (consulté le ).
  217. Marc Rees, « Pourquoi la justice européenne a sanctuarisé la vente liée PC et OS », sur Next INpact, (consulté le ).
  218. Vincent Hermann, « Skype pris en flagrant délit d'espionnage des conversations en Chine », sur Next INpact, (consulté le ).
  219. Guillaume Champeau, « Microsoft lance un nouveau Skype censuré en Chine (MàJ) », sur Numerama, (consulté le ).
  220. (en) « Abus de position dominante: la Commission sanctionne Microsoft pour non-respect de ses engagements concernant le choix du navigateur », sur European Commission - European Commission (consulté le ).
  221. AFP/Reuters, « La Commission européenne a imposé à Microsoft une nouvelle amende de 899 millions d'euros », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  222. Hélène Puel, « La justice européenne confirme l'amende de 497 millions de Microsoft », sur 01net (consulté le ).
  223. Julien Lausson, « Bruxelles condamne Microsoft à 561 millions d'euros d'amende », sur Numerama, (consulté le ).

Voir aussi

modifier

Articles connexes

modifier

Liens externes

modifier